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vendredi 14 avril 2023

L'afflux de céréales détaxées d'Ukraine met sur la paille des agriculteurs en Hongrie, Pologne et Roumanie. Merci qui ? Merci la Commission européenne !

Pascal Aubry est un gars bien sympathique de la Mayenne ...

mardi 4 avril 2023

Notification du RASFF de l’UE, un record et Salmonella

En sport, nous di
t-on, les records sont fait pour être battus !

Mais qu’en est-il pour les denrées alimentaires au niveau du RASFF de l’UE et de Salmonella ?

Joe Whitworth de Food Safety News nous dit qu’avec cette notification au RASFF de l’UE, 2023.2228, par l'Allemagne le 31 mars 2023, on atteint un certain record …

Pensez donc, 7 types de Salmonella dans le même produit, de l’oignon en poudre, de Hongrie.

On peut donc dire bravo aux protagonistes en Hongrie, qui vont très certainement souhaiter que ce record soit, un jour, battu ...

samedi 4 mars 2023

Hongrie et Bulgarie : Audits de l'UE sur la sécurité microbiologique des denrées alimentaires d'origine non animale. Y'a du boulot !

«Des audits de l'UE montrent que la Hongrie et la Bulgarie doivent améliorer les contrôles», source Food Safety News.

Deux audits de la DG Santé et sécurité alimentaire de la Commission européenne ont porté sur la sécurité microbiologique des denrées alimentaires d'origine non animale en Hongrie et en Bulgarie.

Un audit de la DG Santé, du 30 mai au 15 juin 2022 en Hongrie, a révélé qu'une pénurie de personnel et d'expérience affaiblissait le système de contrôles officiels. L'accent a été mis sur la production primaire, les produits surgelés, les fruits et légumes prédécoupés, les graines germées et les graines destinées à la germination.

L'élaboration d'un guide sur les bonnes pratiques agricoles pour la production de fruits et légumes, comprenant des informations sur la manière de prévenir la contamination microbiologique pour les producteurs primaires, est toujours en cours, comme lors du précédent audit en 2019. Des progrès ont été notés dans le système de contrôle officiel sur des denrées alimentaires d’origine non-animale et trois des six recommandations formulées en 2019 avaient été prises en compte lors de l'évaluation de 2022.

L'équipe d'audit a été informée qu'en 2019, 2020 et 2021, 183 des 240 inspections prévues à la production primaire ont été effectuées pour les légumes verts à feuilles et les fruits rouges, entraînant une non-conformité. La différence entre les contrôles planifiés et effectués était due au manque de ressources et à la pandémie de COVID-19, selon les responsables.

Problèmes tout au long de la chaîne d'approvisionnement
Au cours des trois mêmes années, 157 des 164 inspections ont été effectuées dans les établissements de congélation et de prédécoupe des denrées alimentaires d’origine non-animale, entraînant 20 non-conformités liées à des domaines tels que le nettoyage et des procédures incorrectes ou inexistantes pour l'échantillonnage environnemental pour Listeria monocytogenes et 36 échantillons officiels non conformes.

Dans les usines de transformation, il y a eu 167 inspections officielles sur 183 visites prévues et 20 non-conformités ont été détectées pour des questions telles que l'hygiène, l'analyse des dangers et les points critiques pour leur maîtrise, l'entretien, la lutte antinuisibles, les certificats sanitaires pour les employés, les plans d'analyse d'échantillons et la classement des risques des produits.

Dans la production primaire, les non-conformités sont rarement détectées et l'application des exigences en est affectée. L'efficacité des contrôles officiels est limitée en donnant plus de pertinence aux analyses plutôt qu'aux bonnes pratiques lors de la production, ont écrit les auditeurs.

Au moment de l'audit, dans la plupart des départements, si le résultat d'analyse est satisfaisant, aucune action corrective de la part de l'entreprise n'était requise car l'inspection était jugée conforme. En raison de cette approche, les non-conformités détectées n'ont pas été documentées ou rectifiées. Cependant, de nouvelles procédures sont mises en place afin que l'échantillonnage n'ait qu'une fonction de surveillance et pour chaque non-conformité, un plan d'actions correctives sera requis.

De 2019 à 2021, sur 1 030 prélèvements officiels, 57 étaient positifs pour Listeria monocytogenes. Dans une enquête au niveau de la vente au détadil sur des légumes surgelés, sur 288 échantillons officiels, 104 étaient positifs, montrant la capacité du système à détecter Listeria mais aussi l'écart entre les contrôles officiels et les autocontrôles des entreprises alimentaires. Les découvertes n’ont déclenché aucune action de la part des autorités.

Le séquençage du génome entier des isolats de Listeria dans des échantillons de légumes surgelés vendus au détail en 2018, 2020 et 2022 n'a pas trouvé de correspondance avec une souche qui a provoqué une épidémie dans plusieurs pays européens de 2015 à 2018 avec 54 cas et 10 décès.

Audit en Bulgarie
Un audit de la DG Santé, du 3 au 13 mai 2022 en Bulgarie, a révélé une image mitigée à différents points de la chaîne d'approvisionnement. Certaines lacunes ont également été constatées lors du dernier audit sur le même sujet en 2015.

Au niveau de la production primaire, les critères de ciblage des contrôles officiels ne sont pas adaptés pour identifier les cultures ou les exploitations à haut risque. Combiné au fait que l'autorité ne dispose pas de données adéquates sur le nombre d'opérateurs ou la nature de leur production, cela entrave l'efficacité du système de contrôle pour cibler les produits à haut risque, ont écrit les auditeurs.

Le personnel national a dit à l'équipe d'audit que les risques microbiologiques ne seraient pas pertinents avant la récolte dans les baies et les légumes verts à feuilles car ils subissent des traitements telles que le rinçage chez les collecteurs et les transformateurs. Les auditeurs ont dit qu'il existe des preuves scientifiques décrivant les risques ainsi qu'un document d'orientation de l'UE sur les risques microbiens lors de la production primaire. Les avis de l'EFSA sur le classement des risques microbiologiques des différentes cultures n'avaient pas été pris en compte lors de la planification des contrôles.

Les auditeurs ont dit que le système de contrôle des sites de production de graines germées n'est pas capable d'identifier les non-conformités ou d'appliquer efficacement les exigences de l'UE. Pour les transformateurs, le système est satisfaisant mais présente quelques faiblesses lors du suivi de Listeria monocytogenes.

Les responsables bulgares ont dit que la formation serait dispensée aux inspecteurs et qu'elle comprendrait un guide sur l'hygiène de l'Association européenne des producteurs de graines germées. Des lignes directrices et une liste de contrôle pour effectuer des contrôles officiels sur les sites de production des graines germées seront également élaborées.

Certaines installations du Centre national de sécurité des aliments à Sofia étaient obsolètes, notamment les laboratoires pour norovirus et le virus de l'hépatite A. En raison d'un manque de financement, tous les consommables nécessaires aux analyses n'étaient pas disponibles en quantité suffisante. Il n'y avait pas non plus de méthodes accréditées pour la détection de norovirus et du virus de l'hépatite A, mais l'accréditation est prévue pour 2023.

Les auditeurs ont également constaté que la composition et le regroupement des échantillons n'étaient pas vérifiés, ce qui pouvait entraîner des résultats faussement négatifs.

L'équipe d'audit a fait le suivi d'une notification au RASFF de 2021 concernant la présence du virus de l'hépatite A dans des framboises avec des matières premières de Bulgarie et de Pologne. Des investigations appropriées ont été effectuées chez le transformateur et un autre lot avec la même matière première a été testé négatif. Cependant, les enquêtes n'ont pas couvert les producteurs primaires de framboises et les autorités n'ont pas pu identifier la cause profonde.

Commentaire
Cet article est intéressant quand on sait que bon nombre de légumes surgelés vendus en France proviennent de Hongrie.
Tous les liens sont de mon fait -aa.

lundi 29 août 2022

Des cas d'hépatite A en Hongrie déclenchent le rappel rapide d'un mélange de petits fruits rouges surgelés

«Des cas d'hépatite A en Hongrie déclenchent le rappel rapide d'un mélange de petits fruits rouges», source article de Joe Whitworth paru le 29 août 2022 dans Food Safety News, complété par mes soins -aa.

Un mélange de baies a été rappelé dans toute l'Europe après qu'un certain nombre de personnes ont été malades en Hongrie par le virus de l’hépatite A.

Deux tailles de mélange Ardo Fruitberry ont été rappelées après la découverte du virus de l'hépatite A.

Dix à 15 personnes en Hongrie ont été hospitalisées après avoir mangé dans un restaurant et des analyses ultérieures effectués par un laboratoire hongrois ont révélé le virus de l’hépatite A dans un sachet de 2,5 kg de mélange de petits fruits rouges. Tous les malades sont maintenant guéris.

Le mélange de petits fruits rouges de 2,5 kg rappelé porte le numéro de lot 58622131 et une date de péremption de mai 2024. Des packs de 1 kg portant les numéros de lot 58622130 et 58622131 et une date de péremption de novembre 2024 ont également été rappelés.

Production en Pologne
Le mélange Fruitberry d'Ardo est produit et conditionné par un sous-traitant du groupe en Pologne.

Les responsables de la société ont dit qu'elle enquêtait sur l'incident et qu'un responsable de la qualité avait été envoyé en Pologne pour trouver la cause profonde et déterminer les mesures correctives et préventives nécessaires.

Les pays répertoriés dans une notification du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) comme ayant reçu le produit concerné sont l'Autriche, la Belgique, la Croatie, l'Allemagne, la Grèce, Hong Kong, l'Irlande, les Pays-Bas, la Roumanie, l'Espagne, la Suède et le Royaume-Uni. La France n’est pas concerné par la distribution.

Ardo a dit avoir bloqué le stock actuel du mélange Fruitberry afin qu'il puisse être analysé.

Les produits concernés ont été principalement livrés à des clients de la restauration commerciale. Tous ont été contactés pour arrêter les ventes et ont reçu l'ordre de détruire le produit.

«Nous regrettons que malgré toutes les précautions et tous les soins que nous prenons pour cultiver, récolter et transformer nos produits de manière sûre et qualitative, cet incident se soit produit et nous prenons toutes les mesures nécessaires pour améliorer encore nos processus afin de garantir la sécurité sanitaire de nos produits. Nous nous excusons pour tout désagrément causé aux personnes malades et à nos clients», a déclaré la société dans un communiqué.

Le délai entre l'infection par le virus de l'hépatite A et la maladie peut aller de deux à sept semaines et les symptômes durent généralement moins de deux mois.

Complément
L’AFSCA de Belgique a rappelé le 24 août Fruitberry Mix (1 000g et 2 500g) de la marque Ardo, en raison de la détection du virus de l'hépatite A. Idem au Luxembourg.

Bien entendu, ce n’est pas la première fois que des petits fruits rouges ou bien un mélange d epetits fruits rouges sont concernés par le virus de l’hépatite A.

Un article d’Eurosurveillance relatait une épidémie internationale d'hépatite A liée à des fraises surgelées importées, Allemagne, 2018 à 2020.

On lira surtout ces conseils judicieux de la Food Safety Authorithy of Ireland (FSAI), «Baies - Conseils pour faire bouillir des baies congelées importées».

Suite à des épidémies à norovirus et au virus de l'hépatite A dans des baies (petits fruits rouges) congelées importées à travers l'Europe ces dernières années, la FSAI recommande de faire bouillir les baies congelées importées pendant une minute avant de les consommer.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 9 juillet 2022

La lécithine contenant Salmonella dans du chocolat de chez Barry Callebaut provient de Hongrie

«La lécithine contenant Salmonella dans du chocolat de chez Barry Callebaut provient de Hongrie», source article de Joe Whitworth paru le 9 juillet 2022 dans Food Safety News.

La matière première contaminée qui a contraint Barry Callebaut à arrêter la production de chocolat en Belgique provenaient de Hongrie.

Un lot de lécithine a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé que Salmonella Tennessee a été identifié dans la lécithine de l'usine et dans des prélèvements de la matière livrée. Ce lot provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par une tierce partie. La lécithine impliquée n'est utilisée que sur ce site.

Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté la présence de Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze et la lécithine a été identifiée comme la source de la contamination le 29 juin.

La lécithine est utilisée dans toutes les lignes de production de chocolat à Wieze, l'entreprise a donc décidé d'arrêter les lignes et de bloquer tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine.

Le 1er juillet, Barry Callebaut a confirmé que, sur la base de son enquête interne, aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne alimentaire de détail. Aucun chocolat en cause n'a été exporté par l'entreprise hors d'Europe.

Impact plus large et investigations
Les pays touchés sont le Danemark, la France, l'Allemagne, la Hongrie, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, l'Espagne, la Suède et le Royaume-Uni, selon une notification d’alerte par laBelgique au RASFF le 1er juillet 2022.

Barry Callebaut a informé l'autorité alimentaire belge de l'incident. L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) s'est rendue sur place dans le cadre d'une enquête.

Le Bureau national de la sécurité de la chaîne alimentaire (Nébih) en Hongrie a inspecté le fournisseur de lécithine, examinant les méthodes de transformation, la documentation et prélevant des échantillons officiels.

Les propres analyses de la société ont également confirmé que le lot de lécithine était contaminé par Salmonella, ce qui a arrêté la production de l'additif et bloqué les lots à l'usine. D'après les enquêtes de suivi initiales, les articles concernés n'ont pas été expédiés à d'autres entreprises.

La lécithine impliquée avait un certificat d'analyse et Barry Callebaut enquête sur la façon dont, malgré cela, elle a été contaminée.

Les clients impactés peuvent retirer et détruire le stock de chocolat liquide impacté par l'incident de leurs réserves et lignes sous certaines conditions. Ils pourront alors nettoyer, désinfecter et relancer la production. Cela ne s'applique pas encore au chocolat solide.

Barry Callebaut procède à une analyse des causes profondes ainsi qu'au nettoyage et à la désinfection des lignes de production avant de reprendre les opérations. Aucune date n'a encore été fixée pour le redémarrage.

Complément

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jeudi 10 mars 2022

La Hongrie collecte des informations sur l'achat et la consommation de légumes surgelés

«La Hongrie collecte des informations sur l'achat et la consommation de légumes surgelés», source Food Safety News, adapté par mes soins -aa.

L'Office national de la sécurité de la chaîne alimentaire (Nébih) lance une nouvelle étude pour connaître les habitudes d'achat, d'utilisation et de consommation de la population hongroise en matière de légumes surgelés. Le questionnaire en ligne, qui peut être rempli d'ici le 31 mars, couvrira, entre autres, les préférences des consommateurs pour les légumes surgelés, les aliments pour lesquels ils achètent ou s'ils suivent les instructions d'utilisation sur l'étiquette. L’étude fournira à l'autorité une image complète des risques réels au niveau du consommateur pour cette catégorie de produits. Il y a aussi des questions sur Listeria monocytogenes, Salmonella et E. coli.

Épidémie passée
De 2015 à 2018, une épidémie à Listeria monocytogenes causée par la contamination de maïs surgelé produit en Hongrie par Greenyard a touché cinq pays en Europe ainsi que l'Australie avec 54 patients confirmés et 10 décès.

Selon NébihIl est triste de constater que, malgré la contamination, les maladies auraient pu être évitées si les consommateurs avaient été conscients des risques pour la sécurité des aliments et des moyens de les éviter.

Afin d'identifier et de réduire la source de danger, Nébih souhaite évaluer les habitudes de consommation domestiques.

Le questionnaire en ligne disponible sur ce lien cherche, entre autres, la réponse à ce que les consommateurs hongrois pensent des produits surgelés, ce qu'ils préfèrent, s'ils ont des habitudes de préparation générales et spéciales, et s'ils lisent et suivent les instructions sur l'étiquetage. L'enquête examine également si les consommateurs sont conscients des risques en matière de sécurité des aliments lors de l'achat, du transport, du stockage à domicile et de la préparation et de leurs connaissances sur les températures des réfrigérateurs et des congélateurs ainsi que sur la décongélation et la recongélation.

Sur la base des résultats, Nébih élaborera un guide pour les consommateurs mettant en évidence les découvertes les plus importantes. L'agence donnera également des conseils sur la façon de minimiser les risques de sécurité des aliments associés aux légumes surgelés dans les foyers domestiques.

Les inspections révèlent des problèmes d'hygiène et des aliments périmés
Pendant ce temps, les inspecteurs de Nébih ont suspendu les opérations dans une usine de confiserie à la mi-février en raison de problèmes d'hygiène.

Les responsables ont découvert que le site était sale avec du matériel et des outils sales et des rongeurs vivants dans l'usine de Budapest.

Une inspection sur place a révélé que des aliments étaient stockés au sol, ce qui les exposait à un risque de contamination. Des œufs et des œufs cassés ont été découverts et les installations de lavage des mains dans la zone de production étaient défectueuses.

Les inspecteurs ont également trouvé des lacunes dans les registres de production et de traçabilité de l'entreprise pour les articles produits. L'autorité a arrêté l'envoi de 519 kg de produits sur le marché et a ordonné un rappel des aliments fabriqués par l'entreprise.

L'entreprise, Házi Mézes Kft, pourra reprendre ses activités une fois les non-conformités corrigées, après une inspection positive sur place par l'autorité.

Enfin, fin 2021, les inspecteurs de Nébih ont retrouvé plus de 400 denrées alimentaires, dont certaines périmées il y a cinq à six ans, lors d'une inspection de plusieurs entrepôts de la ville de Pest.

L'autorité a arrêté l'envoi d'articles sur le marché et a ordonné le retrait de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires périmées. Ils ont nommé la société concernée Everest Top Trading et ont déclaré qu'une amende était en attente.

Lors de multiples inspections de plusieurs locaux de stockage alimentaire en décembre, les autorités ont trouvé du cacao périmé de 2015, des bonbons avec une date de 2016, de la levure chimique de 2017 ainsi que des aliments d'origine animale périmés depuis plusieurs mois.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

jeudi 3 décembre 2020

Greenyard accepte un règlement lié à une épidémie dans plusieurs pays à Listeria présent dans des légumes surgelés

Vous lirez ce qui suit mais ce que je peux dire, c'est que cela n'est pas cher payé ! Une broutille de 500 000 euros pour ce groupe, c'est insensé !

Tous articles du blog sur Greenyard sont ici.

La FSMA de Belgique est l’autorité des services et marchés financiers veille au traitement honnête et équitable du consommateur financier et à l’intégrité des marchés financiers.

Elle a infligé à Greenyard un règlement transactionnel de 500 000 euros et une publication nominative sur le site web de la FSMA.

Pour mémoire, selon Food Safety News,

L'épidémie associée comprenait 54 cas de listériose en Australie, Finlande, Suède, Danemark, Autriche et Royaume-Uni avec 10 décès de 2015 à 2018. Des chercheurs anglais ont découvert que la souche de l'épidémie était restée dans la chaîne alimentaire britannique des légumes surgelés jusqu'en avril 2019 et avait provoqué un cas de méningite à Listeria en Angleterre en février de l'année dernière.

Ce règlement transactionnel trouve son origine dans la divulgation tardive d’informations privilégiées et dans la diffusion par Greenyard SA d’informations fausses et trompeuses concernant une contamination à la listeria dans son usine de légumes surgelés en Hongrie. La contamination à la listeria s’est produite chez Greenyard Frozen Hungary. Au moment des faits, ce producteur de légumes surgelés était une filiale à 100 pour cent de Greenyard SA.

La FSMA a mené une instruction sur la manière dont Greenyard SA avait, en tant que société cotée, communiqué après que l’agence hongroise de sécurité alimentaire eut pris le 29 juin 2018 des mesures liées à la contamination à la listeria. L’agence avait alors ordonné le rappel auprès des clients et consommateurs de tous les surgelés que Greenyard Frozen Hungary avait fabriqués entre le 13 août 2016 et le 20 juin 2018. L’agence avait en outre interdit à l’entreprise de continuer à commercialiser ces produits.

Dans la motivation de sa décision du 29 juin 2018, l’agence se réfère aux analyses menées notamment p le laboratoire de référence de l'Union européenne pour la listeria. Lesdites analyses ont établi une concordance entre la souche spécifique de bactérie listeria ayant infecté 47 personnes et causé le décès de 9 d’entre elles, et celle découverte dans les surgelés produits et commercialisés par Greenyard Frozen Hungary. Ces résultats ont été révélés dans un rapport anonymisé publié conjointement le 3 juillet 2018 par les autorités européennes compétentes. Le rapport en question, dont Greenyard a été mis au courant le jour même, faisait référence à la décision de l’agence hongroise.

La FSMA considère que cette information revêtait un caractère privilégié. Bien que la société ait été en possession le 3 juillet 2018 au plus tard de tous les éléments lui permettant de divulguer cette information privilégiée, elle ne l'a publiée que le 13 juillet 2018. Selon la FSMA, Greenyard SA n’a de ce fait pas respecté l’obligation qui était sienne de publier une information privilégiée dès que possible.

Dans un communiqué de presse daté du 4 juillet 2018, Greenyard SA a de plus présenté de manière fausse et trompeuse un certain nombre d’éléments quant à la gravité de la situation. L’entreprise a ainsi diffusé des informations qui ont donné, ou ont été susceptibles de donner, des indications fausses ou trompeuses en ce qui concerne le cours de l’action. Greenyard SA savait ou aurait dû savoir que ces informations étaient fausses et trompeuses. Selon la FSMA, Greenyard SA a ce faisant commis une violation de l’interdiction de manipulation de marché.

L’instruction de la FSMA a débouché sur un règlement transactionnel. Celui-ci prévoit le paiement d’un montant de 500 000 euros et une publication nominative sur le site web de la FSMA.

samedi 12 septembre 2020

Une étude révèle que le programme Salmonella est rentable en Hongrie



« Une étude révèle que le programme Salmonella est rentable en Hongrie », source Food Safety News.

Une analyse d'un programme de lutte contre Salmonella a révélé qu'il était rentable en Hongrie, selon des chercheurs.

Les auteurs ont mené une analyse rétrospective du programme hongrois de contrôle de Salmonella (HSCP pour Hungarian Salmonella Control Program) de 2007 à 2017 afin d'en évaluer la rentabilité en tant qu'intervention de sécurité des aliments. Les résultats ont été publiés récemment dans la revue Food Control.

Ils ont décidé de mesurer les coûts et les bénéfices du point de vue de l’État et de ne pas inclure ceux d’autres comme les consommateurs ou l’industrie. Les éléments clés du budget public comprennent les dépenses du secteur de la santé et la perte de production nationale due à une absence de travail pour cause de maladie.

Les coûts consacrés aux interventions sont justifiés par le gain de santé en raison de la diminution des cas humains, des hospitalisations et des décès, et de la baisse des coûts des services de santé et de la perte de productivité, ont déclaré les chercheurs.

Les données provenaient de bases de données nationales et internationales, de la littérature ou des estimations des chercheurs. Des estimations du coût de la maladie dans le pays et une estimation du fardeau basée sur l'année de vie ajustée de la qualité (QALY) ont été élaborées pour les cas de salmonellose humaine.

Les résultats du programme ont été comparés à une référence dans laquelle les taux d’incidence, d’hospitalisation et de mortalité ont été extrapolés après 2007 en ajustant les variations annuelles de la démographie de la population, comme si aucune mesure de contrôle n’avait été introduite en Hongrie.

Mesures de contrôle de l'UE
Pour lutter contre les maladies zoonotiques, y compris Salmonella, l'UE a lancé un programme de contrôle étendu en 2007. Le rapport coût-efficacité de ce programme n'a pas été examiné au niveau de l'UE.

Le programme de contrôle vise à réduire la prévalence de Salmonella Enteritidis et Typhimurium dans les troupeaux de volailles (poules reproductrices, poules pondeuses, poulets de chair, dindes) et les porcs. Les animaux positifs pour ces sérotypes sont abattus et les œufs sont détruits.

Pour les programmes de lutte contre Salmonella, l'UE a financé 50 pour cent des coûts entre 2007 et 2014. Depuis 2015, si certaines conditions sont remplies par un État membre, il peut demander un cofinancement de 75 pour cent. Les coûts du HSCP ont été tirés des rapports annuels du National Food Chain Safety Office (NÉBIH).

Ce financement est destiné à des mesures telles que le contrôle et les analyses, l'indemnisation pour les animaux abattus ou abattus après un test positif, et pour les produits détruits, les vaccins, le nettoyage et la désinfection des zones d'attente et des équipements.

Les données hongroises montrent une diminution de la prévalence de Salmonella Enteritidis et de Typhimurium dans les troupeaux et les infections humaines. Au total, 4 722 cas ont été signalés en 2016 avec 1 745 hospitalisations et 12 décès contre 5 953 infections en 2010 avec 2 168 hospitalisations et 9 décès.

La prévention des maladies et des décès justifie les coûts du programme
Les résultats de l'analyse principale ont indiqué que le programme de lutte contre Salmonella en Hongrie a évité plus de 700 000 cas de maladie, au moins 5 416 hospitalisations et 29 cas mortels entre 2007 et 2017, pour un coût public de 97,2 millions d'euros, y compris le cofinancement de l'UE.

Lorsque le calcul a été effectué avec des données originales sur les cas mortels tirées de la base de données de l'ECDC, les résultats ont indiqué que le HSCP n'était pas rentable. Dans ce scénario, le programme n'a pas entraîné de cas moins mortels au cours de la période examinée. Si l'on ne considère que la partie payée par des sources nationales au lieu du programme total, la rentabilité du HSCP s'est considérablement améliorée.

« Les différences dans l'analyse principale et les résultats de l'analyse de sensibilité illustrent clairement comment les considérations méthodologiques peuvent affecter les résultats de ces évaluations coût-utilité, et soulignent la nécessité d'un cadre méthodologique harmonisé afin que le rapport coût-efficacité des différents programmes puisse être comparé les uns aux autres dans et à travers les pays », ont dit les chercheurs.

Les résultats de ces analyses pourraient aider les responsables de la sécurité alimentaire et les décideurs politiques aux niveaux national et/ou européen à évaluer leurs programmes Salmonella à l'avenir et à déterminer si une intervention est rentable ou non.

Les chercheurs ont dit qu'une prochaine étape pourrait être une analyse tenant compte des coûts et des bénéfices des autres parties prenantes, en particulier de l'industrie.

lundi 3 février 2020

La Hongrie tente de prévenir la répétition de l'épidémie à Listeria


« La Hongrie tente de prévenir la répétition de l'épidémie à Listeria », source article de Joe Whitworth paru le 3 février 2020 dans Food Safety News.

Un système en Hongrie pour prévenir une répétition de l'épidémie mortelle à Listeria attribuée à une usine de légumes surgelés dans le pays en 2018 fonctionne bien, selon des personnes impliquées.

L'Association hongroise de surgélation et de mise en conserve (MHKSZ) a révélé que l'expérience opérationnelle de la première année du système était positive.

Après que la source de l'épidémie a été trouvée il y a près d'un an et demi, certains membres de MHKSZ et de Campden BRI Hungary Nonprofit Ltd. ont développé un système de prévention volontaire de Listeria. Il comprend un diagnostic lié à Listeria, l'identification des sources potentielles de contamination et des points cibles ainsi que les voies possibles de contamination.

Source de l'épidémie et audit
En 2018, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) ont lié le maïs surgelé de Hongrie à une épidémie de Listeria monocytogenes dans cinq États membres de l'UE.

L'usine de légumes surgelés de Greenyard à Baju a été à l'origine de l'épidémie à Listeria qui a rendu 54 personnes malades dans six pays, 10 décès parmi elles. L'épidémie aurait commencé en 2015. Des produits surgelés impliqués ont été distribués dans 116 pays. En juin 2019, Greenyard a vendu l'usine à Roger & Roger, un producteur de snacks de pommes de terre et de maïs.

Un audit de la DG Santé en mai 2019 a critiqué les autorités hongroises pour ne pas avoir renforcé le système de contrôles officiels des entreprises alimentaires malgré l'épidémie.

Selon le rapport d'audit, les contrôles officiels et l'application de la loi ne contribueraient pas à prévenir une nouvelle contamination par Listeria monocytogenes dans les aliments surgelés d'origine non animale, ni à limiter le risque de mise sur le marché de produits non conformes.

Des résultats positifs dès la première année
Selon MHKSZ, l'introduction et le fonctionnement efficace du système de prévention de Listeria peuvent réduire le risque de Listeria monocytogenes dans les légumes et les fruits traditionnels surgelés, d'après les résultats de la première année.

Le risque de Listeria monocytogenes dans l'environnement a été réduit pour les membres du MHKSZ qui ont correctement appliqué les exigences du système. La présence dans le produit prêt à la commercialisation n'est que rarement détectée et souvent inférieure aux limites autorisées par la réglementation.

Le système comprend également une assistance pour la conception d'un plan d'échantillonnage, une conception hygiénique de l'usine et une aide au nettoyage et à la désinfection. Il est basé sur les exigences du règlement UE n°852/2004.

MHKSZ recommande que les légumes surgelés soient cuits avant consommation et que les consommateurs doivent suivre les instructions d'utilisation sur l'emballage.

Les entreprises participantes continueront de travailler avec MHKSZ pendant la saison en cours et d'autres entreprises ont indiqué leur intention de rejoindre le système de prévention de Listeria.

MHKSZ est également membre de Profel (Association européenne des transformateurs de fruits et légumes) et de l'AETMD (Association européenne des transformateurs de maïs doux).

mercredi 4 décembre 2019

Les autorités hongroises n'ont pas amélioré les contrôles après l'éclosion à Listeria liée à des légumes surgelés


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Les autorités hongroises n'ont pas amélioré les contrôles après l'éclosion à Listeria liée à des légumes surgelés », source article de Joe Whitworth paru le 4 décembre 2019 dans Food Safety News.

Les autorités hongroises n'ont pas renforcé le système de contrôle officiel des entreprises alimentaires, malgré une épidémie meurtrière liée à la présence de Listeria dans des légumes surgelés dans plusieurs pays, selon la DG Santé da Commission européenne.
L'agence, responsable de la politique de la Commission européenne en matière de sécurité alimentaire et de la santé, a estimé que le système n'était pas suffisant pour vérifier que les denrées alimentaires d'origine non animale (DAONA) sont produits dans des conditions conformes au règlement n°852/2004 afin de prévenir la contamination par des pathogènes.

Selon un rapport d'audit, les contrôles officiels et leur mise en application ne contribueraient pas à prévenir une contamination ultérieure par Listeria monocytogenes dans les DAONA congelées, ni à limiter le risque de mise sur le marché de produits non conformes.

L’usine de légumes surgelés de Greenyard à Baju, Hongrie, a été à l’origine d’une éclosion à Listeria en 2018, qui a rendu malade 54 personnes dans six pays, faisant 10 décès. L'épidémie aurait commencé en 2015. Des produits congelés ont été distribués dans 116 pays. Greenyard a engagé un coût de 25,7 millions d'euros lié au rappel et à la destruction de légumes surgelés. En juin de cette année, Greenyard a vendu l’usine à Roger & Roger, un producteur de snacks à base de pommes de terre et de maïs.

Manque de ressources
L’audit de la DG Santé effectué en Hongrie en mai 2019 comprenait des visites dans deux bureaux d’un comté, un laboratoire de référence national, deux exploitations produisant des fraises, deux exploitations de production de légumes verts à feuilles, deux transformateurs de légumes verts surgelés - l’un d’eux étant Greenyard - et deux usines de producteurs approuvés de graines et de graines germées.

L'élaboration d'un guide sur les bonnes pratiques agricoles pour la production de fruits et légumes, comprenant des informations pour prévenir la contamination microbiologique chez les producteurs primaires, est toujours en cours d'élaboration, comme lors de l'audit précédent en 2016.

Les autorités ont indiqué à l'équipe d'audit qu’en raison d'une pénurie de ressources, le plan de contrôles officiels ne pouvait pas être entièrement mis en œuvre et les rapports d'inspection n'étaient pas systématiquement téléchargés dans le système informatique central.

L’équipe d'audit a été informée qu’en 2016, 2017 et 2018, 315 des 1 050 inspections prévues avaient été effectuées pour des légumes vertes à feuilles et des fruits à baies avec zéro non-conformité.

La congélation et la précoupage des fruits et légumes sont classées comme activité à risque moyen (classe 2 sur quatre). Les sites de congélation n'ont pas été déplacés dans une catégorie à haut risque et aucune modification n'a été apportée aux contrôles après l'épidémie liée au maïs congelé transformé en Hongrie.

L’équipe d’audit a appris qu’en 2016, 2017 et 2018, 148 inspections avaient été effectuées dans des établissements de congélation et de prédécoupage des DAONA, dont une non-conformité en 2016 et deux en 2018. En 2018, après l’épidémie à Listeria, il y a eu 458 prélèvements officiels pour les légumes surgelés et 48 étaient positifs pour Listeria monocytogenes.

Selon l'équipe d'audit, le plan d’échantillonnage des fruits et des légumes surgelés n'a commencé de manière significative qu'après l'éclosion et a révélé un pourcentage élevé d'échantillons contaminés.

En 2018 et 2019, 1 064 échantillons de DAONA ont été analysés, avec 65 non-conformités pour Listeria monocytogenes et un positif pour norovirus dans des framboises surgelées.

En 2016 et 2017, 27 inspections officielles dans des usines de congélation ont révélé une non-conformité relative à l'hygiène et au système HACCP. En 2018, après l’épidémie à Listeria, 56 inspections officielles ont révélé deux non-conformités liées à la qualité de l’eau et à l’hygiène.

Neuf de ces 56 visites ont été effectuées par un groupe de travail spécial sans en informer les responsables de l'établissement. Les inspections ont montré que les conditions d'hygiène, de maintenance et de technologie ne permettaient pas d'éviter la contamination croisée; l'étiquetage n'était pas assez clair et les entreprises estiment que les consommateurs sont conscients de l'utilisation correcte de ces produits congelés et aucun échantillonnage environnemental n'a été effectué par les entreprises alimentaires.

Problèmes à Greenyard
En février 2018, Greenyard a reçu des informations de sa société partenaire polonaise sur la présence de Listeria dans ses produits mais les autorités n'en ont pas été informées. Le même mois, l’agence chargée du contrôle officiel a inspecté la société à la suite d’une notification au RASFF de l’UE.

Un plan d’échantillonnage officiel a été effectué et le laboratoire national de référence a découvert que l'échantillon était positif pour Listeria avec un dénombrement de 1 400 unités formant des colonies par gramme. On a remarqué que le laboratoire interne de la société qui avait effectué des tests pour détecter la présence de Listeria et de Salmonella spp. n'a pas enregistré ces analyses, et aucune mesure n'a été prise pour mettre fin à ses activités.

Une inspection effectuée en mars a révélé des non-conformités en matière de structure et de maintenance, les dangers microbiologiques spécifiques tels que Listeria non traités dans l’analyse des risques du plan HACCP, les méthodes utilisées par le laboratoire de l'entreprise ne sont pas conformes à la réglementation en raison du nombre d'unités prélevées, des risques de contamination croisée et de l'absence d'une zone à haut risque. Les autorités ont arrêté la production et ordonné le rappel de tous les lots de maïs produits après le 13 août 2016.

Les résultats des prélèvements environnementaux réalisés sur les lignes de production ont révélé que la zone de tranchage était contaminée après l'étape de blanchiment comme source possible de la contamination. Comme Listeria monocytogenes sérotype IVb a été retrouvé dans un échantillon de surface après nettoyage et désinfection sur les chaînes de production, le rappel a été étendu à l'ensemble de la production entre le 13 août 2016 et le 20 juin 2018 et les chaînes de production restantes ont été arrêtées.

Après avoir passé en revue la conception de la nouvelle usine hygiénique et le plan d'échantillonnage amélioré, les autorités ont autorisé la reprise de la production mi-août 2018, mais Listeria a été identifiée dans la zone de conditionnement. Cela n'a pas pu être expliqué. Cependant, lors des inspections de janvier et mai 2019, aucune non-conformité n'a été détectée.

Des échantillons de maïs sucré congelé de la deuxième usine de congélation ont été prélevés en 2018 au niveau de la vente au détail et quatre sur cinq échantillons étaient positifs pour Listeria monocytogenes. Les prélèvements de surface à l'aide d'un test rapide de présence de Listeria spp. pendant la production et après le nettoyage, sept tests positifs en 2019 ont été détectés dans les siphons de sol et les balais, mais pas sur les surfaces en contact avec le produit.

Non-conformités identifiées non résolues
La DG Santé a constaté qu'il existait un système de contrôle officiel couvrant la production primaire et prévoyant des inspections basées sur les risques au niveau de l'exploitation agricole. Toutefois, des mesures correctives ne sont nécessaires qu'en cas de résultats de laboratoire non conformes. Les non-conformités identifiées pouvant avoir une incidence sur la sécurité microbiologique des produits, ne sont pas corrigées et constituent toujours un risque potentiel.

En production primaire, le système d’inspection et de production de rapports n’assure pas le suivi systématique des lacunes identifiées.

« La documentation concernant les contrôles officiels des producteurs primaires et des transformateurs a montré que les non-conformités étaient rarement détectées et, lorsqu'elles étaient détectées, rarement suivies. Cela indique que le système de contrôle officiel n'est pas suffisamment capable d'identifier et de corriger les lacunes. »

En raison du manque de données sur des paramètres tels que le volume de production, les résultats des inspections non planifiées et les antécédents de conformité, le système informatique utilisé pour classer les sites en fonction du risque ne peut pas hiérarchiser les établissements de traitement des DAONA présentant des risques microbiologiques plus élevés pour les contrôles officiels. Les responsables hongrois ont déclaré que les données sur les capacités des usines de traitement seraient enregistrées dans un système informatique et intégrées à l'algorithme d'évaluation des risques d'ici la fin de 2020.

La planification fondée sur les risques a révélé des lacunes majeures concernant la hiérarchisation des contrôles officiels des DAONA et leur organisation, notamment un manque de supervision. Le système ne permet pas aux inspecteurs d’acquérir et de conserver une expérience suffisante pour effectuer des contrôles efficaces.

Cela a une incidence sur la mise en œuvre et l'efficacité des contrôles officiels. Les non-conformités sont rarement détectées et l'application des exigences pertinentes est sérieusement affectée. Les responsables hongrois ont déclaré que le personnel recevrait une formation supplémentaire sur le système et qu'une augmentation du nombre de personnes devant effectuer des contrôles officiels serait envisagée.

L’équipe d'audit a évalué une notification au RASFF de l’UE d’une société hongroise. La procédure de rappel a été lancée six jours après la réception de la notification au RASFF. Selon le rapport, l'absence de délai de lancement des actions pourrait conduire à la mise sur le marché de produits non sécurisés plus longtemps que nécessaire et à un risque croissant.

(Malheureusement, cette pratique est assez courante, et on constate, notamment en France, un délai entre la notification au RASFF de l'UE et le rappel des produits alimentaires : le dernier exemple est ce rappel publiée en France le 3 décembre et notifiée au RASFF le 29 novembre 2019 -aa)

Des responsables hongrois ont déclaré que les notifications au RASFF seraient envoyées à l'autorité régionale dans les 24 heures suivant leur réception à compter de janvier 2019 ou faire l'objet d'une investigation menée par la Direction national de la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux.