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mercredi 1 novembre 2023

Suspicion de botulisme en Italie. Une personne décédée. L'huile épicée pour pizza semble avoir été contaminée par l'agent du botulisme

Intoxication alimentaire après avoir consommé une pizza : elle perd la vie, il est hospitalisé à l’hôpital Monaldi. Source Napoil Today.

Une tragédie pour Gerardina Corsato et Angelo Meninno. L'hypothèse est que l'huile épicée utilisée était contaminée par l’agent du botulisme.

Huile épicée sur une pizza mangée peu de temps auparavant. Cela pourrait être la cause du décès de Gerardina Corsato, une femme de 46 ans d'Ariano Irpino. Son mari, Angelo Meninno, 52 ans, présentait également des symptômes d'intoxication alimentaire et est actuellement hospitalisé à Cotugno, à Naples, un hôpital spécialisé dans les maladies infectieuses et les urgences en matière de maladies infectieuses. 


Complément
On lira ce document de l’Anses du 26 octobre 2023, «Le botulisme : de quoi s’agit-il et comment s’en prémunir ?»

jeudi 5 mai 2022

Une nouvelle plainte déposée contre Buitoni visant cette fois la gamme de pizzas ‘Bella Napoli’

Selon BFMTV du 5 mai 2022, «Bactérie E. coli: une nouvelle plainte déposée contre Buitoni, cette fois visant la gamme de pizzas ‘Bella Napoli’.»

Une nouvelle plainte a été déposée ce mercredi contre Buitoni. Après la gamme de pizza ‘Fraich'up’, désormais retirée du marché, c'est la gamme ‘Bella Napoli’ de la marque qui est mise en cause.

Le scandale Buitoni se poursuit. Après les pizzas surgelées Fraîch'Up, considérées par les autorités sanitaires comme à l'origine de plusieurs cas graves de contaminations d'enfants par la bactérie E. coli en France, la gamme de pizzas Bella Napoli est à son tour pointée du doigt.

Le 27 mars, Christina, une mère de famille de 34 ans, se met a table avec son mari et son fils de trois ans et demi. Par chance, elle seule mange des parts d'une pizza surgelée de cette gamme. Deux jours plus tard, les premiers symptômes arrivent: douleurs dans le bas du ventre, vomissements et fièvre. Après avoir vu le Samu, Christina est emmenée à l'hôpital et placée sous morphine.

Très vite, les médecins soupçonnent la consommation d'une pizza de marque Buitoni. «La médecin est venue dans ma chambre et m'a demandé si j'avais mangé une pizza ces derniers jours, en me montrant toutes les pizzas de Buitoni», explique Christina.

Malgré plusieurs signalements à l'ARS et aux grandes surfaces, la gamme de pizza Bella Napoli est toujours présente dans les rayons. «Ma femme a été contaminée par une pizza et ces pizzas sont toujours en vente», dénonce Eric, le mari de Christina.

Lui et sa femme ont décidé d'entreprendre des poursuites judiciaires: une plainte a été déposée ce mercredi contre Buitoni et Nestlé, propriétaire de la marque.

Pas d’information à ce jour sur le site de Buitoni.

Mise à jour du 6 mai 2022. Une troisième gamme de pizzas de la marque Buitoni, ‘Four à pierre’, est à son tour mise en cause après l'infection grave d'une petite fille de 7 ans à la bactérie E. coli. L'avocat de la famille annonce qu'une plainte sera déposée.
Le scandale s'épaissit autour des pizzas de la marque Buitoni. Après la gamme "Fraich'up" et "Bella Napoli" à l'origine de contaminations par la bactérie E. coli, c'est au tour de la gamme "Four à pierre" d'être pointée du doigt. Un cas de contamination grave chez une enfant vient d'être recensé pour cette nouvelle gamme.

On lira aussi l'article de Bill Marler du 6 mai 2022, Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord.
Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL. 

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

samedi 30 avril 2022

France: Plus de 100 enfants malades du chocolat contaminé par Salmonella ou de la pizza contaminée par E. coli

«France: Plus de 100 enfants malades du chocolat contaminé par Salmonella ou de la pizza contaminée par E. coli». Source article de Bill Marler paru dans le Marler Blog le 29 avril2022.

114 très exactement selon les données de Santé publique France ! Comment en est_on arrivé là. Le blog consacre de nombreux articles à ce sujet, et parce que cela se passe en France, on lira Des questions sans réponse dans l'affaire des pizzas Buitoni Nestlé.

Selon Santé publique France au 27 avril 2022, dans l’épidémie de salmonellose en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder.

59 cas de salmonellose avec une souche appartenant à l’épidémie ont été identifiés par le Centre national de référence (CNR) des salmonelles de l’Institut Pasteur en France.

Les 59 cas sont répartis sur 11 régions (Ile-de-France (11 cas), Grand-Est (10 cas), Provence-Alpes-Côte d'Azur (9 cas), , Auvergne-Rhône-Alpes (7 cas), Hauts-de-France (6 cas), Bourgogne-Franche-Comté (4 cas), Normandie (4 cas), Nouvelle-Aquitaine (3 cas), Bretagne (2 cas), Occitanie (2 cas), et Corse (1 cas)), avec un âge médian de 3 ans, et concernent 29 garçons et 30 filles.

Quarante-deux cas ont pu être interrogés par Santé publique France. Tous les cas rapportent, avant le début de leurs symptômes (survenus entre le 20/01 et le 31/03/2022), la consommation de chocolats de la marque citée ici. Dix-sept personnes ont été hospitalisées pour leur salmonellose, toutes sorties depuis. Aucun décès n'a été rapporté.

Selon Santé publique France au 25 avril 2022 concernant des cas groupés de SHU et d’infections à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) en lien avec la consommation de pizzas Fraîch’Up de marque Buitoni®.

55 cas confirmés ont été identifiés, dont 53 sont liés à des souches STEC O26, et 2 à des souches STEC O103.

Ces 55 cas sont survenus chez 54 enfants et 1 adulte, ayant présenté des symptômes entre le 18/01/2022 (semaine 3) et le 25/03/2022 (semaine 12). Le pic épidémique se situe en semaine 7 (14/02 au 20/02) et en semaine 9 (28/02 au 06/03), avec 10 cas chacune de ces semaines.

Ces 55 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (12 cas), Ile-de-France (9 cas), Nouvelle Aquitaine (8 cas), Pays de la Loire (7 cas), Bretagne (6 cas), Grand Est (3 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (2 cas), Occitanie (2 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (2 cas), Centre Val-de-Loire (2 cas), Bourgogne Franche-Comté (1 cas) et Normandie (1 cas).

Les 54 enfants malades sont âgés de 1 à 17 ans avec un âge médian de 7 ans ; 24 (44%) sont de sexe féminin ; 47 (87%) ont présenté un SHU, 7 (13%) une gastro-entérite à STEC. Deux enfants sont décédés. L’adulte n’a pas présenté de SHU.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs ! 

vendredi 29 avril 2022

Des questions sans réponse dans l'affaire des pizzas Buitoni Nestlé

La Voix du Nord est un peu le journal régional dans l’affaire des pizzas Buitoni Nestlé. Je vous recommande la lecture de ce journal. En voici une nouvelle preuve avec cet article du 28 avril 2022, «Pizzas Buitoni: comment la répression des fraudes est intervenue à l’usine de Caudry».

La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est intervenue à trois reprises, en mars, dans l’usine Buitoni de Caudry. Elle est co-saisie dans l’enquête judiciaire.

On se dit jamais deux sans trois interventions ...

La Voix du Nord pose cinq questions et pour ma part j’ai retenu celle-ci, «Quand la DGCCRF est-elle intervenue ?»

En 2022, la DGCCRF est intervenue à l’usine de Caudry le 17 mars. Le lendemain, les lots de la gamme Fraîch’up étaient retirés du marché. Le 30 mars, Jérôme Jaton, directeur général industriel, indiquait «ne pas avoir trouvé de trace de la bactérie E. coli» dans l’usine, ce que réfutait Le Canard enchaîné début avril. Nestlé a-t-il menti ? Selon un porte-parole de la DGCCRF, les résultats de l’inspection pouvaient ne pas avoir été communiqués à ce moment. Les enquêteurs sont de nouveau intervenus les 22 et 29 mars, suite à quoi un arrêté a été pris le 1er avril par la préfecture du Nord, interdisant la production en raison de «graves anomalies» relevées.

Pour mémoire, toutes les pizzas ont été produites dans une usine à Caudry dans les Hauts-de-France. Dans un premier temps, la production a été interdite par la préfecture le 1er avril à la suite de deux «inspections d'hygiène approfondies» les 22 et 29 mars par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Nord et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui ont mis en lumière de graves manquements. L'usine a également fait l'objet d'une perquisition par la gendarmerie le 13 avril.

Ces inspections ont montré «de graves manquements en termes d’hygiène», faisant état de «la présence de rongeurs», d’un «manque d’entretien et de nettoyage des zones de fabrication» ou encore «de l’extraction de l’air insuffisante».

«Ces anomalies constituent une source importante de contaminations biologique, physique ou chimique des denrées alimentaires manipulées», précise la préfecture pour expliquer sa décision de fermeture.

Faut-il donc conclure de cela que l’intervention par la DGCCRF le 17 mars n’était pas considérée une «inspection d'hygiène approfondie» ? Certes, les produits ontrappelés le 18 mars, «…par mesure de précaution, et dans l’attente d’analyses complémentaires, l’entreprise, procède ce jour, au retrait-rappel de l’ensemble des pizzas de la gamme Fraîch’Up, de marque Buitoni, commercialisé à ce jour.»

Pourquoi l’usine n’a-t-elle pas été fermée dès le 18 mars 2022 et avoir attendu deux nouvelles inspections ?

Au sujet des constats faits à l‘usine de Caudry, Food Safety News rapporte une déclaration du PDG de Nestlé, Mark Schneider a également abordé les articles d'anciens employés parlant de mauvaises conditions d'hygiène dans les usines de production.

«En ce qui concerne la vidéo, permettez-moi simplement de vous dire que ce sont de vieilles photos de 2020. Elles ne sont pas représentatives des normes sanitaires et de qualité strictes d'aucune usine Nestlé, et elles ne sont pas non plus liées à la situation actuelle. Ils sont donc clairement sortis de leur contexte, et nous regrettons l'impression trompeuse que cela a créée.»

Des réponses autres devront être fournies par Nestlé dans cette affaire, à suivre ...

Précisons qu’au 25/04/2022, 55 cas confirmés ont été identifiés, dont 53 sont liés à des souches STEC O26, et 2 à des souches STEC O103. Lors du précédent point au 13 avril, il y avait 53 cas confirmés. 

Complément
Dans son communiqué du 18 mars 2022, Buitoni Nestlé rapporte, «Nos procédures de fabrication, nos contrôles qualité et le respect des consignes de conservation, de préparation et de cuisson, garantissent l’hygiène et la sécurité alimentaire de nos pizzas.»
Et bien, ce n’est pas du tout ce qu’ont constaté les inspections ...

Mise à jour du 6 mai 2022On lira aussi l'artcle de Bill Marler du 6 mai 2022, Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord.
Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL. 

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

Aux lecteurs du blog
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jeudi 28 avril 2022

Cas groupés de SHU et d’infections à STEC en lien avec la consommation de pizzas de marque Buitoni: 55 cas

«Investigation de cas groupés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et d’infections à E. coli producteurs de shiga-toxine (STEC) en lien avec la consommation de pizzas Fraîch’Up de marque Buitoni®. Point de situation au 25 avril 2022.», communiqué de Santé publique France du 28 avril. Trois jours pour rendre public ce communiqué est en soi étonnant.

Point de situation au 25 avril 2022 sur les cas groupés de syndrome hémolytique et urémique et d’infections à E. coli producteurs de shiga-toxine et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni®. Le précédent point avait eu lieu le 13 avril 2022.

Au 25/04/2022, 55 cas confirmés ont été identifiés, dont 53 sont liés à des souches STEC O26, et 2 à des souches STEC O103. Lors du précédent point au 13 avril, il y avait 53 cas confirmés.

Ces 55 cas sont survenus chez 54 enfants et 1 adulte, ayant présenté des symptômes entre le 18/01/2022 (semaine 3) et le 25/03/2022 (semaine 12) (figure 1). Le pic épidémique se situe en semaine 7 (14/02 au 20/02) et en semaine 9 (28/02 au 06/03), avec 10 cas chacune de ces semaines.

Ces 55 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (12 cas), Ile-de-France (9 cas), Nouvelle Aquitaine (8 cas), Pays de la Loire (7 cas), Bretagne (6 cas), Grand Est (3 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (2 cas), Occitanie (2 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (2 cas), Centre Val-de-Loire (2 cas), Bourgogne Franche-Comté (1 cas) et Normandie (1 cas).

Les 54 enfants malades sont âgés de 1 à 17 ans avec un âge médian de 7 ans ; 24 (44%) sont de sexe féminin ; 47 (87%) ont présenté un SHU, 7 (13%) une gastro-entérite à STEC. Deux enfants sont décédés. L’adulte n’a pas présenté de SHU.

Mise à jour du 6 mai 2022On lira aussi l'article de Bill Marler du 6 mai 2022, Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

mercredi 27 avril 2022

Le dirigeant de Nestlé promet de tirer des leçons de l'épidémie à E. coli en France

«Le dirigeant de Nestlé promet de tirer des leçons de l'épidémie française à E. coli», source article de Joe Whitworth paru le 27 avril 2022 dans Food Nafety News.

Le PDG de Nestlé a déclaré que les expériences d'es cas groupés à E. coli en France occuperont l'entreprise pendant «des mois et des années à venir».

Santé publique France confirmé 53 cas à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) liés aux pizzas Fraîch'Up de la marque Buitoni et enquêtent sur 26 autres infections.

Interrogé sur l'incident lors d'un appel discutant des résultats financiers de Nestlé au premier trimestre, le PDG Mark Schneider a déclaré que l'entreprise prenait très au sérieux le lien entre les pizzas surgelées et les cas de maladie, car la confiance des consommateurs dans les produits est essentielle.

«En plus de l'enquête officielle, lorsqu'il s'agit de gérer tous les détails de l'affaire, en essayant de maximiser les enseignements de ceux-ci, cela nous occupera pendant des mois et des années à venir. Il est donc clair que c'est quelque chose sur lequel nous ne lésinons pas», a-t-il déclaré.

Plus de 50 enfants malades
Au total, 51 cas d’infections ont été causées par E. coli O26 et deux par E. coli O103, selon Santé publique France. Les pizzas vendues depuis juin 2021 ont été retirées et rappelées à la mi-mars après que Nestlé ait été averti de la présence potentielle de E. coli O26 dans de la pâte utilisée pour les fabriquer.

Sur les 53 patients confirmés, 52 sont des enfants et un est un adulte. Ils sont tombés malades entre le 18 janvier et le 16 mars. Deux enfants sont décédés mais on ne sait pas s'ils ont mangé les pizzas. Les enfants malades ont entre 1 et 17 ans avec un âge médian de 7 ans. Au total, 23 sont des filles et 29 des garçons.

Près de la moitié des patients ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), un type d'insuffisance rénale associé à des infections à E. coli qui peut entraîner de graves problèmes de santé tout au long de la vie et la mort.

Buitoni a suspendu la production et a déclaré qu'elle ne redémarrerait pas tant que la cause de la contamination n'aurait pas été identifiée afin que les mesures correctives nécessaires puissent être prises.

Les pizzas impliquées ont été distribuées dans plusieurs pays africains ainsi qu'en Andorre, Belgique, Luxembourg, Suisse et Slovénie. Le parquet de Paris a ouvert fin mars une enquête sur l'incident.

Investigation en cours
Schneider a exprimé sa sympathie aux personnes touchées et a confirmé que l'entreprise apporterait tout le soutien possible aux personnes malades et à leurs familles.

«C'est d'autant plus bouleversant qu'il y a un certain nombre d'enfants parmi les personnes impactées. Permettez-moi de vous dire que dès que nous avons été informés par les autorités françaises sur le soupçon que dans la pâte à pizza, il y aurait E. coli, nous avons immédiatement procédé à un rappel volontaire du produit par excès de prudence, interrompu tous livraisons et production suspendue», a-t-il déclaré.

«En ce moment, comme vous le savez, une enquête publique est en cours. Cela limite le nombre de détails que nous pouvons partager sur la situation. Mais nous coopérons pleinement avec les autorités. Ils ont une tâche très importante à accomplir, et c'est de trouver l'origine ultime de cette épidémie particulière.»

Santé publique France, la direction générale de l'alimentation, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et la direction générale de la santé poursuivent les travaux épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité.

Schneider a également abordé les articles d'anciens employés parlant de mauvaises conditions d'hygiène dans les usines de production.

«En ce qui concerne la vidéo, permettez-moi simplement de vous dire que ce sont de vieilles photos de 2020. Elles ne sont pas représentatives des normes sanitaires et de qualité strictes d'aucune usine Nestlé, et elles ne sont pas non plus liées à la situation actuelle. Ils sont donc clairement sortis de leur contexte, et nous regrettons l'impression trompeuse que cela a créée.»

Commentaire
Le PDG de Nestlé semble avoir une mémoire sélective ou bien est-il mal informé ...

En effet, pour mémoire, toutes les pizzas ont été produites dans une usine à Caudry dans les Hauts-de-France. Dans un premier temps, la production a été interdite par la préfecture le 1er avril à la suite de deux «inspections d'hygiène approfondies» les 22 et 29 mars par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Nord et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui ont mis en lumière de graves manquements. L'usine a également fait l'objet d'une perquisition par la gendarmerie le 13 avril.

Ces inspections ont montré «de graves manquements en termes d’hygiène», faisant état de «la présence de rongeurs», d’un «manque d’entretien et de nettoyage des zones de fabrication» ou encore «de l’extraction de l’air insuffisante».

«Ces anomalies constituent une source importante de contaminations biologique, physique ou chimique des denrées alimentaires manipulées», précise la préfecture pour expliquer sa décision de fermeture.

Cela ne s’est pas passé en 2020 mais en 2022 !

Mise à jour du 6 mai 2022On lira aussi l'article de Bill Marler du 6 mai 2022, Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord.
Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL. 

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

lundi 25 avril 2022

Pizzas Buitoni : la marque accusée de proposer des bons d’achat de 20 euros aux familles de victimes

«Pizzas Buitoni : la marque accusée de proposer des bons d’achat de 20 euros aux familles de victimes», source La Voix du Nord.
L’un des avocats des familles de victimes de la bactérie E. coli assure que certaines ont été contactées par Buitoni ces derniers jours et se sont vu proposer des bons d’achat en guise de «dédommagement» des «désagréments» subis. Nous avons recueilli le témoignage d’une maman.

Selon BFMTV,
La mère d'une petite fille tombée malade après avoir mangé une pizza surgelée Buitoni raconte à La Voix du Nord avoir été contactée par le service consommateurs qui lui a posé des questions très précises sur ce qui était arrivé à sa fille. Quelques jours plus tard, elle a reçu un bon d'achat par la poste.

«J’ai eu des retours de familles que je défends, je sais que ça s’est fait sur les trois-quatre derniers jours. Ça tient de la plaisanterie», regrette maître Richard Legrand auprès de La Voix du Nord.

Maître Richard Legrand «doute des réelles intentions de Buitoni» qui pourrait essayer d'obtenir des informations confidentielles en contactant les familles de victimes. Or, «à ce stade de l’enquête, Buitoni n'a pas à avoir accès à des informations confidentielles, relevant du secret médical», affirme l'avocat.

Pour mémoire, toutes les pizzas ont été produites dans une usine à Caudry dans les Hauts-de-France. Dans un premier temps, la production a été interdite par la préfecture le 1er avril à la suite de deux «inspections d'hygiène approfondies» les 22 et 29 mars par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Nord et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui ont mis en lumière de graves manquements. L'usine a également fait l'objet d'une perquisition par la gendarmerie le 13 avril.

Ces inspections ont montré «de graves manquements en termes d’hygiène», faisant état de «la présence de rongeurs», d’un «manque d’entretien et de nettoyage des zones de fabrication» ou encore «de l’extraction de l’air insuffisante».

«Ces anomalies constituent une source importante de contaminations biologique, physique ou chimique des denrées alimentaires manipulées», précise la préfecture pour expliquer sa décision de fermeture.

La reprise de l’activité est désormais conditionnée à la «mise en conformité avec la réglementation en vigueur en matière d’hygiène des locaux, des équipements et des denrées constatées».

Une enquête a été ouverte le 22 mars par le parquet de Paris pour «homicides involontaires», «tromperie» et «mise en danger d’autrui». Elle est menée par le pôle de santé publique.

Le courriel que nous avons pu consulter, daté du 22 avril et adressé par une plate-forme de chèques cadeaux, stipule avoir «crédité le compte» de la maman de 20 euros «utilisables dans plus de 800 enseignes», et est signé du «Service consommateurs Buitoni». «C’est tellement ridicule ! dénonce Sonia. Plutôt que d’avoir 20 euros, j’aurais préféré que ma fille n’ait rien du tout !»

A suivre …

Mise à jour du 26 avril 2022Selon Le Figaro avec AFP, «Buitoni s'excuse pour un bon d'achat de 20 euros offert à une famille touchée».

Mise à jour du 6 mai 2022On lira aussi l'article de Bill Marler du 6 mai 2022, Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

«Votre enfant ne devrait pas attraper E. coli et une insuffisance rénale ou mourir en mangeant une pizza» par Bill Marler

«Votre enfant ne devrait pas attraper E. coli et une insuffisance rénale ou mourir en mangeant une pizza», par Bill Marler, article du 24 avril 2022 paru dans le Marler Blog. L'article a été aussi publié dans Food Safety News.

Santé publique France à fait un point au 13 avril 2022, 53 cas confirmés ont été identifiés, dont 51 sont liés à des souches STEC O26, et 2 à des souches STEC O103. Pour 26 autres cas de SHU et d’infections à STEC notifiés à Santé publique France, les investigations sont en cours.

Ces 53 cas sont survenus chez 52 enfants et 1 adulte, ayant présenté des symptômes entre le 18/01/2022 (semaine 3) et le 16/03/2022 (semaine 11). Le pic épidémique se situe en semaine 7 (14/02 au 20/02) et en semaine 9 (28/02 au 06/03), avec 10 cas chacune de ces semaines. Ces 53 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (11 cas), Ile-de-France (9 cas), Nouvelle Aquitaine (8 cas), Pays de la Loire (7 cas), Bretagne (6 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (2 cas) [-1 cas depuis le point de situation du 06/04/2022 après résultat complémentaire], Grand Est (2 cas), Occitanie (2 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (2 cas) et Centre Val-de-Loire (2 cas), Bourgogne Franche-Comté (1 cas) [-1 cas depuis le point de situation du 06/04/2022 après résultat complémentaire], Normandie (1 cas).

Les 52 enfants malades sont âgés de 1 à 17 ans avec un âge médian de 7 ans ; 23 (44%) sont de sexe féminin ; 46 (88%) ont présenté un SHU, 6 (12%) une gastro-entérite à STEC. Deux enfants sont décédés. L’adulte n’a pas présenté de SHU [un adulte précédemment signalé dans le point de situation du 06/04/2022 a finalement été infirmé après résultat complémentaire].

Bill Marler cite quelques témoignages de ces cas.

Mise à jour du 26 avril 2022. On lira aussi cet article de Bill Marler paru dans Food Safety News, «Enfants de moins de 5 ans rendus malades par Salmonella dans du chocolat.»

Mise à jour du 6 mai 2022On lira aussi l'article de Bill Marler du 6 mai 2022, Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord.
Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL.

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

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