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samedi 25 novembre 2023

Hauts-de-France : Conditions de travail jugées dangereuses : la justice ordonne la fermeture administrative d'une teinturerie industrielle à Houplines

«Conditions de travail jugées dangereuses : la justice ordonne la fermeture administrative de la Teinturerie Delalys, source La Voix du Nord du 24 novembre 2023.

C’est une décision rare. «C’est même une première en France», assure un familier de ce genre de dossier. Le tribunal judiciaire de Lille a ordonné fin septembre la fermeture administrative de la Teinturerie Delalys, basée à Houplines, en raison des conditions de travail jugées dangereuses pour les onze salariés.

Ce ne sont pas les motifs de fermeture qui manquent, un remake de Zola en quelque sorte ...

vendredi 17 novembre 2023

Des plastiques recyclés contiennent des centaines de produits chimiques toxiques, selon une nouvelle étude

«Des plastiques recyclés contiennent des centaines de produits chimiques toxiques, selon une nouvelle étude», source Affidia.

Des scientifiques de l'Université de Göteborg ont fait une découverte inquiétante concernant les plastiques recyclés. Après avoir examiné des granulés de plastique provenant d'usines de recyclage dans 13 pays, ils ont découvert la présence de centaines de produits chimiques toxiques, notamment des pesticides et des produits pharmaceutiques.

Ces résultats remettent en question l’idée selon laquelle les plastiques recyclés peuvent être considérés comme sûrs ou adaptés à une utilisation généralisée, entravant ainsi les efforts visant à établir une économie circulaire.

Les résultats de l'étude, publiés dans la revue Data in Brief, ont révélé que les granulés de plastique contenaient un total de 491 composés organiques, avec 170 composés supplémentaires provisoirement identifiés. Ces composés englobent diverses classes, telles que les pesticides, les produits pharmaceutiques, les produits chimiques industriels et les additifs plastiques.

La troisième session du Comité intergouvernemental de négociation du Traité sur les plastiques (INC-3) se déroule cette semaine à Nairobi, au Kenya, pour élaborer un accord international juridiquement contraignant pour résoudre le problème mondial de la pollution plastique. Ici, les auteurs de l'étude exhortent les délégués à prendre en compte les dernières preuves scientifiques, qui indiquent que tous les plastiques contiennent des produits chimiques toxiques et que les plastiques peuvent absorber des produits chimiques supplémentaires pendant leur utilisation, compromettant encore davantage leur sécurité sanitaire et leur circularité.

Les chercheurs soulignent la nécessité urgente pour l’industrie du plastique de limiter l’utilisation de produits chimiques dangereux afin de répondre efficacement à la crise de la pollution plastique. Sur les 13 000 produits chimiques utilisés dans les plastiques, 25% sont classés comme dangereux, ce qui amène les scientifiques à affirmer qu'aucun produit chimique du plastique ne peut être considéré comme sûr.

Les recherches des scientifiques de l'Université de Göteborg contribuent au nombre croissant de preuves mettant en évidence les risques associés aux plastiques recyclés. Il est crucial que les décideurs politiques, les acteurs de l’industrie et la société dans son ensemble reconnaissent ces résultats et prennent des mesures proactives vers une approche plus sûre et plus durable de la gestion des déchets plastiques.

vendredi 25 novembre 2022

Quand le journal Ouest-France tente de faire peur avec les vilains produits chimiques

Les vilains produits chimiques ont mauvaise réputation et Ouest-France s’en sert, non pas pour informer, mais pour jouer à faire peur aux consommateurs !

Substances chimiques dangereuses : l’Europe lambine sur la révision de sa réglementation
La révision de ce règlement sur les substances chimiques était très attendue par les acteurs environnementaux mais a été reportée à la fin 2023.

Mauvaise nouvelle pour l’environnement et la santé des Européens : il va falloir attendre pour que la présence des substances chimiques dangereuses dans nos vies quotidiennes soit drastiquement réduite. La révision du dispositif Reach (pour enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques), était prévue début 2023. La Commission européenne l’a renvoyée à la fin de l’an prochain, si loin que le texte n’a aucune chance d’être finalisé avant les élections européennes de 2024.

mardi 22 février 2022

Plastiques recyclés dans les emballages alimentaires: Lettre ouverte à la Commission européenne à propos des produits chimiques dangereux et la sécurité alimentaire

Rien n’est simple sur ce sujet des plastiques recyclés, qu’est-ce qui est durable et toute démarche en ce sens a une conséquence. 

Voici une Lettre ouverte sur les produits chimiques dangereux et la sécurité alimentaire, à propos des plastiques recyclés dans les emballages alimentaires (règles mises à jour)

Zero Waste Europe et 27 autres organisations de la société civile à travers l'Europe ont envoyé une lettre ouverte à la commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides, faisant part de leurs préoccupations concernant certaines des propositions du projet de nouveau règlement concernant la mise sur le marché de plastique matériaux et articles contenant du plastique recyclé/secondaire destinés à être utilisés en contact avec des denrées alimentaires. Les signataires exhortent également la Commission européenne à retarder cette proposition pour des raisons de sécurité.

Dans le document Produits chimiques dangereux et sécurité des aliments - plastique recyclé dans les emballages alimentaires (règles mises à jour), courrier à l’attention de la commissaire européenne à la santé et sécurité alimentaire, j’ai extrait le passage ci-dessous.

... le projet de règlement proposé ne protège pas la sécurité sanitaire des consommateurs au plus haut niveau. De plus, nous ne voyons aucune preuve dans le projet de l'application du principe de précaution, qui est une garantie fondamentale lors de la réglementation des produits chimiques et de la sécurité des aliments. Tel qu'il est actuellement rédigé, le projet de proposition permet aux nouvelles technologies de recyclage du plastique d'opérer à grande échelle et de commercialiser tous les plastiques recyclés destinés à être utilisés dans l'UE avant toute évaluation de leur efficacité pour éliminer les produits chimiques dangereux. Ceci est d'autant plus important qu'un récent rapport de l'ECHA a conclu qu'«il existe peu de connaissances sur les capacités des différents processus de recyclage chimique à éliminer les substances préoccupantes » qui énonce clairement la nécessité de cycles de matériaux exempts de produits chimiques dangereux.

Le projet actuel met l'accent sur les méthodes de décontamination plutôt que sur la sécurité sanitaire du produit final en termes de contaminants et de seuils de migration chimique, ce qui n'intègre pas suffisamment les objectifs du Chemicals Strategy for Sustainability de protection de la santé des consommateurs et de l'environnement. Cette orientation est en outre en contradiction avec la feuille de route de la Commission sur la révision de la législation-cadre des FCM (Food Contact Material).

Étant donné que l'objectif visé par le règlement proposé est la sécurité sanitaire des plastiques recyclés pour les FCM, la réglementation stricte de la sécurité sanitaire et de la qualité de l'article/du produit recyclé final doit être prioritaire plutôt que des étapes exactes du processus. Le nouveau règlement devrait donc prévoir explicitement l'autorisation des nouvelles technologies de recyclage du plastique pour développer des données de soutien à une échelle pilote ou de démonstration, plutôt que de fonctionner à pleine échelle commerciale.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog. 

samedi 22 janvier 2022

Rappel d'un déodorisant pour toilettes un peu particulier

Dans la rubrique Maison-Habitat, puis dans la sous-rubrique produits chimiques, RappelConso, le site qui n’oublie presque pas les avis de rappel, nous signale le rappel de Gouttes Anti-Odeur de Merde - 100ml (Post-Poo Drops -100ml); ce produit est vendu dans les magasins Aesop en France et distributeurs (liste).

Informations pratiques concernant le rappel
Motif du rappel:
étiquetage incomplet: absence de certains pictogrammes et mentions explicatives de danger
Risques encourus par le consommateur: arrêt respiratoire
Intoxication
Risque environnemental

Description complémentaire du risque:
Peut être mortel en cas d'ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires. Peut provoquer une allergie cutanée. Provoque une sévère irritation des yeux. Toxique pour les organismes aquatiques

Conduite à tenir par le consommateur:
Ne plus utiliser le produit
Rapporter le produit au point de vente
Contacter le point de vente
Contacter le service consommateur

Le site Aesop informe à propos des Gouttes Anti-Odeur de Merde,
Suite à un problème d’étiquetage, à compter du 21 janvier 2022 nous rappelons les bouteilles de Gouttes Anti-Odeur de Merde achetées en France entre le 1er mars 2021 et le 20 janvier 2022. Veuillez contacter customerservice@aesop.com pour toute question.
Le produit était en circulation depuis déjà plus de neuf mois !

A quoi donc peuvent bien servir les gouttes anti-odeur de merde ?
Il s'agit d'un désodorisant à base de plantes pour les toilettes qui neutralise efficacement les odeurs désagréables avec des notes croquantes d'écorces d'agrumes et de fleurs discrètes.

Aux lecteurs du blog
A cause ou grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue. Triste histoire de sous car la revue estime qu’elle n’a pas les moyens de maintenir la diffusion de ces articles, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Merci de leur faire part de cette anomalie.

lundi 23 août 2021

Nouveau concept du BfR pour identifier des combinaisons chimiques ayant des effets potentiellement bénéfiques pour la santé

«Nouveau concept du BfR pour identifier des combinaisons chimiques ayant des effets potentiellement bénéfiques pour la santé», source Communication BfR n°26/2021 du 17 août 2021.

Environ 350 000 produits chimiques sont enregistrés dans le monde. Certains d'entre eux peuvent contribuer à l'exposition à des substances et mélanges via des produits, des applications ou des aliments. Afin de protéger les personnes dans la vie quotidienne et au travail de produits chimiques potentiellement dangereux, le législateur a établi un cadre juridique complet. En particulier, les lois et règlements correspondants couvrent principalement l'évaluation de substances individuelles et de mélanges définis au sein de leur activités réglementaires respectifs. Les effets qui peuvant entraîner d'éventuelles co-expositions, par ex. l'utilisation simultanée de substances dans différentes réglementations ou en raison d'expositions de fond de l'environnement, en revanche, sont plus difficiles et ne sont généralement accessibles qu'en rétrospective. Pour la majorité de ces scénarios, ni une toxicité accrue des combinaisons de substances concernées, ni une protection insuffisante par le cadre réglementaire existant ne peuvent être supposés.

Dans un article récemment publié, l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR) propose désormais pour la première fois un concept basé sur la recherche pour l'identification générique de combinaisons chimiques potentiellement pertinentes pour la santé.

Le concept répond aux questions suivantes : 1) Quels produits chimiques agissent réellement ensemble et 2) Laquelle de ces combinaisons a des effets potentiels sur la santé non adéquatement couverts par les concepts d'évaluation existants ?

L'objectif de la nouvelle approche est de fournir une approche réalisable pour identifier les mélanges pertinents pour la santé et expositions de fond.

L'article a été publié dans Nature Food le 15 juillet 2021.

mardi 13 juillet 2021

Suède: Plusieurs substances chimiques sont en déclin dans les denrées alimentaires, mais des polluants environnementaux persistent

«Plusieurs substances chimiques sont en déclin dans les denrées alimentaires, mais des polluants environnementaux persistent», source Livsmedelsverket.

La plupart des aliments analysés contiennent des niveaux de substances chimiques et de toxines de moisissures inférieurs aux valeurs limites. Mais les niveaux de dioxines sont encore élevés dans les poissons de la mer de Botnie et du golfe de Botnie (partie de la mer Baltique -aa). C'est ce que montrent les deux rapports de la National Food Administration pour les analyses des années 2014-2020.

La National Food Administration vérifie chaque année si les niveaux de dioxines et d'autres substances dangereuses pour la santé dépassent les valeurs limites dans les aliments. Il existe maintenant deux rapports qui indiquent les niveaux dans différentes catégories de substances dangereuses au cours des années 2014-2020. Les rapports montrent les résultats d'un total de 1 558 échantillons.

Plusieurs substances chimiques toxiques ont diminué

Un premier rapport signale la quantité de substances telles que les fongicides, les métaux lourds, les nitrates, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les HAPs, présents dans divers aliments. En premier lieu, des aliments qui se distinguaient auparavant par des niveaux plus élevés et des aliments pour enfants ont été sélectionnés pour l'échantillonnage.

Heureusement, seuls quelques aliments ont eu des niveaux supérieurs à la valeur limite dans les programmes d'échantillonnage, explique Petra Bergkvist, inspecteur d'État à la National Food Administration.

Par exemple, certains échantillons de riz contenaient des toxines de moisissures ou de l'arsenic inorganique au-dessus de la valeur limite. Les entreprises qui ont vendu les produits ont été contactées par le contrôle alimentaire de leur commune.

Les niveaux de dioxines et de PCB sont en baisse mais restent élevés dans le golfe de Botnie

Le deuxième rapport montre les niveaux de dioxines et de PCB dans principalement différentes espèces de poissons mais aussi dans de la viande et des œufs, entre autres. Dans la plupart des échantillons, les niveaux sont inférieurs aux valeurs limites. Mais les corégones et les anguilles du lac Vänern et du lac Vättern dépassent souvent la valeur limite.

Des niveaux élevés de dioxines et de PCB sont également toujours présents dans le hareng du golfe de Botnie. Les trois quarts des échantillons de hareng sont au-dessus du niveau qui s'applique comme valeur limite dans le reste de l'UE. Dans la zone connue sous le nom de Baltic Proper, au sud de la mer d'Åland, les niveaux sont inférieurs et souvent inférieurs à la valeur limite de l'UE.

Les niveaux de dioxines et de PCB diminuent, mais très lentement chez les saumons du golfe de Botnie. Les niveaux sont plus élevés chez les saumons plus gros et plus âgés que chez les plus petits.

Il est très positif que la tendance à la baisse lente des niveaux de dioxines et de PCB dans l'environnement et notre alimentation se poursuive. Mais étant donné que les niveaux dans les poissons gras de la région de la mer Baltique sont toujours à un niveau élevé, il est important de suivre nos conseils diététiques pour ces espèces de poissons, explique Petra Bergkvist, inspecteur d'État à la National Food Administration.

Il y a plus de dioxines dans les œufs biologiques que dans les œufs issus de la production conventionnelle. Cela est dû en grande partie à la nourriture que mangent les poules biologiques. L'alimentation a changé depuis quelques années, ce qui a réduit les niveaux des œufs biologiques. Mais ils contiennent toujours plus de dioxines que les œufs issus de la production conventionnelle.

mercredi 27 mai 2020

Un test révèle des hormones ‘secrètes’. ‘E-Morph’ vérifie si des produits chimiques dans le corps ont des effets similaires à ceux des œstrogènes


Un test révèle des hormones ‘secrètes’. ‘E-Morph’ vérifie si des produits chimiques dans le corps ont des effets similaires à ceux des œstrogènes, source communication BfR n°023/2020 du 20 mai 2020.

Les hormones sont les propres substances messagères du corps qui contrôlent de nombreux processus de la vie. Des substances artificielles ou naturelles, qui dans certaines circonstances peuvent exercer des effets hormonaux sur l'organisme, se produisent également dans l'environnement.

Dans des cas défavorables, ils peuvent par exemple altérer la fertilité ou favoriser des maladies comme le cancer. Dans l'UE, les produits chimiques et les pesticides doivent donc être testés pour vérifier s'ils ont des effets hormonaux dangereux.

Ces substances sont appelées ‘perturbateurs endocriniens’ dans la terminologie spécialisée. Des scientifiques de l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR) ont mis au point une méthode d'essai qui détecte les effets néfastes possibles des substances chimiques qui imitent l'activité hormonale.

Ce test est basé sur une lignée cellulaire humaine et suit spécifiquement les substances qui ont des effets similaires ou opposés aux œstrogènes, une hormone sexuelle féminine. Une demande de brevet pour ce test a désormais été déposée. Le test, nommé ‘E-Morph’, est basé sur un principe simple. Il vérifie si et comment la ‘colle’ entre les cellules change sous l’influence de substances chimiques. Ceci est particulièrement important car les œstrogènes - ou des substances ayant des effets similaires aux œstrogènes - peuvent desserrer les liens entre les cellules des glandes mammaires.

Si des cellules cancéreuses sont impliquées, cela représente un danger aigu. Parce que si l’adhésion cellulaire est perdue, les cellules cancéreuses peuvent ‘se détacher’ et former des tumeurs métastatiques filles ailleurs dans le corps.

Les propres œstrogènes du corps ont donc non seulement des effets positifs, mais peuvent également déclencher la formation de tumeurs dans des circonstances défavorables. Et si une autre substance a un effet similaire aux œstrogènes, cela peut accélérer encore la progression du cancer.

La ‘colle’ cellulaire est la protéine cadhérine E. Cette protéine filiforme relie les membranes des cellules voisines comme des ‘cordes’ moléculaires et maintient les cellules ensemble de cette façon. C'est là qu'intervient le test ‘E-Morph’. Lorsque les cellules sont exposées à une substance qui mime l'activité œstrogénique (ou avec une substance bloquant les œstrogènes), la distribution de la protéine cadhérine E et la forme (morphologie) des points de contact de cellule à cellule sont modifiés de manière typique. Ce changement de morphologie des points de contact de la cadhérine E, qui a donné son nom au test ‘E-Morph’, peut être détecté de manière fiable au microscope.

De cette façon, le potentiel hormonal ‘caché’ d'un produit chimique peut être révélé. Dans une plate-forme robotique automatisée, ‘E-Morph’ facilite le criblage systématique de nombreuses substances en peu de temps. L'équipe de recherche du Centre allemand pour la protection des animaux de laboratoire du BfR espère que la méthode pourra ainsi aider à utiliser les produits chimiques de manière plus sûre ou même soutenir la recherche de nouveaux médicaments contre le cancer.

Les tâches du Centre allemand pour la protection des animaux de laboratoire comprennent le développement de méthodes de test alternatives qui ne sont pas basées sur des expériences sur les animaux et c’est cela le ‘test E-Morph’.

vendredi 13 septembre 2019

Passé les bornes, il n'y a plus de limites, l'Anses accusée de collusion avec les lobbies de l'agrochimie


Prophétique Tintin?
J’ai été mis sur la piste par seppi à propos de son article, « Chers journalistes, arrêtez d'être les porte-voix des menteurs. Une lettre ouverte aux salles de presse du monde entier»

Après l’article récent, « A propos d'un différent entre le règlement REACH et un gentil écologiste, passé les bornes, il n'y a plus de limites ... », voici une nouvelle information, qui, à mon sens, a dépassé les bornes, jugez plutôt …

Bien entendu, on a le droit de critiquer l’Anses, mais de là à parler « de collusion de l’Anses avec les lobbies de l'agrochimie et de ne pas protéger la santé de la population », il y a plus qu’un pas qui vient d’être franchi … par des pseudo-écologistes, passé les bornes, il n’y a plus de limites ...

En effet, selon Le Point, article de Géraldine Wormser du 13 septembre 2019, « Pesticides : l'Anses répond aux « élucubrations » de Fabrice Nicolino ».
Le journaliste et militant anti-pesticides affirme dans un livre que nous sommes à l'aube d'une « potentielle catastrophe sanitaire ».
Dans un livre choc publié ce jeudi, le journaliste et militant anti-pesticides Fabrice Nicolino, cofondateur du mouvement Nous voulons des coquelicots, soupçonne l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) de collusion avec les lobbies de l'agrochimie et l'accuse de ne pas protéger la santé de la population.
Un an après la parution d’une tribune signée d’un collectif de médecins et de chercheurs dans Libération, le débat est toujours vif sur les fongicides agricoles de la famille des SDHI. Pour éclairer ce dossier, Gérard Lasfargues, directeur général délégué du pôle sciences pour l’expertise de l’Anses, a répondu à nos questions, dans le numéro 3 du magazine culture agri à paraitre le 16 septembre.

Vous lirez ce document afin de vous éclairer plus avant sur ce qui va suivre … car « Dans son livre, « Le crime était presque parfait », le journaliste affirme que nous serions à l'aube d'une « potentielle catastrophe sanitaire », délibérément ignorée des pouvoirs publics. »

« Fongicides SDHI, entretien avec Gérard Lasfargues, directeur général délégué du pôle sciences pour l’expertise de l’Anses », source Campagnes et Environnement du 11 septembre 2019, extrait de Culture Agri n° 3 – Septembre 2019.

Fongicides SDHI pour inhibiteurs de la succinate déshydrgénase.

On ne manquera pas aussi de (re)lire cet article de Ravijen de septembre 2018, « Pourquoi je ne signerai pas l’appel de M. Nicolino. » où déjà M. Nicolino demandait, « l’interdiction de tous les pesticides (de synthèse) en France ».
Quand j’étais enfant, avant la généralisation des herbicides, j’ai arraché dans les champs de blé de la folle avoine, des coquelicots et des bleuets…..
Cette anecdote à part, je ne suis pas d’accord parce que plusieurs présupposés sont faux dans cet appel. Il est imprégné d’une philosophie où le naturel est déifié, forcément “sain”.
Il y a une différence énorme entre réguler les usages des produits pouvant être dangereux et tout interdire.


On lira aussi de manière un peu prophétique l'article de Gil Rivière-Wekstein du 28 août 2019, La guerre contre les fongicides SDHI est lancée

Complément du 16 septembre 2019. On lira dans le Journal de l'environnementPesticides: les SDHI rejoignent la tourmente, dont j'extrais ce quelques lignes:
Face au livre de Fabrice Nicolino qui appelle à la «dissoudre», la réaction est vive à l’Anses. Dans un courrier électronique adressé mercredi aux administrateurs de l’agence, son directeur Roger Genet s’insurge contre «l’approche éminemment subjective que le journaliste réserve au récit du travail qu’a mené l’Anses suite à l’alerte du groupe de scientifiques réuni par Pierre Rustin». 
Roger Genet dit également trouver «regrettable» que Fabrice Nicolino «passe sous silence une partie des conclusions du rapport d’expertise et de l’avis de l’Anses rendu publics le 15 janvier 2019. En effet, si l’Anses a statué sur l’absence d’alerte sanitaire pouvant conduire au retrait des AMM [autorisations de mise sur le marché] des SDHI, ce que le journaliste déplore et présente comme un traitement de l’alerte ‘par le mépris’, elle a cependant lancé un appel à la vigilance au niveau européen et international, et souligné la nécessité de renforcer la recherche sur les potentiels effets toxicologiques chez l’homme, ce que le livre se garde d’évoquer».
Complément du 22 septembre 2019. On lira cet article très documenté de seppi, « Fongicides SDHI : pétages de câbles en série ! »
« Les faux lanceurs d'alerte sont probablement, aujourd'hui, les plus fervents relais de théories du complot, et une grave menace pour la démocratie » (Géraldine Woessner) 
Complément du 23 septembre 2019. Épandage des pesticides : « Il y a une confusion dans le débat actuel », affirme le président de l'Anses.
Le président de l'Anses, invité du "8.30 franceinfo", lundi 23 septembre 2019, recommande une zone tampon de 5 à 10 mètres entre l'épandage de pesticides et les habitations.
Vous aurez rectifié, Roget Genet est directeur général de l'Anses et non pas président, ils connaissent le sujet les journalistes de France info ... 

dimanche 8 septembre 2019

A propos d'un différent entre le règlement REACH et un gentil écologiste, passé les bornes, il n'y a plus de limites ...


Est paru le 29 août 2019, le « Petit écolo-bêtisier de l’été » de Jean-Paul Oury dans European Scientist, mais il est possible de le poursuivre car le sujet semble inépuisable ...

Ainsi, le 8 septembre 2019, voici ce que déclarait un soit disant dirigeant écologiste, écoutez bien, car c'est du très lourd, 
Réponse d’un intervenant sur twitter,