Chers Lecteurs,
1. Les rappels de produits alimentaires continuent sur leur lancée, après une baisse toute relative en 2023 et 2024, voici que 2025 aura été un bon cru. Voici les chiffres sur ces cinq dernières années :
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
Chers Lecteurs,
1. Les rappels de produits alimentaires continuent sur leur lancée, après une baisse toute relative en 2023 et 2024, voici que 2025 aura été un bon cru. Voici les chiffres sur ces cinq dernières années :
Auparavant, en France, la surveillance des Escherichia coli producteurs de toxine Shiga (STEC) reposait sur les notifications volontaires de SHU pédiatriques et la surveillance microbiologique. Mais cela est en train de changer, pour autant « faut-il en faire tout un fromage ? », c’est ce que nous allons voir ...
A la suite d'un total de 17 cas confirmés et 4 cas possibles déclarés entre le 9 décembre 2024 et le 29 janvier 2025. Tous les patients ont été hospitalisés pour un syndrome hémolytique et urémique (SHU), huit d'entre eux présentaient des complications neurologiques et trois sont décédés.
Des scientifiques (poster présenté à l’ESCAIDE 2025) ont indiqué qu'il s'agissait du premier foyer documenté de STEC exclusivement chez l'adulte en France et ont souligné le potentiel épidémique des souches atypiques et leur impact clinique grave. La consommation de fromage au lait cru de vache avant l'apparition des symptômes a été rapportée dans 15 des 17 cas étudiés. L'enquête a permis d'identifier un fabricant commun ainsi qu’une procédure de rappel/retrait de morbier.
La prévision de plus de 2 000 rappels est donc acquise pour 2025 comme en 2022, 2023 et 2024.
Rien ne change, donc tout va bien ?
Selon Santé publique France,
Le nombre de toxi-intoxications alimentaires collectives (TIAC) notifiées en 2022 est le plus élevé enregistré depuis la mise en place de la surveillance en 1987. Il a dépassé le précédent record de 2019 après une diminution en 2020-2021 dans le contexte de la pandémie de Covid-19. »
Comme l’on dit, le « précédent record » se doit être battu, c’est désormais fait ...
Mais d’où proviennent ces informations ? Elles sont issues du EU One Health Zoonoses Report de l’EFSA, publiées le 10 décembre 2024.
Un constat, les TIAC sont en nette augmentation aussi en 2023 !
Tout va donc bien ?
Comme le rapporte les autorités de santé,
Toutefois, les TIAC ne sont que la partie la plus visible d’un problème plus vaste. Le fardeau des infections d’origine alimentaire, dont la majorité des cas surviennent de façon sporadique sans lien apparent entre eux, est important et était estimé à entre 1,28 à 2,23 millions de personnes affectées chaque année sur la période 2008-2013.
Et que dire des inspections en sécurité des aliments :
Merci à vous, le blog s'est bien porté en juin 2025 avec plus de 21 000 visiteurs. En mai et juin, les visiteurs sont toujours plus nombreux !
Petit rappel, le blog est toujours fermé mais ouvert à la lecture !
Le blog s'est bien porté en mai 2025 avec près de 20 000 visiteurs. En mai, les visiteurs font ce qu'ils leur plaît !
Depuis le 1er décembre 2018 le million de visiteurs a été dépassé.
Merci à tous ceux qui ont apprécié ce blog.
Merci à vous chers lecteurs
D'après blogger, nous en sommes à 998193 visiteurs ...
Merci à eux et bonne lecture !
Mais ce n’est pas tout …
Le blog Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels d’André Heitz, que je remercie à nouveau, m’avait accueilli de février 2018 à décembre 2018, et vous pourrez retrouver les 129 articles parus sur ce lien.
Enfin, le blog a commencé en étant hébergé par la revue PROCESS Alimentaire de 2009 à 2017 en publiant près de 10 052 articles ! Mais, vous ne pouvez plus avoir accès à ces articles car ...
La revue n’avait pas à l’époque les compétences informatiques pour gérer la base de données de cet ensemble d’articles.
Le résultat a été le suivant, les lecteurs n’ont plus accès à ces articles, car la revue entend me faire payer mon départ, suite aux nombreuses anomalies rencontrées. Pourtant, la revue a su bénéficier de la manne publicitaire qui était présente lors de la diffusion des articles.
La revue PROCESS Alimentaire s’est donc comportée en censeur, curieux pour une revue, alors, pour cette nouvelle année 2024, j’aimerais vous citer les noms de ces pseudo-professionnels irresponsables, Pierre du Boisbaudry (PDG) et Hugues du Boisbaudry (directeur général) et Pierre Christen, rédacteur en chef.