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mardi 28 janvier 2020

Il parait que l'agribashing n'existe pas. Bien entendu, c'est une baliverne !


Gil Rivière-Wekstein du blog Agriculture et Environnement nous propose une nouvelle vidéo dont il a le secret,
« L’agribashing n’existe pas / Baliverne #23 », une nouvelle vidéo d’Agriculture et Environnement. A l’instar du militant anti-pesticide François Veillerette, la plupart des écologistes réfutent l’existence de l’agribashing, affirmant que ce terme a été forgé pour discréditer toutes critiques des modes de l’agriculture conventionnelle.
Qu’est-ce que l’agribashing ?
Or, l’agribashing n’a rien à voir contrairement à ce qu’ils prétendent avec la critique d’un modèle agricole. L’agribashing consiste à dénigrer de façon constante et systématique les agriculteurs conventionnels et leurs pratiques en leurs collant l’image de pollueur, d’empoisonneur ou encore de tueur. Occultant les progrès constants des pratiques agricoles, les agribasheurs stigmatisent les agriculteurs, les accusants notamment aggraver le réchauffement climatique, d’annihiler la biodiversité, de maltraiter les animaux ou encore d’empoisonner les aliments.

N'hésitez pas à lire l'article intégralement sans oublier la vidéo ... 


Malheureusement, à l'heure où l'on célèbre le 75e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau, des 'groupes' mettent en parallèle la situation vécue par des déportés et les animaux, c'est tout simplement inacceptable et écœurant !

mardi 31 décembre 2019

Aux racines du malaise paysan


Bien évidemment, il ne sera pas question du malaise paysan ou d’agribashing au menu des vœux du Président de la République ce soir à la télévision, ce n’est pas un scoop de vous le dire, mais raison de plus pour en parler encore et encore … car je ne vois de sujet plus important pour l'identité de notre pays !

Voici donc « Aux racines du malaise paysan », un article paru sur le site agri-mutuel du 31 décembre 2019 et je suis très heureux de le diffuser en intégralité en cette fin d’année.


ooOOoo

Bousculés sur les marchés mondiaux, questionnés dans leurs pratiques par la société, les agriculteurs français vivent un malaise grandissant, qu'ils ont exprimé à plusieurs reprises cette année et dont l'« agribashing » n'est que la partie émergée.

Deux chiffres traduisent le recul du monde paysan : alors que les agriculteurs représentaient quelque 30 % de la population active au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la ferme France, fragilisée par les crises successives, pèse aujourd’hui moins de 3 % des actifs.

L’agriculteur « a été pendant très longtemps célébré, il a été reconnu, à un moment donné, un peu comme le symbole de la nation française en train de se moderniser. La France était avant tout un pays de paysans. Les agriculteurs ont en mémoire cette histoire-là », souligne François Purseigle, sociologue du monde agricole.

90 % des ruraux ne sont pas paysans
Plus cuisant encore, les paysans, longtemps fiers de nourrir un pays qui se targue de gastronomie, sont devenus une minorité jusque dans les campagnes : « l’essentiel des gens habitent autour des métropoles voire assez loin, donc 90 % des ruraux ne sont pas paysans. Du coup, il y a des problèmes de cohabitation entre des personnes qui n’ont pas du tout le même imaginaire. Il y a une concurrence d’usage du territoire », explique Jean Viard, directeur de recherche associé Sciences Po-CNRS.

« On a toujours été un peu en décalage, avec un rythme de vie différent (…) mais depuis quelques années, on vit un isolement, on vit cette frustration à côté des gens avec qui on habite, avec qui on va à l’école. On est devenu des gens limite fréquentables, des empoisonneurs », témoigne Olivier Coupery, agriculteur en polyculture élevage, et éleveur de chevaux, à Montfort-L’Amaury (Yvelines).

Alors que les associations antispécistes n’ont de cesse de dénoncer les mauvais traitements sur les animaux d’élevage, Olivier Coupery qui est visé par une pétition de riverains, aimerait, dans une forme de boutade, « qu’on prenne en compte le bien-être de l’agriculteur, le bien-être de l’éleveur ». Conséquences d’une arrivée des néo-ruraux : les demandes de faire taire Maurice le coq sur l’île d’Oléron, ou de déplacer les vaches et leur fumier trop odorant dans le Cantal.

Dénigrement systématique
Ces injonctions, qui se sont multipliées devant les tribunaux, ne sont cependant que les manifestations les plus folkloriques d’un phénomène dénoncé par la FNSEA : l’« agribashing » ou le dénigrement systématique des pratiques agricoles. La révolte du monde paysan contre cette mise à l’index a mené des centaines d’agriculteurs à manifester en tracteur sur les routes ces derniers mois, jusqu’au blocage du périphérique parisien le 27 novembre. Sont qualifiés d’agribashing autant les intrusions de militants anti-viande dans les élevages (« 71 actes délictueux » depuis le début de l’année selon le gouvernement) que la remise en question de l’utilisation des produits phytosanitaires.

Pour lutter contre les intrusions, la gendarmerie a créé fin 2019 la cellule spécialisée Demeter. Mais face à la demande d’une meilleure régulation des produits phytosanitaires, le gouvernement a lancé une concertation sur les zones de non traitement (ZNT) où toute pulvérisation est interdite, et a finalement annoncé fin décembre sa décision sur la distance d’épandage des pesticides par rapport aux habitations.

La montée en puissance des question environnementales dans la société n’est pas circonscrite à la France : en Allemagne, des milliers d’agriculteurs ont manifesté le 22 octobre contre les réglementations du gouvernement en matière de climat et de réforme agricole, qui menacent selon eux l’existence de leur activité. Trois semaines plus tôt, les paysans néerlandais avaient provoqué 1 000 kilomètres d’embouteillages, estimant être devenus les boucs émissaires de la lutte contre le réchauffement climatique.

Les normes toujours plus drastiques, des produits d’importation toujours plus nombreux
« Les néo-ruraux sont venus dans les conseils municipaux et ont amené un regard plus critique que constructif », témoigne Jérôme Régnault, co-fondateur du numéro vert « Ici la terre », ligne ouverte pour retisser des liens en répondant aux questions du grand public.

Mais, « ce serait un tort de réduire les symptômes de la crise agricole à la question de l’agribashing. Ce qui est sûr, c’est qu’un certain nombre de controverses portées notamment par des groupes sociaux ou une partie de la société peut venir renforcer des crises à la fois économiques et morales », souligne François Purseigle. « On a des agriculteurs qui doivent s’adapter à la concurrence mondiale et donc être super-productifs, ce qui est moins bien accepté par la société ; ça a créé une première zone de tension. Ce qui rajoute une touche de tension, c’est le changement climatique : la société française et une partie des citoyens sont de plus en plus conscients qu’il y a des enjeux de changements climatiques majeurs et que l’agriculture a une part de responsabilité », souligne Bertrand Valiorgue, professeur de stratégie des entreprises à l’Université de Clermont-Ferrand.

Sommés de monter en gamme et de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires lors des états généraux de l’alimentation, les agriculteurs ont très mal vécu ce qu’ils considèrent comme un double discours du gouvernement, qui dans le même temps invite des pays moins regardants en termes sanitaires et environnementaux à inonder de leurs produits moins chers les étals français, y compris en bio.

Si l’accord de libre-échange UE-Mercosur semble pour l’heure enterré en France, le Ceta, accord de libre-échange avec le Canada, d’ores et déjà expérimenté et en discussion au Parlement, a également été un motif de grogne ces derniers mois, d’autant que les produits français sont déjà malmenés sur des marchés mondialisés.

Comme le rappelait en juin l’économiste Philippe Chalmin, depuis la fin des quotas européens qui garantissaient un prix stable aux producteurs, « nous sommes dans un monde agricole de plus en plus marqué au coin de l’instabilité des prix et des marchés. Les prix agricoles dépendent peu, presque pas du tout, des prix payés par le consommateur », mais plutôt des cours non seulement nationaux et européens, « mais de plus en plus internationaux ». En d’autres termes, c’est la coopérative néo-zélandaise Fonterra qui fait la pluie et le beau temps sur les prix mondiaux du lait, et l’influence des achats de porcs des Chinois se fait sentir jusqu’au marché de Plérin en Bretagne.

22,1 % des agriculteurs  sous le seuil de pauvreté en 2016
Cette volatilité des cours, alliée aux aléas climatiques, a laissé sur le carreau plus d’un exploitant agricole, malgré une tentative de rééquilibrage des prix sur le marché intérieur avec la loi Alimentation qui n’a eu guère d’effet pour l’instant sur le revenu des agriculteurs.

Selon une étude de l’Insee, 22,1 % d’agriculteurs se trouvaient sous le seuil de pauvreté en 2016, ce qui en fait la profession la plus exposée. L’institut note également que 19,5 % des agriculteurs n’ont eu aucun revenu, voire ont été déficitaires, en 2017. « Les agriculteurs sont encore en phase de mutation avec un double mouvement à l’intérieur : vous avez le développement d’une agriculture bio et de proximité, qui représente déjà au moins 20 % des exploitations, et celui des grosses exploitations qui peuvent investir dans les terres et la technologie ». Et il reste les agriculteurs « formés à la chimie et à la mécanique » qui ont 35 à 60 ans et « ont des problèmes pour investir dans la transformation de leur modèle », détaille Jean Viard.

Dans ce contexte, « un regard accusateur, qui peut devenir agressif, ça peut être la goutte d’eau qui fait qu’on commet l’irréparable. Le fait que ça puisse amener un collègue au suicide, on le vit très, très mal », déclare à l’AFP Jérôme Régnault, céréalier et apiculteur dans les Yvelines.

Il y a eu 372 suicides de paysans en 2015 contre 150 cas en moyenne par an entre 2007 et 2011, selon les statistiques les plus récentes de la sécurité sociale agricole, la MSA.

Ce climat mortifère a été porté sur la place publique par le film « Au nom de la terre » où Guillaume Canet incarne un agriculteur poussé au suicide. Le film a été un succès public et tutoyait début décembre les 2 millions d’entrées après 11 semaines d’exploitation.

Le documentaire, plus confidentiel, de Sophie Loridon « Lucie après moi le déluge », témoignant de la rude existence dans une petite exploitation ardéchoise au long du XXe siècle, a pour sa part engrangé 15 000 entrées en 2019. Après le multi-césarisé « Petit paysan », ces succès montrent que les Français se sentent encore concernés par la question agricole. « Il y a quand même derrière la question des controverses qui entourent l’agriculture un intérêt profond pour la question agricole (…). Aujourd’hui encore, peut-être même plus qu’hier, bon nombre de Français se pressent dans des salons agricoles et sont attentifs et attachés à cette profession », selon François Purseigle.

Complément du 11 janvier 2020. On lira sur Alerte Environnement, Notre agriculture est vertueuse mais elle va mourir ...

jeudi 5 décembre 2019

A quoi ça peut bien servir d'être le bouclier de l'agribashing en France ?


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

L’expression n’est pas nouvelle, mais la situation, à mon sens, depuis qu'elle a été prononcée, a empiré …
  • 29 novembre 2018 : Didier Guillaume : « je veux être le bouclier face à l’agri-bashing »
  • 22 février 2019 : Le ministre de l'Agriculture se pose en « bouclier contre l'agribashing ». 
  • 2 octobre 2019 : « Je suis très inquiet. La société est hystérisée. J’ai senti ça très tôt. Je veux être le bouclier face à l’agribashing. »
Voici un exemple avec ce qui est aussi rapporté dans la vidéo et qui tient en deux lignes ...

Complément du 14 décembre 2019. On lira cet article de Gil Rivière-Wekstein sur son blog, 

L’agribashing dans le viseur de Didier Guillaume.

jeudi 17 septembre 2020

Agriculture et agribashing

Quelques informations glanées ici et là sur l’agriculture et l’agribashing ...

Commençons avec des extraits des ‘Nouvelles fraîches’ du blog-notes d’Olivier Masbou du 14 septembre 2020 :

Le fantôme de la « menace fantôme »

« «Agribashing» : enquête sur la cellule Demeter, dispositif politique contre une menace fantôme » : c’était le titre d’un article de Libération publié sur le site du quotidien le matin du 7 septembre. Ce titre a-t-il été perçu comme excessif ? Y a-t-il eu une intervention extérieure ? Quoiqu’il en soit, le soir du même jour, l’article était accompagné d’un titre plus sobre : « Agribashing : Demeter, mais pourquoi faire ? ».

Attaques contre les agriculteurs : la FNSEA reçue par le Gouvernement

Christiane Lambert, présidente, et Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA ont été reçus le 8 septembre par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, pour évoquer la multiplication des agressions contre les agriculteurs, les bâtiments d’exploitations agricoles et les animaux. La FNSEA devrait également être reçue prochainement par Eric Dupont-Moretti, ministre de la Justice sur ce même sujet.

Le ministre de l’agriculture semble curieusement absent …

On poursuivra avec cette lecture sans modération de l’éditorial de Jean-Paul Pelras du 16 septembre 2020 « Lettre aux écologistes qui n’aiment pas le bonheur » …

Pêle-mêle, on pourrait lister le sapin de Noël, désormais très médiatisé mais qui vous qualifie de ‘fachos’ dès qu’on est pas d’accord avec l’édile bordelais, mais il s’agit ici du Tour de France ...

vous qui pensez que le Tour de France véhicule une image machiste du sport, qu’il y a trop de moteurs thermiques dans la caravane, que les gadgets jetés sur le bord des routes polluent parce qu’ils ne sont pas “durables”. Vous êtes les tenants d’une pensée unique qui tétanise le peuple en le faisant culpabiliser. Vous prophétisez le malheur en prohibant le bonheur. Vous croyez savoir ce qui est bien pour nous car vous avez fait de votre idéologie une profession, en nous faisant croire que nous ne sommes pas suffisamment qualifiés pour exprimer nos propres opinions. Avec le coup du sapin de Noël et celui du Tour de France le vernis est passé du vert au vert de gris. Peut-être tout simplement car ce qui émoustille votre esprit citadin n’est en réalité qu’une pitoyable supercherie.

On terminera par la « Lettre ouverte à Jean Castex sur les agriculteurs », par Jean- Paul Pelras, une tribune parue dans Le Point du 16 septembre 2020,

L'ancienne figure catalane de la résistance paysanne tacle la ministre Barbara Pompili pour son soutien au mouvement Nous voulons des coquelicots.

Le blog en avait parlé ici.

jeudi 17 décembre 2020

France Télévisions, promoteur de l'agribashing, veut "rapprocher les Français et l'agriculture". C'est un poisson d'avril !

Gil Rivière-Wekstein avait rapporté dans un article du 31 août 2020 paru sur agriculture & environnement, «France Télévisions : un agribashing sans fin».
Avec la diffusion répétée de reportages à charge contre l’agriculture, le groupe France Télévisions est devenu le promoteur numéro un de l’agribashing. Décryptage …

Dans Un jour sans fin, film américain sorti en 1993 qui s’est imposé comme un classique du genre, le héros incarné par Bill Murray revit sans cesse la même journée. Telle est l’impression que nous laisse le numéro de «Réseau d’enquêtes» sur le thème «Pesticides, le débat empoisonné», diffusé sur France 3 le 20 mai dernier.

On y retrouve en effet l’infaillible discours anxiogène agrémenté de ses mensonges, martelés comme des vérités incontestables. La parole est principalement donnée aux militants écolos, avec une reprise sans discernement des éléments de langage du biobusiness.

Or voici que voilà, c'est fini ou presque, tout semble oublié, et selon Le Figaro.fr du 17 décembre 2020, « France Télévisions veut rapprocher les Français et l'agriculture », on se moque du monde !

France Télévisions proposera l'an prochain «Nous paysans», une programmation spéciale prévue aux dates auxquelles le Salon de l'agriculture aurait dû se tenir (27 février-7 mars), avec pour ambition de rapprocher les Français de celles et ceux qui cultivent, élèvent et innovent.

«France Télévisions veut profiter de la fenêtre habituellement consacrée au Salon de l'agriculture pour apporter un regard sur l'agriculture au sens large, en s'appuyant sur son maillage exceptionnel, avec les réseaux de France 3 en région et de La 1ère en Outremer», a expliqué à l'AFP Yannick Letranchant, directeur des opérations spéciales de l'information et des antennes du groupe public.

France Télévisions n'est bien entendu pas crédible du tout. Il faudrait, à mon sens, partir des anciennes émissions à charge sur l'agriculture et proposer un nouvel éclairage et il y a du boulot. 

Voici, pour vous donner deux exemples, ce qu'en disait Gil Rivière-Wekstein, le 4 novembre 2019 dans cet article, Pesticides, glyphosate, agribashing, Elise Lucet pour la 6ème fois de l’année, ainsi qu'Une lettre à Élise (Lucet, évidemment) «confraternelle» de M. Jean-Paul Pelras de l'agri, diffusée par seppi le 17 octobre 2019. 

Personne n'a oublié ce qu'a entrepris à maintes reprises France Télévisions ... 

Complément du 19 décembre 2020. France Télévisions a commis une boulette sur un reportage non vérifié de sa part sur la quantité de pesticides nécessaire pour un jean, le rectificatif est en fait un lapsus selon le présentateur ... ce qui est bien entendu complètement faux, mais quand l'idéologie vous anime, tout est bon ...

lundi 25 mars 2019

Soyons fiers de nos agriculteurs !



« Les agriculteurs déterminés à faire face à l’agribashing », selon Le Progrès.fr du 23 mars 2019.
Le congrès de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) a été, hier vendredi (22 mars-aa) à Tossiat, l’occasion d’exprimer un ras-le-bol largement généralisé des agriculteurs face à leurs détracteurs de tous horizons.
Les agriculteurs sont en souffrance. C’est une donnée désormais acquise. Pénibilité du métier, difficultés financières, changements climatiques, avalanches de normes… Autant de paramètres auxquels les exploitants agricoles sont confrontés quotidiennement depuis des lustres et auxquels ils font face avec le courage intrinsèque de leur corps de métiers.


Mais s’il y a quelque chose que les exploitants agricoles, regroupés au sein de la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles, ne supportent plus, c’est cet agribashing (le fait de dénigrer l’agriculture) devenu récurrent et omniprésent dans la société actuelle.
Dans ce cadre, voici cette information fournie par La France Agricole du 25 mars 2019, des pseudo écologistes ont posé des panneaux totalement inacceptables …  
C’est un panneau, retrouvé au bord d’un champ de la coopérative Agora ce lundi 25 mars, qui affiche un nouveau slogan vengeur, sans considération pour le travail des exploitants. 
Timothée, alternant chez Agora, a raconté l’histoire sur son compte Twitter. Sur la photo, on voit un panneau en plastique sur lequel on peut lire : « Ici on cultive votre futur cancer ». Trouvé ce lundi au bord des champs, le panneau veut évidemment dénoncer, sans que l’on comprenne vraiment le fond de cette colère.


Aucun logo, aucun nom : l’acte est une dénonciation anonyme de pratiques à propos desquelles l’auteur du panneau n’a probablement pas pris le temps de s’intéresser. Et une nouvelle fois, les inquiétudes des consommateurs les conduisent à des actes par lesquels ils s’aliènent ces mêmes producteurs, qu’ils voudraient voir tellement vertueux.
Une réaction forte du ministre de l'agriculture est attendue et serait la bienvenue ...

Autre exemple très particulier que l’on m’a signalé sur M6, dans l’émission Recherche d’appart’ diffusée à 18h45 le 25 mars 2019, une personne n’a pas souhaité retenir un bien immobilier qui lui plaisait en raison de sa proximité avec un champs de maïs, à cause des pesticides, de l’agribashing par ignorance … 

Complément du 25 juillet 2019. On lira avec un grand intérêt l’article de seppi sur « Les paysans, une cible trop facile » dans La Liberté (journal romand).

Complément du 28 août 2019. On savait que passées les bornes, il n'y a plus de limites, on lira cet article de seppi, Agris = nazis... l'agribashing, ça suffit !

lundi 15 juillet 2019

Agribashing, le moment de ne rien laisser passer est arrivé!


Un communiqué de la FNSEA du 13 juin 2019 sonnait la mobilisation des agriculteurs contre ce phénomène de l’agribashing, « Nous ne laisserons rien passer ! ». Le blog en avait parlé ici.

Et bien, c’est le moment de passer à l’acte avec ces deux faits divers …

Selon La France Agricole, « Faisant suite à la publication d’un nouveau jeu de données par les services publics, l’association Générations futures a publié une carte utilisant les codes postaux des acheteurs de produits phyto. »

Sur le site de cette association, on apprend,
Ces nouvelles données bouleversent assez sensiblement le classement des départements publié en 2018. Cette fois ci les données prenant en compte les codes postaux des acheteurs nous donnent le classement des 10 premiers départements français pour l’achat de pesticides …
Je ne sais comment on appelle ce genre de pratiques, j’hésite entre délateur ou dénonciateur, mais j’ai une préférence pour délateur, c’est-à-dire une personne qui dénonce par vengeance ou intérêt, à vous de voir ...

Autre démarche, cette « initiative » d’un maire de Perray-en-Yvelines, qui a, semble-t-il, publié un arrêté municipal anti-pesticides, qui s’avère être illégal, « Je ne vais pas le retirer, c'est mon devoir de maire » …

Décidément, c'est devenu un sport dans ce pays ne plus respecter la loi ...

La maire de la commune a décidé de prendre un arrêté municipal contre l'épandage des pesticides, après la découverte d'un champ rouge sur sa commune. Une décision qui met en colère le monde agricole.
Complément du 28 août 2019. On savait que passées les bornes, il n'y a plus de limites, on lira cet article de seppi, Agris = nazis... l'agribashing, ça suffit !