Affichage des articles dont le libellé est règlement. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est règlement. Afficher tous les articles

mercredi 1 avril 2020

Plus de flexibilité pour effectuer des contrôles officiels dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire en raison du coronavirus, selon un nouveau règlement de l’UE


Parmi les considérations,
Un certain nombre d’États membres ont également informé la Commission que les contrôles officiels et les autres activités officielles préalables à la signature et à la délivrance des attestations et certificats officiels originaux papier qui devraient accompagner les envois d’animaux et de produits germinaux circulant entre des États membres ou entrant dans l’Union ne peuvent actuellement pas être effectués conformément à la législation de l’Union.
Eu égard à ces circonstances particulières, il convient de prendre des mesures pour éviter d’exposer le personnel des autorités compétentes à des risques sanitaires graves sans compromettre la prévention des risques pour la santé humaine et animale et celle des végétaux dus aux animaux, aux végétaux et aux produits d’origine animale ou végétale et sans compromettre la prévention des risques pour le bien-être des animaux. Il convient simultanément d’assurer le bon fonctionnement du marché unique, fondé sur la législation de l’Union sur la chaîne agroalimentaire.
Les États membres ayant d’énormes difficultés à faire fonctionner leurs systèmes de contrôle actuels devraient donc pouvoir appliquer les mesures temporaires établies par le présent règlement dans la mesure nécessaire pour gérer les défaillances graves de leurs systèmes de contrôle qui en découlent. Les États membres devraient prendre toutes les mesures nécessaires pour remédier dès que possible à la défaillance grave de leurs systèmes de contrôle.
Les États membres qui appliquent les mesures temporaires prévues par le présent règlement devraient en informer la Commission et les autres États membres et les informer également des mesures prises pour remédier aux difficultés rencontrées dans la réalisation des contrôles officiels et des autres activités officielles conformément au règlement (UE) 2017/625.
Le présent règlement établit des mesures temporaires nécessaires pour maîtriser les risques de grande ampleur pour la santé humaine et animale, la santé des végétaux et le bien-être des animaux, de façon à remédier aux défaillances graves dans le fonctionnement des systèmes de contrôle des États membres dans le contexte de la crise liée au Covid-19.

Ce qui a changé,

Un règlement a été adopté avec des mesures temporaires pour faire face à de graves perturbations dans le fonctionnement des systèmes de contrôle dans les pays de l'UE.

La mesure est initialement limitée à deux mois et sera revue en fonction de l'expérience de son application. Les pays qui souhaitent l'utiliser doivent en informer la Commission et les autres États membres.

Les contrôles vétérinaires et phytosanitaires des animaux, des plantes, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux peuvent être effectués en utilisant des personnes autorisées par les autorités nationales. Cela s'applique lorsque le personnel des autorités ne peut pas atteindre le lieu où le contrôle doit être effectué en raison de restrictions de mouvement visant à empêcher la propagation communautaire du coronavirus.

Les laboratoires spécialement désignés par les autorités peuvent être utilisés lorsque les laboratoires officiels normalement utilisés ne sont pas disponibles pour des analyses, des tests ou des diagnostics.

Pour les contrôles aux frontières, les documents soumis par voie électronique peuvent être acceptés pour compléter les contrôles si la personne responsable s'engage à fournir l'original dans les plus brefs délais. Les rencontres physiques avec les opérateurs peuvent être remplacées par d'autres moyens de communication.

Complément du 2 avril 2020. On lira ce document de la FAO, Q & R : Les effets de la pandémie du COVID-19 sur l’alimentation et l’agriculture.

vendredi 13 septembre 2019

Passé les bornes, il n'y a plus de limites, l'Anses accusée de collusion avec les lobbies de l'agrochimie


Prophétique Tintin?
J’ai été mis sur la piste par seppi à propos de son article, « Chers journalistes, arrêtez d'être les porte-voix des menteurs. Une lettre ouverte aux salles de presse du monde entier»

Après l’article récent, « A propos d'un différent entre le règlement REACH et un gentil écologiste, passé les bornes, il n'y a plus de limites ... », voici une nouvelle information, qui, à mon sens, a dépassé les bornes, jugez plutôt …

Bien entendu, on a le droit de critiquer l’Anses, mais de là à parler « de collusion de l’Anses avec les lobbies de l'agrochimie et de ne pas protéger la santé de la population », il y a plus qu’un pas qui vient d’être franchi … par des pseudo-écologistes, passé les bornes, il n’y a plus de limites ...

En effet, selon Le Point, article de Géraldine Wormser du 13 septembre 2019, « Pesticides : l'Anses répond aux « élucubrations » de Fabrice Nicolino ».
Le journaliste et militant anti-pesticides affirme dans un livre que nous sommes à l'aube d'une « potentielle catastrophe sanitaire ».
Dans un livre choc publié ce jeudi, le journaliste et militant anti-pesticides Fabrice Nicolino, cofondateur du mouvement Nous voulons des coquelicots, soupçonne l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) de collusion avec les lobbies de l'agrochimie et l'accuse de ne pas protéger la santé de la population.
Un an après la parution d’une tribune signée d’un collectif de médecins et de chercheurs dans Libération, le débat est toujours vif sur les fongicides agricoles de la famille des SDHI. Pour éclairer ce dossier, Gérard Lasfargues, directeur général délégué du pôle sciences pour l’expertise de l’Anses, a répondu à nos questions, dans le numéro 3 du magazine culture agri à paraitre le 16 septembre.

Vous lirez ce document afin de vous éclairer plus avant sur ce qui va suivre … car « Dans son livre, « Le crime était presque parfait », le journaliste affirme que nous serions à l'aube d'une « potentielle catastrophe sanitaire », délibérément ignorée des pouvoirs publics. »

« Fongicides SDHI, entretien avec Gérard Lasfargues, directeur général délégué du pôle sciences pour l’expertise de l’Anses », source Campagnes et Environnement du 11 septembre 2019, extrait de Culture Agri n° 3 – Septembre 2019.

Fongicides SDHI pour inhibiteurs de la succinate déshydrgénase.

On ne manquera pas aussi de (re)lire cet article de Ravijen de septembre 2018, « Pourquoi je ne signerai pas l’appel de M. Nicolino. » où déjà M. Nicolino demandait, « l’interdiction de tous les pesticides (de synthèse) en France ».
Quand j’étais enfant, avant la généralisation des herbicides, j’ai arraché dans les champs de blé de la folle avoine, des coquelicots et des bleuets…..
Cette anecdote à part, je ne suis pas d’accord parce que plusieurs présupposés sont faux dans cet appel. Il est imprégné d’une philosophie où le naturel est déifié, forcément “sain”.
Il y a une différence énorme entre réguler les usages des produits pouvant être dangereux et tout interdire.


On lira aussi de manière un peu prophétique l'article de Gil Rivière-Wekstein du 28 août 2019, La guerre contre les fongicides SDHI est lancée

Complément du 16 septembre 2019. On lira dans le Journal de l'environnementPesticides: les SDHI rejoignent la tourmente, dont j'extrais ce quelques lignes:
Face au livre de Fabrice Nicolino qui appelle à la «dissoudre», la réaction est vive à l’Anses. Dans un courrier électronique adressé mercredi aux administrateurs de l’agence, son directeur Roger Genet s’insurge contre «l’approche éminemment subjective que le journaliste réserve au récit du travail qu’a mené l’Anses suite à l’alerte du groupe de scientifiques réuni par Pierre Rustin». 
Roger Genet dit également trouver «regrettable» que Fabrice Nicolino «passe sous silence une partie des conclusions du rapport d’expertise et de l’avis de l’Anses rendu publics le 15 janvier 2019. En effet, si l’Anses a statué sur l’absence d’alerte sanitaire pouvant conduire au retrait des AMM [autorisations de mise sur le marché] des SDHI, ce que le journaliste déplore et présente comme un traitement de l’alerte ‘par le mépris’, elle a cependant lancé un appel à la vigilance au niveau européen et international, et souligné la nécessité de renforcer la recherche sur les potentiels effets toxicologiques chez l’homme, ce que le livre se garde d’évoquer».
Complément du 22 septembre 2019. On lira cet article très documenté de seppi, « Fongicides SDHI : pétages de câbles en série ! »
« Les faux lanceurs d'alerte sont probablement, aujourd'hui, les plus fervents relais de théories du complot, et une grave menace pour la démocratie » (Géraldine Woessner) 
Complément du 23 septembre 2019. Épandage des pesticides : « Il y a une confusion dans le débat actuel », affirme le président de l'Anses.
Le président de l'Anses, invité du "8.30 franceinfo", lundi 23 septembre 2019, recommande une zone tampon de 5 à 10 mètres entre l'épandage de pesticides et les habitations.
Vous aurez rectifié, Roget Genet est directeur général de l'Anses et non pas président, ils connaissent le sujet les journalistes de France info ... 

dimanche 8 septembre 2019

A propos d'un différent entre le règlement REACH et un gentil écologiste, passé les bornes, il n'y a plus de limites ...


Est paru le 29 août 2019, le « Petit écolo-bêtisier de l’été » de Jean-Paul Oury dans European Scientist, mais il est possible de le poursuivre car le sujet semble inépuisable ...

Ainsi, le 8 septembre 2019, voici ce que déclarait un soit disant dirigeant écologiste, écoutez bien, car c'est du très lourd, 
Réponse d’un intervenant sur twitter,