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mercredi 7 août 2019

50 personnes malades à cause de Salmonella en Angleterre et au Pays de Galles


« 50 personnes malades à cause de Salmonella en Angleterre et au Pays de Galles », source article de Joe Whitworth paru le 6 août 2019 dan Food Safety News.

Des responsables de la santé publique d'Angleterre et du Pays de Galles ont enquêté sur la source d'une épidémie à Salmonella qui a rendu malade plus de 50 personnes.

Public Health England (PHE), Public Health Wales (PHW) et la Food Standards Agency (FSA) étudient actuellement une épidémie à Salmonella 4,[5],12:b:- qui pourrait être liée à des aliments  servis dans certains restaurants indiens.

Cela a été identifié par une surveillance de routine qui a révélé une augmentation du nombre de cas de sérotypes de Salmonella et par l'analyse des données obtenues par séquençage du génome complet (WGS).

Une porte-parole de PHE a déclaré à Food Safety News qu'il n'y avait aucune preuve que des personnes malades vivent en dehors de l'Angleterre et du Pays de Galles et que l'agence n'était au courant d'aucun décès associé à l'épidémie.

Cas de maladie au Pays de Galles et en Angleterre
Au total, 54 patients ont été signalés, avec des dates de prélèvement allant du 23 avril au 7 juillet 2019. Six cas ont été enregistrés en mai, 23 en juin et 25 autres en juillet.

L'âge des personnes touchées varie de 14 mois à 80 ans, la moitié d'entre elles étant âgées de 20 à 40 ans. Vingt-six sont des femmes et 28 des hommes. Douze cas sont originaires du Pays de Galles et 42 d’Angleterre.

Le Dr Nick Phin, directeur adjoint du National Infections Service du PHE, a déclaré que l'agence enquêtait sur plusieurs cas à Salmonella survenus dans différentes régions d'Angleterre et du pays de Galles.

« Nous avons établi un lien entre les cas sur la base de l'analyse des données obtenues par séquençage du génome complet et nous travaillons avec la Food Standards Agency et des collègues de la protection de la santé au Pays de Galles pour déterminer la cause possible de l'infection », a-t-il déclaré.

« Il existe des mesures simples pour limiter la propagation de Salmonella, telles que la manipulation et la préparation hygiéniques des aliments, y compris la cuisson des aliments. Salmonella peut également se transmettre d'une personne à l'autre. Par conséquent, toute personne touchée devrait se conformer aux bonnes pratiques d'hygiène, telles que bien se laver les mains après avoir utilisé les toilettes. »

De 2013 à 2018, 45 cas à Salmonella enterica de sérotype 4,5,12:b:- sont rapportés par an en moyenne.

Lien avec des restaurants indiens
Une requête à l'échelle de l'UE via le système EPIS (Epidemic Intelligence Information System) a été publiée, mais on ne pense pas que l'épidémie affecte d'autres pays.

Bien qu'aucun produit alimentaire commun n'ait encore été identifié, plusieurs personnes ont mangé dans divers restaurants indiens en Angleterre et au Pays de Galles au cours de la semaine précédant l'apparition de la maladie.
Deux restaurants indiens à Londres ont été identifiés. Plusieurs cas confirmés ont signalé avoir mangé avant de tomber malade et des investigations sont en cours.

Pour identifier la source de l'épidémie et permettre à la FSA de suivre les informations relatives à la chaîne d'approvisionnement des restaurants, une équipe de contrôle des épidémies (OCT pour outbreak control team) a créé un questionnaire générateur d'hypothèses pour les cas.

« Les membres de l’OCT recueillent des informations auprès des patients et des sites potentiels pour identifier une source probable de l’épidémie. Tous les sites sont suivis par les équipes de la santé environnementale des autorités locales, conformément à leurs protocoles », a déclaré la porte-parole de PHE.

Les isolats sont sensibles à tous les antibiotiques testés, à l'exception d'une souche résistante à l'ampicilline.

Les symptômes de l’infection à Salmonella apparaissent généralement 12 à 72 heures après l’infection et comprennent de la fièvre, des douleurs abdominales, de la diarrhée, des nausées et parfois des vomissements.

La maladie peut durer de quatre à sept jours, mais la plupart des gens guérissent sans traitement. Les symptômes peuvent être plus graves chez les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées et les personnes âgées.

NB : On aimerait bien aussi avoir en France des informations sur plusieurs foyers de cas d’intoxication alimentaire liés à Salmonella (1 et 2) les 12 et 19 juillet 2019 …

mardi 4 juin 2019

Les touristes et les habitants ne devraient pas s’attendre à voir les résultats des inspections dans les restaurants anglais; moins de la moitié affiche l'autocollant du résultat


« Les touristes et les habitants ne devraient pas s’attendre à voir les résultats des inspections dans les restaurants anglais; moins de la moitié affiche l'autocollant du résultat », source article de Joe Whitworth publié le 4 juin 2019 dans Food Safety News.

Selon la Food Standards Agency, « Les entreprises anglaises n’ont pas à afficher leur note ou score dans leurs locaux mais elles sont encouragées à le faire. »

Selon les données de la Food Standards Agency (FSA), près de la moitié des entreprises anglaises n’affiche pas leurs scores ou notes en matière d’hygiène alimentaire, suite à une inspection.

Le taux d'affichage des autocollants visibles de l'extérieur des locaux était de 52% en Angleterre, de 87% au Pays de Galles et de 84% en Irlande du Nord.

L'affichage est devenu obligatoire au Pays de Galles en novembre 2013 et en Irlande du Nord en octobre 2016.

En Angleterre, la loi n'oblige pas les entreprises à afficher leur score ou note, mais plus des trois quarts des entreprises du pays ont déclaré que l'introduction de l'affichage obligatoire serait une bonne chose. Un peu moins du tiers des entreprises déclarent afficher la note parce qu'elles estiment qu'elle est obligatoire.

Les établissements qui n’affichent pas leur classement le font parce qu’ils ont perdu l’autocollant ou le certificat, parce que ce n’est pas obligatoire, que cela n’est pas pertinent pour l’entreprise ou parce qu’ils ont un classement faible.

Une note plus élevée signifie plus de chances d'avoir un affichage
Le système de classement des règles d'hygiène des denrées alimentaires (FHRS pour Food Hygiene Rating Scheme) lancé en 2010 est géré par la FSA et les autorités locales. Le système aide les consommateurs à décider où manger ou faire leurs courses en fournissant des informations sur les règles d'hygiène en vigueur au moment des inspections par les autorités locales.

Les établissements se voient attribuer une note ou un score basée sur des règles d'hygiène alimentaire allant de 0 lorsqu'une amélioration urgente est nécessaire à 5, qui est « très bien ». Elle couvre les entreprises fournissant ou servant de la nourriture aux consommateurs, tels que restaurants, cafés, plats à emporter et hôtels, ainsi que les supermarchés et autres distributeurs.

En Angleterre, les établissements avec une note ou un score plus élevée sont plus susceptibles d'afficher que celles avec une note plus faible Plus des deux tiers (70%) de ceux qui ont reçu une note de 5 l'ont affiché, contre 31% avec une note de 3 et 17% pour ceux qui ont une note de 0 à 2.

Environ un tiers des établissements de chaque pays affirment que l'affichage de leur note ou score a eu un impact positif sur les affaires. L’assurance des clients (66%) était la principale motivation de l’affichage en Angleterre, suivie par la fierté de leur classement (35%). Cependant, seuls 8% ont déclaré avoir des clients qui ont commenté le programme de note ou de score et 11% ont demandé aux consommateurs de commenter leur classement.

La plupart des établissements notés 4 ou moins prennent des mesures pour améliorer la situation (81% en Angleterre, 82% au pays de Galles et 79% en Irlande du Nord). Cela comprend l'achat d'équipement supplémentaire ou des réparations, le nettoyage de l'équipement plus régulièrement, la surveillance de la température du réfrigérateur, l'amélioration des registres et la formation.

Afficher ne correspondant pas toujours à ce qui a été inspecté
Des recherches ont évalué la proportion d'entreprises affichant des notes en matière d'hygiène alimentaire à l'aide d'audits mystère. Les auditeurs ont visité 500 établissements dans chacun des trois pays.

Une enquête téléphonique réalisée auprès d’entreprises d’Angleterre, du Pays de Galles et d’Irlande du Nord a permis d’examiner les attitudes des entreprises à l’égard du système et, au pays de Galles et d’Irlande du Nord, de déterminer l’impact de l’affichage obligatoire.

Neuf sur dix de ceux qui affirment afficher en Angleterre affirment que leur classement est visible de l'extérieur, les 10% restants affirmant qu'il est visible uniquement à l'intérieur des locaux. Cependant, cela diffère des résultats observés lors des audits mystère: 52% des points de vente affichaient des notes à l'extérieur et 5% à l'intérieur.

En Angleterre, 88% affichent leur note ou score correspondant à celle de la base de données du FHRS, alors que 12% affichent une note supérieure à celle de la base de données et 1%, une note inférieure.

Des vérifications ponctuelles effectuées récemment par les agents de la City of London Corporation’s Trading Standards ont révélé que sur les 140 locaux de restauration visités, 22 affichaient un autocollant du FHRS supérieur à celui auquel ils avaient droit.

Trading Standards a visité les locaux incriminés et a veillé à ce que les autocollants inexacts soient retirés. Chaque visite était suivie d’un avertissement écrit à l’entreprise alimentaire. La City of London Corporation est favorable à une modification de la loi obligeant les établissements de restauration à afficher publiquement leur score.

Angela Towers, responsable de l'équipe d'évaluation de l'hygiène des aliments à la FSA, a dit: « Les gens ont le droit de croire que l'évaluation en hygiène affichée sur la fenêtre ou la d'un restaurant est exacte et nous sommes ravis que la City of London Corporation ait pris des mesures contre une petite minorité de entreprises alimentaires qui ont cherché à induire le public en erreur. "

En Irlande du Nord, 95% des notes affichées correspondent à la base de données, 4% affichent des notes supérieures et 1%, des notes inférieures. Au pays de Galles, 92% affichent des notations correspondant à la base de données, 6% une note plus élevée et 2% une note plus basse.

Et en France me direz-vous, il vous faut lire la saga Alim'confiance sur ce blog, ici, et bon courage !

mercredi 10 avril 2019

Angleterre et Pays de Galles : Augmentation des amendes pour les infractions en matière de d'hygiène et de sécurité des aliments


« Angleterre et Pays de Galles : Augmentation des amendes pour les infractions en matière de d'hygiène et de sécurité des aliments », source article de Joe Whitworth publié le 10 avril 2019 dans Food Safety News.

Les amendes administratives ont augmenté pour les entreprises condamnées pour des infractions en matière d'hygiène et de sécurité des aliments et à la suite de l'introduction de nouvelles directives en Angleterre et au pays de Galles.

Une évaluation de l'impact des directives par le Sentencing Council (Conseil de détermination de la peine -aa) a également montré qu'il y avait une légère augmentation imprévue des amendes administratives pour des personnes condamnées en raison d’infractions en matière d'hygiène et de sécurité aliments. L'augmentation des amendes n'était pas aussi importante que celle liée aux non-conformités en matière de santé et de sécurité.

La Health and Safety Offences, Corporate Manslaughter and Food Safety and Hygiene Offences guideline (Directive relative aux infractions relatives à la santé et la sécurité, l’homicide involontaire et l'hygiène et la sécurité des denrées alimentaires) en vigueur en Angleterre et au Pays de Galles est entrée en vigueur en 2016. Le Sentencing Council est un organisme public indépendant du ministère de la Justice qui publie des directives à suivre.

Cela couvre des infractions commises par des entreprises ou des individus dans le cadre d'activités commerciales en Angleterre et au Pays de Galles. Ils ne couvrent pas les poursuites de personnes pour des infractions commises dans leur vie privée ou des infractions de fraude alimentaire.

L’objectif était d’aider les magistrats à faire en sorte que le montant des amendes infligées pour ces infractions soit proportionnel à la situation du délinquant et à la gravité de l’infraction.

Pour les infractions relatives à l'hygiène et la sécurité des aliments, la directive comporte quatre catégories de culpabilité et trois préjudices.

Le nombre d'entreprises condamnées pour des infractions en matière d'hygiène et de sécurité des aliments a plus que doublé, passant d'environ 60 en 2013 à 130 en 2016, mais est resté stable depuis. La grande majorité est condamnée par des tribunaux de première instance (97% en 2017).

La plupart des entreprises ont reçu une amende (94% en 2017). Une analyse des montants des amendes comparant 10 mois avant la ligne directrice à 10 mois après la ligne directrice a montré que le montant moyen passait de 2 200 £ (2 552 euros) avant la directive à 7 100 £ (8 235 euros) après la directive. La moyenne a également augmenté, passant de 1 500 £ (1 740 euros) à 2 500 £ (2 900 euros).

Une plus grande proportion d’entreprises ont reçu une amende de 4 000 £ (4 640 euros) ou plus. Ce taux est passé de 11% avant la directive à 34% après la directive.

Le nombre de délinquants adultes condamnés pour des infractions en matière d’hygiène et de sécurité des aliments est passé de 180 en 2015 à 260 en 2017. La plupart sont condamnés par des tribunaux de première instance (92% en 2017).

En 2017, une amende administrative a été infligée à 92% des délinquants. Trois autres pour cent ont été condamnés avec sursis, deux pour cent ont reçu une ordonnance de la ville et moins de un pour cent ont été condamnés à une détention immédiate.

Le montant moyen des amendes administratives est passé d’environ 930 £ (1 079 euros) à 1 300 £ (1 508 euros) après la directive, alors que la moyenne est passé de 500 £ (580 euros) à 520 £ (603 euros). La proportion de délinquants adultes condamnés à une amende administrative de 2 000 £ (2 320 euros) ou plus a légèrement augmenté, passant de 13% à 17%.

Lord Justice Tim Holroyde, président du Sentencing Council, a déclaré que la loi exige que toute amende reflète la gravité de l'infraction et tienne compte de la situation financière du délinquant.

« Le conseil est convaincu que la directive atteint cet objectif et garantit que, lorsqu'une infraction entraîne la mort ou des blessures très graves, les amendes sont suffisamment punitives. »

L'analyse suggère que la directive est généralement appliquée de la manière prévue. Le Sentencing Council a l'intention d'étudier plus avant le fonctionnement de la directive et examinera si une révision est nécessaire.

A noter que la Food Standards Agency (FSA) a publié récemment des communiqués visant des entreprises ayant reçu des amendes administratives,
  • Romford Halal Meats Ltd a été condamné à des non-conformités en matière d’hygiène à 24,000 £ (27 838 euros). L’abattoir a été reconnu coupable à la suite d’avertissements répétés concernant l’« entassement » de carcasses.
  • Dunbia (Preston) Limited a écopé d'une amende de plus d'un quart de million de livres, la plus haute amende jamais infligée à la FSA. L’abattoir condamné à une amende de plus de 265 000 £ (307 380 euros) pour avoir enfreint les règles de la santé publique.
  • Manchester Abattoir Limited (anciennement Cheshire Halal) été a condamné à une amende de 18 285,92 £ (21 211 euros) après avoir plaidé coupable d’avoir enfreint la réglementation.

mercredi 5 décembre 2018

Les maladies infectieuses d'origine alimentaire augmentent en Angleterre et au Pays de Galles, Quid en France ?


« Les maladies infectieuses d'origine alimentaire augmentent en Angleterre et au Pays de Galles », source article de Joe Whitworth du 5 décembre 2018 paru dans Food Safety News.

Les rapports de laboratoire concernant des pathogènes, notamment E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157, Campylobacter, et Salmonella ont tous augmenté par rapport à l'année dernière en Angleterre et au Pays de Galles.
Les données sont basées sur les infections gastro-intestinales courantes en Angleterre et au Pays de Galles signalées au Public Health England (PHE) à fin octobre.
Campylobacter spp. est passé de 47 675 infections de janvier à fin octobre 2017 à 51 497 au cours de la même période cette année.

Les cas d’infections à Salmonella spp. sont passés de 7 319 cas l’an dernier à 7 631 cas et STEC O157 de 530 à 578 cas au cours de la même période. Les sérovars les plus courants de Salmonella comprennent Salmonella Enteritidis et Salmonella Typhimurium.

Cryptosporidium spp., Guardia spp., Shigella spp. et les infections à norovirus ont également augmenté, rotavirus étant le seul agent pathogène à diminuer en fonction des infections gastro-intestinales rapportées.

Les données du rapport de laboratoire proviennent du Second Generation Surveillance System (SGSS) de PHE et les résultats sur les STEC O157 proviennent du National Enhanced Surveillance System du PHE pour les STEC.

Le PHE a recommandé de faire preuve de prudence lors de la comparaison des données d'une année sur l'autre.
« Le nombre d'infections varie d'une année à l'autre. Cela peut être dû à des modifications des méthodes de laboratoire, de l'activité des épidémies, de la saisonnalité des agents pathogènes ou à la suite d'interventions en matière de sécurité sanitaire des aliments ou de santé publique. Il est important que les chiffres ne soient pas considérés isolément, les tendances ne devraient être mesurées que sur des années à l’aide de méthodes appropriées en tenant compte de la variabilité inter et intra-annuelle mentionnée ci-dessus », a déclaré une porte-parole à Food Safety News.

Le rapport hebdomadaire des Notifications de maladies infectieuses (NOID pour Notifications of Infectious Diseases) indique que cette année 2018, jusqu'au 2 décembre, le nombre de cas d'intoxication alimentaire (je pense qu’il s’agit des cas de toxi-infection alimentaire collective -aa) Angleterre et au Pays de Galles s'élevait à 10 352, ce qui est inférieur au chiffre de 10 911 enregistré l'année dernière et à 12 359 à la même période en 2016.
« L’intoxication alimentaire est inclus dans la liste des maladies à déclaration obligatoire et repose sur la suspicion clinique de la cause plutôt que sur des analyses de confirmation en laboratoire. Des changements dans le temps peuvent être dus à un meilleur accès aux analyses de laboratoire, à une modification de la perception clinique du problème ou du système de notification, aux tendances séculaires ou à la suite de communications en matière de sécurité des aliments ou de santé publique », a dit la porte-parole de PHE.
La PHE utilise des cas confirmés en laboratoire pour la surveillance de routine et les tendances de suivi.
« Les notifications de cas et d'épidémies de suspicions d'intoxication alimentaire reposent généralement sur une suspicion clinique et sont connues pour être variables. Les premières et deuxièmes études sur les maladies intestinales infectieuses en ville ont examiné cet aspect en détail et ont développé des moyens d’interpréter les ratios de notification entre le nombre de cas en ville et ceux rapportés à la surveillance nationale », a-t-elle dit.
« Il n'y a pas de critère générique pour le moment où nous communiquons de manière proactive à propos d'une éclosion. Cependant, les facteurs clés que nous prenons en compte sont les suivants: les interventions de la santé publique disponibles, s’il existe une action que les personnes peuvent prendre et si notre action protégera le public. »
Le séquençage complet du génome (WGS pour Whole Genome Sequencing) en temps réel surveille Salmonella, Shigella, STEC, Campylobacter et Listeria monocytogenes.

Les données de surveillance de la PHE sont utilisées pour interpréter les tendances en examinant chaque semaine les données microbiologiques afin d'identifier les modifications pouvant nécessiter une enquête approfondie, dans le rapport britannique sur les zoonoses et le rapport des statistiques de surveillance à l'EFSA et à l’ECDC pour leur rapport annuel sur les zoonoses, les agents zoonotiques et les intoxications d’origine alimentaire.

Dans une mise à jour sur un foyer de Salmonella Typhimurium lié à l'agneau et au mouton, la PHE a déclaré que depuis le 19 novembre, 190 cas de la souche du foyer ont été rapportés depuis juin.
Cela représente une hausse par rapport aux 165 cas rapportés en octobre. Une augmentation du nombre de cas avec ce type de souche a été identifiée en juillet 2017 et plus de 300 infections et un décès ont été signalés depuis.

L’agence a également fait le point sur une épidémie de Salmonella Enteritidis liée à une marque de blanc d’œuf liquide en provenance de France et des matières premières en provenance d’Espagne, d’Allemagne et des Pays-Bas. Neuf cas ont été identifiés comme faisant partie de l'éclosion, en hausse par rapport aux sept cas d’infections signalées en octobre. Le dernier cas a été enregistré début septembre 2018.

Qu’en est-il en France ?

On lira les dernières données épidémiologiques 2017 fournies par l'InVS pour la listériose, ici ; Campylobacter, ici, les salmonelloses non typhiques, aucune donnée n’est fournie et pour les STEC, seules les données épidémiologiques du SHU chez l’enfant âgé de moins de 15 ans en France sont fournies, l’année 2017 est ici. Pour les données des TIAC en 2017, il faudra attendre encore un peu …