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Après
l'article, Appel
pour un lundi vert, ce sera sans moi !, en soutien aux éleveurs,
voici mon soutien aux agriculteurs au travers l'exemple démonstratif ci-dessous rapporté par
La
Nouvelle République.
Jacques Fortin récidive. En novembre 2016, cet agriculteur d’Athée-sur-Cher avait attelé son semoir à son tracteur et dessiné sur cinq hectares de blé le mot « Help ». Ses champs sont situés sous un couloir aérien. Il s’agissait alors d’adresser aux passagers des vols réguliers un SOS collectif au nom d’une profession « qu’on s’obstine à stigmatiser en présentant ses membres comme les principaux pollueurs de la planète ».
En 2019, c’est sur quinze hectares que se déploient désormais les mots : « Respectez-nous ».
« Nous sommes contraints de mettre en place un « couvert » dans le cadre des Surfaces d’intérêt écologique, mais comment voulez-vous planter lorsque la terre ne s’est pas encore remise de la sécheresse de 2018 ? Il aurait fallu que je demande une dérogation mais j’ai oublié de le faire. C’est comme pour les cultures intermédiaires piège à nitrates (CIPAN) comment voulez vous les mettre en place lorsque l'on est dans un contexte de sécheresse ? »
L’agriculteur dit s’accommoder de la pluie, de la sécheresse, qui sont au fond le lot commun de tous les exploitants « mais pas de réglementations inadaptées résultantes du diktat d’écologistes sectaires et d’une administration tatillonne ».
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