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jeudi 1 décembre 2022

Près de 200 personnes malades dans une épidémie à Salmonella dans l'UE et au Royaume-Uni liée à des produits de poulet

«Près de 200 personnes malades dans une épidémie à Salmonella dans l'UE et au Royaume-Uni», source article de Joe Whitworth le 1er décembre 2022 dans Food Safety News.

Près de 200 personnes sont tombées malades dans une épidémie à Salmonella dans plusieurs pays qui dure depuis plus d'un an.

Au total, 196 cas d’infection à Salmonella Mbandaka ont été signalées, dont 89 personnes malades en Finlande et 81 au Royaume-Uni. Les patients vivent également en République tchèque, Estonie, France, Allemagne, Irlande, Pays-Bas et Israël.

Dix-neuf personnes ont été hospitalisées, cinq souffraient de septicémie, causée par une bactérie pénétrant dans le sang, et une personne au Royaume-Uni est décédée. Des cas se sont produits dans tous les groupes d'âge.

En septembre, l'Institut finlandais pour la santé et le bien-être (THL) a rapporté que 54 personnes étaient malades et que 36 des 38 patients interrogés avaient mangé divers produits de poulet avant de tomber malades.

Produits de poulet suspectés
D'après des entretiens avec des patients finlandais et britanniques, les produits de poulet prêts à consommer (PAC) ou du poulet réfrigéré utilisé dans des sandwichs et des wraps sont les sources probables d'infection.

Les autorités finlandaises ont lié les produits PAC suspects à une entreprise estonienne, mais cela n'a pas pu être confirmé par des travaux de traçabilité ou des preuves microbiologiques. L'entreprise estonienne recevait de la viande de poulet transformée de différents fournisseurs, dont une société néerlandaise.

Les données épidémiologiques et les preuves microbiologiques issues du séquençage du génome entier d'isolats humains indiquent qu'il existe plusieurs sources via différentes chaînes de distribution, avec une origine commune probable plus en amont de la chaîne d'approvisionnement. De nouveaux cas sont susceptibles de se produire jusqu'à ce que la source ait été identifiée et contrôlée, a dit le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), «Multi-country outbreak of Salmonella Mbandaka ST413 possibly linked to consumption of chicken meat in the EU/EEA, Israel and the UK», situation au 30 novembre 2022, 13 pages.

En mai 2022, le Royaume-Uni a signalé des cas groupés de 31 cas à Salmonella Mbandaka dont 25 en Angleterre et trois en Écosse et au Pays de Galles avec des dates de prélèvements entre septembre 2021 et avril 2022. Quatre ont été admis à l'hôpital et une personne est décédée.

En juin, la Finlande a signalé neuf cas à Salmonella Mbandaka dans différentes régions entre avril et mai. Une analyse ultérieure a confirmé que les cas groupés étaient génétiquement proches des souches épidémiques britanniques. En Finlande, 10 des 73 patients interrogés ont été hospitalisés et cinq ont eu une septicémie. Le dernier cas a été signalé en Estonie le 17 octobre.

La souche de Salmonella Mbandaka est différente de celle détectée dans l'épidémie dans plusieurs pays liée aux produits à base de sésame en provenance de Syrie.

Entretiens avec les patients et prélèvements
Au Royaume-Uni, 18 des 26 cas ont déclaré avoir consommé des produits de poulet PAC dans la semaine précédant l'apparition des symptômes. Les tranches et morceaux de poulet utilisés dans les sandwichs et les wraps ont été fréquemment mentionnés. Dix personnes ont acheté du poulet dans des cafés et des restaurants, y compris des wraps, des sandwichs, des baguettes et des kebabs. Les produits de poulet peuvent avoir été distribués dans le commerce de détail ainsi que dans le secteur de la restauration. Dans la plupart des cas, il s’agit de manger du poulet acheté réfrigéré, y compris la poitrine de poulet, des cuisses et de la volaille entière.

En Finlande, 64 des 67 cas interrogés avaient consommé divers produits de poulet avant de tomber malades. Quinze personnes avaient consommé ou acheté certains produits PAC de trois marques, qui sont vendus dans deux des plus grandes chaînes d'épicerie en Finlande. Un cas possible, un membre du personnel asymptomatique d'une entreprise alimentaire, qui a été testé positif pour Salmonella Mbandaka en septembre, a été identifié. Cette personne avait consommé régulièrement des wraps PAC, comme ceux rapportés dans les 15 cas. Plusieurs personnes avaient mangé au restaurant.

En septembre, les autorités estoniennes ont prélevé 15 échantillons environnementaux, dont huit sur des surfaces non en contact avec des aliments, dans l'entreprise liée à l'incident. Des échantillons ont également été prélevés sur des produits alimentaires PAC et de la viande de poulet transformée, mais tous étaient négatifs. D'autres tests ont été effectués en octobre, mais ils n'ont pas détecté Salmonella.

Au total, 129 contrôles internes pour Salmonella en 2022 par l'entreprise se sont également révélés négatifs. L'entreprise ne vend pas de produits au Royaume-Uni, qui a signalé le deuxième plus grand nombre de cas d'infections.
Nombre de cas confirmés et probables, au 8 novembre 2022

lundi 19 juillet 2021

C'est l'histoire d'un sandwich qui a fait l'objet d'un rappel pour présence de corps étarnger, à moins que cela ne soit à cause d'un tâche de sang

«Co-op Une enquête alors qu'un client a retrouvé du ‘sang’ dans un sandwich», source Warrington Guardian du 19 juillet 2021.

Co-oP, un distributeur britannique, a lancé une enquête après qu'un client ait retrouvé du ‘sang’ dans un sandwich pour son repas.

Le client, Mark Ashwin, a fait la découverte alarmante dans un sandwich au thon préemballé acheté au magasin de Kingsway South à Latchford le mardi 13 juillet.

Il a remarqué une mystérieuse marque rouge sur le pain après avoir mangé la première moitié de son sandwich.

Mark a déclaré: «J'ai mangé la première moitié, puis j'ai pris la seconde moitié et j'ai remarqué la marque rouge. On aurait dit du sang.»

«Je crains d'avoir attrapé quelque chose, je devrai me faire contrôler.»

«Le service client m'a offert une carte-cadeau de 40 £ (46,60 euros -aa) en guise d'excuses, mais à quoi bon des excuses si j'ai contracté une hépatite ?»

Co-op a confirmé qu'elle enquêtait sur le problème et a émis un rappel de produit à titre de ‘précaution’.

Un porte-parole a déclaré : «La sécurité des aliments est notre priorité et nous sommes en contact direct avec le client.

«Nous avons immédiatement ouvert une enquête avec notre fournisseur sur ce que nous pensons être un incident isolé et, par mesure de précaution, nous avons rappelé le produit des magasins en liaison avec la Food Standards Agency.»

Effectivement, la Food Standards Agency a publié le 14 juillet un avis de rappel de Co-op concernant des sandwichs au thon mayo en raison de la la contamination par un corps étarnger.

L’avis de rappel dit aussi que la présence d’un corps étranger inconnu rend ce produit impropre à la consommation.

mercredi 24 mars 2021

Les trois principaux fabricants de sandwichs pour la grande distribution sanctionnés pour "entente"

Certaines entreprises alimentaires peuvent être connues du grand public, d'autres pour des avis de rappels, d'ailleurs en ce mois de mars 2021, c'est le cas de Daunat et de Monterrat notamment, et d'autres, voire parfois les mêmes, pour des pratiques interdites ...

Voici que l'on apprend que «L’Autorité de la concurrence sanctionne pour entente les 3 principaux fabricants français de sandwichs industriels vendus sous marque de distributeur».

L’Autorité de la concurrence sanctionne les sociétés Roland Monterrat, La Toque Angevine (ci-après «LTA») et Snacking Services (ci-après «Daunat»), qui fabriquent toutes trois des sandwichs sous marque de distributeur pour les enseignes de la grande distribution, pour avoir élaboré et mis en œuvre, entre septembre 2010 et septembre 2016, un plan visant à se répartir les volumes et les clients et à s’accorder sur les prix.

Cela a duré pendant près de 6 ans !

Ainsi La Toque Angevine a été condamnée à 15 574 000 euros et Daunat à 9 000 000 euros.

On lira le communiqué de presse du 24 mars 2021 de l'Autorité de la concurrence et la décision 21-D-09 du 24 mars 2021 relative à des pratiques mises en œuvre dans le secteur de la fabrication et de la commercialisation de sandwichs sous marque de distributeur.

vendredi 2 octobre 2020

Pour la justice irlandaise, le pain du sandwich de Subway n'est pas du pain car il contient cinq fois plus de sucre que du pain normal

 
Selon CNews, « Le pain de Subway n'est pas du pain, selon la justice irlandaise »

La Cour suprême du pays a jugé le 29 septembre 2020 que le pain servi par Subway ne répondait pas à la définition légale du pain, en raison de sa trop forte teneur en sucre.

La plus haute juridiction d'Irlande a rejeté les arguments d'un restaurateur franchisé basé dans l'ouest du pays, qui jugeait que ses sandwichs chauds, faits avec du pain, pouvaient être considérés comme aliments «de base» et donc être exemptés de TVA, tel que le prévoit la Value-Added Tax Act of 1972.

Les cinq juges de la Cour ont déclaré que le pain utilisé par la chaîne de restauration rapide présente dans plus de 100 pays, contenait cinq fois plus de sucre que le seuil limite pour être considéré comme du pain. Le sucre représente en effet 10% du poids de la farine dans la pâte, alors que la norme est fixée à 2%.

Ainsi, étant donné que les sandwichs chauffés de Subway ne contiennent pas de pain stricto sensu, ils ne peuvent pas être considérés comme de la nourriture «de base» au sens de la loi, a conclu la Cour suprême.

Selon l' Independent en Irlande, l'affaire a été soulevée pour la première fois par Bookfinders à la suite d'une décision de 2006 des Revenue Commissioners qui refusait de leur rembourser les paiements de TVA effectués entre début 2004 et fin 2005. Bookfinders a affirmé avoir droit à un remboursement pour ces motifs que la TVA aurait dû être de 0% car elle était considérée comme un aliment de base.

La question que l'on peut se poser est que vont faire les autorités de notre pays ?

NB : Tous les liens sont de mon fait -aa.

vendredi 25 septembre 2020

Royaume-Uni: Des Listeria retrouvés depuis des années sur le site d'un producteur de sandwichs

Un nouvel exemple de Listeria persistants sur des surfaces ?

Quoi qu’il en soit voici que « Listeria est retrouvé depuis des années sur le site d'un producteur de sandwichs », source article de Joe Whitworth paru le 25 septembre 2020 dans Food Safety News.

L'usine d'un producteur de sandwichs en Angleterre lié à des cas de maladie a été contaminée par Listeria pendant près de trois ans, a révélé un rapport sur l'incident.

En juillet 2017, Listeria monocytogenes a été isolé du sang d'une personne de 53 ans dans un hôpital du Yorkshire et Humberside avec un problème de santé sous-jacent. L'homme avait consommé des sandwichs préparés par l'entreprise pendant son séjour à l'hôpital au moins 12 fois au cours des trois semaines précédant la maladie.

L'isolat était génétiquement impossible à distinguer de ceux des sandwichs et des salades produits par la société basée à Bradford qui approvisionnait les hôpitaux du National Health Service (NHS), d'autres institutions et distributeurs dans tout le pays.

Listeria monocytogenes a été détecté dans les produits de l'entreprise entre décembre 2016 et août 2017, dans les locaux du fabricant et à partir d'un échantillonnage interne de deux hôpitaux. L'entreprise et les autorités locales tentaient de contrôler la bactérie sur le site de production depuis décembre 2016. La souche de Listeria monocytogenes impliquée a été retrouvée sur le site et dans les produits jusqu'en juillet 2019.

La société a continué à approvisionner les hôpitaux du NHS mais s'est arrêtée en septembre 2019 pour des raisons commerciales, selon le rapport. Food Safety News comprend que l'entreprise mentionnée est Tiffin Sandwiches. La société n'a pas répondu à des demandes de commentaires.

Dans son rapport stratégique pour l'année se terminant le 31 mai 2019, Tiffin Sandwiches a indiqué que depuis la fin de cet exercice, il avait cessé d'approvisionner le NHS.

« L'entreprise a consulté Public Health England et la Food Standards Agency et, suite à ces consultations, a proposé ce changement. Compte tenu de toutes les informations dont dispose l'entreprise, il a été décidé de cesser la fourniture de produits aux hôpitaux. »

Contamination inférieure aux exigences légales
Une équipe de gestion des incidents a été mise en place en août et fermée en novembre 2017. Ce groupe impliquait Public Health England, la Food Standards Agency et le Bradford Council. Au cours de l'enquête, la récupération de Listeria monocytogenes auprès de l'entreprise et des hôpitaux a été réduite.

Tous les échantillons d'aliments testés, lorsqu'ils sont mis sur le marché et pendant la durée de conservation, présentaient des niveaux de Listeria monocytogenes inférieurs à la limite légale de 100 unités formant colonie par gramme.

La souche impliquée a été isolée après la fin de l'enquête en janvier, février, mai, août, octobre, novembre et décembre 2018 ainsi qu'en janvier, mai et juillet 2019.

L'entreprise produisait 40 000 sandwichs par jour, dont 12 000 pour le NHS. L'usine a fabriqué 88 sandwichs, salades et autres aliments différents avec une durée de conservation de deux jours. Ils ont fourni les 213 points de vente du NHS à travers le pays et 1 250 autres établissements, y compris des universités, des stations-service et des gares. L'entreprise était un fournisseur du Support, Training & Services (STS) approuvé par le NHS, et des audits récents ont montré qu'elle fonctionnait selon des normes élevées.

Les procédures étaient généralement bonnes, mais des changements d'agencement pour étendre la zone de production avaient été mis en œuvre et des problèmes ont été identifiés, tels que les systèmes de désinfection des machines à laver. Les chariots à roulettes n'ont pas été désinfectés avant de passer des zones à faible risque vers les zones à haut risque. Le banc de changement de chaussures extérieur-intérieur était également une préoccupation. L'un des étages s'écoulait d'une zone à risque faible vers une zone à risque élevé.

Prélèvements négatifs par un laboratoire commercial
L'entreprise a remplacé la machine à laver les salades, amélioré le revêtement de sol et le système de drainage avec des siphons de sol nettoyés tous les jours et nettoyés en profondeur le week-end. Il lui a également été demandé de laver le réservoir à beurre avant utilisation.

Listeria monocytogenes n'avait été détecté dans aucun des échantillons envoyés par la société à un laboratoire commercial accrédité par l'UKAS. Après l'incident, le producteur a fait des tests effectués par le laboratoire PHE Food Water & Environmental (FW&E) à York.

« La société a eu la fausse impression que son système de management de la sécurité des aliments contrôlait la bactérie puisque tous les échantillons testés par le laboratoire commercial étaient satisfaisants et ont été signalés comme ne contenant pas de Listeria monocytogenes », selon le rapport.

Entre octobre 2016 et juin 2017, le laboratoire PHE York FW&E a testé des échantillons de sandwichs provenant de deux hôpitaux du Yorkshire et de Humber et il a isolé Listeria monocytogenes de 38 échantillons sur 297 de salades, sandwichs et autres produits. Listeria a été récupérée à partir de 84 des 861 échantillons d'aliments préparés par l'entreprise et collectés dans les hôpitaux, notamment un sandwich à la mayonnaise aux œufs et au thon, du maïs prêt à consommé et de la laitue lavée.

Risque lié aux sandwichs à l'hôpital
Des enquêtes ont été menées dans quatre hôpitaux. Aucune communication n’a été envoyée à d’autres hôpitaux ou destinataires des produits de la société. Selon le rapport, diverses mesures ont été mises en œuvre dans les hôpitaux, ce qui souligne la nécessité de suivre les directives de la FSA publiées en 2016.

Une évaluation des risques a indiqué que dans des conditions de stockage sous-optimales, on pouvait s'attendre à un cas de listériose tous les trois ans causé par la consommation de ces sandwichs, réduite à un en 20 ans dans des conditions de stockage optimales.

Le rapport a révélé que les mesures de contrôle pour réduire ou éliminer Listeria monocytogenes de l’environnement de l'usine et le maintien de la chaîne du froid dans les hôpitaux sont importants pour réduire la listériose.

PHE a dit qu'il était au courant de 10 incidents similaires en Angleterre et au Pays de Galles de listériose liés à la consommation de sandwichs préparés servis dans les hôpitaux. Des cas d’infection se sont également produits en Irlande du Nord et en Écosse.

En 2019, six personnes sont décédées après avoir consommé des sandwichs au poulet fournis aux hôpitaux par la Good Food Chain. La viande était produite par North Country Cooked Meats et distribuée par North Country Quality Foods. Les trois entreprises ont été liquidées et ont cessé leurs activités.

La British Sandwich and Food to Go Association a mis à jour ses directives en janvier 2020 sur le contrôle de Listeria dans les aliments réfrigérés prêts à consommer (PAM) de la chaîne d'approvisionnement.

Un rapport publié en 2016 au nom de la FSA a révélé que la plupart des épidémies dans les hôpitaux étaient liées aux sandwichs, et principalement aux sandwichs prêts à consommer.

Commentaire. Interdire les aliments prêts à consommer dans les hôpitaux, comme les sandwichs, serait une très bonne mesure de maîtrise de Listeria monocytogenes ...

samedi 29 août 2020

COVID-19 ou sécurité des aliments: Peut-on manger un sandwich dans la rue à Paris ?


Je me dis qu'en ce moment, heureusement, que je suis loin de mon domicile à Paris ...

Port du masque à Paris : verbaliser ceux qui mangent un sandwich « serait absurde » pour la mairie ...
Depuis 8h, ce vendredi (28 août 2020), le port du masque est obligatoire dans toutes les rues de la capitale mais la mairie demande des clarifications. « L'arrêté ne stipule pas qu'on puisse manger ou fumer », explique sur France Bleu Paris, Anne Souyris, ajointe en charge de la Santé Publique à la Mairie de Paris.
« L’arrêté du préfet ne stipule pas d'exception, donc effectivement il n'est pas stipulé qu'on puisse manger ou fumer », reconnaît Anne Souyris, invitée de France Bleu Paris ce vendredi. L'adjointe à la maire en charge de la Santé publique indique que la ville va « regarder l'ensemble des situations" pour demander des "aménagements" à la préfecture. « Ce serait absurde de verbaliser » quelqu'un qui mange son sandwich, admet l'élue.

Mais ouf,
Interrogée par 20 Minutes jeudi soir, la préfecture de police assurait alors que « quand quelqu'un est en train de boire, manger ou fumer, on ne va pas verbaliser ». C'est une question de « discernement », soulignait la préfecture auprès du site d'informations.

Selon ce site,
C’est une mesure qui pourrait avoir des conséquences « ubuesques ». Depuis ce vendredi 28 août, 8 heures, il est obligatoire de porter un masque de protection contre le coronavirus  partout à Paris et dans la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne).
Une obligation à laquelle échappent les cyclistes et les joggeurs, mais qui concerne en revanche tous les piétons, y compris lorsqu’ils accomplissent des activités du quotidien comme de fumer ou de manger un sandwich en marchant par exemple. 

Finalement, la préfecture de police a précisé, par l’intermédiaire du premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire, que fumer et manger ne serait pas verbalisé.
Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

samedi 30 mai 2020

Une épidémie à Hong Kong liée à des sandwiches rend plus de 220 personnes malades


« Une épidémie à Hong Kong liée à des sandwiches rend plus de 200 personnes malades », source article de Joe Whitworth paru le 30 mai 2020 dans Food Safety News.

Plus de 220 personnes font partie d'une épidémie à Hong Kong liée à des sandwichs.

Le Centre de protection de la santé (CHP) du ministère de la santé a signalé que 229 personnes étaient malades et 45 avaient besoin d'un traitement hospitalier après avoir mangé les sandwichs impliqués. Il avait précédemment été signalé que 27 personnes étaient malades et que cinq avaient besoin de soins hospitaliers.

Le CHP a identifié 96 cas groupés d'intoxication alimentaire suspectée. Parmi eux, des prélèvements de selles chez 12 personnes malades et un prélèvement d’aliment ont été testés positifs pour Salmonella. Toutes les personnes touchées sont désormais dans un état stable.

Le Centre for Food Safety (CFS) du Food and Environmental Hygiene Department (FEHD), avait précédemment déclaré que, tout en faisant le suivi d'une intoxication alimentaire suspectée impliquant des sandwichs, il avait été constaté qu'ils étaient produits par une usine alimentaire non agréée à Hong Kong.

Plusieurs cas groupés de maladies identifiés
Les sept derniers cas groupés identifiés impliquaient quatre hommes et 10 femmes âgées de 8 à 49 ans. Ils ont développé des symptômes de gastro-entérite, notamment des douleurs abdominales, des vomissements, de la diarrhée et de la fièvre environ cinq à 50 heures après avoir consommé les sandwichs. Parmi eux, 11 ont demandé une consultation médicale et un a dû être hospitalisé.

Un jour plus tôt, le CHP a identifié 26 autres cas groupés d'intoxication alimentaire suspectée liées aux sandwichs. Ces cas groupés impliquaient 22 hommes et 39 femmes âgées de 2 à 67 ans. Ils ont développé des symptômes de gastro-entérite environ trois à 57 heures après avoir mangé les sandwichs. Parmi eux, 49 ont consulté un médecin et 12 ont dû être hospitalisés.

26 autres cas groupés supplémentaires impliquaient 24 hommes et 37 femmes âgées de 2 à 61 ans. Ils ont développé des symptômes de gastro-entérite environ trois à 86 heures après avoir consommé des sandwichs. Cinquante-deux d'entre eux ont consulté un médecin et 17 ont été hospitalisés.

Le 25 mai, 26 autres cas groupés d'intoxication alimentaire suspectée ont été signalés. Ils ont impliqué 25 hommes et 40 femmes âgés de 1 à 64 ans. Ils ont développé des symptômes de gastro-entérite environ deux à 30 heures après avoir mangé les sandwichs. Parmi eux, 54 ont consulté un médecin et 15 ont dû être hospitalisés.

« Le stockage prolongé des aliments à température ambiante peut permettre aux agents pathogènes de se développer et de produire des toxines. Le public devrait éviter de consommer des aliments cuits ou prêts à consommer qui ont été maintenus à température ambiante pendant plusieurs heures », a dit un porte-parole du CHP.

Action du CFS
Le CSF a inspecté les points de vente au détail et retracé la distribution du produit touché. Tous les locaux concernés en ont arrêté la vente sur avis du CFS.

Il a été constaté que deux prélèvements de sandwich du magasin de détail à Tsuen Wan de l'entreprise de sandwichs en question contenaient Salmonella.

Un porte-parole du CFS a dit que jusqu'à présent, tous les cas signalés avaient acheté les sandwichs avant le début de l'investigation et des mesures de prévention et de contrôle.

« Jusqu'à présent, le CFS, selon les informations fournies par le fabricant, a investigué sur un total de 12 établissements, y compris l'usine alimentaire qui a vendu le produit, et tous avaient cessé de vendre le produit concerné selon les conseils du CFS », selon le communiqué.

« Le CFS a également dispensé une éducation sanitaire sur la sécurité sanitaire et l'hygiène des aliments au responsable et au personnel concerné, et leur a demandé d'effectuer un nettoyage et une désinfection approfondis. »

« De plus, le fabricant était soupçonné d'exploiter une usine alimentaire non agréée. Des poursuites avaient été engagées contre le responsable des locaux par la FEHD plus tôt. »

Le porte-parole a exhorté le public à ne consommer aucun lot ou type de produit concerné et a demandé à tout commerçant de cesser d'utiliser ou de vendre les articles concernés.

Conformément à la réglementation, la peine maximale pour l'exploitation d'une usine alimentaire non agréée est une amende de 6500 dollars et jusqu'à six mois d'emprisonnement après condamnation.

dimanche 9 février 2020

Un coroner accuse les responsables de la santé de 'retards inexcusables' dans le signalement d'une épidémie à Listeria liée à des sandwichs dans des hôpitaux britanniques


« Un coroner britannique accuse les responsables de la santé de 'retards inexcusables' dans le signalement d'une épidémie à Listeria après le décès de grand-mère, 81 ans, qui a mangé un sandwich poulet avec de la mayonnaise contaminé à l'hôpital du NHS », source Doug Powell du barfblog.

Un coroner a critiqué les responsables de la santé pour des 'retards inexcusables' dans le signalement d'une épidémie à Listeria à l'échelle nationale après le décès d'une grand-mère 'très aimée' en mangeant un sandwich poulet avec de la mayonnaise contaminé pendant son séjour à l'hôpital.

Alexander Robertson du Daily Mail rapporte que la famille de Brenda Elmer pensait que la femme de 81 ans se remettait simplement d'une opération récente, plutôt que de lutter contre les bactéries potentiellement mortelles.

Un coroner a qualifié les retards dans la notification de certains cas à Listeria 'd’inexcusables' et a déclaré que cela avait entravé la riposte nationale à l’épidémie de l’an dernier.

Un 'trou noir' d'information a également signifié que les avertissements sur l'épidémie ont été retardés pour atteindre la famille de Mme Elmer, a déclaré la coroner principale Penelope Schofield.

Mme Elmer est l'une des cinq personnes qui seraient décédées dans le scandale national liés à Listeria l'an dernier, en relation avec à des sandwichs qui avaient été fournis à 43 établissements du NHS. Le National Health Service (NHS) est le système de la santé publique du Royaume-Uni.

Cela a incité 'un réexamen radical' des aliments hospitaliers au Royaume-Uni par Public Health England.

Mais la mayonnaise suspecte était-elle faite à partir d'oeufs - la préférée du chef mais un cauchemar pour la santé publique - l'histoire ne dit pas. Et il était tout aussi probable que ce soit la viande plutôt que la mayonnaise, si la mayonnaise était préparée commercialement.

Sur le sujet, on lira,

lundi 6 janvier 2020

Les salades composées et les sandwichs vont être surveillés par la DGAL en 2020, vraiment !


Une note de service de la DGAL, DGAL/SDSSA/2019-846 du 26-12-2019, nous informe sur le « Plan de surveillance de la contamination des sandwichs et salades composées par Listeria monocytogenes au stade de la production et au stade de la distribution. »
Ce plan de surveillance est destiné à estimer la contamination par Listeria monocytogenes des sandwichs et salades composées comportant des denrées animales produits et mis sur le marché. 300 échantillons de 5 unités (n=5) seront prélevés dans des ateliers de production (agréés ou non) ou dans des établissements de distribution (y compris stations-services, campings, supérettes). Les 13 régions métropolitaines sont concernées par ces prélèvements. La proportion de prélèvements entre ateliers de production ou en remise directe sera appréciée au niveau départemental en fonction des ressources et des spécificités locales.

C’est une bonne nouvelle que ce plan de surveillance … enfin on va savoir !

Mais, la lecture de la note de service me laisse, si j’ose dire, sur ma faim … 

300 échantillons de 5 unités du même produit et si possible du même lot seront prélevés dans des ateliers de production (agréés ou non) ou dans des établissements de distribution (y compris stations-services, campings, supérettes).

Soit si je compte bien cela fait 1 500 échantillons de sandwichs et de salades composées appelées aussi salades snacking …
Les 13 régions métropolitaines sont concernées par ces prélèvements.
Les prélèvements sont réalisés :
- en toute fin de production sur des produits prêts à être mis sur le marché ;
- à la distribution sur des produits mis sur le marché.
Les échantillons prélevés doivent avoir une date limite de consommation (DLC) valide, et ce jusqu'à la mise en œuvre de l'analyse. Il est à noter que les laboratoires procéderont à l’analyse à la DLC du produit. Le produit doit être conservé à la température mentionnée sur l’étiquetage, et ce jusqu’à l’analyse par le laboratoire (+4°C généralement).

Toutes ces précisions sont utiles mais n’y a-t-il pas une sous-estimation du nombre d’échantillons prélevés, sachant que, d’après ce site,
76 sandwichs sont achetés chaque seconde en France (compteur), soit environ 2,39 milliards chaque année et 6,5 millions par jour pour un chiffre d'affaires de 8,25 milliards d'euros ! Le fameux sandwich jambon-beurre est toujours le leader et représente 51% du total des sandwichs vendus en 2016.

Sachant également que les ventes de salades composées sont désormais assez proches de celles des sandwichs, je me demande si ce plan aura une réelle signification vis-à-vis de la contamination éventuelle par Listeria monocytogenes …

Je ne chipoterais pas sur le fait qu’en Corse il n'y aura que deux prélèvements, je suppose un sandwich et une salade composée, mais comme l’Anses conseille régulièrement la DGAL sur les plans de surveillance,
« Des pistes d’amélioration ont également été proposées qui permettront aux pouvoirs publics de concentrer les efforts de surveillance et de contrôle pour la collecte de données en fonction des risques,  afin de toujours mieux garantir la sécurité des consommateurs. »

Mark Twain disait « Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques. »

Nous y voilà ...