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samedi 19 mars 2022

Salmonella représente près de 80% des non-conformités des pathogènes dans les importations alimentaires américaines de 2002 à 2021

«Salmonella représente près de 80% des non-conformités des pathogènes dans les importations alimentaires américaines de 2002 à 2021», source ERS USDA.

Comme la quantité d'aliments importés aux États-Unis continue d'augmenter, il est de plus en plus important de minimiser les risques de maladies d'origine alimentaire pour les consommateurs américains. Les aliments contaminés par des pathogènes ou des toxines peuvent entraîner des maladies d'origine alimentaire. Une étude récente de l'Economic Research Service (ERS) de l’USDA, a examiné le nombre de refus d'importation aux États-Unis causés par une contamination par des pathogènes et des toxines et quels agents pathogènes étaient à l'origine de ces non-conformités de la sécurité sanitaire. De 2002 à 2019, 22 460 non-conformités de pathogènes et de toxines ont été découvertes parmi les expéditions importées. Salmonella était le pathogène le plus fréquemment identifié parmi les aliments importés au cours de la période avec 80%, soit 17 922 non-conformités au nombre total des pathogènes et des toxines. Listeria a enregistré le deuxième plus grand nombre de non-conformités avec 2 463, soit 11% du total. Cela était suivi par l'histamine avec 804 non-conformités (3,6%), les aflatoxines avec 663 non-conformités (3 %) et les bactéries autres que Salmonella ou Listeria avec 455 non-conformités (2%). Ces cinq pathogènes et toxines les plus fréquemment détectés représentaient 99,3% du nombre total de non-conformités liées aux pathogènes et aux toxines des aliments importés au cours de la période. Ce graphique est tiré du rapport de l’ERS, Examining Pathogen-Based Import Refusals: Trends and Analysis From 2002 to 2019, publié en décembre 2021.

Merci à Joe Whitworth de m'avoir signalé l'information;

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

jeudi 10 mars 2022

La Hongrie collecte des informations sur l'achat et la consommation de légumes surgelés

«La Hongrie collecte des informations sur l'achat et la consommation de légumes surgelés», source Food Safety News, adapté par mes soins -aa.

L'Office national de la sécurité de la chaîne alimentaire (Nébih) lance une nouvelle étude pour connaître les habitudes d'achat, d'utilisation et de consommation de la population hongroise en matière de légumes surgelés. Le questionnaire en ligne, qui peut être rempli d'ici le 31 mars, couvrira, entre autres, les préférences des consommateurs pour les légumes surgelés, les aliments pour lesquels ils achètent ou s'ils suivent les instructions d'utilisation sur l'étiquette. L’étude fournira à l'autorité une image complète des risques réels au niveau du consommateur pour cette catégorie de produits. Il y a aussi des questions sur Listeria monocytogenes, Salmonella et E. coli.

Épidémie passée
De 2015 à 2018, une épidémie à Listeria monocytogenes causée par la contamination de maïs surgelé produit en Hongrie par Greenyard a touché cinq pays en Europe ainsi que l'Australie avec 54 patients confirmés et 10 décès.

Selon NébihIl est triste de constater que, malgré la contamination, les maladies auraient pu être évitées si les consommateurs avaient été conscients des risques pour la sécurité des aliments et des moyens de les éviter.

Afin d'identifier et de réduire la source de danger, Nébih souhaite évaluer les habitudes de consommation domestiques.

Le questionnaire en ligne disponible sur ce lien cherche, entre autres, la réponse à ce que les consommateurs hongrois pensent des produits surgelés, ce qu'ils préfèrent, s'ils ont des habitudes de préparation générales et spéciales, et s'ils lisent et suivent les instructions sur l'étiquetage. L'enquête examine également si les consommateurs sont conscients des risques en matière de sécurité des aliments lors de l'achat, du transport, du stockage à domicile et de la préparation et de leurs connaissances sur les températures des réfrigérateurs et des congélateurs ainsi que sur la décongélation et la recongélation.

Sur la base des résultats, Nébih élaborera un guide pour les consommateurs mettant en évidence les découvertes les plus importantes. L'agence donnera également des conseils sur la façon de minimiser les risques de sécurité des aliments associés aux légumes surgelés dans les foyers domestiques.

Les inspections révèlent des problèmes d'hygiène et des aliments périmés
Pendant ce temps, les inspecteurs de Nébih ont suspendu les opérations dans une usine de confiserie à la mi-février en raison de problèmes d'hygiène.

Les responsables ont découvert que le site était sale avec du matériel et des outils sales et des rongeurs vivants dans l'usine de Budapest.

Une inspection sur place a révélé que des aliments étaient stockés au sol, ce qui les exposait à un risque de contamination. Des œufs et des œufs cassés ont été découverts et les installations de lavage des mains dans la zone de production étaient défectueuses.

Les inspecteurs ont également trouvé des lacunes dans les registres de production et de traçabilité de l'entreprise pour les articles produits. L'autorité a arrêté l'envoi de 519 kg de produits sur le marché et a ordonné un rappel des aliments fabriqués par l'entreprise.

L'entreprise, Házi Mézes Kft, pourra reprendre ses activités une fois les non-conformités corrigées, après une inspection positive sur place par l'autorité.

Enfin, fin 2021, les inspecteurs de Nébih ont retrouvé plus de 400 denrées alimentaires, dont certaines périmées il y a cinq à six ans, lors d'une inspection de plusieurs entrepôts de la ville de Pest.

L'autorité a arrêté l'envoi d'articles sur le marché et a ordonné le retrait de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires périmées. Ils ont nommé la société concernée Everest Top Trading et ont déclaré qu'une amende était en attente.

Lors de multiples inspections de plusieurs locaux de stockage alimentaire en décembre, les autorités ont trouvé du cacao périmé de 2015, des bonbons avec une date de 2016, de la levure chimique de 2017 ainsi que des aliments d'origine animale périmés depuis plusieurs mois.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

mercredi 5 janvier 2022

Contrôle des produits de la vanille: Le plein de bienfaits et de non-conformités !

Contrôle des produits de la vanille, source DGCCRF du 4 janvier 2022.

L’enquête de la DGCCRF menée en 2019 visait à contrôler la composition et l’étiquetage des produits de la vanille (gousses, extraits, arômes) et des denrées aromatisées ainsi qu’à rechercher d’éventuelles fraudes ou pratiques commerciales trompeuses.
Il ressort des constats établis par les agents qu’un établissement contrôlé sur quatre ne respectait pas la réglementation.
Les enquêteurs de la DGCCRF ont ciblé tous les opérateurs du secteur: les producteurs (de gousses, d’extraits, d’arômes naturels de vanille, d’arômes à flaveur vanille et de vanilline naturelle pure), les importateurs, les distributeurs, les commerçants de détail et les entreprises agro-alimentaires. Ils ont ainsi contrôlé la conformité des produits, de la traçabilité et de la facturation auprès de 177 établissements. De nombreux contrôles ont été menés outre-mer où il a notamment été constaté que les vendeurs sur les marchés laissaient croire à une origine locale des gousses alors que ce n’était pas toujours le cas.
Des prélèvements ont été effectués avec pour principal objectif de vérifier que les produits étaient bien issus de la vanille, comme annoncé au consommateur.
Quelques constats éclairants:
- Parmi les 22 gousses de vanille prélevées, une sur quatre n’était pas conforme à la réglementation
- Seul un extrait de vanille contrôlé sur deux était conforme à la réglementation
- La moitié des arômes naturels de vanille prélevés était non-conforme
- 13 denrées aromatisées sur 38 prélevées n’étaient pas conformes

A ma connaissance, c’est la première fois que la DGCCRF contrôlait spécifiquement les produits de vanille, et l’on nous dit en conclusion, «Au vu de ces pratiques, la DGCCRF continuera de surveiller ce secteur

On nous dit, «la DGCCRF continuera de surveiller ce secteur», Quand, comment et avec quels objectifs, cela on ne saura pas !

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie ! 

samedi 18 décembre 2021

Etats-Unis: Examen des refus d'importation fondés sur des pathogènes: tendances et analyse de 2002 à 2019. Focus sur la France et Listeria

«Examen des refus d'importation fondés sur des pathogènes: tendances et analyse de 2002 à 2019» par Jae-Wan Ahn et M. Taylor Rhodes, Economic Information Bulletin No. (EIB-232).

Résumé
Les aliments importés et le refus des envois contaminés aident à minimiser le risque de maladie d'origine alimentaire provenant de produits étrangers et sont essentiels pour assurer la sécurité sanitaires des consommateurs américains. Ce rapport utilise les données de refus d'importation de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis de 2002 à 2019 afin d’explorer les refus d'importation basés sur la contamination par des pathogènes et des toxines. Le rapport examine les tendances au total, chaque année, par industrie et par pays.

Le blog a souhaité entreprendre un focus sur la France.

De 2002 à 2019, la France a représenté 4,3% des refus d'importation en raison de non-conformités liées à des des pathogènes. Listeria était l'infraction la plus courante pour les envois en provenance de France.

Nombre total d'infractions aux pathogènes/toxines par pays, 2002-2019
Ce qui m'attriste beaucoup, c'est de voir que la France se trouve en compagnie de pays dont on ne peut pas dire que la sécurité des aliments soient leur priorité ...

La plupart des expéditions en provenance de France ont été refusées en raison de la présence de Listeria car la France exporte de nombreux fromages et produits fromagers vers les États-Unis. Sur les 971 non-conformités de pathogènes retrouvées de France, Listeria représentait 863 non-conformités ou 88,9%. Une explication possible pour laquelle de nombreux produits fromagers en provenance de France ont été refusés est due à la surveillance étroite de Listeria par la FDA. Le plus grand nombre de produits fromagers fabriqués à partir de lait cru est venu de France (FDA, 2016). 75 non-conformités ont concerné Salmonella.

Espérons que depuis cette date les choses se sont améliorées ... mais en France, le blog rappelle qu'il y a eu depuis le 1er avril 2021 à ce jour, environ 264 rappels liés à la présence de Listeria monocytogenes dans des aliments, soit 8% des produits alimentaires rappelés.

Aux lecteurs du blog
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