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mercredi 15 novembre 2023

Intoxication alimentaire mortelle dans un Ehpad d'Ille-et-Vilaine : des «seuils anormaux» de bactéries détectés dans les plats servis

Dans la série, ce n’est pas une probable intoxication alimentaire, voire une suspicion d’intoxication alimentaire, voici «Quatre morts dans un EHPAD breton: des «seuils anormaux» de bactéries détectés dans les plats servis», source La Charente Libre du 15 novembre 2023.

Des «seuils anormaux» de deux bactéries ont été retrouvés dans des plats servis dans un Ehpad de Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine) où quatre résidents sont morts vraisemblablement des suites d’une intoxication alimentaire intervenue fin octobre, a annoncé ce mercredi le parquet de Saint-Malo.

«[…] Saisie par voie de réquisition par le procureur de la République dans le cadre de l’enquête préliminaire en cours, la Direction départementale de la protection des populations a communiqué son rapport suite à l’inspection qu’elle a réalisée», a indiqué le procureur de la République de Saint-Malo Fabrice Tremel dans un communiqué. «Ce rapport conclut à des non-conformités et notamment à la contamination de plusieurs plats en raison de la présence de seuils anormaux de deux bactéries. Ces résultats ont été obtenus suite à des analyses effectuées sur des prélèvements réalisés sur des plats témoins au sein de l’Ehpad», a ajouté le magistrat, précisant que les investigations se poursuivaient.

Dans un autre communiqué, le magistrat avait évoqué une probable «intoxication alimentaire», ayant atteint quarante résidents et un personnel de l’établissement dans la nuit du 30 au 31 octobre. Dans un communiqué datant du 10 novembre, la direction de l’Ehpad Les Marais disait vivre «dans la tourmente du deuil et des cellules de crise». «Depuis mai 2020, la Résidence Les Marais fait appel au prestataire Medirest - Compass pour les repas. En date du 31 octobre 2023, plusieurs résidents ont été victimes de symptômes digestifs très violents», a indiqué l’Ehpad.

lundi 13 novembre 2023

Intoxication alimentaire mortelle dans un Ehpad d'Ille-et-Vilaine : une quatrième personne décédée

«Intoxication mortelle dans un Ehpad en Ille-et-Vilaine : une quatrième personne décédée», source O.-F. du 12 novembre 2023.

À la suite d’une intoxication alimentaire collective lundi 30 octobre 2023, à l’Ehpad de Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine), une quatrième résidente est décédée ce samedi 11 novembre. Une enquête est ouverte pour homicides et blessures involontaires.

Voir aussi l’article du blog du 4 novembre 2023.

Lundi 30 octobre 2023, quarante résidents et un membre du personnel ont été victimes d’une intoxication alimentaire à l’Ehpad Les Marais de Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine). Trois résidents sont décédés. Et jusqu’à ce vendredi 10 novembre, une quatrième personne était hospitalisée. Selon nos informations, confirmées par Louis Thébault, le maire de Pleine-Fougères, cette femme, qui avait de la famille dans cette commune, est décédée ce samedi 11 novembre.

Le parquet de Saint-Malo a ouvert une enquête préliminaire pour homicides et blessures involontaires. Une plainte a été déposée par les membres d’une famille d’un résident décédé.

Enfin, notons le titre surréaliste du journal Le Monde via l’AFP, «Un quatrième mort dans un Ehpad d’Ille-et-Vilaine, après une probable intoxication alimentaire».

Après ce titre débile vient la réalité, Selon le quotidien «Ouest-France», la direction de la résidence Les Marais, de Pleine-Fougères, a confirmé que «l’origine alimentaire» de la pathologie était «aujourd’hui avérée».

Le même titre débile est repris par Le Parisien avec l’AFP, «Ille-et-Vilaine : un quatrième mort dans un Ehpad après une probable intoxication alimentaire».

Dans la nuit du 30 au 31 octobre dernier, une probable «intoxication alimentaire» avait atteint quarante résidents et un personnel de cet établissement d’Ille-et-Vilaine. Une quatrième personne est décédée, annonce le parquet ce dimanche soir.

Décidément entre ‘suspicion’ et ‘probable’, nous voilà bien informés …

Rappelons que «Les analyses, menées par l'Agence régionale de santé, confirment que les trois résidents de l'Ehpad de Pleine-Fougères, décédés le 31 octobre, sont morts d'une intoxication alimentaire.»

Rappelons qu’«En 2021, 16 décès ont été notifiés suite à des TIAC dont 12 chez des résidents dans 7 EHPAD.» Source Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) Données de la déclaration obligatoire, 2021. Publication de février 2023 de Santé publique France.

Enfin, signalons l’absence d’information sur le site de l’ARS Bretagne, un cas d’école !

Complément

samedi 4 novembre 2023

Trois décès liés à une intoxication alimentaire dans un Ehpad d’Ille-et-Vilaine

«Trois décès liés à une intoxication alimentaire dans un Ehpad d’Ille-et-Vilaine», source O.-F. du 3 novembre 2023.

Selon nos informations, plus de quarante résidents auraient été touchés par une intoxication alimentaire, après le déjeuner du lundi 30 octobre 2023, à la résidence Les Marais, de Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine). Trois résidents sont décédés. Une enquête et des analyses bactériologiques sont menées par l’Agence régionale de santé (ARS).

Des analyses sont en cours

«Sur 67 résidents et 2 accueils de jour, 41 personnes ont été malades. Après les premières analyses effectuées, l’ARS a retenu le diagnostic d’une toxi-Infection alimentaire collective (TIAC).» Des plats témoins ont été récupérés par la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) dès le mardi après-midi et les résultats de ces analyses seront connus ultérieurement.

L’ARS indique que : «Trois résidents sont décédés en lien avec cet évènement et un quatrième résident est hospitalisé. Tous les résidents ont bénéficié d’un avis médical. Il n’y a pas de nouveau malade et les résidents sont en amélioration clinique.»

Complément

Il n’y a aucun communiqué de presse sur sur cette TIAC sur le site internet de l’ARS Bretagne, ni sur son compte Twitter.

Complément bis
On apprend qu'il y a un résident de l'Ehpad qui a été hospitalisé.
Il n'y a que Sud-Ouest pour parler de «Trois résidents décédés dans un Ehpad d’Ille-et-Vilaine, une intoxication alimentaire suspectée.»

Mise à jour du 7 novembre 2023
Pas d'information publique de la part de l'ARS Bretagne, merci pour cette communication non-transparence ...

Mise à jour du 10 novembre 2023
«Contacté jeudi 9 novembre, l’ARS Bretagne informe qu’une enquête judiciaire a été ouverte à la suite de ces événements et qu’elle ne peut plus communiquer sur le sujet.»
Cela tombe d’autant mieux que l’ARS Bretagne n’avait pas communiqué ...

Mise à jour du 12 novembre 2023

mardi 22 août 2023

Val d'Oise : Fermeture administrative de la cuisine d'un EHPAD de Bellefontaine

- denrées d’origines animales dont les dates de consommation sont dépassées
- locaux et équipements sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- bonnes pratiques d’hygiène non respectées
- locaux non équipés d’un dispositif permettant un nettoyage hygiénique des mains
- traçabilité des denrées non assurée

Du fait de ces manquements et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, la cuisine de l’EHPAD a fait l’objet d’une fermeture.

Il a également été enjoint au gestionnaire de fournir une solution de restauration externalisée.
La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur. 

Commentaire
Selon ce site, il en coûtait en 2021, à partir de 3 002 euros par mois.

Ce qui me semble assez grave c’est que «Notre EHPAD «Les Jardins d'Iroise de Bellefontaine» livre dans le département de l'Oise et du Val d'Oise». Avec cette fermeture, d'autres EHPAD sont aussi concernés.

On lit aussi, «Iroise Repas est le service de portage de repas à domicile créé par le groupe Iroise Bellevie. Les chefs cuisiniers de nos maisons de retraite «Les Jardins d’Iroise» concoctent des repas traditionnels savoureux livrés à domicile par nos livreurs attentionnés et toujours à votre écoute.»
- La température des plats pour portage était de 9°C.
- Le congélateur défaillant affichait +1,6°C.

Complément
Les réponses des internautes à ce tweet du préfet du Val d'Oise sont à lire ...

vendredi 2 juin 2023

Une étude révèle que des aliments à risque sont souvent disponibles dans les établissements de santé

«Une étude révèle que des aliments à risque sont souvent disponibles dans les établissements de santé», source article de Joe Whitworth paru le 2 juin 2023 dans Food Safety News.

Des aliments dits à risque ont été retrouvés sur les menus des établissements de santé en Allemagne et en Italie, selon une étude.

Des produits pouvant présenter un risque pour les personnes vulnérables – notamment des salades de charcuterie, des charcuteries crues et/ou fermentées, des fromages à pâte molle, du poisson fumé ou des baies surgelées – étaient proposés au menu de tous les établissements en Allemagne et d'un tiers des sites en Italie.

Des chercheurs ont examiné l'utilisation des données électroniques des menus alimentaires pour soutenir les enquêtes sur les épidémies d'origine alimentaire associées aux soins de santé grâce à une enquête auprès de 35 établissements de santé en Allemagne et en Italie. Ils ont constaté que l'utilisation des données sur les menus alimentaires dans les enquêtes sur les éclosions était difficile en raison d'une documentation incomplète.

Une grande variabilité a été signalée dans la durée de stockage des données ded menu, de zéro à 10 ans. Les formats comprenaient le papier, les formats électroniques pdf, Word ou Excel et des bases de données interrogeables.


Besoin de sensibiliser
L'enquête, entre juin 2019 et février 2021, a été complétée par des hygiénistes hospitaliers, des chefs de cuisine, des traiteurs ou des diététiciens en charge de la gestion des menus alimentaires des patients. Il comprenait 22 sites en Italie et 13 en Allemagne. Les résultats ont été publiés dans la revue Epidemiology and Infection, «Catering of high-risk foods and potential of stored food menu data for timely outbreak investigations in healthcare facilities, Italy and Germany».

Le questionnaire couvrait des informations sur la gestion des services de restauration, le format et la durée de stockage des données des menus, la disponibilité des données de menu pour chaque patient, l'historique des données de menu par l'établissement en relation avec une suspicion d'éclosion d'origine alimentaire, et des informations indiquant s'il a fourni des aliments à risque.

L'étude a porté sur 26 hôpitaux et neuf maisons de repos de différentes tailles. Un EHPAD en Allemagne n'a pas participé, en disant que «l'intoxication alimentaire n'était pas un problème» dans son établissement. Cela souligne la nécessité de sensibiliser au risque d'épidémies et de renforcer les recommandations d'hygiène alimentaire parmi le personnel et les entreprises alimentaires, ont déclaré les chercheurs.

Les systèmes de restauration comprenaient des services internes, externes et mixtes. Les activités de restauration étaient principalement externalisées par les hôpitaux italiens, alors qu'en Allemagne, la restauration interne était plus souvent présente dans les hôpitaux et les EHPAD.

Un hôpital en Allemagne, dans lequel une épidémie à Salmonella Derby s'est produite à cause de la saucisse crue fermentée à tartiner (German Teewurst) n'offrait plus cet article, mais d'autres aliments potentiellement à haut risque étaient disponibles pour les patients, tels que du fromage à pâte molle et du poisson fumé.


Utilisation des données du menu pendant les épidémies
La majorité des hôpitaux en Italie ont indiqué qu'un lien direct entre les données du menu alimentaire et les patients individuels pouvait être établi, contrairement à seulement la moitié des hôpitaux en Allemagne. Dans les EHPAD, le lien direct entre les données de menu et les résidents individuels des EHPAD était peu courant en Italie et en Allemagne.

Des bases de données électroniques étaient disponibles pour la plupart des hôpitaux italiens, mais seulement pour quelques hôpitaux allemands. Aucune base de données de ce type n'a été utilisée par les EHPAD.

Les scientifiques ont dit que les données sur les menus alimentaires devraient être documentées pour tous les repas proposés et être liées aux patients individuels ou aux résidents des EHPAD. Une durée minimale de stockage des données d'au moins un an faciliterait l'investigation d'événements de longue durée tels que les épidémies de listériose ou pour les articles ayant une longue durée de conservation, tels que les aliments surgelés.

La numérisation et la collecte de données supplémentaires entraîneront des coûts supplémentaires, y compris en ressources humaines. Le rapport coût-bénéfice de la collecte et de la numérisation des données sur les menus alimentaires doit être évalué, car l'utilisation et l'analyse de ces données peuvent avoir des avantages partagés pour différents professionnels de la santé, selon l'étude.

Des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si la présence d'aliments à haut risque au menu est liée à un manque de connaissance des recommandations en matière de sécurité des aliments ou reflète la demande des patients et des résidents des EHPAD, ont dit les scientifiques.

mercredi 19 avril 2023

La France, pays de la probable d'intoxication alimentaire, une nouvelle série ...

Deux nouvelles petites informations sur le sujet controversé en France des gastro-entérites ou bien des suspicions d'intoxication alimentaire  ...

«Val-d’Oise : des écoliers victimes d’une probable intoxication alimentaire», source Le Parisien du 18 avril 2023.

Une dizaine d’écoliers ont été victimes d’une possible intoxication alimentaire mardi midi, à Bray-et-Lû (Val-d’Oise), dans le Vexin. Ils n’ont été que légèrement touchés.

Le repas du midi est mal passé pour une partie des écoliers de Bray-et-Lû (Val-d’Oise), ce mardi. Ils ont dû être pris en charge par les secours après avoir manifesté les symptômes caractéristiques d’une intoxication alimentaire. L’alerte a été rapidement donnée avec les premiers malaises sont survenus en quittant la cantine, peu avant 14 heures. Au total, une dizaine d’écoliers d’une classe de CE2-CM1 ont présenté des douleurs, des envies de vomir. Deux d’entre eux ayant effectivement vomi après le repas, a indiqué le Sdis 95 en soirée.

Les sapeurs-pompiers qui sont intervenus sur le site ont pris en charge 26 écoliers pour établir un bilan. Onze d’entre eux ont présenté les symptômes et ont été suivis en urgence relative. Ils ont pu être ensuite rapidement remis à leurs parents afin que ces derniers poursuivent une surveillance, sans qu’il soit nécessaire de les hospitaliser.

Des nuggets incriminés ?
La mairie de Bray-et-Lû a été également aussitôt mobilisée et a pris en charge la suite de l‘intervention, notamment pour déterminer l’origine de cette intoxication alimentaire, si celle-ci est avérée. « Je suis soulagée. Ce sont encore des bouts de chou. J’étais au départ très inquiète » reconnaît la maire de la commune, Corine Beaufils, jointe ce mardi soir. Elle est rassurée par les conséquences limitées sur les écoliers. «Seulement onze élèves ont présenté des problèmes ce midi. Ils étaient apparemment sur la même table et ils auraient expliqué que les nuggets n’avaient pas un bon goût. Nous avons contacté le fournisseur des repas. Nous allons attendre de voir ce qu’il va nous dire demain matin.» Elle ajoute que conformément à la procédure en pareil cas, des échantillons ont été conservés. Ce qui permettra de confirmer ou non l’hypothèse des malaises.

Commentaire
Nous verrons bien ce qu’il en adviendra, mais il n’est toujours pas systématique de retrouver un germe après analyse, même s’il y a eu intoxication alimentaire.

En 2020, pour 276 TIAC (27% de l’ensemble des TIAC déclarées), un agent pathogène a pu être confirmé sur le plan microbiologique dans l’aliment incriminé ou chez au moins une personne malade. Un agent pathogène a été suspecté sans confirmation microbiologique pour 555 TIAC (55%). Pour 179 TIAC (18%), aucun agent n’a pu être ni confirmé, ni suspecté.  

Dans cette autre nouvelle, c’est encore mieux, c’est le journal, Midi Libre, qui titre par avance, «Roquemaure : l'épidémie de gastro-entérite au collège Paul-Valery fait croire à une intoxication alimentaire.»

Il s'agirait donc d'une épidémie de gastro-entérite. Selon les premières investigations l'hypothèse d'une intoxication alimentaire est à écarter au collège Paul Valery de Roquemaure. Et la paella servie à la cantine scolaire ce vendredi 14 avril 2023 est hors de cause.

En tout cas pour l'instant, il est fort probable que le riz au poulet langoustine et autres moules, chorizo  ne soient pas à l'origine des troubles gastriques dont se sont plaints certains élèves de l'établissement.

Dans une communication faite aux familles, la direction du collège Paul Valery déclare avoir contacté le Conseil départemental du Gard. Un signalement a également été effectué  à l'Agence régionale de la santé (ARS) et à la Direction départementale de la protection des populations.

Commentaire
Il n’est pas fait, ici, état de plats témoins, donc pas d’analyses microbiologiques et sans doute pas d’investigation poussée plus avant ?

Puisque l'on est sur le sujet des toxi-infections alimentaires collectives, peut-on s'étonner de la non-publication des données de 2021 ?

Mise à jour du 20 avril 2023
Il ne s’agit plus d’une probable intoxication alimentaire, mais de cas bien réels, «Melun : questions sur un décès à l’Ehpad Edme Porta après une intoxication alimentaire ayant touché 44 résidents», source Le Parisien du 20 avril 2023.
Informée mardi 18 avril de la mort d’une résidente de l’Ehpad à Melun, l’Agence régionale de santé a engagé des démarches pour en connaître la cause. La veille, une intoxication alimentaire lui était signalée, touchant 44 résidents et six professionnels du même établissement.

Mise à jour du 3 mai 2023

samedi 1 avril 2023

Cinq décès dans l'intoxication alimentaire à l'Ehpad du Lherm (Haute-Garonne). Quatre ans après les faits, toujours pas de procès en vue

«Intoxication alimentaire à l'Ehpad du Lherm : enfin des mises en examen après la mort de cinq pensionnaires»,
source La Dépêche du 1er avril 2023.

Dans la soirée du 31 mars 2019, cinq pensionnaires de l’Ehpad La Chêneraie au Lherm (Haute-Garonne) sont morts après une intoxication alimentaire. L’instruction s’accélère, enfin. «Enfin… ».
Comme un soulagement lâché par une famille de victime.

Quatre ans après une nuit d’horreur où vingt-cinq pensionnaires de l’Ehpad La Chêneraie à Lherm ont été subitement pris de maux de ventre, diarrhées et vomissements, l’instruction marque un pas en avant. Deux employés de l’établissement, affectés aux cuisines, ont été convoqués et devraient être mis en examen par le doyen des juges d’instruction de Toulouse, Benoît Couzinet.

Placés en garde à vue en janvier 2021 (!), ces employés de 52 et 61 ans avaient souligné face aux gendarmes que leurs tâches quotidiennes se heurtaient à des soucis de manque
La suite de l’article est réservé aux abonnés …

En janvier 2023, des proches d’une victime se plaignaient que le dossier n’avance toujours pas.

Quatre ans après la perte de leurs proches, les familles ne supportent plus la lenteur de l’enquête. Elles regrettent que les promesses de la ministre de la Santé n’aient pas été tenues. Source La Dépêche du 1er avril 2023.

«Depuis quatre ans, malgré des courriers envoyés par un député, nous sommes sans réponse. Ces convocations constituent un petit soulagement.»

Pour France 3 Occitanie, «Des mises en examen mais toujours pas de procès en vue quatre ans après le drame de l’EHPAD de Lherm».

Témoignage de M. Alain Lapeyre qui a perdu sa mère, «Quatre ans après le drame, Alain Lapeyre garde un souvenir précis de cette dramatique soirée du 31 mars 2019. «Elle a pris son souper le soir, à 18h30. Elle est morte à 21h30. Ça a été très rapide», raconte-t-il au micro de France 3 Occitanie.

Un procès qui tarde 
Selon les premiers éléments de l’enquête, le personnel était en sous effectif. L’établissement était mal entretenu et les normes d’hygiène n’étaient pas respectées, y compris dans les cuisines. Résultat : les chaînes du froid et du chaud ont été rompues. Des bactéries ont donc pu proliférer dans les aliments. «Il y a des responsabilités», souligne l’avocat de plusieurs familles endeuillées. «Que ce soit les personnes qui étaient en cuisine ou les dirigeants».

Selon le directeur de l’ARS Occitanie, cité dans un article du blog,  «il n'y a pas de lien direct entre la question des effectifs et l'intervention de cette intoxication alimentaire.» 

À la suite de cette affaire, plusieurs mises en examen ont eu lieu. Mais quatre ans après, Alain Lapeyre est toujours en attente de la tenue d’un procès. 

NB : Le blog avait écrit trois articles sur le sujet du 1er avril 2019 au 29 novembre 2019. Hasard de l’histoire, c’est donc quatre ans après les faits que cette pénible affaire sort enfin de l’ombre.

Mise à jour du 4 avril 2023
Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2019, cinq personnes sont morte des suites d’une intoxication alimentaire à l’EHPAD de la Chêneraie à Lherm. Quatre ans après ce drame, les familles ne décolèrent pas. Seul le chef cuisinier de l'établissement a été mis en examen le vendredi 31 mars. 3 autres mises en examen devraient suivre. Source France3 Occitanie.

Mise à jour du 18 avril 2023
Après la mise en examen du cuisinier de l'Ehpad de Lherm, c'est au tour de son second de cuisine d'être poursuivi pour homicides involontaires, blessures involontaires et mise en danger de la vie d'autrui. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2019, cinq personnes sont mortes des suites d’une intoxication alimentaire à l’Ehpad de la Chêneraie à Lherm (Haute-Garonne). Source France3 Occitanie.

mardi 2 août 2022

Les étonnantes et approximatives déclarations de M. Delfraissy.

Quelques exemples des déclarations de feu M. le président du Conseil scientifique, M. Delfraissy ...

«Les vaccins sont loin d'être un échec, pour Jean-François Delfraissy, mais «il faut savoir les utiliser» car ils «perdent une partie de leur efficacité après 5 à 6 mois, d'où l'intérêt d'une 3e dose» et «protègent assez peu contre l'infection et la transmission».

Sans doute le vaccin protège-t-il des formes graves, du moins c’est ce que je pense.

Selon O.-F. du 30 juillet 2022,

Son «premier regret», qui le suivra «tout au long de (sa) vie» est d’avoir fait passer en juin 2020, lors du déconfinement dans les Ehpad, la «santé avant tout, au détriment, peut-être, d’une forme d’humanité».
«Mon deuxième regret, c’est qu’on aurait pu prendre des décisions avec les citoyens», juge-t-il. «On aurait pu, par exemple, interroger les parents sur la réouverture des écoles».

Autre exemple, plus politique, mais intéressant, «Les approximations bien peu scientifiques d’un président de conseil scientifique» est un article de M. Maxime Tandonnet paru 1er août 2022 et publié sur son blog personnel.

M. Delfraissy le président de feu, le conseil scientifique de sinistre mémoire déclare dans un bel élan d’autosatisfaction: l’excès de mortalité en France en 2020 et 2021 a été bien plus faible que chez nos voisins. Quels voisins? Au 1er août 2022, le nombre de morts déclaré par million d’habitants en France était de 2 255. Il était certes inférieur au Royaume-Uni (2736), la Belgique (2 775), l’Italie (2 904), pas loin de celui de l’Espagne (2 331). Mais aussi, il était nettement supérieur à celui de l’Allemagne (1 726), celui des Pays-Bas (1 290), de la Suisse (1 598), de la Suède (1 849), de la Finlande (905)… Il faudrait aussi prendre en compte le désastre économique et financier de la gestion française du covid 19 en vertu du quoi qu’il en coûte qui s’exprime aujourd’hui dans l’explosion de la dette publique et le retour dramatique de l’inflation. On ne pourra jamais mesurer l’impact des souffrances et humiliations engendrées par le saccage des libertés publiques (confinements, couvre-feu, Absurdistan), la manipulation des peurs et la désignation de boucs émissaires (l’immonde passe vaccinal uniquement destiné à emmerder les non vaccinés). Le bilan des décès par million d’habitants prouve sans aucun doute possible que le recours au despotisme sanitaire (France, Italie) n’a rien réglé au regard des pays qui s’en sont mieux sortis en se montrant dans l’ensemble plus respectueux des libertés (Suède, Allemagne, Suisse). M. Delfraissy, à l’image des responsables publics qui ont dirigé la France en cette période est globalement content de lui… l’excès de mortalité en France en 2020 et 2021 a été bien plus faible que chez nos voisins. Evidemment, nous ne sommes plus à une aberration près. On s’était habitué à tout: aux mensonges les plus flagrants comme aux manipulations les plus outrancières. Mais celle-là, dans l’indifférence et la crédulité générales, est tellement grossière… J’aurais bien envie de dire selon une formule assez convenue: c’est l’Histoire qui jugera tous ces gens. Mais au fond, l‘Histoire les jugera, qu’est-ce que cela signifie vraiment?

Cela étant, une humoriste, Madame Sandrine Sarroche, avait déjà tout dit ou presque sur M. Delfraissy, voir la vidéo ci-dessous et ça date de février 2021, c’est dire …

Complément. On lira Sans savoir qui, du virus ou du chagrin, est venu vous chercher… (Par Jean-Paul Pelras).

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 8 juillet 2020

COVID-19 : L'hôpital a-t-il été accessible aux personnes âges des EHPAD ? La réponse est non pour deux représentantes des syndicats


Qu’est-il arrivé aux personnes âges des EHPAD lors de l’épidémie du Covid-19 ?

Voici deux témoignages accablants lors de table ronde réunissant les organisations représentatives des personnels hospitaliers dans le cadre de la commission, Impact, gestion et conséquences de l’épidémie du Covid 19.

Les deux témoignages sont de Mme Astrid Petit, CGT Santé Action sociale et de Mme Clotilde Cornière, CFDT Santé Sociaux ... sont sans appel ...



L’enregistrement vidéo intégral de cette table-ronde est ici.

samedi 23 mai 2020

Des tests précoces, et non un screening des symptômes, peuvent contrôler le COVID-19 dans les maisons pour personnes âgées dépendantes, selon des études


« Études: des tests précoces, et non un screening des symptômes, peuvent contrôler le COVID-19 dans les maisons pour personnes âgées dépendantes », source article de Stéphanie Soucheray paru le 22 mai dans CIDRAP News.

Une nouvelle étude dans JAMA Internal Medicine examine la prévalence du COVID-19 dans un seul établissement de santé combiné et indépendant de la région de Seattle et montre que la surveillance symptomatique à elle seule ne donne pas une image précise de la prévalence du COVID-19 dans ce contexte. Alors que de nombreux résidents se plaignaient des symptômes du COVID-19, peu avaient le virus lors de tests deux fois sur une période de plusieurs semaines.

L'installation comprenait des appartements indépendants, des espaces communs (y compris une bibliothèque partagée) et des salles de soins assistés plus intensifs. Après que deux résidents de l'établissement ont été hospitalisés avec le COVID-19, un total de 142 résidents et membres du personnel exposés à ces cas ont été testés pour le virus en utilisant des tests PCR.

Trois résidents infectés asymptomatiques (4%) et 2 employés infectés symptomatiques ont été identifiés; Une semaine plus tard, 1 résident infecté asymptomatique supplémentaire a été retrouvé, ont indiqué les auteurs. Malgré les résultats des tests, 41% des résidents ont déclaré des symptômes de COVID-19.

Les auteurs expliquent la faible prévalence du COVID-19 par les appartements individuels utilisés par de nombreux résidents et les tests rapides du personnel et des résidents dans les 5 jours suivant la première identification des cas.

« La faible prévalence de la détection du SRAS-CoV-2 parmi les résidents et le personne démontre un message d'espoir: l'adhésion à des stratégies strictes d'hygiène et de distanciation sociale peut être efficace pour prévenir la transmission généralisée du SRAS-CoV-2 dans les communautés de personnes âgées autonomes et/ou assistées », ont conclu les auteurs.
Dans un commentaire d'accompagnement, un groupe de chercheurs de l'Université du Michigan a déclaré que l'étude prouvait que l'auto-déclaration de symptômes avait une faible valeur prédictive positive pour les taux d'infection au COVID-19.

« Ces résultats illustrent les innombrables défis du test basé sur les symptômes pour une infection qui a des manifestations protéiformes non spécifiques et un large éventail de gravité clinique », ont-ils écrit.

Des tests rapides pour arrêter l’épidémie
Pendant ce temps, une étude publiée le 22 mai dans Morbidity and Mortality Weekly Reports montre également que les tests rapides contenaient une épidémie de COVID-19 dans un établissement de santé de longue durée pour anciens combattants à Los Angeles. Comme l'étude de Seattle, l'établissement de soins infirmiers spécialisés avait identifié deux résidents atteints de COVID-19 le 28 mars.

Du 29 mars au 23 avril, le personnel et les résidents ont été testés plusieurs fois pour le virus à l'aide de tests PCR. Dix-neuf des 99 (19%) résidents et huit des 136 (6%) membres du personnel ont eu des résultats aux tests positifs pour le SRAS-CoV-2 du 28 mars au 10 avril; aucun autre cas de résident n'a été identifié lors des tests ultérieurs des 13, 22 et 23 avril, ont indiqué les auteurs. Quatorze des 19 résidents atteints de COVID-19 étaient asymptomatiques au moment du test.

Huit des positifs asymptomatiques ont ensuite été classés comme présymptomatiques et un patient est décédé par la suite. Tous les résidents infectés ont été isolés après des résultats des tests positifs.

« Cela démontre la forte prévalence d'une infection asymptomatique au SRAS-CoV-2 qui peut survenir dans les établissements de soins infirmiers spécialisés, soulignant le potentiel de transmission généralisée parmi les résidents et les membres du personnel avant que la maladie ne soit reconnue et démontrant l'utilité des tests PCR universels pour le COVID-19 après identification des cas dans ce cadre », ont conclu les auteurs.

Contrôle de l’infection raté
Dans une nouvelle connexe, un nouveau rapport du Government Accountability Office (GAO) publié cette semaine a indiqué que les protocoles de contrôle de l’infection manquaient dans les maisons de santé pour personnes âgées dépendantes et les résidences-services avant la pandémie.

Environ 1,4 million d'Américains résident dans ces 15 500 établissements, et 82% des établissements ont été cités pour des déficiences en matière de prévention et de contrôle des infections au moins une fois de 2013 à 2017.

Pour son rapport, le GAO a analysé les données des Centers for Medicare & Medicaid Services (CMS) montrant que les déficiences en matière de prévention et de contrôle des infections étaient le type de carence le plus couramment cité dans les maisons de santé (de type EHPAD) interrogées.

lundi 27 avril 2020

COVID-19 et France: Données corrigées sur le nombre de cas et remarques sur les chiffres



De fait ce nouvel article explique les raisons cette ou de ces modifications de l’exclusion de cas, entre cas probables et cas confirmés …

Voici quelques données corrigées sur la France (source CEBM de l'université d'Oxford) et la baisse de nouveaux cas se poursuit et souhaitons que cela se poursuive encore pour les prochains jours:

- 26 avril : 612 nouveaux cas et 242 nouveaux décès en France [source]
- 25 avril : 1 660 nouveaux cas et 369 nouveaux décès en France [source]
- 24 avril : 1 645 nouveaux cas et 349 nouveaux décès en France
- 23 avril : 2 239 nouveaux cas et 516 nouveaux décès en France

Le gouvernement français a corrigé son nombre de cas après qu'un processus de qualité et de vérification des données des établissements ESMS et EHPAD a mis en évidence la surdéclaration et la surestimation des cas cumulatifs [source]. Pour refléter la correction apportée par le gouvernement français, Worldmeter a ajusté les chiffres pour aujourd'hui et historiquement. [source]

- 22 avril : 2 413 nouveaux cas et 544 nouveaux décès en France [source]
- 21 avril : 3 253 nouveaux cas et 531 nouveaux décès en France [source]
- 20 avril : 2 434 nouveaux cas et 547 nouveaux décès en France
- 19 avril : 1 062 nouveaux cas et 395 nouveaux décès en France [source] [source] [source]
- 18 avril: 3 666 nouveaux cas et 642 nouveaux décès en France [source]
- 17 avril: 2 344 nouveaux cas et 761 nouveaux décès en France

Note: La France a indiqué qu'une partie des cas des EHPAD et des ESMS - représentant environ 33% du total des cas EHPAD et des ESMS - ont été confirmés (plutôt que probable, comme les 67% restants) et en tant que tels doivent être considérés comme déjà inclus dans le nombre total de cas nationaux [source]. Le gouvernement français a désormais commencé à signaler la répartition entre les cas confirmés et probables des EHPAD et des ESMS [source]. Nous avons ajusté les données historiques de la France au 4 avril sur la base de ces informations. Le 3 avril, le gouvernement français avait signalé 17 827 cas supplémentaires et 532 décès supplémentaires dans les EHPAD et ESMS qui n'avaient pas été signalés auparavant. Le 2 avril, il avait signalé 884 décès supplémentaires.

- 16 avril: 7 128 nouveaux cas et 753 nouveaux décès en France [source
- 15 avril : 3 391 nouveaux cas et 1 438 nouveaux décès en France [source
- 14 avril: 5 955 nouveaux cas et 762 nouveaux décès en France [source]
- 13 avril: 3 655 nouveaux cas et 574 nouveaux décès en France [source]
- 12 avril: 2 455 nouveaux cas et 561 nouveaux décès en France [source]
- 11 avril: 4 4251 nouveaux cas et 635 nouveaux décès en France [source]
- 10 avril: 6 231 nouveaux cas et 987 nouveaux décès en France [source]
- 09 avril: 4 635 nouveaux cas et 1 341 nouveaux décès en France [source] [source]
- 08 avril: 3 881 nouveaux cas et 541 nouveaux décès en France

Je me fie depuis le début de l’épidémie de COVID-19 à ces trois sites Internet,

Université John Hopkins (Etats-Unis)

Voici, selon ces trois sites, la situation en France au 27 avril 2020 à 10h30
Site Internet
Nombre de cas
Nombre de décès
South China Morning Post
162 220
22 890
CEBM de l’Université d’Oxford
162 100
22 856
Université John Hopkins
162 220
22 890

Santé publique de France fournit le nombre de décès en France au 26/04/2020 à 14h (mis en ligne en fin de journée): 22 856. 

Remarques sur quelques données
Selon le CEBM de l’Université d’Oxford, la France avec 14,1% est le deuxième pays au monde pour le taux de létalité, mis à jour au 27 avril 2020.
Correctif. A la date du 29 avril, dans l'ordre du premier au troisième, Royaume-Uni avec 15,80%, Belgique avec 15,65 et France avec 14,47%

Le taux de létalité est le nombre de décès rapportés par nombre de cas rapportés. Le premier pays est la Belgique.

Cette information n’est pas prête à être fournie par le directeur général de la santé qui commence invariablement son discours par les chiffres des Etats-Unis, qui ont, il est vrai, le plus grand nombre de cas ; si l’on rapporte cette donnée au nombre d’habitants à la date du 26 avril 2020 ; les Etats-Unis sont devant nous, si l’on peut dire, avec 2 983 cas par million d’habitants versus 2 483 cas par million d’habitants en France. 

Cela étant, concernant les décès, la France est loin devant les Etats-Unis avec 350 décès par million d’habitants versus 166 décès par million d‘habitants aux Etats-Unis. Source CEBM.

La deuxième enquête de MG France confirme la place des soignants de ville dans la lutte contre l’épidémie, source communiqué de MG France du 26 avril 2020.
1,8 million de personnes consultant pour Covid en médecine générale depuis le 17 mars, 340 000 durant la semaine du 6 au 12 avril, près de 9 000 décès en ville en rapport avec le virus : telles sont les principales estimations tirées de la deuxième enquête réalisée par MG France entre le 14 et le 21 avril, à laquelle 2339 médecins généralistes ont répondu.
Mise à jour du 28 avril 2020. Selon Le Monde du 27 avril 2020Coronavirus : la mortalité en réanimation beaucoup plus forte qu’annoncée en France.

Le taux serait de 30 % à 40 %, selon les données du Réseau européen de recherche en ventilation artificielle, soit beaucoup plus que les 10 % évoqués par le gouvernement le 17 avril.