vendredi 1 novembre 2019

Etats-Unis : Les scènes de restaurant au cinéma, c'est fini ! Les commandes hors établissement sont désormais majoritaires


Quand Harry rencontre Sally, est-ce encore possible ?
« La National Restaurant Association & Technomic dévoilent les conclusions de l'industrie de la restauration sur les canaux de vente de la technologie et hors site », source PR Newswire du 2 octobre 2019.

Aujourd'hui, la majorité des occasions d’aller au restaurant sont organisées en dehors de ces lieux.

La National Restaurant Association, en partenariat avec Technomic, a publié les résultats de son sondage sur l’état de la technologie et son impact sur le réseau de distribution hors site de la restauration.

L’étude, intitulée « Exploiter la technologie pour générer des ventes hors site » (Harnessing Technology to Drive Off-Premises Sales), examine les principaux facteurs de la croissance de la consommation hors site et examine la manière dont les opérateurs utilisent la technologie pour piloter et gérer les ventes hors site.
La recherche, développée exclusivement pour la National Restaurant Association, est basée sur une étude d'un échantillon représentatif au niveau national des consommateurs de restauration commerciale et de restaurateurs.

« L'industrie de la restauration évolue constamment et le rôle de la technologie dans ce domaine continue de devenir de plus en plus critique », a déclaré Hudson Riehle, vice-président principal du groupe de recherche et de connaissances de la National Restaurant Association.

« En ce centenaire de l’association, nous constatons que l'industrie évolue et s'adapte plus rapidement que jamais auparavant en réponse aux facteurs macro-environnementaux à l'origine du comportement des consommateurs. Dans le monde actuel à la demande, les capacités hors site sont plus importantes que jamais pour conserver les restaurants alignés sur les désirs et les besoins de ses clients. Nous sommes ravis de continuer à guider les restaurants tout au long de ces développements alors que nous nous dirigeons vers l'avenir de la technologie. »

Les commandes hors établissement constituent maintenant la majorité

Les modes de vie des consommateurs étant continuellement dictés par la commodité et la rapidité des commandes en ligne et basées sur des applications dans d'autres industries, environ 60% des occasions de restauration sont désormais hors-site sous toutes leurs formes, y compris les services au volant, à emporter et à la livraison. Les clients sont plus réceptifs aux technologies destinées aux consommateurs, telles que les améliorations au service au volant, le suivi de la précision des commandes et la commande mobile sans échanges. Les principaux domaines de croissance comprennent:
  • 92% des consommateurs utilisent le service au volant au moins une fois par mois.
  • 34% des consommateurs ont recours à la livraison plus souvent qu’il y a un an.
  • 79% des consommateurs utilisent la livraison au restaurant (53% ont recours à des tiers) au moins une fois par mois.

Les opérateurs investissent dans la technologie et doivent toujours s'adapter

Avec 78% des exploitants de restaurants qui considèrent les programmes hors site comme une priorité stratégique, les marques de restaurants investissent beaucoup dans la technologie, mais ont du mal à répondre aux attentes en constante évolution des consommateurs. Les opérateurs doivent prendre en compte un standard de confort accru dans d’autres secteurs et s’adapter en conséquence lors de la mise en œuvre de solutions hors site. Les statistiques d'investissement clés incluent:

  • 74% des entreprises investissent dans des programmes hors site, mais aucun des cinq investissements les plus importants n'inclut de technologie orientée client.
  • 43% des livreurs passent des commandes via des applications de restauration, tandis que seulement 18% des opérateurs proposent des commandes mobiles via leur propre application.
  • 66% des opérateurs proposent la livraison via un service tiers et 55% via le personnel interne. 

Les nouvelles technologies sont essentielles à la croissance des ventes hors site
L’avenir des installations hors site est vaste. La réceptivité des consommateurs à la technologie de restauration améliorée s'étend à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise, et la technologie devient de plus en plus courante. Les domaines clés de la technologie émergente comprennent:

  • L'an dernier, 22% des consommateurs avaient utilisé des commandes de kiosques et 11%, des assistants vocaux.
  • Si cela était disponible, 69% des consommateurs utiliseraient des véhicules avec des plateaux chauffants intégrés pour maintenir les aliments au chaud et 41% utiliseraient une livraison autonome.
  • 44% des restaurateurs qui proposent des commandes vocales et 50% qui offrent des renseignements sur la localisation pour cibler de nouveaux clients en fonction de leur position, ont déclaré que cela avait un impact positif important sur leurs activités.
Avec ces nouvelles technologies, l'empire du bien a encore frappé, comment désormais inviter quelqu'un au restaurant ?

jeudi 31 octobre 2019

Glyphosate et produits phytosanitaires : Quelques différences entre la France et la Suisse


Alors que l’Anses fait le point sur les données de surveillance sur le glyphosate, la Suisse fait le point sur les produits phytosanitaires …
L’Anses publie le 29 octobre 2019  une synthèse des données de surveillance relatives à la substance glyphosate et dresse un état des connaissances disponibles en France concernant sa présence dans les eaux, les aliments ainsi que les niveaux d’imprégnation chez l’Homme. 
Dans le cadre de son dispositif de phytopharmacovigilance pour détecter d’éventuels effets indésirables des produits phytosanitaires, l’Anses collecte un ensemble de données de surveillance relatives à la présence de résidus de substances dans les milieux, les expositions et les impacts sur la santé humaine et les écosystèmes. 
Ces informations sont résumées dans des fiches de synthèse « phytopharmacovigilance » par substance, afin d’être utiles à tous les acteurs notamment les services de contrôle et les administrations concernées.  L’Agence publie ce jour une fiche pour le glyphosate et l’acide aminométhylphosphonique ou AMPA son métabolite principal.   
On y trouve des données sur,
  • Glyphosate dans les milieux aquatiques et les eaux souterraines
  • Glyphosate dans les eaux destinées à la consommation humaine
  • Glyphosate dans l’alimentation et exposition par voie orale
Comme le rapporte La France Agricole, « L’Anses fait un point rassurant sur les données de surveillance ».

Mais comme le rapporte le communiqué de l’Anses, on n’oublie pas d’autres considérations politiciennes,
Par ailleurs, l’Anses poursuit ses travaux sur le glyphosate visant à renforcer les connaissances actuelles sur le potentiel caractère cancérogène de la substance, ainsi que l’évaluation des alternatives possibles au glyphosate dans le cadre des autorisations de mise sur le marché. 
Pendant ce temps-là, en Suisse, tranquillement, sereinement, l’OSAV nous explique les produits phytosanitaires :
Les produits phytosanitaires sont utilisés pour la protection des cultures et des produits agricoles. Ils sont soumis à une procédure d’homologation et leurs autorisations sont réévaluées à intervalle régulier. L’OSAV s’assure qu’ils ne mettent pas en danger la santé des consommateurs lorsqu’ils sont employés de manière conforme aux instructions d’utilisation. 
Ainsi la rubrique « Pleins feux sur les produits phytosanitaires » ne seraient pas possible en France, puisque le glyphosate doit disparaître d’ici 2021 …
Ces derniers temps, les produits phytosanitaires font beaucoup parler d’eux. Souvent, on ne sait pas très bien s’ils sont véritablement dangereux. Les études et analyses menées par les différents pays et organisations arrivent à des résultats divergents. Vous trouverez ci-dessous quelques questions et réponses sur le thème des pesticides.
L’OSAV propose des Questions et réponses sur les produits phytosanitaires et en voici quelques unes :

Question : Sur quelles denrées alimentaires peut-on trouver des résidus de produits phytosanitaires ?
En principe, on peut trouver des résidus de produits phytosanitaires sur toutes les denrées alimentaires, principalement sur celles d’origine végétale. On trouve plus de résidus dans les aliments issus de l’agriculture conventionnelle que dans ceux provenant de l’agriculture biologique.

Question : Quelle est la dangerosité des résidus de produits phytosanitaires ?
Les valeurs maximales de résidus dans les denrées alimentaires sont établies de telle manière que, si elles sont respectées, elles ne représentent aucun danger pour la santé des consommateurs d’après l’état actuel des connaissances. Pour en limiter l’absorption le plus possible, les valeurs maximales de résidus fixées d’après les bonnes pratiques phytosanitaires (seulement la quantité nécessaire pour combattre les parasites ou les mauvaises herbes) sont très souvent nettement plus faibles que ce qui serait requis en termes de protection de la santé.

Question : Du point de vue de la santé humaine, ne serait-il pas préférable d’utiliser des produits phytosanitaires d’origine naturelle plutôt que des produits de synthèse ?
Par définition, l’activité biologique des produits phytosanitaires leur permet de lutter contre les organismes nuisibles. Que ces produits soient d’origine naturelle ou de synthèse, ils peuvent représenter un risque pour l’être humain et l’environnement et doivent donc passer par une procédure d’autorisation.

Question : Pourquoi l’OSAV évalue-t-il certains produits phytosanitaires ou leurs produits de dégradation différemment de l’UE ?
Comme la Suisse ne fait pas partie du système d’évaluation européen, l’OSAV doit effectuer sa propre évaluation des risques. L’évaluation de la sécurité de la substance active et de ses métabolites se base sur les données que le détenteur de l’autorisation doit mettre à disposition. Comme les décisions de l’UE ne sont pas automatiquement reprises et que l’évaluation en Suisse est effectuée plus tard que celle du programme de l’UE, les données à disposition comme les méthodes d’évaluation utilisées peuvent différer entre l’OSAV et les autorités européennes.

Question : En tant que consommateur, comment peut-on acheter des denrées alimentaires sans résidus de produits phytosanitaires ?
La teneur en produits phytosanitaires des denrées alimentaires est très faible, de sorte qu’un risque pour la santé peut être exclu. Si l’on veut toutefois consommer des aliments sans résidus, il faut se renseigner auprès de l’agriculteur ou du commerçant. Une autre possibilité est de produire soi-même ses aliments.
On utilise aussi des produits phytosanitaires dans l’agriculture biologique, mais les produits chimiques de synthèse n’y sont pas autorisés.

NB : Sur le sujet, on lira,
Mise à jour du 19 décembre 2019. A lire dans Alerte Environnement, Glyphosate: le pouvoir manipule l’ANSES. 

Attention, toutes les courges ne sont pas comestibles !

L'Anses a retweeté cette information du journal Le Parisien à propos de la toxicité des courges ...
Mais aussi l'Anses a diffusé ce tweet,
Voir l'information de l'Anses

A l’approche d’Halloween et en pleine saison des citrouilles, potirons, potimarrons, pâtissons et autres cucurbitacées qui égaient les recettes d’automne, il est important de rappeler que toutes les «courges» ne sont pas comestibles. Certaines courges amères peuvent être à l’origine d’intoxication alimentaire parfois grave.

Quelques conseils pour éviter les intoxications :
Les courges ornementales (coloquintes) : Toutes toxiques, elles ne doivent pas être consommées. Vérifiez l’étiquette ou demandez conseil aux vendeurs sur les lieux de vente. 

Les courges alimentaires, achetées dans le commerce ou cultivées dans le potager familial : Goûtez un petit morceau de courge crue et si le goût est amer, recrachez-le et jetez la courge : elle ne doit pas être consommée, même cuite.

Les courges issues de potagers familiaux : Ne consommez pas de courges «sauvages» qui ont poussé spontanément. Ne récupérez pas non plus les graines des récoltes précédentes pour les ressemer. Achetez de nouvelles graines à chaque nouvelle semence dans le potager.

Commentaire du 1er novembre. Mieux vaut tard que jamais ! Ce type de conseils arrive pratiquement le jour d'Halloween, un peu comme les conseils sur les champignons qui arrivent le 23 octobre 2019 ...

Complément du 2 novembre 2019. Le ministère de l'agriculture informe sur Courges et potirons, savoureux légumes d'automne.
Emblématiques légumes de l’automne et de l’hiver, les courges et potirons sont originaires d’Amérique du Sud. Ces cucurbitacées affichent une large variété de couleurs, de formes et de tailles. La France en produit plus de 100 000 tonnes par an, dont un tiers en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Zoom sur ces légumes riches en micronutriments et pauvres en calories. Salés ou sucrés, ils se dégustent en velouté, en soufflé et même en tarte.
On nous dit même :
Les courges et potirons sont souvent confondus avec la citrouille, plus ronde, plus orange vif, mais moins savoureuse. Cette courge d’hiver, très populaire aux États-Unis, se cuisine rarement (la Jack Be Little, de petite taille, fait partie des rares exceptions). Son usage reste essentiellement décoratif, pour Halloween bien sûr, mais aussi pour servir de récipient pour des soupes ou des purées.