Affichage des articles dont le libellé est maladies infectieuses. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est maladies infectieuses. Afficher tous les articles

lundi 1 août 2022

Danemark : Des mesures préventives contre la COVID-19 ont coïncidé avec une baisse marquée d'autres maladies infectieuses

«Des mesures préventives contre la COVID-19 ont coïncidé avec une baisse marquée d'autres maladies infectieuses au Danemark, au printemps 2020», source Epidemiology & Infection. L’article est disponible en intégralité.

Résumé
Notre objectif était d'analyser de manière descriptive l'impact possible des interventions nationales de la COVID-19 sur l'incidence des maladies infectieuses courantes au Danemark au printemps et à l'été 2020. Cette étude observationnelle s'est concentrée sur les données du registre national sur les infections causées par 16 agents pathogènes bactériens et viraux différents. Nous avons inclus les nouveaux cas enregistrés entre le 1er janvier 2016 et le 31 juillet 2020. Le nombre hebdomadaire de nouveaux cas a été analysé par rapport aux interventions liées à la COVID-19 introduites en 2020.

Nous avons constaté une diminution marquée des infections associées à la transmission par gouttelettes coïncidant avec les Interventions liées à la COVID-19 au printemps et à l'été 2020. Celles-ci comprenaient une diminution des infections virales et bactériennes des voies respiratoires ainsi qu'une diminution des infections invasives causées par Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae et Neisseria meningitidis. Il y a également eu une réduction des cas associés à la transmission d'origine alimentaire pendant la période de confinement de la COVID-19. Nous n'avons trouvé aucun effet du confinement sur les infections par les streptocoques bêta-hémolytiques invasifs des groupes B, C et G, la bactériémie à Staphylococcus aureus, Neisseria gonorrhoeae ou Clostridioides difficileEn conclusion, nous avons constaté que les interventions généralisées telles que la distanciation physique, la réduction des déplacements, les mesures d'hygiène et le confinement des écoles, des restaurants et des lieux de travail coïncidaient avec une baisse marquée des infections respiratoires et, dans une moindre mesure, de certaines infections transmises par les aliments.

En conclusion, nous constatons que les interventions non pharmaceutiques généralisées liées à la COVID-19, telles la distanciation physique, la réduction des déplacements et le confinement des écoles, des restaurants et des lieux de travail, ont coïncidé avec une baisse importante des infections respiratoires, des infections invasives liées à la transmission des voies respiratoires et, dans une moindre mesure, certaines infections transmises par les aliments. Les effets, s'il y en a, de chacune de ces interventions ne peuvent cependant pas être isolés. Des changements de comportement supplémentaires au sein de la population dus à la peur d'être infecté, ainsi que des changements dans les routines des tests de diagnostic dans les établissements de santé sont également susceptibles d'avoir eu un impact sur les baisses observées. Bien que de telles interventions drastiques ne devraient pas être introduites dans une situation non pandémique, nos résultats suggèrent de manière rassurante que les interventions non pharmaceutiques fonctionnent très efficacement et peuvent avoir un impact substantiel sur le fardeau plus large des maladies infectieuses.

NB : Merci à Joe Whiworth de m'avoir signalé cette information.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 29 juillet 2022

Le CDC identifie une bactérie rare derrière la mélioïdose dans le sol et l'eau des États-Unis

CDC / Dr Todd Parker
«Le CDC identifie une bactérie rare derrière la mélioïdose dans le sol et l'eau des États-Unis», source article de Chris Dall dans CIDRAP News.

La bactérie qui cause une maladie respiratoire rare et grave liée aux régions tropicales a été identifiée pour la première fois dans des échantillons environnementaux aux États-Unis, ont annoncé le 27 juillet des responsables américains de la santé.

La bactérie, Burkholderia pseudomallei, a été identifiée dans des prélèvements d'échantillons de sol et d'eau dans la région de la côte du golfe du Mississippi, ont indiqué le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) dans un communiqué de presse. Le contact direct avec B. pseudomallei provoque la mélioïdose, une maladie aux symptômes non spécifiques similaires à d'autres affections respiratoires, comme la pneumonie et la tuberculose.

La mélioïdose est incroyablement rare aux États-Unis, avec environ 12 cas signalés par an, et la plupart des cas surviennent chez des personnes qui ont voyagé dans des régions du monde où B. pseudomallei se trouve couramment dans le sol et l'eau, y compris l'Asie du Sud et du Sud-Est, le nord de l'Australie et certaines parties de l'Amérique centrale et du Sud, Porto Rico et les îles Vierges américaines. Un cluster de cas en 2021 qui a rendu malades quatre personnes dans quatre États américains, deux sont décédées, était lié à un spray d'aromathérapie contaminé importé d'Inde.

Le CDC dit que B. pseudomallei est probablement dans la région depuis 2020 et est désormais considéré comme localement endémique, et sa modélisation suggère que les conditions environnementales des États de la côte du Golfe sont propices à la croissance de la bactérie. Mais plus de prélèvements environnementaux sont nécessaires pour déterminer où il pourrait être retrouvé ailleurs dans le pays.

L'environnement est la source probable d'infection
Dans un avis du réseau d'alerte sanitaire (Health Alert Network ou HAN), le CDC a dit que les deux patients atteints de mélioïdose qui ont conduit à la découverte - l'un diagnostiqué en juillet 2020, l'autre en mai de cette année - n'étaient pas liés mais vivaient près l'un de l'autre dans la région de la côte du golfe de sud du Mississippi. Aucun des patients, hospitalisés pour une septicémie et guéris de leurs infections après avoir reçu une antibiothérapie appropriée, n'avait récemment voyagé hors des États-Unis.

Le séquençage complet du génome a révélé que les deux patients étaient infectés par la même nouvelle souche B. pseudomallei de l'hémisphère occidental. En juin, des enquêteurs du CDC et du Mississippi State Department of Health ont prélevé des échantillons de sol, d'eau et de matières végétales sur les propriétés des patients et les zones voisines qu'ils fréquentaient pour analyses. Ils ont également analysé des produits ménagers.

Trois des échantillons de sol et d'eau du patient de 2020 ont été testés positifs pour B. pseudomallei par PCR et culture, et un séquençage génomique supplémentaire a montré que les isolats des patients et des échantillons environnementaux étaient génétiquement similaires et distincts des isolats précédents, une découverte selon le CDC qui suggère que l'environnement était la source probable d'infection.

Bien que le risque pour la population générale soit considéré comme très faible, le CDC a dit que les résidents de la côte du golfe du Mississippi qui ont des conditions qui pourraient les exposer à un risque plus élevé d'infection grave par la mélioïdose ou de décès, comme le diabète, une maladie rénale chronique, une maladies pulmonaire chronique et la consommation excessive d'alcool, doivent éviter tout contact avec le sol ou l'eau boueuse et protéger les plaies ouvertes. L'agence a également exhorté les prestataires de santé à se renseigner sur les signes et symptômes de la mélioïdose et à les considérer chez les patients atteints d'une maladie compatible qui ont séjourné dans la région de la côte du Golfe ou dans d'autres zones endémiques et qui présentent de tels facteurs de risque.

Souvent décrit comme «le grand imitateur» car cela ressemble à d'autres conditions, les symptômes de la mélioïdose peuvent inclure de la fièvre, une douleur ou un gonflement localisé, de la toux, des douleurs thoraciques, une détresse respiratoire, une perte de poids, des douleurs musculaires ou articulaires, des maux de tête et des convulsions. La mélioïdose est mortelle chez 10 à 50 % des personnes infectées.

«Un diagnostic et un traitement rapides sont essentiels», a déclaré l'agence dans l'avis du HAN. «Les efforts de santé publique devraient se concentrer principalement sur l'amélioration de l'identification des cas afin qu'un traitement approprié puisse être administré.»

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 16 juillet 2022

Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?

Le blog vous avait déjà narré les aventures des rats de Paris dans un article, Les rats de la ville de Paris, enjeu des municipales …

Après une récente polémique au conseil de Paris sur la population importante de rats pour les uns et de surmulots pour d’autres, dont il va être question ci-après, voici «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?», source communiqué de l’Académie nationale de médecine du 15 juillet 2022

Le rat d’égout prolifère de façon inquiétante dans les grandes villes, en particulier dans la capitale. Qu’on le nomme Rattus norvegicus, rat brun ou surmulot, c’est la plus nuisible des espèces commensales de l’Homme en raison de ses grandes capacités d’adaptation, de ses exigences alimentaires, de son intense prolificité et surtout, des zoonoses bactériennes, virales et parasitaires dont il peut être vecteur.

Les rats d’égout prolifèrent en milieu urbain dans les zones où ils trouvent des ressources alimentaires, de l’eau et des endroits pour nicher. Avec un ratio de 1,5 à 1,75 rats par habitant, Paris et Marseille feraient partie des 10 villes les plus infestées au monde. À un tel niveau de densité de population, ces rongeurs à vie nocturne sortent des caves et des égouts et deviennent visibles le jour dans les rues, les parcs et les jardins, dans tous les lieux où ils peuvent trouver de quoi se nourrir et s’hydrater (caniveaux, poubelles, aires de pique-nique, marchés, habitations…).

Certains défenseurs de la condition animale arguent que Rattus norvegicus est l’espèce dont dérive le rat domestique d’élevage, facile à apprivoiser comme rat de laboratoire ou nouvel animal de compagnie (NAC). Plaidant pour que la relation entre le rat d’égout et l’Homme ne soit plus considérée comme un commensalisme nuisible, mais comme une véritable symbiose, une élue de ce courant de pensée au sein de la capitale a récemment demandé de «légitimer la place des rats dans la ville», de reconnaître leur utilité comme «auxiliaires dans la gestion des déchets en ville», de les nommer «surmulots pour éviter de les stigmatiser», et de renoncer à les éliminer au nom du «bien-être animal».

Face à l’ingénuité de ces propos, qui bénéficient parfois d’une écoute favorable il importe de rappeler que le rat reste une menace pour la santé humaine en raison des nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures.

- C’est par la puce du rat, Xenopsylla cheopis, que se transmet la peste bubonique due à Yersinia pestis, le typhus murin dû à Rickettsia typhi, la bartonellose due à Bartonella elizabethae.
- Les urines du rat peuvent contaminer l’environnement par des leptospires ; il est le principal réservoir mondial de la leptospirose, maladie redoutable pour les personnes exposées professionnellement (égoutiers) ou les propriétaires de NAC.
- Ses fèces peuvent contaminer la chaîne alimentaire par des salmonelles, notamment les œufs crus et les ovoproduits.
- La morsure du rat peut inoculer une bactérie présente dans sa salive, Streptobacillus moniliformis, qui peut provoquer une septicémie rapidement mortelle en l’absence d’une antibiothérapie précoce.
- Le rat peut aussi héberger de nombreuses autres bactéries pathogènes pour l’Homme, telles que Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Mycobacterium bovis, Streptococcus pneumoniae, Campylobacter, Yersinia pseudotuberculosis et Clostridium difficile (aujourd’hui Clostridioides difficile -aa). Il représente ainsi une source importante de bactéries résistantes aux antibiotiques dans l’environnement humain.
- Plusieurs zoonoses virales sont imputables aux rats : la fièvre hémorragique avec syndrome rénal (hantavirose) due au virus Séoul, l’hépatite E due à un hepevirus, la chorioméningite lymphocytaire due à un arénavirus. Ils peuvent aussi être porteurs asymptomatiques d’Orthopoxvirus (cowpox, monkeypox). En France, le rat est aussi impliqué dans certaines zoonoses parasitaires et mycotiques (trichinellose, toxoplasmose, capillariose, cryptosporidiose, teigne).

La surpopulation de rats d’égout dans les grandes villes, comme Paris et Marseille, est un véritable danger pour la santé publique. C’est pourquoi l’Académie nationale de médecine recommande :
- que les mairies promeuvent un plan de propreté urbaine, rigoureux et pérenne, pour supprimer les déchets alimentaires accessibles aux rongeurs, s’appliquant essentiellement au nettoyage de la voirie, des parcs et jardins, ainsi qu’à la collecte des ordures ménagères ;
- que les mairies entreprennent, en liaison avec les syndics et les bailleurs, de vigoureuses campagnes de dératisation dans les habitations et l’environnement urbain chaque fois qu’une surpopulation de rongeurs est constatée (rats visibles dans la journée) ;
- que des captures de rats d’égouts soient effectuées régulièrement afin de surveiller le portage d’agents pathogènes et de détecter d’éventuelles émergences ;
- d’améliorer, dans un contexte «une seule santé», la diffusion des connaissances en médecine humaine et en médecine vétérinaire sur les zoonoses véhiculées par ces rongeurs, notamment à l’intention des propriétaires de NAC.

Commentaire
Si le communiqué de l'Académie de Médecine pouvait être entendu ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Des nouvelles du paludisme d'aéroport

Il y a quelques années, il avait été constaté un «Paludisme d’aéroport : quatre nouveaux cas dans la banlieue de Paris durant l’été 1999», source Santé publique France.

Au cours de l’été 1999, un nouveau regroupement de quatre cas de paludisme aéroportuaire a été observé en France. L’analyse de ces cas souligne que le paludisme aéroportuaire, rare et de diagnostic difficile, peut être observé en dehors de professions à risque, chez des sujets vivant à proximité d’un aéroport. Elle souligne également l’importance du respect des consignes de désinsectisation des avions venant de zone d’endémie palustre. Par ailleurs, elle montre l’importance des signes hématologiques indirects du paludisme, thrombopénie en particulier. 

Récemment, «Deux employés allemands d'un aéroport diagnostiqués comme ayant le paludisme», source Cidrap News.

Deux employés de l'aéroport international de Francfort ont contracté le paludisme, malgré l'absence d'antécédents de voyages internationaux ou de transfusions sanguines.

Selon un message sur ProMed, la liste de messages sur les maladies infectieuses de la Société internationale des maladies infectieuses, les deux employés ont tous deux développé des symptômes le 5 juillet. Bien qu'ils n'aient pas travaillé dans des zones qui se chevauchent de l'aéroport, ils ont tous deux travaillé les 1er et 2 juillet.

L'un des patients remplit les critères de paludisme grave et est dans un état critique, lit-on dans le message.

«Les cas actuels ainsi que ceux décrits dans la littérature montrent que ces patients atteints de paludisme aéroportuaire présentaient une gravité de la maladie remarquablement élevée. Ceci est probablement dû à la mise en route relativement tardive du traitement compte tenu de la difficulté à diagnostiquer le paludisme sans lien épidémiologique avec un pays où le paludisme est endémique», ont déclaré les auteurs.

En 2020, les employés des aéroports de Bruxelles, en Belgique, ont contracté le paludisme, et Francfort avait déjà eu un groupe de deux cas en 2019.

Pour une revue systématique récente des 135 publications entre 1969 et 2020 sur le paludisme d’aéroport dans des zones non endémiques, voir ce lien.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

dimanche 17 avril 2022

Une étude révèle que plus d'une pomme de terre européenne sur cinq héberge Clostridioides difficile

«Une étude révèle que plus d'une pomme de terre européenne sur cinq héberge Clostridioides difficile», source CIDRAP News.

Des scientifiques européens signalent un taux de contamination par Clostridioides difficile de 22,4% sur des pommes de terre prélevées dans 12 pays européens, selon une étude publiée dans Eurosurveillance.

C. difficile cause l'une des infections nosocomiales les plus courantes et est principalement associé aux séjours à l'hôpital. Il est considéré comme une menace urgente de résistance aux antibiotiques.

Des chercheurs ont choisi de prélever des pommes de terre en raison de leur grande disponibilité, de leur facilité d'échantillonnage et de leurs taux de positivité élevés. Ils ont échantillonné des tubercules en Autriche, France, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Slovaquie, Espagne, Suède, Roumanie et Royaume-Uni.

Sur 147 échantillons, 33 (22,4%) ont été testés positifs, avec des taux allant de 0 à 100% selon les pays, mais 9 nations avaient au moins un taux de positivité de 10%. Le séquençage du génome entier a révélé plusieurs paires de souches génétiquement apparentées.

Les chercheurs concluent que les résultats «indiquent que les pommes de terre peuvent servir de vecteur pour l'introduction de spores de C. difficile dans l'environnement domestique, où la bactérie peut ensuite se multiplier chez des hôtes sensibles.»

Les pommes de terre pourraient servir de vecteur de propagation des spores entre les pays et de contamination des environnements domestiques. De telles expositions constantes combinées à un microbiote intestinal temporairement perturbé (résistance à la colonisation altérée) peuvent alors contribuer à l'apparition d’infections à C. difficile associées à la communauté.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

mercredi 16 mars 2022

Comment les inégalités sont-elles générées dans la prise en charge et les conséquences des infections gastro-intestinales au Royaume-Uni ?

«Une étude remet en question la vision actuelle des maladies gastro-intestinales comme 'bénignes’», source article de Joe Whitworth paru le 16 mars 2022 dans Food Safety News.

La gestion des infections gastro-intestinales est plus difficile pour les personnes vivant dans des conditions plus défavorisées, selon une étude.

Des scientifiques ont dit que les résultats remettent en question l'approche actuelle pour prévenir les microbes responsables de gastro-entérites en Angleterre, qui se concentre sur les comportements individuels tels que l'hygiène et n'est pas adaptée pour refléter les différences socio-économiques.

Les conseils actuels incluent le lavage régulier des mains, l'isolement de la personne malade et le fait de ne pas aller à l'école ou au travail pendant 48 heures après la disparition des symptômes.

Les infections gastro-intestinales peuvent provoquer des vomissements, de la diarrhée, des douleurs de l'estomac et de la fièvre qui disparaissent généralement dans les 48 heures sans traitement médical. Ils sont attrapés par de l'eau ou des aliments contaminés, par contact avec des animaux ou avec une autre personne malade.

Les chercheurs ont discuté avec des parents de deux régions du nord-ouest de l'Angleterre. Une région était économiquement plus riche; l'autre défavorisé. Les parents avaient des enfants de moins de 5 ans qui avaient souffert d'une infection gastro-intestinale au cours des 12 derniers mois.

Pas une maladie facile à gérer
Pendant 10 mois en 2017, l'équipe a passé 150 heures à observer les activités, la vie familiale et sociale des personnes vivant dans les zones d'étude. Ils ont eu des conversations informelles et des entretiens structurés avec 23 personnes des deux endroits, selon l'étude publiée dans la revue Social Science and Medicine«How are inequalities generated in the management and consequences of gastrointestinal infections in the UK? An ethnographic study».

L'étude a montré que le travail nécessaire pour gérer les infections gastro-intestinales concerne davantage les personnes vivant dans des conditions plus défavorisées, exacerbé par des maisons surpeuplées avec moins d'installations de lavage et de toilettes, de faibles revenus des ménages et une plus grande probabilité d'autres problèmes de santé qui peuvent être aggravés par un microbe gastro-intestinal. Les parents les plus pauvres étaient plus susceptibles de ne pas recevoir d'indemnités de maladie. Par conséquent, rester à la maison pour s'occuper d'un enfant malade pouvait signifier avoir moins d'argent ce mois-là.

Les données ont révélé que la description courante des infections gastro-intestinales comme bénignes et spontanément résolutives est trompeuse et ne montre pas l'ampleur considérable du travail nécessaire pour gérer les maladies à domicile.

Dire qu'il s'agit ‘juste’ d'une infection gastro-intestinale ne rend pas compte de l'impact sur les familles, selon Suzie Rotheram, chercheuse à l'Université de Liverpool.

«Les décideurs politiques doivent réfléchir aux comportements individuels dans la gestion de ces infections, mais aussi au contexte plus large. Ces infections signifient des arrêts de travail pour les parents qui s'occupent des enfants; ces groupes de personnes pourraient ne pas avoir le luxe d'une indemnité maladie. La recherche, la législation et les interventions doivent s'attaquer aux conséquences des maladies infectieuses. Sinon, les inégalités se creusent et les communautés sont critiquées», a-t-elle dit.

Zones problématiques influencées par le contexte
Les chercheurs ont changé les noms des deux zones étudiées, l'une d'elles étant qualifiée de défavorisée en raison de son espérance de vie, de ses privations, de ses revenus et de sa santé.

La quantité de travail nécessaire pour nettoyer après les symptômes d'infection chez de jeunes enfants était souvent intensive et épuisante pour les parents des milieux défavorisés et favorisés.

Cependant, les inégalités dans les efforts pour prévenir la propagation de la maladie étaient évidentes entre les deux zones, notamment plus de nettoyage sans accès à des ressources permettant de gagner du temps et un manque d'espace pour isoler les membres malades de la famille dans le cadre le plus pauvre.

Les symptômes exacerbés par des conditions médicales préexistantes ont été plus fréquemment signalés dans la zone défavorisée.

Le maintien des enfants à la maison conformément aux politiques de santé publique a créé des inégalités dans les conséquences financières de la maladie en raison des conditions économiques et d'emploi contrastées dans les deux zones. L'absence de flexibilité pour travailler à domicile, l'absence ou la baisse des indemnités maladie et les dépenses telles que les couches supplémentaires et les médicaments étaient d'autres défis dans la région la plus pauvre.

Ann Hagell, de l’Association for Young People’s Health, a dit que la recherche met en évidence la nécessité de politiques et d'interventions ciblées sur les familles et les jeunes des zones défavorisées.

«Les résultats de cette étude illustrent très concrètement la façon dont les inégalités de santé se forment et se vivent dans l'enfance. Les données sont vraiment utiles pour montrer très clairement comment le fait de vivre dans une zone défavorisée façonne votre capacité à faire face et à réagir. Il est essentiel que les inégalités en matière de santé ne soient pas seulement considérées comme le résultat d'un manque de connaissances et de compétences, mais qu'elles soient comprises comme une question de ressources et de contexte», a-t-elle dit.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog et aussi de l’entreprise.

samedi 12 février 2022

Etats-Unis: Impact de la COVID-19 sur les maladies infectieuses et la santé publique

«Impact de la COVID-19 sur les maladies infectieuses et la santé publique», source ASM News.

La pandémie de la COVID-19 a eu des effets à la fois négatifs et positifs sur les maladies infectieuses importantes pour la santé publique. Le déplacement des ressources de santé publique vers la détection, le contrôle et la prévention de la COVID-19 a eu un impact négatif sur les efforts de lutte contre les MST. Alors que les stratégies de réduction de la COVID-19, en particulier le port de masques, la distanciation physique, les fermetures d'écoles et la limitation des déplacements et de l'activité économique, ont entraîné une baisse significative de deux des virus respiratoires endémiques les plus importants sur le plan clinique: le virus grippal et le virus respiratoire syncytial (VRS). Peut-être plus surprenant a été une baisse significative des infections à norovirus, un pathogène diarrhéique. Collectivement, la pandémie a eu un impact profond sur la profession de la santé publique.  

L’article prend en compte l’impact de la COVID-19 sur la profession médicale, les maladies sexuellement transmissibles et les infections respiratoires. Je vous propose ce qui est rapporté concernant norovirus.

Norovirus
Au début de la pandémie, les magasins ont été vidés de produits comme l'eau de Javel et des désinfectants. «Lavez-vous les mains pendant 30 secondes», était un mantra couramment entendu. Les inquiétudes selon lesquelles le SRAS-CoV-2 pourrait se propager par transmission par des «fomites» ont fait du «nettoyage en profondeur» un aspect clé de la pandémie et une stratégie de contrôle.

Il y a peu de preuves que le SRAS-CoV-2 se propage par contact des surfaces, mais ces pratiques sanitaires sont importantes pour la prévention de nombreux pathogènes, y compris des virus et des bactéries d'origine alimentaire. Cet accent mis sur le nettoyage de l'environnement, combiné à la fermeture des écoles, des garderies et de l'amarrage de la plupart des navires de croisière dans le monde, a entraîné une baisse suffisante des épidémies à norovirus aux États-Unis.

Nombre d'épidémies à norovirus suspectées ou confirmées signalées par les États participants à NoroSTAT par semaine, 2012-2022. Source CDC. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

Le 11 mars 2020, l'OMS a déclaré que la COVID-19 était pandémique. Au cours des 22 derniers mois, la communauté de la santé publique aux États-Unis a joué un rôle clé dans la lutte contre ce fléau. Leurs efforts sous-estimés ont par conséquent entraîné d'importants problèmes de santé mentale forçant certains à quitter la profession et accablant d'autres. La COVID-19 a entraîné une aggravation de la crise dans le contrôle des maladies sexuellement transmissibles tout en réduisant d'autres problèmes de santé publique tels que la grippe, le VRS et les épidémies à norovirus. Au moins, cette pandémie nous a rappelé le rôle important que cette «armée invisible» de professionnels dévoués joue chaque jour pour nous protéger des fléaux et des épidémies.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

mercredi 26 janvier 2022

Des chercheurs trouvent un moyen de bloquer les avancées de l’infection à Listeria

Un inhibiteur de type médicamenteux qui empêche Listeria de fabriquer des protéines de virulence aide les cellules immunitaires à contrôler et à tuer les bactéries. Image Dr Carmen Mathmann.

«Des chercheurs trouvent un moyen de bloquer les avancées de l’infection à Listeria», source Food Safety News.

Des chercheurs en Australie ont mis à jour des éléments qui pourraient aider à ajouter des options lors du traitement des infections à Listeria.

Des scientifiques de l'Université du Queensland ont trouvé un moyen de bloquer Listeria afin de fabriquer des protéines de virulence qui permettent aux bactéries de survivre et de se multiplier dans les cellules immunitaires.

L'espoir est que les résultats, publiés dans la revue PLOS Pathogens, pourraient aider au développement de nouveaux médicaments pour traiter les infections à Listeria monocytogenes.

La professeur Antje Blumenthal a dit qu'une fois ingérée, Listeria peut se cacher du système immunitaire du corps et se multiplier à l'intérieur des cellules.

«Au lieu de tuer les bactéries, les cellules immunitaires sont utilisées par les bactéries pour se multiplier et sont souvent tuées par Listeria qui se développe à l'intérieur d'elles. Notre étude a montré que la bactérie pouvait être éliminée avec un petit inhibiteur de type médicament qui cible le régulateur principal des protéines qui aident Listeria à se développer dans les cellules immunitaires. L'inhibiteur a aidé les cellules immunitaires à survivre à l'infection et à tuer les bactéries», a-t-elle dit.

Arrêter la croissance de Listeria dans les cellules immunitaires
Les gènes de virulence de Listeria sont contrôlés par le facteur régulateur positif A (PrfA). Les résultats encouragent une exploration plus poussée du PrfA en tant que cible potentielle pour les antimicrobiens. Les scientifiques ont suivi ce qui est arrivé à Listeria lorsque PrfA est inhibée pendant plusieurs jours à l'aide de différentes études.

Les études précédentes sur le régulateur principal, qui contrôle les protéines qui rendent Listeria virulent, étaient principalement basées sur des bactéries modifiées ou des versions mutées de ces protéines.

Blumenthal a déclaré que la découverte et d'autres travaux pourraient guider le développement d'inhibiteurs et de médicaments pour traiter la listériose.

«En utilisant un inhibiteur de type médicamenteux, nous avons pu utiliser l'imagerie moléculaire et les études sur les infections pour mieux comprendre ce qui arrive à Listeria lorsque la bactérie ne peut pas se développer efficacement à l'intérieur des cellules immunitaires et se cacher des mécanismes de défense immunitaire. Cela pourrait ajouter de nouvelles options pour le traitement des infections à Listeria et améliorer les résultats pour la santé des patients souffrant de complications liées à la listériose», a-t-elle dit.

L'étude comprenait également des chercheurs de l'Université d'Umeå, Suède , le Centre australien de recherche sur les maladies infectieuses, l’Institut de bioscience moléculaire, l’Institut de recherche sur la matière, le Telethon Kids Institute, l’Université d'Australie-Occidentale; l’Université Monash, l’Université de Melbourne et l’Hudson Institute of Medical Research.

Aux lecteurs du blog
A cause ou grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue. Triste histoire de sous car la revue estime qu’elle n’a pas les moyens de maintenir la diffusion de ces articles, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Merci de leur faire part de cette anomalie.

mercredi 10 novembre 2021

Température chez l'homme et comportement des pathogènes lors d'une infection

«Un changement de la température du corps humain (37°C) reprogramme rapidement de multiples réponses adaptatives chez Escherichia coli qui faciliteraient la survie et la colonisation de la niche», source Journal of Bacteriology. L’article est est dispobible en accès libre.

Résumé

L'un des premiers signaux environnementaux détectés par un microbe lorsqu'il pénètre dans un hôte humain est une augmentation de la température de 37°C. Dans cette analyse dynamique du temps, nous démontrons que cette transition environnementale signale rapidement une multitude de changements d'expression génique chez Escherichia coli. Des bactéries cultivées à 23°C dans des conditions aérobies ont été déplacées à 37°C, et l'expression de l'ARNm a été mesurée à des moments après le passage à 37°C (t = 0,5, 1 et 4 h). La première heure est caractérisée par un passage transitoire aux stratégies de respiration anaérobie et aux réponses au stress, en particulier la résistance aux acides, indiquant que la température sert de signal sentinelle pour prédire et se préparer à diverses niches au sein de l'hôte. Il a été démontré que les effets de la température sur un sous-ensemble de gènes de réponse au stress étaient médiés par RpoS et directement corrélés avec les niveaux de RpoS, DsrA et RprA, et une résistance accrue aux acides a été observée, qui dépendait de la croissance à 23°C et du RpoS. En 4h, l'expression des gènes s'est déplacée vers les voies de respiration aérobie et les réponses au stress ont diminué, associées à une augmentation des gènes associés à la biosynthèse (acides aminés et nucléotides), à l'absorption du fer et à la défense de l'hôte. ompT, un gène qui confère une résistance aux peptides antimicrobiens, était hautement thermorégulé, avec un motif conservé dans les souches de E. coli entéropathogènes et uropathogènes. Une diminution immédiate de l'expression du gène curli concomitante à une augmentation de l'expression du gène flagellaire implique la température dans cette décision de développement. Ensemble, nos études démontrent que la température signale une reprogrammation de l'expression génique immédiatement après une augmentation qui peut prédire, préparer et favoriser la survie de la bactérie au sein de l'hôte.

Importance

En tant que l'un des premiers signaux détectés par le microbe lors de son entrée dans un hôte humain, comprendre comment les bactéries comme E. coli modulent l'expression des gènes en réponse à la température améliore notre compréhension de la façon dont les bactéries initient immédiatement des réponses bénéfiques pour la survie et la colonisation. Pour les pathogènes, la compréhension des différentes voies de régulation thermique pourrait fournir des cibles précieuses pour les médicaments chimiothérapeutiques anti-infectieux ou les mesures de désinfection. De plus, nos données fournissent un examen dynamique de la réponse au stress RpoS, fournissant un support à l'échelle du génome pour la façon dont la température affecte RpoS par le biais de changements dans la stabilité de RpoS et la modulation par de petits ARN régulateurs.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

samedi 31 juillet 2021

Le variant Delta est aussi contagieux que la varicelle, selon le CDC des États-Unis

«Le variant Delta est aussi contagieux que la varicelle, selon le CDC», source article de Stephanie Soucheray paru le 30 juillet dans CIDRAP News.

Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) dit que le variant Delta (B1617.2) est aussi contagieux que la varicelle dans un document interne divulgué par le Washington Post le 30 juillet. L'agence a également déclaré que, bien que des personnes vaccinées contractent rarement des infections graves, lorsqu'elles sont infectées, elles peuvent transmettre le virus aussi facilement que les personnes non vaccinées.

Le document donne un aperçu des raisons pour lesquelles la directrice du CDC, Rochelle Walensky, a déclaré plus tôt cette semaine que les Américains vaccinés devraient à nouveau porter des masques à l'intérieur dans les zones de forte transmission, une catégorie dans laquelle 69,3% des comtés américains relèvent, selon Reuters. Une transmission élevée est définie comme 50 nouveaux cas quotidiens pour 100 000 personnes sur une période de 7 jours.

En mai, le CDC avait déclaré que les personnes entièrement vaccinées n'avaient plus besoin de porter de masques.

Le CDC estime qu'il y a désormais 35 000 infections symptomatiques par semaine parmi 162 millions d'Américains vaccinés, selon le document.

Le CDC fait face à un défi de communication

Tout au long du document interne, le CDC a déclaré qu'il était désormais confronté au défi de promouvoir les vaccins face aux infections post-vaccinales (dites infections de percée) chez des personnes entièrement vaccinées. Bien que les vaccins soient encore efficaces à 90% pour prévenir les maladies graves contre le variant Delta, ils sont probablement moins efficaces pour prévenir l'infection ou la transmission.

L'agence a déclaré qu'avec la couverture vaccinale nationale actuelle, des interventions non pharmaceutiques, y compris des masques, sont nécessaires.

Dans une section intitulée «prochaines étapes pour le CDC», l'agence a déclaré qu'elle devait «reconnaître que la guerre a changé». Le CDC a déclaré qu'il devait éduquer le public sur le risque d'infections de percée et expliquer que la vaccination entraîne une réduction de 10 fois ou plus du risque de maladie grave ou de décès, et une réduction de 3 fois du risque d'infection.

Le COVID Data Tracker du CDC montre que 397 464 625 doses de vaccin COVID-19 ont été livrées aux États-Unis et 344 071 595 ont été administrées. Près de la moitié (49,4%) des Américains sont entièrement vaccinés et 57,2% ont reçu au moins une dose.

Le 30 juillet, les États-Unis ont signalé 78 170 nouveaux cas de la COVID-19 et 321 décès, selon le tracker COVID-19 de Johns Hopkins. La moyenne sur 7 jours des nouveaux cas quotidiens de la COVID-19 est de 71 621, selon le tracker du New York Times.

Avis aux lecteurs du blog

L’ancien site Internet du blog qui était hébergé par la revue PROCESS Alimentaire est de nouveau opérationnel avec ce lien https://amgar.blog.processalimentaire.com/