Le goji ou baie de goji est le nom commercial de la baie du
lyciet commun et du lyciet de Chine. C'est un produit originaire et
principalement produit dans la région autonome du Ningxia, en Chine.
Wikipédia indique qu’il y a des controverses concernant ce
produit :
De nombreux scientifiques qualifient de « surévalués »
les bienfaits attribués aux baies de goji sur la santé ; le récent engouement
pour ce produit serait plus lié au marketing qu'à la science. Selon eux, ce
fruit ne contient pas plus de vitamines que l'orange ou la pomme, et moins que
les baies d'argousier.
De plus, des traces
de pesticides, supérieures aux normes européennes, ont été relevées dans de
nombreuses importations de baies de goji vendues sous la forme de baies
séchées. Il s'agit essentiellement de l'acétamipride, un
insecticide utilisé dans la lutte contre les pucerons.
Depuis quelques années, les baies de goji (censées avoir des
qualités nutritionnelles exceptionnelles) connaissent un certain succès auprès
des consommateurs à la recherche de « superaliments ». L’AFSCA, qui a déjà
effectué 8 rappels de divers lots de ces baies depuis le début de l’année 2018,
intensifie les contrôles pour ce produit.
Les baies de goji, un
superaliment ?
Ces baies sont principalement produites en Chine. Elles ont
la forme de petites baies rouges, allongées, de saveur légèrement sucrée ;
elles sont souvent commercialisées sous forme séchée ou sous forme de jus
(généralement mélangé à d’autres jus de fruits).
On leur accorde en Asie des vertus médicinales exceptionnelles.
Depuis quelques années, elles sont également appréciées en Occident.
Relativement riche en vitamines, en minéraux et en oligoéléments,
la baie est souvent présentée comme un« superfruit ». De nombreux scientifiques
estiment toutefois que les bienfaits sur la santé qui lui sont attribués sont
surévalués.
Une teneur parfois
(trop) élevée en résidus de pesticides…
Si les super-qualités nutritionnelles des baies de goji sont
discutables, le risque de leur teneur trop élevée en résidus de pesticides l’est
moins. Depuis 2017, suite à l’augmentation de la consommation de ces baies et
aux divers signaux indiquant la possible présence de résidus de pesticides à
des teneurs supérieures aux limites maximales fixées dans la législation européenne,
l’AFSCA a prélevé et analysé des échantillons de ces denrées. Suite à ces
analyses, l’Agence a procédé au retrait du marché belge de plusieurs lots de
baies en vue de leur destruction et à leur rappel auprès des consommateurs, vu le
risque potentiel pour la santé des consommateurs (voir les communiqués de
presse du 7, 9 et 27
avril, du 10 et
26
juillet et du 3 et
31
octobre 2018 sur www.afsca.be/rappelsdeproduits/).
Une enquête de Test-Achat sur ces mêmes produits a révélé le
même type de problème.
Un programme (belge)
de contrôle adapté, un règlement européen revu
Le programme de contrôle des résidus de pesticides 2018 de l’AFSCA
prévoyait déjà l’analyse d’échantillons supplémentaires de baies de goji
séchées. Au vu des non-conformités observées, l’AFSCA a décidé d’accélérer les
échantillonnages et analyses programmés.
De plus, au niveau européen, suite à la demande insistante de
l’AFSCA notamment, le Règlement
(CE) n°669/2009 sur les importations de denrées alimentaires à risque élevé
a été adapté : les contrôles à l’importation des baies de goji dans tous les
Etats Membres ont été harmonisés. Plus aucune frontière européenne ne laisse
entrer ces baies sans un contrôle à fréquence fixée par l’Union européenne.
Et l’AFSCA reste sur son qui-vive…
Soucieuse de la santé des amateurs de ces petites baies
rouges, l’AFSCA poursuivra ses échantillonnages et analyses.
Baies de goji et graines de chia. Deux superaliments que
nous avons analysés. Vu la quantité de résidus de pesticides trouvés dans
certains produits, mieux vaut parfois les éviter.
Les trois quarts des baies de goji analysées par nos
confrères belges contiennent des pesticides. Certaines excèdent même la
concentration autorisée.
Ce qui est étonnant c’est qu’aucun rappel n’a eu lieu en France,
vraiment étonnant ?
Pourtant, il y a eu 14 notifications au réseau d‘alerte rapide
de l’UE, RASFF, en 2018 et la France a été concernée par quatre notifications publiées
au RASFF.
Parmi ces quatre notifications, il y avait une notification d’alerte par
la Belgique pour des baies de goji séchées bio de France, référence
2018.1133, en raison de la présence de
nicotine (550 µg/kg), substance non autorisée.
On en cultive en France
dans plusieurs régions, 1,
2
et 3
…