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mardi 12 septembre 2023

France : Rôle des mesures d’hygiène dans une usine de transformation de viande face au SRAS-CoV-2

Une étude française a été publiée dans International Journal of Food Microbiology et s’intitule, «An agent-based model to simulate SARS-CoV-2 contamination of surfaces and meat cuts in processing plants» ou Un modèle basé sur des agents afin de simuler la contamination par le SRAS-CoV-2 de surfaces et lors de la découpe de viande dans les usines de transformation.

Faits saillants

- Le port du masque réduit la contamination des surfaces et lors de la découpe de viande par le SRAS-CoV-2.
- Les pertes de production peuvent être importantes si aucune mesure préventive contre le COVID-19 n’est prise.
- Le port du masque a une forte influence sur l’apparition de clusters de COVID-19 dans les établissements alimentaires.

Résumé

Au début de la pandémie de COVID-19, plusieurs foyers de contamination ont été signalés dans des usines agroalimentaires en France et dans plusieurs pays du monde. Il est donc devenu nécessaire de mieux comprendre la transmission virale dans de tels environnements professionnels sous plusieurs angles : la protection des salariés dans les points chauds de circulation virale, la prévention des ruptures d’approvisionnement dues à la fermeture des usines, et la prévention de l’expansion des clusters due aux exportations de produits alimentaires contaminés par le virus vers d’autres endroits.

Cet article décrit une approche basée sur la simulation (utilisant des modèles basés sur des agents) pour étudier les effets des mesures prises pour prévenir la contamination des salariés, des surfaces et des produits alimentaires. Le modèle comprend des paramètres définis par l'utilisateur pour intégrer les caractéristiques liées au SARS-CoV-2 (variant préoccupant à considérer, apparition des symptômes…), les usines de transformation alimentaire (dimensions, ventilation…) et d'autres facteurs de transmission sociodémographiques basés sur des expériences en laboratoire. ainsi que des enquêtes industrielles et épidémiologiques. Des simulations ont été réalisées pour une usine de transformation de viande typique avec différents scénarios à des fins d’illustration. Les résultats suggèrent que l’augmentation du taux de port du masque entraîne une forte réduction de la probabilité d’observer des groupes de plus de 25 cas d’infection.

Dans le cas de clusters, le port du masque par tous les salariés a limité la présence de contamination (définie comme des niveaux d'au moins 5 log10 copies d'ARN viral) sur la découpe de viande à moins de 0,05% et a maintenu la capacité de production de l'usine à des niveaux optimaux. L'augmentation de la distance moyenne entre deux travailleurs de moins de 1 m à plus de 2 m a réduit la probabilité d'apparition de clusters jusqu'à 15% ainsi que la contamination des produits alimentaires lors de situations de clusters.

L’approche développée peut ouvrir plusieurs perspectives en termes d’outils potentiels d’aide à la communication pour le secteur agroalimentaire et de réutilisations ou adaptations ultérieures à d’autres risques et environnements professionnels.

Commentaire

Rappelons qu’en France, la mesure de distance physique préconisée était 1,50 m. Sur ce sujet, on lira, Distance sociale ou distance physique, c'est quoi ? 1 m, 1,5 m ou 2 m ...

samedi 2 septembre 2023

Covid-19 : après les fêtes de Bayonne, un pic de contamination à la Braderie de Lille ?

«Covid-19 : après les fêtes de Bayonne, un pic de contamination à la Braderie de Lille ?», source TF1.

La Covid-19 pourrait se rappeler au bon souvenir des habitants des Hauts-de-France. Alors que deux millions de visiteurs sont attendus pour la Braderie de Lille 2023, la menace d'un rebond épidémique, similaire à celui qui a été observé, selon Santé publique France, après les fêtes de Bayonne, plane sur l'événement. Le plus grand marché aux puces de France doit se tenir samedi 3 et dimanche 4 septembre, sans aucune restriction sanitaire prévue à ce stade.

La vigilance toujours de mise

Comme l'an dernier, la situation épidémiologique reste relativement calme. Dans son dernier bulletin de situation daté du 30 août, Santé publique France faisait état un niveau d'incidence de 18 à 24 cas cas confirmés en laboratoire pour 100 000 habitants. Un taux largement inférieur à ceux des premières années de la pandémie, mais en nette augmentation (+33%) par rapport à la semaine précédente.

L’adhésion aux mesures de prévention reste nécessaire

Le respect des gestes barrières est toujours de rigueur. L’isolement en cas de test positif pour la COVID-19 et/ou de symptômes et le maintien de l’application des gestes barrières restent recommandés : le port du masque, notamment en présence de personnes âgées ou en cas de promiscuité dans les espaces fermés (dont transports en commun) ou lors de grands rassemblements, ainsi que le lavage des mains et l’aération des lieux clos. 

La vaccination contre la COVID-19 avec administration d’une dose de rappel pour les personnes les plus fragiles reste importante pour prévenir des formes sévères en cas de circulation active du virus et la campagne conjointe grippe et COVID-19 fera l’objet d’une prochaine communication.


lundi 7 février 2022

Le port du masque en questions

Rappelez-vous ce que nos gouvernants nous disaient sur le port du masque, il y a encore peu de temps, c'est un brin polémique mais tellement vrai ...

Depuis, beaucoup de choses ont évolué comme nous le rapporte l'Anses, qui a été au départ un peu amnésique sur cette question ... 

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

mardi 7 décembre 2021

Le masque, vous le portez comment ? Nos hygiénistes ont du talent !

Un petit tweet du Dr Paf, Nos hygiénistes de l'hôpital Foch ont du talent, mais aussi de l'humour ...

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

mercredi 28 juillet 2021

Ètats-Unis et COVID-19 : Le CDC met à jour ses directives sur le port du masque

Alors que l’Anses se pose des questions dans un document sur «Covid-19 : quelle viabilité du virus SARS-CoV-2 dans l’air ?», où le port du masque n’est pas cité, voici que le CDC des Etats-Unis fait de nouvelles recommandations sur le port du masque pour les personnes complètement vaccinées.

Informations mises à jour pour les personnes complètement vaccinées compte tenu de nouvelles preuves sur le variant B.1.617.2 (Delta) actuellement en circulation aux États-Unis.

Ajout d'une recommandation pour les personnes entièrement vaccinées de porter un masque dans les lieux publics intérieurs dans les zones de transmission importante ou élevée.

Ajout d'informations selon lesquelles les personnes entièrement vaccinées pourraient choisir de porter un masque quel que soit le niveau de transmission, en particulier si elles sont immunodéprimées ou présentent un risque accru de maladie grave due à la COVID-19, ou si elles ont une personne dans leur foyer qui est immunodéprimée, à une augmentation risque de maladie grave ou pas complètement vacciné.

Ajout d'une recommandation pour les personnes entièrement vaccinées qui ont une exposition connue à une personne suspectée ou confirmée de COVID-19 d'être testées 3 à 5 jours après l'exposition, et de porter un masque dans les lieux publics intérieurs pendant 14 jours ou jusqu'à ce qu'elles reçoivent un résultat d’un test négatif.

Le CDC recommande le port universel du masque en intérieur pour tous les enseignants, le personnel, les élèves et les visiteurs des écoles, quel que soit leur statut vaccinal.

Avis aux lecteurs du blog

L’ancien site Internet du blog qui était hébergé par la revue PROCESS Alimentaire est de nouveau opérationnel avec ce lien https://amgar.blog.processalimentaire.com/

lundi 15 février 2021

Covid-19: Les masques en tissu sont-ils toujours efficaces? Et des réponses à d'autres questions

C'est à un panorama assez complet de la question que nous propose cet article, «Covid-19: Les masques en tissu sont-ils toujours efficaces? Et des réponses à d'autres questions», source BMJ 2021; 372.

À la lumière des nouveaux variants plus transmissibles du SRAS-CoV-2, Elisabeth Mahase examine les types de masques que le public devrait porter et où ils devraient être portés.

Les masques en tissu sont-ils toujours recommandés?

Au début de la pandémie, des problèmes majeurs dans l'offre mondiale de masques de qualité médicale ont obligé le public à éviter de les utiliser afin que le stock puisse être utilisé pour protéger les personnels de santé. À ce stade, des agences telles que le Centers of Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont recommandé au public de porter des masques en tissu et ont même fourni des informations sur la façon de les fabriquer à partir d'articles domestiques tels que des T-shirts.

De nombreuses personnes portent encore des masques en tissu, qui peuvent désormais être achetés dans de nombreux magasins. Mais à mesure que l'offre mondiale de masques faciaux de qualité médicale s'est élargie, des arguments ont été avancés selon lesquels certains membres du public devraient commencer à porter davantage de masques protecteurs tels que des masques chirurgicaux. Cet argument a été renforcé par l'émergence de variants plus transmissibles du SRAS-CoV-2, y compris les variants britannique et sud-africain en réponse à laquelle certains pays ont resserré leurs directives sur les types de masques autorisés.

En France, les masques faits maison et certains masques en tissu achetés en magasin sont désormais interdits, après que le président du comité scientifique du gouvernement, Jean-François Delfraissy, ait déclaré que les nouveaux variants avaient «complètement changé la donne».

Le ministre français de la santé, Olivier Véran, a annoncé le 22 janvier que les Français ne devraient plus porter de masques faits maison ou certains masques en tissu de fabrication industrielle, classés en catégorie 2. Le gouvernement a précisé que les masques de catégorie 1 filtrent 95% des particules de 3 μm, alors que les appareils de catégorie 2 filtrent seulement 70%. Seuls trois types de masques seront recommandés: chirurgicaux (qui filtrent 95% des particules de 3 μm), FFP2 (qui filtrent 94% des particules de 0,6 μm) et les masques en tissu fabriqués selon les normes de catégorie 1.

L'Autriche est allée plus loin en rendant les masques FFP2 obligatoires dans les espaces publics intérieurs et en envoyant des packs gratuits de ces masques à tous les résidents âgés de plus de 65 ans et aux ménages à faible revenu. À l'instar du Royaume-Uni, le pays est actuellement dans son troisième confinement national.

L'Allemagne a rendu les masques médicaux obligatoires dans les supermarchés et dans les transports publics. Le maire de Londres, Sadiq Khan, souhaite introduire une exigence similaire sur le système de transport public de la capitale britannique. Le journal londonien, Evening Standard, a rapporté que le bureau du maire examinait actuellement si les passagers devaient passer à des masques de qualité supérieure à la lumière des nouveaux variants. L'ancien secrétaire à la santé pour l'Angleterre, Jeremy Hunt, a également appelé à la fabrication de masques respiratoires FFP2. obligatoire dans les transports publics et dans les commerces.

Le 1er décembre, l'Organisation Mondiale de la Santé a mis à jour son conseil de recommander des masques médicaux pour les personnes à risque de maladie grave à Covid-19 et pour les personnes âgées de plus de 60 ans. Mais cela a été fait avant qu'il ne devienne clair comment les nouveaux variants affectaient la transmission. Commentant les types de masque en tissu que le public devrait porter, un porte-parole de l'OMS a déclaré au BMJ: «Pour tous les autres, un masque en tissu à trois couches réutilisable est conseillé. La filtration, la respirabilité et l'ajustement du masque sont importants. Si le masque est fabriqué à domicile, l'OMS conseille un matériau absorbant intérieur tel que le coton, un tissu non absorbant tel que du polyester à l'extérieur et une couche filtrante intermédiaire, telle que du polypropylène non tissé ou spunbond

Le porte-parole a ajouté que les respirateurs eu masques FFP2 et les masques médicaux «continuent d'être rares pour les agents de santé».

Les masques en tissu varient en termes de protection. Le site Internet grand public Which? a examiné cette question et a fourni une liste des meilleurs masques réutilisables sur le marché.

Est-ce que deux masques valent mieux qu'un?

Certains dirigeants médicaux ont suggéré que le port de deux masques pourrait offrir plus de protection. Anthony Fauci, conseiller médical en chef du président américain Joe Biden, a déclaré à l'émission de télévision US Today que «si vous avez un revêtement physique avec une couche, vous en mettez une autre, il est logique que ce soit probablement plus efficace.»

De nouvelles études du CDC le soutiennent. Il a rapporté que la transmission peut être réduite jusqu'à 96,5% si une personne infectée et une personne non infectée portent des masques chirurgicaux bien ajustés ou un masque en tissu avec un masque chirurgical.

Mais un porte-parole de l'OMS, commentant dans les heures qui ont précédé l'émergence des nouvelles directives du CDC, a déclaré au BMJ qu'il ne recommandait pas actuellement le double masquage. «Sur la base des informations actuellement disponibles sur la propagation des variants préoccupants, l'OMS maintient ses conseils sur l'utilisation des masques. Nous continuerons à examiner les preuves dès qu'elles seront disponibles.»

Le public devrait-il porter des masques à l'extérieur?

Le groupe consultatif scientifique britannique pour les situations d’urgence (SAGE) envisage cette possibilité. Dans un article récent qui a ciblé la distanciation physique et les masques fasciaux à la lumière du variant britannique B.1.1.7, SAGE a dit : «utiliser des couvre-visages dans un plus large éventail de contextes où les gens pourraient être asymptomatiques et peut être à proximité (moins de 2 m)» doit maintenant être envisagée.

Le papier de SAGE dit : «La transmission dans des environnements extérieurs où les personnes sont distantes est susceptible de présenter encore un risque très faible. Cependant, il reste le cas que si des personnes sont à proximité pendant de longues périodes dans un environnement extérieur, il existe un risque potentiel de transmission à partir des concentrations plus élevées de particules respiratoires à proximité d'une personne infectée. Il est possible que ce risque de proximité soit plus grand avec le variant B.1.1.7 (confiance faible). »

Le ministère de la santé et des affaires sociales d'Angleterre n'a pas répondu lorsque le BMJ lui a demandé si le gouvernement britannique envisageait de recommander des masques à l'extérieur.

Paul Hunter, professeur de médecine à la Norwich Medical School et l'un des examinateurs des directives de l'OMS sur les masques, a déclaré que les conseils pouvaient dépendre de la situation. «Si vous êtes dehors dans une grande file d’attente et que les personnes ne se distancient pas socialement autour de vous, je mettrais un masque. Mais si je marche simplement dans une rue commerçante pas trop fréquentée [ou] je me promène dans un village, je ne porterais pas de masque», a-t-il déclaré.

Hunter a ajouté que les personnes devraient faire attention à ne pas mouiller leur masque, surtout s'ils vont ensuite à l'intérieur avec le même masque. Il a expliqué: «Si ce matériau est mouillé, vous ne pouvez pas respirer à travers le matériau, et le masque perd alors une grande partie de son efficacité. Donc, s'il pleut et que vous portez un masque, cela devient inutile car vous ne pouvez pas respirer à travers. S'il fait froid dehors et que votre souffle mouille le masque, comme il le fera, cela devient beaucoup moins utile.»

L'OMS a recommandé que les masques soient portés à l'extérieur en cas de «transmission communautaire ou groupée connue ou suspectée» et lorsque la distance physique ne peut être maintenue.

La politique britannique relative aux masques doit-elle être mise à jour?

Malgré les changements dans d'autres pays et les appels du Royaume-Uni à mettre à jour sa politique, un porte-parole du ministère de la Santé et des Affaires sociales - qui ne considère pas les masques en tissu comme un équipement de protection individuelle (EPI) - a déclaré au BMJ: «Nous n'avons pas prévoit de rendre obligatoire le port des EPI pour le public. Les actions les plus importantes et les plus efficaces que les membres du public peuvent prendre pour se protéger sont de porter un masque facial si nécessaire, de rester à la maison à moins que partir ne soit absolument nécessaire et de maintenir une distance sociale de 2 m en public.»

«Bien que notre offre d'EPI soit stable, nous sommes convaincus que l'EPI devrait être réservé aux personnels de santé et des services sociaux en première ligne et qu'il n'est pas recommandé pour une utilisation dans les établissements de vente au détail et d'accueil ou par le public.»

Mais Hunter a déclaré que le gouvernement devrait revoir sa politique. S'adressant au BMJ, il a déclaré: «Je ne suis pas d'accord avec cela. Je pense que nous aurions fait beaucoup mieux l’année dernière si nous avions accordé plus d’attention aux directives de l’OMS que si nous avions essayé de les inventer nous-mêmes.»

De nombreux agences médicales, y compris la BMA (brtish Medical Association) et la Doctors’ Association UK, ont également demandé que les directives sur les EPI destinées aux personnels de santé soient révisées.

Un porte-parole de l'OMS a déclaré au BMJ: «Sur la base des preuves recueillies à ce jour auprès des scientifiques, des professionnels de la santé publique et des autorités sanitaires nationales, les variants semblent être plus transmissibles, mais il ne semble pas y avoir de changement dans la manière dont ils sont transmis.»

«Des études sont toujours en cours, mais les preuves disponibles suggèrent qu'il existe une mutation dans ces variants qui permet au virus de se lier plus efficacement aux cellules humaines, mais les modes de transmission n'ont pas changé.»

«C'est pourquoi notre conseil en ce moment est de souligner l'importance du respect d'une combinaison de mesures connues pour prévenir la propagation du SRAS-CoV-2: pratiquer la distanciation physique, porter un masque, pratiquer l'hygiène respiratoire, pratiquer l'hygiène des mains, en évitant les lieux encombrés et s'assurer d'une ventilation adéquate.»

Y a-t-il de nouvelles preuves sur le port du masque par le public?

De nouvelles études portant sur les effets du port de masques ont été publiées pendant la pandémie. Des chercheurs américains ont récemment examiné l'impact des exigences de masque à l'échelle du pays sur les nouveaux cas pour 100 000 habitants par jour du 1er janvier 2020 au 24 octobre 2020. Ils ont rapporté qu'après ajustement pour tenir compte des différences entre États, les Etats des Etats-Unis qui ont adopté tôt les exigences de masque ont vu les effets les plus forts sur le nombre de nouveaux cas par rapport à ceux qui n’ont pas adopté de telles mesures. L'effet était plus faible mais toujours «clairement protecteur» lorsque l'on comparait les premiers États à ceux qui l'ont adopté tardivement. «Ces analyses font avancer les preuves scientifiques montrant les impacts positifs des exigences de masque à l'échelle de l'État aux États-Unis», ont conclu les chercheurs.

Pendant ce temps, une étude en pré-impression a testé l'efficacité de différents masques faciaux et l'a comparée aux perceptions de la protection parmi 710 résidents américains. Une machine TSI 8038+ (test d'ajustement de masques respiratoires) a été utilisée pour tester le N95 (équivalent américain du FFP2) les masques chirurgicaux et deux masques en tissu pendant 25 fois chacun. Les chercheurs ont rapporté que les masques en tissu «bloquaient entre 62,6% et 87,1% des particules fines, alors que les masques chirurgicaux protégeaient contre une moyenne de 78,2% des particules fines. Les masques N95 bloquaient 99,6% de particules fines.» Mais ils ont déclaré que les répondants au sondage avaient tendance «à sous-estimer l'efficacité des masques, en particulier des masques en tissu.» Les résultats ont indiqué que «les masques en tissu peuvent être un outil utile dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 et qu'une sensibilisation accrue du public à l'efficacité des masques en tissu peut aider dans cette entreprise», ont conclu les auteurs.

samedi 29 août 2020

COVID-19 ou sécurité des aliments: Peut-on manger un sandwich dans la rue à Paris ?


Je me dis qu'en ce moment, heureusement, que je suis loin de mon domicile à Paris ...

Port du masque à Paris : verbaliser ceux qui mangent un sandwich « serait absurde » pour la mairie ...
Depuis 8h, ce vendredi (28 août 2020), le port du masque est obligatoire dans toutes les rues de la capitale mais la mairie demande des clarifications. « L'arrêté ne stipule pas qu'on puisse manger ou fumer », explique sur France Bleu Paris, Anne Souyris, ajointe en charge de la Santé Publique à la Mairie de Paris.
« L’arrêté du préfet ne stipule pas d'exception, donc effectivement il n'est pas stipulé qu'on puisse manger ou fumer », reconnaît Anne Souyris, invitée de France Bleu Paris ce vendredi. L'adjointe à la maire en charge de la Santé publique indique que la ville va « regarder l'ensemble des situations" pour demander des "aménagements" à la préfecture. « Ce serait absurde de verbaliser » quelqu'un qui mange son sandwich, admet l'élue.

Mais ouf,
Interrogée par 20 Minutes jeudi soir, la préfecture de police assurait alors que « quand quelqu'un est en train de boire, manger ou fumer, on ne va pas verbaliser ». C'est une question de « discernement », soulignait la préfecture auprès du site d'informations.

Selon ce site,
C’est une mesure qui pourrait avoir des conséquences « ubuesques ». Depuis ce vendredi 28 août, 8 heures, il est obligatoire de porter un masque de protection contre le coronavirus  partout à Paris et dans la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne).
Une obligation à laquelle échappent les cyclistes et les joggeurs, mais qui concerne en revanche tous les piétons, y compris lorsqu’ils accomplissent des activités du quotidien comme de fumer ou de manger un sandwich en marchant par exemple. 

Finalement, la préfecture de police a précisé, par l’intermédiaire du premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire, que fumer et manger ne serait pas verbalisé.
Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

dimanche 16 août 2020

Port du masque et la règle A, B, C et D, selon le ministre de la santé


Tout arrive à temps pour qui sait attendre, en voici la preuve avec ce tweet du 12 août 2020 du ministre de la santé sur la règle A, B, C et D ... et le port du masque ...

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

lundi 10 août 2020

COVID-19 et le port du masque en France


Hostile à de nouvelles mesures coercitives, Jean-François Delfraissy, professeur d'immunologie à la tête du Conseil scientifique, appelle à la vigilance des Français. 
Le professeur d'immunologie Jean-François Delfraissy, à la tête du Conseil scientifique chargé d'aider le gouvernement à gérer la crise sanitaire, annonce qu'une "note" va être envoyée aux maires des vingt plus grandes villes françaises pour les inciter à élaborer un plan ­anti-deuxième vague.
Rappelons que le professeur Delfraissy avait déclaré, selon Le Figaro du 5 juin 2020, qui a mené l'enquête,
 «Je n'avais jamais dit qu'il fallait confiner les personnes les plus âgées ad aeternam. Je n'ai jamais dit ça, y compris au Sénat. Ce que j'avais dit, c'est qu'elles étaient plus à risque et qu'à la sortie du confinement, elles resteraient à risque. Et c'est ce que je redis actuellement».
Tout juste a-t-il reconnu «avoir été mal compris». Mais est-ce absolument exact ? L'hypothèse d'un confinement prolongé des personnes à risque et notamment des plus âgées n'a-t-elle jamais été évoquée à haute voix par le professeur de médecine ?

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

jeudi 16 juillet 2020

Il était une fois le port du masque et le salon de coiffure

Vous avez pu remarquer, si vous êtes un lecteur du blog, que le pictogramme  du port obligatoire du masque est présente en bas de page depuis le 14 mai 2020 … et j’apprends qu’il sera rendu ‘administrativement’ obligatoire non pas à l’extérieur, mais que dans les lieux clos le 1er août 2020 en France …

Décidément, le port du masque sera la plaie d'Egypte de ce gouvernement ...

Il est plus que temps de rendre obligatoire le port du masque en tissu fait maison, voici donc, il était une fois le port du masque et le salon de coiffure … avec des preuves de son efficacité …

Porter des masques pour prévenir la propagation du COVID-19: « Les masques en tissu sont l'une des armes les plus puissantes que nous devons ralentir et arrêter la propagation du virus ». Source Outbreak News Today.

Les Américains adoptent de plus en plus l'utilisation de masques en tissu pour ralentir la propagation du COVID-19, et les dernières avancées scientifiques pourraient en convaincre encore plus.

Dans un éditorial publié dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), le CDC a passé en revue les dernières données scientifiques et affirme que le masque en tissu est un outil essentiel dans la lutte contre le COVID-19 qui pourrait réduire la propagation de la maladie, en particulier lorsqu'il est utilisé. universellement au sein des communautés. Il existe de plus en plus de preuves que le masque en tissu aide à prévenir les personnes atteintes de COVID-19 de transmettre le virus à d'autres personnes.

« Nous ne sommes pas sans défense contre COVID-19 », a déclaré le directeur du CDC, le Dr Robert R. Redfield. « Le masque en tissu est l'une des armes les plus puissantes dont nous disposons pour ralentir et arrêter la propagation du virus, en particulier lorsqu'il est utilisé universellement dans un cadre communautaire. Tous les Américains ont la responsabilité de se protéger eux-mêmes, leurs familles et leurs communautés. »

Cette revue comprenait deux études de cas, l’une précitée de la JAMA, montrant que le respect de la règle universelle du port du masque réduisait la transmission du SRAS-CoV-2 dans un système hospitalier de Boston, et une autre étude du Morbidity and Mortality Weekly Report (MMWR) du CDC, montrant que le port d'un Le masque a empêché la propagation de l'infection de deux coiffeurs à leurs clients dans le Missouri.

Des données supplémentaires dans MMWR ont montré qu'immédiatement après que le Groupe de travail sur le coronavirus de la Maison Blanche (White House Coronavirus Task Force) et le CDC ont conseillé aux Américains de porter des masques en tissu lorsqu'ils quittaient la maison, la proportion d'adultes américains qui ont choisi de le faire a augmenté, 3 sur 4 déclarant avoir adopté la recommandation dans une sondage national sur Internet.

Les résultats de l'étude de cas du Missouri, Absence of Apparent Transmission of SARS-CoV-2 from Two Stylists After Exposure at a Hair Salon with a Universal Face Covering Policy - Springfield, Missouri, May 2020, fournissent des preuves supplémentaires sur les avantages du port du port du masque en tissu. L'investigation s'est concentrée sur deux coiffeurs, infectés et présentant des symptômes de COVID-19, dont la règle dans le salon a suivi une ordonnance locale exigeant des masques en tissu pour tous les employés et les clients. Les chercheurs ont constaté qu’aucun des 139 clients ou contacts secondaires des stylistes n’était tombé malade et que les 67 clients qui se sont portés volontaires pour subir le test ne présentaient aucun signe d’infection.

La découverte ajoute à un nombre croissant de preuves que le masque en tissu pour le visage fournit un contrôle à la source, c'est-à-dire qu'il aide à prévenir la personne portant un masque de transmettre le COVID-19 à d'autres. La principale protection que les individus retirent du masque se produit lorsque d'autres membres de leur communauté portent également des masques.

Prévention du COVID-19 dans un salon de coiffure du Missouri
Lorsque deux stylistes d'un salon de coiffure du Missouri ont été testés positifs pour le virus qui cause COVID-19, des chercheurs des hôpitaux CoxHealth, de l'Université de Washington, de l'Université du Kansas et du Département de la santé du comté de Springfield-Greene ont travaillé ensemble pour rechercher des contacts, investiguer sur les cas, et publier leurs conclusions dans MMWR.

L'un des stylistes a développé des symptômes respiratoires mais a continué à voir des clients pendant huit jours. L'autre, qui a apparemment été infectée par son collègue, a également développé des symptômes respiratoires et a continué à voir des clients pendant quatre jours.

Le salon dans lequel ils travaillaient avait une règle exigeant que les stylistes et leurs clients portent des masques, conformément à l'ordonnance du gouverneur local. Les deux stylistes portaient des masques en tissu à double couche ou des masques chirurgicaux lorsqu'ils voyaient des clients. Le temps de rendez-vous médian était de 15 minutes et variait de 15 à 45 minutes. Plus de 98% des clients portaient un masque, 47% portaient un masque en tissu, 46% portaient des masques chirurgicaux et environ 5% portaient des respirateurs N-95 (ou FFP2 -aa).

Lorsqu'on a demandé aux clients s'ils avaient souffert de symptômes respiratoires au cours des 90 jours précédant leur rendez-vous, 87 (84%) ont répondu que non. Aucun des clients interrogés n'a développé de symptômes de maladie. Parmi 67 (48%) clients qui se sont portés volontaires pour subir le test, tous les 67 ont donné un résultat négatif au virus qui cause le COVID-19. Plusieurs membres de la famille d'un des stylistes ont par la suite développé des symptômes et reçu un diagnostic de COVID-19.

Sondage : l'acceptation de la règle du port du masque a augmenté
Le CDC a analysé les données d'un sondage sur Internet d'un échantillon national de 503 adultes du 7 au 9 avril et a constaté qu'environ 62% ont dit qu'ils suivraient les recommandations récemment annoncées de porter un masque à l'extérieur de la maison. Un sondage répété du 11 au 13 mai a montré que le pourcentage d'adultes approuvant le port du masque était passé à plus de 76%.

Cette augmentation est due en grande partie à un bond significatif de l'approbation des adultes blancs non hispaniques, de 54% à 75%.

L'approbation chez les adultes noirs non hispaniques est passée de 74% à 82% et est restée stable chez les adultes hispaniques/latinos à 76% et 77%.

Il y a également eu une forte augmentation de l'approbation des masques chez les répondants du Midwest, de 44% à 74%. L'approbation était la plus élevée dans le Nord-Est, passant de 77% à 87%.

Complément. Le port du masque sera rendu obligatoire en France dans les espaces publics clos la semaine prochaine ... mais rappelons qu'en Allemagne, il est obligatoire depuis fin avril 2020 ...
On lira aussi le communiqué de l'Académie nationale de médecine du 15 juillet 2020Port du masque contre la Covid-19 : un geste obligatoire et non aléatoire.

Il s'agit du sixième communiqué sur le port obligatoire du masque ...

lundi 25 mai 2020

La DGCCRF a contrôlé les masques de qualité et à des prix raisonnables, mais pas les masques faits maison


C'est étonnant de voir à quel point la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances est déconnectée de la réalité en France, elle ne doit pas savoir qu'il existe des masques faits maison ... très étonnant ... et surtout utilisés par un large public ...
On apprend par un communiqué que la DGCCRF a lancé début mai une enquête nationale pour garantir l’accès des Français à des masques de qualité et à des prix raisonnables.
Au cours des trois premières semaines de mai, 5 673 établissements (supermarchés, pharmacies, grossistes mais également fabricants ou importateurs de masques de protection) ont fait l’objet d’un contrôle. Ces contrôles ont donné lieu à 177 avertissements, 18 injonctions de remise en conformité et 9 procès-verbaux pénaux en cas d’atteinte grave à l’information des consommateurs (pratiques commerciales trompeuses notamment). Il résulte de ces données un taux de conformité supérieur à 96% qui témoigne du sérieux et de la qualité du travail des professionnels.
Les premiers relevés de prix effectués ont permis de s’assurer que l’encadrement des prix des masques de type chirurgical (prix plafond à 95 centimes) est globalement bien respecté, la majorité des masques étant d’ailleurs vendus à un tarif de l’ordre de 60 centimes, notamment dans la grande distribution.

C’est ceux-là que l’on retrouve jetés dans la rue ... et qui en plus mettent un temps fou à se décomposer ...
En ce qui concerne les masques textiles, et plus particulièrement les masques «grand public» à filtration garantie, pour la plupart lavables et réutilisables plusieurs fois, leur prix de vente s’avère en moyenne inférieur à 50 centimes par utilisation, quel que soit le canal de vente. Environ un tiers des masques sont commercialisés à des prix de l’ordre de 10 à 30 centimes à l’utilisation. Mais certains produits dépassent les 50 centimes à l’utilisation voire un euro. Il s’agit, pour ces derniers, très majoritairement de produits dont le nombre de lavages possibles est faible (moins de 10). Ce point fera l’objet de suivis dans les jours qui viennent pour s’assurer un meilleur rapport qualité-prix.

Ici, les x centimes à l’utilisation sont définis pour environ 20 lavages, du moins je crois ...
Les contrôles menés par la DGCCRF ont enfin mis en évidence que l’information des consommateurs n’est pas toujours assurée correctement. D’importantes marges de progrès demeurent. Ainsi dans de nombreux cas, les consommateurs ne disposaient pas d’une notice d’utilisation ou celle-ci était rédigée dans une langue étrangère. Ces situations doivent être corrigées dans les plus brefs délais.

La DGCCRF et la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances ont oublié logiquement le masque fait maison, qui est très peu onéreux et fait à partir d’un tuto non afnorien, voir 1 et 2 ou un article très lu, COVID-19 : Le tuto le plus simple pour faire un masque !

Et comme le rappelle une tribune parue dans Le Point, je suis Pour l'obligation du port d'une protection faciale.


Un article de l’UFC Que Choisir du 19 mai 2020 nous dit, « Masques Un incontournable de notre nouvelle vie sociale »
Pour notre 4e étude relative au confinement, qui tombait en pleins préparatifs pour le déconfinement, nous avons intégré les masques dans notre questionnaire diffusé via notre newsletter hebdomadaire. 7 160 personnes ont répondu. En avez-vous trouvé dans le commerce, et si oui, combien les avez-vous payés ? En avez-vous cousu ? Les portez-vous souvent ? Maîtrisez-vous les règles pour vous en servir correctement ? Voici quelques éléments de réponse.


Vous lirez l’étude dans le détail, mais ce qui m’a intéressé est la réponse à la question quelle type de masques détenez-vous ?
Contrôles ou pas contrôles par la DGCCRF, le public en France préfèrent les masques faits maison, CQFD ...

vendredi 15 mai 2020

Chronique du port du masque obligatoire au temps du déconfinement


Le blog milite pour le port obligatoire du masque lorsque l'on sort de chez soi ... qu'on se le dise ...

Comme indiqué précédemment, voici une liste non exhaustive des enseignes Décathlon, Boulanger, Kiabi, Franck Provost, C&A, La Halle, PicWicToys (anciennement Toys’r Us), Intersport, Darty, etc. demandant le port du masque obligatoire à l'intérieur du magasin ...

Cela étant, pour les commerces alimentaires, chacun rivalise de conseil ou de suggestion, mais il n'y a rien, comme de bien entendu, d'obligatoire ... hélas ...

Affiche à l'entrée d'un Monoprix à Paris
Affiche à l'entrée d'un magasin Picard à Paris
Pourtant, comme le rapporte cette image glanée ici ou là, c'est simple le port du masque,

mercredi 13 mai 2020

COVID-10: le port du masque conseillé, recommandé mais pas obligatoire dans l'espace public


Il faudra s’en souvenir … le masque comme fil rouge de l'absence de politique sanitaire de ce gouvernement:
« La doctrine que nous avons établie, et qui a évolué en fonction du consensus scientifique, nous a conduit à considérer que le port du masque devait être recommandé, en complément des autres gestes barrières, en complément de la distanciation physique », a expliqué la porte-parole du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres de ce mercredi 13 mai 2020.

Recommandé ne signifie pas obligatoire ...

Selon le JDD du 12 mai 2020, La question du port obligatoire du masque dans l'ensemble de l'espace public fait débat. Plusieurs maires réclament la mise en oeuvre d'une telle mesure, ce que le gouvernement refuse.

La mairie de Paris a mis en ligne, le 11 mai 2020, un formulaire pour réserver un masque en tissu gratuit. En consultant ce site, ce jour 13 mai 2020 à 17h00, le délai d’obtention est le 29 mai 2020 … presque une mission impossible ...

Pour le journal Le Monde du 12 mai 2020, « Masques: l’occasion manquée pour le monde d’après »
La distribution des masques à la population pour faire face à l’épidémie due au coronavirus aurait pu faire figure d’exemple pour le « monde d’après ». C’est tout le contraire qui s’est produit.

Je pensais naïvement que cet article souhaitait rendre obligatoire le port du masque, il n’en est rien car, pour le journal vespéral, il s’agit ici de la composante écologique des masques, les masques chirurgicaux étant faits en « polypropylène en premier lieu, de polystyrène, de polycarbonate, de polyéthylène et de polyester ». Mais les masques faits maison sont le plus souvent en coton … alors où est le problème ...

Chez Décathlon, Boulanger ou encore Kiabi, le port du masque sera obligatoire pour entrer dans le magasin. Ces enseignes ont le droit de l’imposer sans être tenues d’en fournir aux visiteurs. Mais il y aussi les enseignes Franck Provost, C&A, La Halle, PicWicToys (anciennement Toys’r Us), Intersport, Darty, mais hélas, strictement aucun distributeur alimentaire ...

Invitée de franceinfo mercredi 13 mai 2020, l’infectiologue Anne-Claude Crémieux aurait « préféré que le port du masque soit obligatoire » dans la rue. Dans la vie de tous les jours, la médecin de l’hôpital Saint-Louis à Paris confie d'ailleurs qu’elle porte un masque de façon permanente et qu'elle observe une distanciation physique plus importante que celle conseillée en France : « Je mets un masque, et [je reste à] deux mètres », résume-t-elle.

« Et si le masque était obligatoire pour tout le monde en public ? » se demande la chaîne Martinique1.

Rappelant que l’Académie nationale de médecine avait dès le 22 avril 2020 prôné le port du masque pour tout le monde dans l’espace public avec ce slogan choc, mais utile, Aux masques citoyens !

Le blog pense que la nouvelle loi Avia sur les propos haineux sur Internet est une loi contraire à la liberté de penser, et Sous couvert de lutte contre les «contenus haineux», c’est la liberté d’expression qu’on assassine», comme le souligne fort justement Jean-Thomas Lesueur et Cyrille Dalmont dans un article du Figaro.fr du 13 mai 2020.
La notion de «contenu haineux» est donc, non seulement juridiquement incertaine (car non définie et indéfinissable), mais totalement dépendante de l’intention de son auteur au moment où il la diffuse ainsi que des a priori et des convictions du lecteur ou de l’autorité administrative qui en demandera la censure. La loi Avia provoque ainsi un basculement juridique vers la pénalisation de l’intention morale de l’auteur, tel que dénoncé dans le film de science-fiction Minority Report
Car il est bien évident que la qualification d’un «contenu haineux» ne sera pas la même selon les croyances et les convictions de chacun. Par exemple, mais ce n’est qu’un exemple parfaitement conjectural: l’affirmation selon laquelle le Président de la République et le gouvernement ont menti en toute connaissance de cause quant à l’absence de masques et à leur efficience dans la lutte contre l’épidémie devra-t-elle être considérée comme un «contenu haineux»?
On lira aussi cette tribune, Après les masques, les bâillons ..., à propos de la nouvelle loi Avia ...

A suivre ...