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vendredi 30 juin 2023

États-Unis : Enquête sur une épidémie dans plusieurs Etats d'infections à Listeria monocytogenes liées à des légumes surgelés produits dans des installations de fabrication de légumes surgelés

Une étude parue dans le Journal of Food Protection a pour titre «Investigation of a Multistate Outbreak of Listeria monocytogenes Infections Linked to Frozen Vegetables Produced at Individually Quick-Frozen Vegetable Manufacturing Facilities» (Enquête sur une épidémie dans plusieurs Etats d'infections à Listeria monocytogenes liées à des légumes surgelés produits dans des installations de fabrication de légumes surgelés).

Faits saillants

- Il s'agit de la première épidémie de listériose signalée aux États-Unis liée à des légumes surgelés.
- Les analyses de séquençage du génome entier sont cruciales lorsque les preuves épidémiologiques sont limitées.
- Des preuves microbiologiques et épidémiologiques ont conduit à de nombreux rappels volontaires.
- La recherche et l'éducation des consommateurs et de l'industrie sur les aliments surgelés sont nécessaires.

Résumé

En 2016, la FDA des États-Unis, le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et des partenaires étatiques ont investigué sur neuf cas d’infections à Listeria monocytogenes liées à des légumes surgelés. L'investigation a commencé avec deux isolats environnementaux de L. monocytogenes récupérés auprès du fabricant A, principalement un transformateur d'oignons surgelés, qui correspondaient par séquençage du génome entier à huit isolats cliniques et des isolats historiques d'oignons avec des détails de collecte limités. Les informations épidémiologiques, la distribution des produits et les preuves de laboratoire associaient des aliments suspects, y compris des produits provenant du fabricant B, également un fabricant de produits de légumes et des fruits surgelés, à un cas supplémentaire de maladie. Les isolats environnementaux ont été obtenus lors d'investigations chez les fabricants A et B. Les partenaires étatiques et fédéraux ont interrogé des personnes malades, analysé les données des cartes d'achat et collecté des échantillons des ménages et des distributeurs. Neuf personnes malades entre 2013 et 2016 ont été signalées dans quatre États. Sur quatre personnes malades pour lesquelles des informations étaient disponibles, la consommation de légumes surgelés a été signalée par trois, consommateurs avec des cartes d'achat confirmant les achats de marques du fabricant B. Deux souches épidémiques identifiées de L. monocytogenes ( souche épidémique 1 et souche épidémique 2) correspondaient à des isolats environnementaux du fabricant A et/ou à des isolats de légumes surgelés récupérés à partir d'échantillons de produits ouverts et non ouverts provenant du fabricant B ; l'investigation a donné lieu à de nombreux rappels volontaires. La relation génétique étroite entre les isolats a aidé les investigateurs à déterminer la source de l'épidémie et à prendre des mesures pour protéger la santé publique. Il s'agit de la première éclosion connue de listériose dans plusieurs États aux États-Unis liée à des légumes surgelés et souligne l'importance de l'échantillonnage et des analyses du séquençage du génome entier lorsque les informations épidémiologiques sont limitées. En outre, cette investigation met l'accent sur la nécessité de poursuivre les recherches sur les risques de sécurité des aliments associés aux aliments surgelés.

Dans la discussion, les auteurs notent,

Il y avait des limites importantes à cette investigations. Premièrement, les enquêteurs n'ont finalement pas été en mesure de déterminer si les fruits surgelés, en plus des légumes surgelés, étaient une source de maladie pour des personnes liées à cette épidémie. Bien que trois personnes malades aient déclaré avoir mangé ou avoir acheté des fruits surgelés, y compris une personne malade qui a nié avoir mangé des légumes surgelés, aucun fruit surgelé restant n'était disponible pour des analyses microbiologiques afin de déterminer s'il aurait également pu être contaminé par les souches épidémiques 1 et/ou 2. Il convient de noter que les marques de fruits surgelés signalées par les personnes malades comprenaient deux provenant du fabricant B, et que le fabricant A était connu pour transformer des myrtilles surgelées au moins une fois par mois et par an.

Deuxièmement, les informations sur la façon dont les personnes malades préparaient et mangeaient des légumes et/ou des fruits surgelés, qui pourraient éclairer les stratégies de prévention axées sur le consommateur, étaient extrêmement limitées.

En conclusion, la FDA, le CDC et les agences de santé nationales et locales ont collaboré avec succès pour identifier et arrêter la première épidémie signalée de listériose associée à des légumes surgelés aux États-Unis. Sur la base des conclusions des inspections des installations, on pense que l'absence de maîtrise du pathogène dans l'environnement de transformation des fabricants A et B a joué un rôle, soulignant l'importance d'un nettoyage et d'une désinfection appropriés des surfaces en contact et non en contact avec les aliments. pour empêcher la contamination des aliments et/ou l'établissement de pathogènes résidents dans l'environnement de l'établissement.

Bien que les fabricants puissent considérer que les légumes surgelés comme n'étant pas prêts à consommer, ils doivent fournir des instructions de cuisson, prendre des mesures pour s'assurer que ces aliments ne soient pas contaminés par l'environnement de transformation, d'autant plus que certains consommateurs peuvent utiliser ces produits sans cuisson et/ou avec une cuisson. Bien que l'étiquetage des produits alimentaires surgelés n'ait pas été examiné au cours de cette investigation, les consommateurs pourraient avoir besoin d'être informés pour suivre les instructions de cuisson du fabricant et la consommation de légumes surgelés insuffisamment cuits ou non cuits pourrait entraîner une maladie d'origine alimentaire. Une évaluation par les fabricants des instructions de cuisson sur les étiquettes des produits alimentaires surgelés, y compris l'accessibilité, la simplicité et l'efficacité, peut également être justifiée (Farber et al., 2021). Compte tenu des preuves de contamination à faible dose provoquant des éclosions de listériose chez les consommateurs très sensibles (Pouillot et al., 2016), des recherches supplémentaires sur la prévalence et le risque de L. monocytogenes dans les produits alimentaires tels que les légumes surgelés, y compris des études de dénombrement, sont justifiées. Enfin, cette investigation met en évidence comment le séquençage du génome entier est devenu un outil indispensable dans les investigations sur les épidémies, avec une mise en œuvre plus large permettant aux enquêteurs, dans certains cas, d'identifier des épidémies qui n'auraient peut-être pas été détectées autrement avant que le séquençage du génome entier ne soit disponible en tant qu'outil, i) aider à identifier de nouvelles paires pathogène-aliment ; ii) identifier la contamination dans les installations de production alimentaire qui peut être liée à des cas de maladie sur une longue période (ce qui pourrait suggérer une contamination récurrente) ; et iii) permettre une allocation plus efficace des ressources de santé publique des États et du gouvernement fédéral (Jackson et al., 2016).

samedi 20 août 2022

Israël: un morceau de serpent trouvé dans un sachet d'haricots verts surgelés Sunfrost

Si sur votre moteur de recherche préféré, vous écrivez les termes, ‘haricots verts’ et ‘serpent’, une liste d’incidents se présente à vous y compris en France. 

Vous pouvez l’actualiser avec cette information, «Israël: un morceau de serpent trouvé dans un sachet d'haricots verts surgelés Sunfrost», source i24News.

Un morceau de serpent a été trouvé à l'intérieur d'un sachet d'haricots verts de la marque surgelée Sunfrost en Israël, mais malgré les plaintes des consommateurs, aucun rappel n'a été pour l'heure annoncé, rapporte Channel 12.

Selon le ministère de la Santé, l'entreprise aurait refusé temporairement de collecter les produits. Il y a moins d'un mois, une tête de souris morte a été trouvée dans un seul sachet d'haricots verts surgelés de la même marque. Le ministère de la Santé a annoncé qu'«il y a une crainte d'éventuelles défaillances des systèmes de sécurité sanitaire dans les chaînes de production de l'usine.»

Selon le ministère, «l'entreprise Sunfrost a annoncé son intention de trier à nouveau les emballages du produit trouvés dans l'usine, mais de ne pas collecter le produit auprès des circuits de commercialisation, malgré la demande.»

Le ministère de la Santé a ajouté qu' «après des entretiens avec l'entreprise, il a ordonné à l'usine de procéder à un rappel volontaire sous réserve d'une audience avant que le ministère n'exerce les pouvoirs qui lui sont conférés par la loi. L'entreprise a annoncé qu'il n'y avait pas besoin d'une audience et qu'elle exécutera la directive du ministère de la Santé.»

«Suite à la découverte d'un morceau de serpent dans un seul sachet d'haricots verts, et conformément à la directive du ministère de la Santé aujourd'hui, Sunfrost procédera, à partir de dimanche, à une collecte proactive auprès des canaux de commercialisation des paquets du numéro de lot pertinent. Il convient de souligner qu'il n'y a aucun lien avec le cas précédent, qui provient d'une année de production différente», a réagi Sunfrost.

«Au cours des deux derniers jours, la société a présenté au ministère de la Santé un avis vétérinaire selon lequel il n'y a pas de danger pour la santé publique, mais a souligné qu'elle suivra toute directive qui lui sera donnée», a-t-elle poursuivi.

Mise à jour du 22 août 2022
«Escargots, rats et parties d'oiseaux : le géant israélien des légumes surgelés annonce un rappel massif», source Ynet.
Cette décision intervient après que Sunfrost, une filiale de Tnouva, ait initialement refusé de rappeler des produits et tenté de cacher une contamination massive de ses aliments surgelés, certains consommateurs trouvant des parties d'animaux et d'insectes dans les sachets d’emballage.

On lira aussi, Israël: morceaux d'animaux trouvés dans des aliments, le géant de l'agroalimentaire Tnuva s'excuse

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

dimanche 8 mai 2022

Une étude souligne l'importance de cuire des légumes, des fruits et des herbes surgelés non prêts à consommer avant de les manger

«Une étude souligne l'importance de cuire des légumes, des fruits et des herbes surgelés non prêts à consommer avant de les manger», source Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 5 mai 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) et safefood ont publié les résultats d'une étude approfondie qui montre un risque potentiel de faible niveau de maladie pour les consommateurs qui mangent des légumes, des fruits ou des herbes surgelés non prêts à consommer sans cuisson préalable. L'étude microbiologique a analysé près de 1 000 échantillons de légumes, de fruits et d'herbes surgelés pour la présence de Listeria monocytogenes, Salmonella, Listeria spp. et E. coli. Listeria monocytogenes a été retrouvé dans 27 des échantillons testés (3%), dont la majorité étaient des légumes surgelés non prêts à consommer (21 échantillons).

La FSAI et safefood soulignent que, bien que les résultats soient faibles pour la présence de Listeria monocytogenes, il s'agit d'un risque potentiel pour la santé des personnes susceptibles de consommer fréquemment ces aliments surgelés non prêts à consommer, non cuits, et/ou si les pratiques de préparation et de manipulation par le consommateur permettent à Listeria monocytogenes, si le pathogène est présent, de se développer à des niveaux suffisamment élevés pour causer la listériose. La partie recherche sur les consommateurs de l'étude a interrogé 815 personnes à travers l’Irlande et a constaté que 80% ont déclaré manger régulièrement des légumes surgelés, 40% mangent des fruits surgelés et 13% mangent des herbes surgelées. Alors que la plupart (68%) ont déclaré qu'ils feraient cuire le produit avant de le manger, d'autres (32%) ont déclaré qu'ils mangeaient régulièrement un ou plusieurs types de légumes, de fruits ou d'herbes surgelés sans les cuire. Les fraises, les myrtilles, les framboises et les baies mélangées étaient les fruits congelés les plus susceptibles d'être consommés crus dans un dessert ou dans un smoothie. Un plus petit nombre de consommateurs ont déclaré qu'ils consommeraient régulièrement des légumes surgelés non cuits non prêts à consommer tels que le maïs doux, les carottes, les pois, les poivrons et les épinards dans une salade ou comme garniture.

La FSAI et safefood recommandent que tous les légumes, fruits et herbes surgelés non prêts à consommer soient cuits avant d'être consommés et conformément aux instructions de cuisson figurant sur l'étiquetage. Si ces produits sont consommés crus par des personnes immunodéprimées, des femmes enceintes, des personnes âgées ou de jeunes enfants, il existe un risque de maladie grave. Les symptômes de l'infection à Listeria monocytogenes peuvent inclure des symptômes pseudo-grippaux légers ou des symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhée.

Commentant la publication de l'étude, la Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a souligné l'importance d'un étiquetage correct et que les traiteurs et les entreprises de restauration doivent s'assurer qu'ils suivent les instructions des fabricants lorsqu'ils préparent des aliments pour leurs clients.

«Il est essentiel que les fabricants de produits alimentaires suivent les directives des meilleures pratiques et s'assurent que les produits surgelés qui ne sont pas prêts à consommer sont clairement étiquetés comme tels, avec des instructions de cuisson claires. Ils doivent également s'assurer qu'il n'y a pas de suggestions de présentation présentées sur l'emballage qui pourraient suggérer que les produits peuvent être consommés décongelés sans cuisson préalable, qu'il s'agisse de légumes, de fruits ou d'herbes surgelés. Les traiteurs et les entreprises de restauration commerciale doivent vérifier l’étiquetage des aliments et faire cuire les produits surgelés, si cela leur est demandé, afin de s'assurer que les aliments qu'ils servent à leurs clients peuvent être consommés sans danger.

Commentant l’étude, le Dr Gary A Kearney, directeur général par intérim de safefood, a déclaré: «Nous savons par les réseaux sociaux qu'il y a une tendance croissante pour les consommateurs à manger des fruits et légumes surgelés crus dans des choses comme les smoothies et les salades. Alors que le risque de contracter une infection à Listeria est faible, c'est toujours un risque que vous pouvez éviter en lisant les instructions du fabricant et en cuisant ces aliments surgelés avant de les consommer. Les personnes les plus à risque d'une infection à Listeria sont les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes ayant une condition médicale sous-jacente ou une immunité affaiblie. Si le produit dit ‘cuire avant de consommer’, nous rappelons aux consommateurs de toujours suivre ce conseil.»

Lire l’intégralité de l’enquête, National microbiological survey and consumer habits in relation to frozen vegetables, fruits and herbs.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

jeudi 10 mars 2022

La Hongrie collecte des informations sur l'achat et la consommation de légumes surgelés

«La Hongrie collecte des informations sur l'achat et la consommation de légumes surgelés», source Food Safety News, adapté par mes soins -aa.

L'Office national de la sécurité de la chaîne alimentaire (Nébih) lance une nouvelle étude pour connaître les habitudes d'achat, d'utilisation et de consommation de la population hongroise en matière de légumes surgelés. Le questionnaire en ligne, qui peut être rempli d'ici le 31 mars, couvrira, entre autres, les préférences des consommateurs pour les légumes surgelés, les aliments pour lesquels ils achètent ou s'ils suivent les instructions d'utilisation sur l'étiquette. L’étude fournira à l'autorité une image complète des risques réels au niveau du consommateur pour cette catégorie de produits. Il y a aussi des questions sur Listeria monocytogenes, Salmonella et E. coli.

Épidémie passée
De 2015 à 2018, une épidémie à Listeria monocytogenes causée par la contamination de maïs surgelé produit en Hongrie par Greenyard a touché cinq pays en Europe ainsi que l'Australie avec 54 patients confirmés et 10 décès.

Selon NébihIl est triste de constater que, malgré la contamination, les maladies auraient pu être évitées si les consommateurs avaient été conscients des risques pour la sécurité des aliments et des moyens de les éviter.

Afin d'identifier et de réduire la source de danger, Nébih souhaite évaluer les habitudes de consommation domestiques.

Le questionnaire en ligne disponible sur ce lien cherche, entre autres, la réponse à ce que les consommateurs hongrois pensent des produits surgelés, ce qu'ils préfèrent, s'ils ont des habitudes de préparation générales et spéciales, et s'ils lisent et suivent les instructions sur l'étiquetage. L'enquête examine également si les consommateurs sont conscients des risques en matière de sécurité des aliments lors de l'achat, du transport, du stockage à domicile et de la préparation et de leurs connaissances sur les températures des réfrigérateurs et des congélateurs ainsi que sur la décongélation et la recongélation.

Sur la base des résultats, Nébih élaborera un guide pour les consommateurs mettant en évidence les découvertes les plus importantes. L'agence donnera également des conseils sur la façon de minimiser les risques de sécurité des aliments associés aux légumes surgelés dans les foyers domestiques.

Les inspections révèlent des problèmes d'hygiène et des aliments périmés
Pendant ce temps, les inspecteurs de Nébih ont suspendu les opérations dans une usine de confiserie à la mi-février en raison de problèmes d'hygiène.

Les responsables ont découvert que le site était sale avec du matériel et des outils sales et des rongeurs vivants dans l'usine de Budapest.

Une inspection sur place a révélé que des aliments étaient stockés au sol, ce qui les exposait à un risque de contamination. Des œufs et des œufs cassés ont été découverts et les installations de lavage des mains dans la zone de production étaient défectueuses.

Les inspecteurs ont également trouvé des lacunes dans les registres de production et de traçabilité de l'entreprise pour les articles produits. L'autorité a arrêté l'envoi de 519 kg de produits sur le marché et a ordonné un rappel des aliments fabriqués par l'entreprise.

L'entreprise, Házi Mézes Kft, pourra reprendre ses activités une fois les non-conformités corrigées, après une inspection positive sur place par l'autorité.

Enfin, fin 2021, les inspecteurs de Nébih ont retrouvé plus de 400 denrées alimentaires, dont certaines périmées il y a cinq à six ans, lors d'une inspection de plusieurs entrepôts de la ville de Pest.

L'autorité a arrêté l'envoi d'articles sur le marché et a ordonné le retrait de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires périmées. Ils ont nommé la société concernée Everest Top Trading et ont déclaré qu'une amende était en attente.

Lors de multiples inspections de plusieurs locaux de stockage alimentaire en décembre, les autorités ont trouvé du cacao périmé de 2015, des bonbons avec une date de 2016, de la levure chimique de 2017 ainsi que des aliments d'origine animale périmés depuis plusieurs mois.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

samedi 20 février 2021

Listeria et les légumes surgelés, un risque à prendre en compte par le consommateur

Récemment, le site de l'OSAV en Suisse a publié plusieurs mises en garde relatives à la présence Listeria dans des grains de maïs surgelés :

Tout ceci découle de connaissance aquises lors d'une épidémie à Listeria dans des légumes surgelés en 2018 ...

Du maïs congelé et, éventuellement, d'autres légumes surgelés constituent la source probable du foyer épidémique de Listeria monocytogenes qui a affecté l'Autriche, le Danemark, la Finlande, le Royaume-Uni et la Suède depuis 2015.

Le blog a publié plusieurs article sur ces sujets:

Pourtant, un document de la FCD sur les «Critères microbiologiques applicables à partir de 2020 aux marques de distributeurs, marques premiers prix et matières premières dans leur conditionnement initial industriel» ne prend pas assez compte de ce danger dans le cas des surgelés :

Dans ce dernier cas, le critère Listeria monocytogenes défini pour le produit frais n’est pas applicable au produit surgelé et doit être adapté en tenant compte de l’usage attendu du produit surgelé, en particulier après décongélation.

Pour le cas des légumes surgelés quels qu'ils soient, l'usage attendu par le consommateur est de dire qu'ils ne sont pas des aliments prêts à consommer, d'autant que cela n'est pas indiqué sur l'emballage des produits surgelés ou dans le mode d'emploi ...

L'OMS rappelle à propos de la prévention des cas de listériose causés des végétaux surgelés contaminés

Cette épidémie (liés aux légumes surgelés de Hongrie en 2018) rappelle aux consommateurs que les légumes crus surgelés doivent être correctement cuits ou traités thermiquement avant d'être consommés.
Mise à jour du 2 mars 2021. L'OSAV de Suisse rapporte le 2 mars 2021 cette mise en garde : des listérias décelées dans la salade Anna’s Best Farmer, en vente chez Migros.
Des contrôles internes ont révélé la présence de listérias dans du maïs entrant dans la composition du produit Anna’s Best Saladbowl Farmer. Un risque pour la santé ne pouvant être exclu, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) recommande à la population de ne pas consommer ce produit. Migros l’a immédiatement retiré de ses rayons et ordonné un rappel.

jeudi 3 décembre 2020

Greenyard accepte un règlement lié à une épidémie dans plusieurs pays à Listeria présent dans des légumes surgelés

Vous lirez ce qui suit mais ce que je peux dire, c'est que cela n'est pas cher payé ! Une broutille de 500 000 euros pour ce groupe, c'est insensé !

Tous articles du blog sur Greenyard sont ici.

La FSMA de Belgique est l’autorité des services et marchés financiers veille au traitement honnête et équitable du consommateur financier et à l’intégrité des marchés financiers.

Elle a infligé à Greenyard un règlement transactionnel de 500 000 euros et une publication nominative sur le site web de la FSMA.

Pour mémoire, selon Food Safety News,

L'épidémie associée comprenait 54 cas de listériose en Australie, Finlande, Suède, Danemark, Autriche et Royaume-Uni avec 10 décès de 2015 à 2018. Des chercheurs anglais ont découvert que la souche de l'épidémie était restée dans la chaîne alimentaire britannique des légumes surgelés jusqu'en avril 2019 et avait provoqué un cas de méningite à Listeria en Angleterre en février de l'année dernière.

Ce règlement transactionnel trouve son origine dans la divulgation tardive d’informations privilégiées et dans la diffusion par Greenyard SA d’informations fausses et trompeuses concernant une contamination à la listeria dans son usine de légumes surgelés en Hongrie. La contamination à la listeria s’est produite chez Greenyard Frozen Hungary. Au moment des faits, ce producteur de légumes surgelés était une filiale à 100 pour cent de Greenyard SA.

La FSMA a mené une instruction sur la manière dont Greenyard SA avait, en tant que société cotée, communiqué après que l’agence hongroise de sécurité alimentaire eut pris le 29 juin 2018 des mesures liées à la contamination à la listeria. L’agence avait alors ordonné le rappel auprès des clients et consommateurs de tous les surgelés que Greenyard Frozen Hungary avait fabriqués entre le 13 août 2016 et le 20 juin 2018. L’agence avait en outre interdit à l’entreprise de continuer à commercialiser ces produits.

Dans la motivation de sa décision du 29 juin 2018, l’agence se réfère aux analyses menées notamment p le laboratoire de référence de l'Union européenne pour la listeria. Lesdites analyses ont établi une concordance entre la souche spécifique de bactérie listeria ayant infecté 47 personnes et causé le décès de 9 d’entre elles, et celle découverte dans les surgelés produits et commercialisés par Greenyard Frozen Hungary. Ces résultats ont été révélés dans un rapport anonymisé publié conjointement le 3 juillet 2018 par les autorités européennes compétentes. Le rapport en question, dont Greenyard a été mis au courant le jour même, faisait référence à la décision de l’agence hongroise.

La FSMA considère que cette information revêtait un caractère privilégié. Bien que la société ait été en possession le 3 juillet 2018 au plus tard de tous les éléments lui permettant de divulguer cette information privilégiée, elle ne l'a publiée que le 13 juillet 2018. Selon la FSMA, Greenyard SA n’a de ce fait pas respecté l’obligation qui était sienne de publier une information privilégiée dès que possible.

Dans un communiqué de presse daté du 4 juillet 2018, Greenyard SA a de plus présenté de manière fausse et trompeuse un certain nombre d’éléments quant à la gravité de la situation. L’entreprise a ainsi diffusé des informations qui ont donné, ou ont été susceptibles de donner, des indications fausses ou trompeuses en ce qui concerne le cours de l’action. Greenyard SA savait ou aurait dû savoir que ces informations étaient fausses et trompeuses. Selon la FSMA, Greenyard SA a ce faisant commis une violation de l’interdiction de manipulation de marché.

L’instruction de la FSMA a débouché sur un règlement transactionnel. Celui-ci prévoit le paiement d’un montant de 500 000 euros et une publication nominative sur le site web de la FSMA.

mardi 21 avril 2020

Listeria dans les légumes surgelés : comment réduire les risques, selon l'EFSA


Listeria dans les légumes surgelés : comment réduire les risques ?, source EFSA du 20 avril 2020.
L'EFSA a évalué les risques sanitaires associés à une contamination par Listeria des légumes qui sont blanchis – ébouillantés à l'eau chaude ou à la vapeur pendant une courte période – avant d'être congelés. Les experts concluent que les risques associés à la consommation de ces produits sont plus faibles que les risques liés à la consommation d’aliments prêts à consommer tels que poisson fumé, viande cuite, saucisses, pâtés, fromages à pâte molle – qui sont généralement associés aux contaminations par la listeria.
Les exploitants du secteur alimentaire blanchissent souvent les légumes avant de les congeler car ce procédé prévient l’action des enzymes susceptibles d’entraîner une perte de saveur, de couleur et de texture des légumes.
Les experts de l'EFSA ont identifié des mesures de contrôle pertinentes que les exploitants du secteur alimentaire peuvent mettre en œuvre pour réduire les risques de contamination des légumes surgelés. Ces mesures comprennent le nettoyage et la désinfection de l'environnement de production, le contrôle de l'eau, de la durée et de la température aux différentes étapes de traitement ainsi qu’un étiquetage précis.
Ils soulignent l’importance de surveiller l’environnement de production alimentaire afin de pouvoir détecter toute trace éventuelle de Listeria monocytogenes. En effet, les bactéries Listeria peuvent persister dans les environnements de transformation des aliments à partir desquels elles peuvent ensuite contaminer des aliments.
L'EFSA formule également des recommandations sur les moyens les plus efficaces de réduire les risques à la maison. L’important est de respecter de bonnes pratiques d'hygiène : ranger les légumes surgelés ou décongelés respectivement dans un congélateur ou un réfrigérateur propre, à la température appropriée, et respecter les instructions présentes sur l’étiquetage pour une préparation sûre. De manière générale, les risques sont beaucoup plus faibles si les légumes sont cuits correctement après leur décongélation.
Ces travaux ont été déclenchés par un foyer épidémique multi-pays de listériose qui a affecté 53 personnes et causé 10 décès entre 2015 et 2018.

On lira le rapport The public health risk posed by Listeria monocytogenes in frozen fruit and vegetables including herbs, blanched during processing.

Le risque pour la santé publique posé par Listeria monocytogenes dans les fruits et légumes surgelés, y compris les herbes, blanchis pendant la transformation, 20 avril 2020, source EFSA.

Une éclosion dans plusieurs pays à Listeria monocytogenes ST6 liée à des légumes surgelés blanchis (LSB) a eu lieu dans l'UE (2015-2018). Les preuves de l'épidémis d'origine alimentaire montrent que L. monocytogenes est le pathogène le plus pertinent associé aux LSB.

La probabilité de maladie par portion de LSB non cuits, pour la population âgée (65 à 74 ans), est jusqu'à 3 600 fois plus élevée que les LSB cuits et très probablement inférieure à toutes les catégories d'aliments prêts à consommer évaluées.

Les principaux facteurs affectant la contamination et la croissance de L. monocytogenes dans les LSB pendant la transformation sont l'hygiène des matières premières et de l'eau utilisée en production, les conditions d'hygiène de l'environnement de transformation des aliments, et les combinaisons du couple temps - température (TT) utilisées pour le stockage et la transformation (par exemple blanchiment, refroidissement).

Les facteurs pertinents après transformation sont les caractéristiques intrinsèques des LSB, les combinaisons TT utilisées pour la décongélation et le stockage et les conditions de cuisson subséquentes, sauf s'ils sont consommés non cuits.

L'analyse des options de maîtrise possibles suggère que l'application d'un plan HACCP complet n'est pas possible ou n'améliorerait pas davantage la sécurité sanitaire des aliments.

Au lieu de cela, des programmes prérquis (PrP) spécifiques et des activités opérationnelles des PrP devraient être appliqués tels que le nettoyage et la désinfection de l’environnement d ela production, la maîtrise de l'eau, la maîtrise de TT et l'information sur les produits et la sensibilisation des consommateurs.

La présence de faibles niveaux de L. monocytogenes à la fin du processus de production (par exemple < 10 UFC/g) serait compatible avec la limite de 100 UFC/g au moment de la consommation si des recommandations d'étiquetage étaient strictement suivies (c.-à-d. 24h à 5°C).

Dans des conditions d'utilisation raisonnablement prévisibles (c'est-à-dire 48 h à 12°C), les niveaux de L. monocytogenes doivent être considérablement inférieurs (non détectés dans 25 g).

Les programmes de surveillance de routine pour L. monocytogenes devraient être conçus selon une approche fondée sur les risques et régulièrement révisés sur la base d'une analyse des tendances, la surveillance de l’environnement de la production étant une activité clé dans l'industrie des légumes surgelés.