Les anciens disait "charité bien ordonné est de commencer par soit même " l'Europe semble bien avoir oublié certaines choses ! https://t.co/l8DWFrfU1f
— aubry pascal (@pascalaubrycr1) March 31, 2023
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
vendredi 14 avril 2023
L'afflux de céréales détaxées d'Ukraine met sur la paille des agriculteurs en Hongrie, Pologne et Roumanie. Merci qui ? Merci la Commission européenne !
mardi 4 avril 2023
Notification du RASFF de l’UE, un record et Salmonella
Mais qu’en est-il pour les denrées alimentaires au niveau du RASFF de l’UE et de Salmonella ?
Joe Whitworth de Food Safety News nous dit qu’avec cette notification au RASFF de l’UE, 2023.2228, par l'Allemagne le 31 mars 2023, on atteint un certain record …
Pensez donc, 7 types de Salmonella dans le même produit, de l’oignon en poudre, de Hongrie.
On peut donc dire bravo aux protagonistes en Hongrie, qui vont très certainement souhaiter que ce record soit, un jour, battu ...
samedi 4 mars 2023
Hongrie et Bulgarie : Audits de l'UE sur la sécurité microbiologique des denrées alimentaires d'origine non animale. Y'a du boulot !
Deux audits de la DG Santé et sécurité alimentaire de la Commission européenne ont porté sur la sécurité microbiologique des denrées alimentaires d'origine non animale en Hongrie et en Bulgarie.
Un audit de la DG Santé, du 30 mai au 15 juin 2022 en Hongrie, a révélé qu'une pénurie de personnel et d'expérience affaiblissait le système de contrôles officiels. L'accent a été mis sur la production primaire, les produits surgelés, les fruits et légumes prédécoupés, les graines germées et les graines destinées à la germination.
L'élaboration d'un guide sur les bonnes pratiques agricoles pour la production de fruits et légumes, comprenant des informations sur la manière de prévenir la contamination microbiologique pour les producteurs primaires, est toujours en cours, comme lors du précédent audit en 2019. Des progrès ont été notés dans le système de contrôle officiel sur des denrées alimentaires d’origine non-animale et trois des six recommandations formulées en 2019 avaient été prises en compte lors de l'évaluation de 2022.
L'équipe d'audit a été informée qu'en 2019, 2020 et 2021, 183 des 240 inspections prévues à la production primaire ont été effectuées pour les légumes verts à feuilles et les fruits rouges, entraînant une non-conformité. La différence entre les contrôles planifiés et effectués était due au manque de ressources et à la pandémie de COVID-19, selon les responsables.
Dans les usines de transformation, il y a eu 167 inspections officielles sur 183 visites prévues et 20 non-conformités ont été détectées pour des questions telles que l'hygiène, l'analyse des dangers et les points critiques pour leur maîtrise, l'entretien, la lutte antinuisibles, les certificats sanitaires pour les employés, les plans d'analyse d'échantillons et la classement des risques des produits.
Dans la production primaire, les non-conformités sont rarement détectées et l'application des exigences en est affectée. L'efficacité des contrôles officiels est limitée en donnant plus de pertinence aux analyses plutôt qu'aux bonnes pratiques lors de la production, ont écrit les auditeurs.
Au moment de l'audit, dans la plupart des départements, si le résultat d'analyse est satisfaisant, aucune action corrective de la part de l'entreprise n'était requise car l'inspection était jugée conforme. En raison de cette approche, les non-conformités détectées n'ont pas été documentées ou rectifiées. Cependant, de nouvelles procédures sont mises en place afin que l'échantillonnage n'ait qu'une fonction de surveillance et pour chaque non-conformité, un plan d'actions correctives sera requis.
De 2019 à 2021, sur 1 030 prélèvements officiels, 57 étaient positifs pour Listeria monocytogenes. Dans une enquête au niveau de la vente au détadil sur des légumes surgelés, sur 288 échantillons officiels, 104 étaient positifs, montrant la capacité du système à détecter Listeria mais aussi l'écart entre les contrôles officiels et les autocontrôles des entreprises alimentaires. Les découvertes n’ont déclenché aucune action de la part des autorités.
Le séquençage du génome entier des isolats de Listeria dans des échantillons de légumes surgelés vendus au détail en 2018, 2020 et 2022 n'a pas trouvé de correspondance avec une souche qui a provoqué une épidémie dans plusieurs pays européens de 2015 à 2018 avec 54 cas et 10 décès.
Au niveau de la production primaire, les critères de ciblage des contrôles officiels ne sont pas adaptés pour identifier les cultures ou les exploitations à haut risque. Combiné au fait que l'autorité ne dispose pas de données adéquates sur le nombre d'opérateurs ou la nature de leur production, cela entrave l'efficacité du système de contrôle pour cibler les produits à haut risque, ont écrit les auditeurs.
Le personnel national a dit à l'équipe d'audit que les risques microbiologiques ne seraient pas pertinents avant la récolte dans les baies et les légumes verts à feuilles car ils subissent des traitements telles que le rinçage chez les collecteurs et les transformateurs. Les auditeurs ont dit qu'il existe des preuves scientifiques décrivant les risques ainsi qu'un document d'orientation de l'UE sur les risques microbiens lors de la production primaire. Les avis de l'EFSA sur le classement des risques microbiologiques des différentes cultures n'avaient pas été pris en compte lors de la planification des contrôles.
Les auditeurs ont dit que le système de contrôle des sites de production de graines germées n'est pas capable d'identifier les non-conformités ou d'appliquer efficacement les exigences de l'UE. Pour les transformateurs, le système est satisfaisant mais présente quelques faiblesses lors du suivi de Listeria monocytogenes.
Les responsables bulgares ont dit que la formation serait dispensée aux inspecteurs et qu'elle comprendrait un guide sur l'hygiène de l'Association européenne des producteurs de graines germées. Des lignes directrices et une liste de contrôle pour effectuer des contrôles officiels sur les sites de production des graines germées seront également élaborées.
Certaines installations du Centre national de sécurité des aliments à Sofia étaient obsolètes, notamment les laboratoires pour norovirus et le virus de l'hépatite A. En raison d'un manque de financement, tous les consommables nécessaires aux analyses n'étaient pas disponibles en quantité suffisante. Il n'y avait pas non plus de méthodes accréditées pour la détection de norovirus et du virus de l'hépatite A, mais l'accréditation est prévue pour 2023.
Les auditeurs ont également constaté que la composition et le regroupement des échantillons n'étaient pas vérifiés, ce qui pouvait entraîner des résultats faussement négatifs.
L'équipe d'audit a fait le suivi d'une notification au RASFF de 2021 concernant la présence du virus de l'hépatite A dans des framboises avec des matières premières de Bulgarie et de Pologne. Des investigations appropriées ont été effectuées chez le transformateur et un autre lot avec la même matière première a été testé négatif. Cependant, les enquêtes n'ont pas couvert les producteurs primaires de framboises et les autorités n'ont pas pu identifier la cause profonde.
lundi 29 août 2022
Des cas d'hépatite A en Hongrie déclenchent le rappel rapide d'un mélange de petits fruits rouges surgelés
«Des cas d'hépatite A en Hongrie déclenchent le rappel rapide d'un mélange de petits fruits rouges», source article de Joe Whitworth paru le 29 août 2022 dans Food Safety News, complété par mes soins -aa.
Un mélange de baies a été rappelé dans toute l'Europe après qu'un certain nombre de personnes ont été malades en Hongrie par le virus de l’hépatite A.
Deux tailles de mélange Ardo Fruitberry ont été rappelées après la découverte du virus de l'hépatite A.
Dix à 15 personnes en Hongrie ont été hospitalisées après avoir mangé dans un restaurant et des analyses ultérieures effectués par un laboratoire hongrois ont révélé le virus de l’hépatite A dans un sachet de 2,5 kg de mélange de petits fruits rouges. Tous les malades sont maintenant guéris.
Le mélange de petits fruits rouges de 2,5 kg rappelé porte le numéro de lot 58622131 et une date de péremption de mai 2024. Des packs de 1 kg portant les numéros de lot 58622130 et 58622131 et une date de péremption de novembre 2024 ont également été rappelés.
Les responsables de la société ont dit qu'elle enquêtait sur l'incident et qu'un responsable de la qualité avait été envoyé en Pologne pour trouver la cause profonde et déterminer les mesures correctives et préventives nécessaires.
Les pays répertoriés dans une notification du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) comme ayant reçu le produit concerné sont l'Autriche, la Belgique, la Croatie, l'Allemagne, la Grèce, Hong Kong, l'Irlande, les Pays-Bas, la Roumanie, l'Espagne, la Suède et le Royaume-Uni. La France n’est pas concerné par la distribution.
Ardo a dit avoir bloqué le stock actuel du mélange Fruitberry afin qu'il puisse être analysé.
Les produits concernés ont été principalement livrés à des clients de la restauration commerciale. Tous ont été contactés pour arrêter les ventes et ont reçu l'ordre de détruire le produit.
«Nous regrettons que malgré toutes les précautions et tous les soins que nous prenons pour cultiver, récolter et transformer nos produits de manière sûre et qualitative, cet incident se soit produit et nous prenons toutes les mesures nécessaires pour améliorer encore nos processus afin de garantir la sécurité sanitaire de nos produits. Nous nous excusons pour tout désagrément causé aux personnes malades et à nos clients», a déclaré la société dans un communiqué.
Le délai entre l'infection par le virus de l'hépatite A et la maladie peut aller de deux à sept semaines et les symptômes durent généralement moins de deux mois.
Bien entendu, ce n’est pas la première fois que des petits fruits rouges ou bien un mélange d epetits fruits rouges sont concernés par le virus de l’hépatite A.
Un article d’Eurosurveillance relatait une épidémie internationale d'hépatite A liée à des fraises surgelées importées, Allemagne, 2018 à 2020.
On lira surtout ces conseils judicieux de la Food Safety Authorithy of Ireland (FSAI), «Baies - Conseils pour faire bouillir des baies congelées importées».
Suite à des épidémies à norovirus et au virus de l'hépatite A dans des baies (petits fruits rouges) congelées importées à travers l'Europe ces dernières années, la FSAI recommande de faire bouillir les baies congelées importées pendant une minute avant de les consommer.
samedi 9 juillet 2022
La lécithine contenant Salmonella dans du chocolat de chez Barry Callebaut provient de Hongrie
La matière première contaminée qui a contraint Barry Callebaut à arrêter la production de chocolat en Belgique provenaient de Hongrie.
Un lot de lécithine a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé que Salmonella Tennessee a été identifié dans la lécithine de l'usine et dans des prélèvements de la matière livrée. Ce lot provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par une tierce partie. La lécithine impliquée n'est utilisée que sur ce site.
Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté la présence de Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze et la lécithine a été identifiée comme la source de la contamination le 29 juin.
La lécithine est utilisée dans toutes les lignes de production de chocolat à Wieze, l'entreprise a donc décidé d'arrêter les lignes et de bloquer tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine.
Le 1er juillet, Barry Callebaut a confirmé que, sur la base de son enquête interne, aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne alimentaire de détail. Aucun chocolat en cause n'a été exporté par l'entreprise hors d'Europe.
Barry Callebaut a informé l'autorité alimentaire belge de l'incident. L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) s'est rendue sur place dans le cadre d'une enquête.
Le Bureau national de la sécurité de la chaîne alimentaire (Nébih) en Hongrie a inspecté le fournisseur de lécithine, examinant les méthodes de transformation, la documentation et prélevant des échantillons officiels.
Les propres analyses de la société ont également confirmé que le lot de lécithine était contaminé par Salmonella, ce qui a arrêté la production de l'additif et bloqué les lots à l'usine. D'après les enquêtes de suivi initiales, les articles concernés n'ont pas été expédiés à d'autres entreprises.
La lécithine impliquée avait un certificat d'analyse et Barry Callebaut enquête sur la façon dont, malgré cela, elle a été contaminée.
Les clients impactés peuvent retirer et détruire le stock de chocolat liquide impacté par l'incident de leurs réserves et lignes sous certaines conditions. Ils pourront alors nettoyer, désinfecter et relancer la production. Cela ne s'applique pas encore au chocolat solide.
Barry Callebaut procède à une analyse des causes profondes ainsi qu'au nettoyage et à la désinfection des lignes de production avant de reprendre les opérations. Aucune date n'a encore été fixée pour le redémarrage.
jeudi 10 mars 2022
La Hongrie collecte des informations sur l'achat et la consommation de légumes surgelés
Selon NébihIl est triste de constater que, malgré la contamination, les maladies auraient pu être évitées si les consommateurs avaient été conscients des risques pour la sécurité des aliments et des moyens de les éviter.
Afin d'identifier et de réduire la source de danger, Nébih souhaite évaluer les habitudes de consommation domestiques.
Le questionnaire en ligne disponible sur ce lien cherche, entre autres, la réponse à ce que les consommateurs hongrois pensent des produits surgelés, ce qu'ils préfèrent, s'ils ont des habitudes de préparation générales et spéciales, et s'ils lisent et suivent les instructions sur l'étiquetage. L'enquête examine également si les consommateurs sont conscients des risques en matière de sécurité des aliments lors de l'achat, du transport, du stockage à domicile et de la préparation et de leurs connaissances sur les températures des réfrigérateurs et des congélateurs ainsi que sur la décongélation et la recongélation.
Sur la base des résultats, Nébih élaborera un guide pour les consommateurs mettant en évidence les découvertes les plus importantes. L'agence donnera également des conseils sur la façon de minimiser les risques de sécurité des aliments associés aux légumes surgelés dans les foyers domestiques.
Les responsables ont découvert que le site était sale avec du matériel et des outils sales et des rongeurs vivants dans l'usine de Budapest.
Une inspection sur place a révélé que des aliments étaient stockés au sol, ce qui les exposait à un risque de contamination. Des œufs et des œufs cassés ont été découverts et les installations de lavage des mains dans la zone de production étaient défectueuses.
Les inspecteurs ont également trouvé des lacunes dans les registres de production et de traçabilité de l'entreprise pour les articles produits. L'autorité a arrêté l'envoi de 519 kg de produits sur le marché et a ordonné un rappel des aliments fabriqués par l'entreprise.
L'entreprise, Házi Mézes Kft, pourra reprendre ses activités une fois les non-conformités corrigées, après une inspection positive sur place par l'autorité.
Enfin, fin 2021, les inspecteurs de Nébih ont retrouvé plus de 400 denrées alimentaires, dont certaines périmées il y a cinq à six ans, lors d'une inspection de plusieurs entrepôts de la ville de Pest.
L'autorité a arrêté l'envoi d'articles sur le marché et a ordonné le retrait de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires périmées. Ils ont nommé la société concernée Everest Top Trading et ont déclaré qu'une amende était en attente.
Lors de multiples inspections de plusieurs locaux de stockage alimentaire en décembre, les autorités ont trouvé du cacao périmé de 2015, des bonbons avec une date de 2016, de la levure chimique de 2017 ainsi que des aliments d'origine animale périmés depuis plusieurs mois.
jeudi 3 décembre 2020
Greenyard accepte un règlement lié à une épidémie dans plusieurs pays à Listeria présent dans des légumes surgelés
Tous articles du blog sur Greenyard sont ici.
La FSMA de Belgique est l’autorité des services et marchés financiers veille au traitement honnête et équitable du consommateur financier et à l’intégrité des marchés financiers.
Elle a infligé à Greenyard un règlement transactionnel de 500 000 euros et une publication nominative sur le site web de la FSMA.
Pour mémoire, selon Food Safety News,
L'épidémie associée comprenait 54 cas de listériose en Australie, Finlande, Suède, Danemark, Autriche et Royaume-Uni avec 10 décès de 2015 à 2018. Des chercheurs anglais ont découvert que la souche de l'épidémie était restée dans la chaîne alimentaire britannique des légumes surgelés jusqu'en avril 2019 et avait provoqué un cas de méningite à Listeria en Angleterre en février de l'année dernière.
Ce règlement transactionnel trouve son origine dans la divulgation tardive d’informations privilégiées et dans la diffusion par Greenyard SA d’informations fausses et trompeuses concernant une contamination à la listeria dans son usine de légumes surgelés en Hongrie. La contamination à la listeria s’est produite chez Greenyard Frozen Hungary. Au moment des faits, ce producteur de légumes surgelés était une filiale à 100 pour cent de Greenyard SA.
La FSMA a mené une instruction sur la manière dont Greenyard SA avait, en tant que société cotée, communiqué après que l’agence hongroise de sécurité alimentaire eut pris le 29 juin 2018 des mesures liées à la contamination à la listeria. L’agence avait alors ordonné le rappel auprès des clients et consommateurs de tous les surgelés que Greenyard Frozen Hungary avait fabriqués entre le 13 août 2016 et le 20 juin 2018. L’agence avait en outre interdit à l’entreprise de continuer à commercialiser ces produits.
Dans la motivation de sa décision du 29 juin 2018, l’agence se réfère aux analyses menées notamment p le laboratoire de référence de l'Union européenne pour la listeria. Lesdites analyses ont établi une concordance entre la souche spécifique de bactérie listeria ayant infecté 47 personnes et causé le décès de 9 d’entre elles, et celle découverte dans les surgelés produits et commercialisés par Greenyard Frozen Hungary. Ces résultats ont été révélés dans un rapport anonymisé publié conjointement le 3 juillet 2018 par les autorités européennes compétentes. Le rapport en question, dont Greenyard a été mis au courant le jour même, faisait référence à la décision de l’agence hongroise.
La FSMA considère que cette information revêtait un caractère privilégié. Bien que la société ait été en possession le 3 juillet 2018 au plus tard de tous les éléments lui permettant de divulguer cette information privilégiée, elle ne l'a publiée que le 13 juillet 2018. Selon la FSMA, Greenyard SA n’a de ce fait pas respecté l’obligation qui était sienne de publier une information privilégiée dès que possible.
Dans un communiqué de presse daté du 4 juillet 2018, Greenyard SA a de plus présenté de manière fausse et trompeuse un certain nombre d’éléments quant à la gravité de la situation. L’entreprise a ainsi diffusé des informations qui ont donné, ou ont été susceptibles de donner, des indications fausses ou trompeuses en ce qui concerne le cours de l’action. Greenyard SA savait ou aurait dû savoir que ces informations étaient fausses et trompeuses. Selon la FSMA, Greenyard SA a ce faisant commis une violation de l’interdiction de manipulation de marché.
L’instruction de la FSMA a débouché sur un règlement transactionnel. Celui-ci prévoit le paiement d’un montant de 500 000 euros et une publication nominative sur le site web de la FSMA.