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jeudi 19 mai 2022

Le vrai scandale des produits de la marque Kinder (Ferrero) n'est-il pas dans la très forte augmentation du nombre de cas de salmonellose entre le 8 avril et le 18 mai 2022 ?

L'objet de l'article est de monter la différence du nombre de cas entre le premier rapport de l'EFSA et de l'ECDC du 8 avril et celui du 18 mai 2022.

Le premier rapport de l'EFSA et de l'ECDC du 12 avril 20022, Multi-country outbreak of monophasic Salmonella Typhimurium sequence type (ST) 34 linked to chocolate products 12 April 2022, a rapporté150 cas.

Nombre de cas confirmés et probables à Salmonella Typhimurium monophasique et proportion d'hospitalisations par pays au 8 avril 2022.

Nombre de cas confirmés et probables à Salmonella Typhimurium monophasique et proportion d'hospitalisations par pays au18 mai 2022.
Le scandale en dehors d'autres aspects déjà vus, comme des questions sans réponse dans un précédent article, n'est-il pas aussi là !

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira aussi Scandale alimentaire : Ferrero, un mea-culpa tardif ? 

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

lundi 1 février 2021

Évaluation dans 10 pays dont la France des effets du confinement et de la fermeture d'entreprises sur la propagation des cas de COVID-19

Voici un article de chercheurs de l'Univesité de Stanford utile à lire dans le contexte d'un confinement éventuel ou qui ne dirait pas son nom, «Évaluation des effets du séjour au domicile obligatoire (ou confinement) et de la fermeture d'entreprises sur la propagation du COVID-19», source European Journal of Clinical Investigation. L'article est disponible en intégralité.

Résumé

Contexte et objectifs

Les interventions non pharmaceutiques (INP) les plus restrictives pour contrôler la propagation du COVID-19 sont un séjour obligatoire à domicile et une fermeture d'entreprises. Compte tenu des conséquences de ces règles, il est important d'évaluer leurs effets. Nous évaluons les effets sur la croissance des cas épidémiques liés aux INP plus restrictives (INPpr), au-dessus et au-delà de ceux des Inp moins restrictives (NPmr).

Méthodes

Nous estimons d'abord la croissance des cas de COVID-19 par rapport à toute mise en œuvre des Inp dans les régions infranationales de 10 pays: Angleterre, France, Allemagne, Iran, Italie, Pays-Bas, Espagne, Corée du Sud, Suède et États-Unis.

En utilisant des modèles à effets fixes et à effets aléatoires, nous isolons les effets des INPpr en soustrayant les effets combinés des INPmr et de la dynamique épidémique de toutes les INPs. Nous utilisons la croissance des cas en Suède et en Corée du Sud, deux pays qui n'ont pas mis en œuvre de confinement obligatoire à la maison et d'entreprises, comme pays de comparaison pour les 8 autres pays (16 comparaisons au total).

Résultats

La mise en œuvre de toutes les INPs était associée à des réductions significatives de la croissance des cas dans 9 des 10 pays étudiés, y compris la Corée du Sud et la Suède qui ne mettaient en œuvre que des INPmr (l'Espagne avait un effet non significatif). Après avoir soustrait les effets de l'épidémie et des lNPpr, nous ne trouvons aucun effet bénéfique clair et significatif des INPpr sur la croissance des cas dans aucun pays. En France, par exemple, l'effet des INPpr était de +7% (IC à 95 ‐5% ;‐19%) par rapport à la Suède, et de +13% (‐12% ;‐38%) par rapport à la Corée du Sud (positif signifie en faveur de la contagion). Les intervalles de confiance à 95% excluaient des baisses de 30% dans les 16 comparaisons et de 15% dans 11 des 16 comparaisons.

Conclusions

Bien que de petits bénéfices ne puissent pas être exclus, nous ne trouvons pas d’avantages significatifs sur la croissance des cas des INPs plus restrictives. Des réductions similaires de la croissance des cas peuvent être réalisables avec des interventions moins restrictives.

dimanche 5 avril 2020

Santé publique de France et le nombre de cas en France : Pourquoi distinguer les cas à l'hôpital et les cas en EHPAD ?


Santé publique de France ne souhaite pas comptabiliser les données des cas des personnes hospitalisés avec les données des cas des personnes contaminées dans les ESMS ou établissements sociaux & de médicaux sociaux (l’appellation EHPAD n’a plus cours dans le jargon officiel). Il y a donc des mots qui fâchent ...

Le nombre total de cas en France serait donc de 89 953, pourquoi ne pas le dire ...

Etant un peu têtu par nature et souhaitant comprendre, je reprends la démonstration et la comparaison avec des autres sites fiables en informations situés à l'étranger.

Santé publique de France fait donc au 4 avril 2020 la distinction entre le nombre de cas dans les hôpitaux et les ESMS, mais pas pour le nombre de décès, jugez plutôt :
Site Internet
Nombre de cas
Nombre de décès
South China Morning Post
90 848
7 574
CEBM de l’Université d’Oxford
89 953
7 560
Université John Hopkins
90 853
7 574

A noter que le site de l'OMS reprend les données de Santé publique de France. Y aura-t-il une bataille de données ?

samedi 4 avril 2020

COVID-19 : Distinction entre le nombre de cas dans les hôpitaux et dans les EHPAD par Santé publique de France


Dans un article récent, je faisais état des données ajustées en France en ce qui concerne le COVID-19.

Voici d’autres éléments provenat de santé publique de France et d’autres site indiquant les données par pays :

Le nombre de décès indique bien les données des centres hospitaliers participants au SI-VC (ou système d'information pour le suivi des victimes) et les signalements liés au COVID-19 dans les établissements sociaux & médicaux-sociaux ou ESMS, dont des EHPAD.

Données du SCMP
Cela étant, pour le nombre de cas, il existe une distinction entre les personnes décédées à l’hôpital, ce que Santé publique appelle les « cas confirmés » et les personnes décédées en ESMS, selon des « signalements liés au COVIS-19 dans les ESMS ».

C’est bien entendu inacceptable de faire une pareille distinction !

Le site du South China Morning Post (SCMP) reprend les données des cas confirmés à l’hôpital issues de Santé publique de France en indiquant le nombre de cas ainsi rapporté, voir ci-contre. 
Les données proposées sont actualisées.

Tel n’est pas le pas du CEBM del’Université d’Oxford et de l’Université John Hopkins. Les chiffres du nombre de cas diffèrent légèrement selon les sources entre ces deux sites.
Données du CEBM de l'Université d'Oxford
Données de l'Université John Hopkins
NB : Rectificatif concernant les données du South China Morning Post (SCMP) qui retrouvent les données des autres sites d'intérêt étrangers :