samedi 6 juillet 2019

La maladie de la vache folle reste une menace pour les Britanniques


« La maladie de la vache folle reste une menace pour les Britanniques », source article de Jim Romahn paru dans Agri 007.

Un neurologue a déclaré que certaines personnes pourraient encore mourir de la maladie de la vache folle parce qu’elles mangeaient du bœuf provenant de bovins infectés.

En 1993, les autorités britanniques ont abattu 4,4 millions de bovins pour se débarrasser de la maladie à l'origine de 177 décès.

L’encéphalopathie spongiforme bovine, ou ESB ou encore maladie de la vache folle, tarde à se développer en s’attaquant au cerveau. Il faudra peut-être 50 ans avant que la maladie de Creuitzfeldt Jakob (MCJ) apparaisse chez l'homme.

Richard Knight, professeur de neurologie à l’Unité de surveillance de la MCJ d’Edimbourg, a déclaré lors d’une investigation menée par la BBC qu’il n’était toujours pas clair de savoir combien de personnes pourraient être touchées.

« Il y a encore beaucoup d'incertitude au sujet de cette maladie », a-t-il déclaré lors d'une émission qui va être diffusée le 11 juillet.

« Pour le moment, je dois dire que nous ne sommes tout simplement pas sûrs (combien de personnes sont infectées en silence), mais chaque prédiction suggère qu'il y aura d'autres cas. »

Un extrait ci-dessous d’une interview d'une minute de Kevin Maguire, journaliste au Daily Mirror, qui se souvient du jour où il a révélé l'histoire.

Micro-ARN dans le lait, un risque pour la santé jugé très peu probable par le BfR


« MicroARN dans le lait, un risque pour la santé jugé très peu probable », source avis du BfR n°020/2019 du 29 mai 2019.

L'acide ribonucléique (ARN) est présent dans les cellules animales et végétales et remplit de nombreuses fonctions biologiques.

L’ARN joue un rôle central dans la lecture du matériel génétique, garantissant ainsi que des substances sont produites pour les cellules. Entre autres choses, il assure également la formation des protéines nécessaires aux cellules.

Il existe différents types d'ARN avec différentes fonctions.
Un type est le micro-ARN (ou miRNA) et son travail consiste à réguler de nombreux processus dans une cellule.

Il a toutefois été suggéré que certains de ces miRNAs sont impliqués dans l’émergence de tumeurs et autres problèmes de santé.

L’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques (BfR) a été chargé d’évaluer les risques potentiels pour la santé des miRNAs contenus dans le lait de vache et les produits laitiers.

Des données sur des facteurs tels que la consommation de miRNAs sont nécessaires de toute urgence pour une évaluation définitive des risques, mais aucune ces données ne sont disponibles actuellement.

Les données actuellement disponibles ne permettent pas de conclure que les miRNAs dans le lait posent un risque pour la santé.

Sur la base des données disponibles sur les miRNAs, le BfR estime qu’il est très improbable que les miRNAs ingérés avec du lait aient un effet sur la santé humaine.

Les connaissances scientifiques actuelles ne fournissent aucun motif pour conseiller à la population en général de s'abstenir de consommer du lait et des produits laitiers dans les quantités recommandées et les quantités qui sont communes en Allemagne.

A propos d'une évaluation des risques du BfR liée à la présence fortuite de carbofuran dans du piment rouge congelé


« Le risque pour la santé lié au carbofuran dans du piment rouge est jugé peu probable » source avis du BfR n°015/2019 du 24 avril 2019. Un résumé est proposé ci-après, traduction par mes soins -aa.

Un laboratoire régional a découvert des résidus de carbofuran lors de l'analyse de « piment rouge sans tige » congelé pour la recherche de produits phytopharmaceutiques.

Le ministère fédéral de l'alimentation et de l'agriculture (BMEL) a alors demandé à l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR) de procéder à une évaluation de santé à propos de cet échantillon. Il en a résulté qu'un risque pour la santé des consommateurs était improbable selon les dernières connaissances scientifiques disponibles.

Le carbofuran est un produit phytopharmaceutique qui peut être utilisé contre certains insectes, acariens, tiques et nématodes. Le carbofuran est interdit en France depuis le 13 décembre 2008.

Sur la base de la quantité de résidus de carbofuran et de l'apport alimentaire estimé de piments rouges, un dépassement de la dose aiguë de référence (DARf) n'est pas à craindre chez les enfants ou les adultes.

La DARf décrit la quantité d'une substance par kilogramme de poids corporel que les consommateurs peuvent ingérer avec leur nourriture lors d'un repas ou de plusieurs repas répartis sur une journée sans aucun effet reconnaissable sur la santé.
La DARf est donc une valeur limite pour l’évaluation des risques liés à l’ingestion à court terme.

D'autres produits phytopharmaceutiques ont également été détectés dans les 10 échantillons du fabricant (2 308 grammes au total), mais leur contribution est négligeable par rapport au carbofuran, de sorte qu'aucun risque pour la santé n'est à craindre d'eux non plus. Comme le nombre d'échantillons est faible, les résultats ne peuvent pas être généralisés pour le piment rouge.

Des capteurs fraîcheur des aliments pourraient remplacer les dates limites de consommation afin de réduire le gaspillage alimentaire

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« Des capteurs fraîcheur des aliments pourraient remplacer les dates limites de consommation afin de réduire le gaspillage alimentaire », selon un communiqué de l’Imperial College de Londres.

Des chercheurs ont mis au point un capteur de l’altération peu coûteux, lu par un smartphone et respectueux de l’environnement pour les conditionnements de viande et de poisson.

Des chercheurs ont dit que le nouveau capteur pourrait aider à détecter les altérations et à réduire le gaspillage alimentaire des supermarchés et des consommateurs.

Un consommateur britannique sur trois jette les aliments uniquement parce qu'ils ont atteint la date limite de consommation, mais soixante pour cent (4,2 millions de tonnes) des 12,5 milliards de livres sterling de nourriture que nous jetons chaque année sont sûrs à consommer.

Ce nouveau capteur qui est un prototype de laboratoire, développé à l'Imperial College de Londres, coûte deux cents américains. Connus sous le nom de paper-based electrical gas sensors’ ou PEGS (ou capteur électrique en papier de gaz), le capteur détecte les gaz de détérioration tels que l’ammoniac et la triméthylamine dans la viande et les produits de poisson.

Les données du capteur peuvent être lues par un smartphone, ce qui permet aux gens de tenir leur téléphone près de l'emballage pour voir si les aliments peuvent être mangés sans danger.

Pour produire les capteurs, les chercheurs ont imprimé des électrodes de carbone sur du papier cellulosique facilement disponible, biodégradable et non toxique. Les capteurs sont combinés à des tags de communication sans contact (NFC pour near field communication), une série de micropuces pouvant être lues par des appareils mobiles.

Lors d’essais en laboratoire sur du poisson et du poulet conditionnés, le PEGS a détecté des quantités infimes de gaz d’altération rapidement et avec plus de précision que les capteurs existants, à une fraction de leur prix.

Les chercheurs disent que les capteurs pourraient aussi éventuellement remplacer la date limite de consommation, un indicateur moins fiable de la fraîcheur et de la comestibilité.

Une réduction des coûts pour les distributeurs pourrait également éventuellement réduire le coût des aliments pour les consommateurs.

L’étude a été publiée dans ACS Sensors.

« Bien qu'ils soient conçus pour assurer notre sécurité sanitaire, les dates limites de consommation peuvent entraîner l'élimination d'aliments comestibles », a déclaré Firat Güder, chercheur principal au département de bio-ingénierie de l’Imperial College. « En fait, les dates limites de consommation ne sont pas complètement fiables en termes de sécurité sanitaire, car des personnes tombent souvent malades de maladies d'origine alimentaire en raison d'un stockage inadéquat, même lorsqu'un article est dans les limites de son utilisation. »

« Les citoyens veulent avoir la certitude que leur aliment est sûr à consommer et éviter de jeter de des aliments inutilement car ils ne sont pas en mesure de juger de sa sécurité sanitaire », a-t-il dit. « Ces capteurs sont suffisamment bon marché pour que nous espérions que les supermarchés pourront les utiliser d'ici trois ans. »