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jeudi 11 août 2022

Avant les JO de 2024, Paris et ses rats sont-ils un problème de santé publique ?

Avant les JO de 2024, voici un nouvel écho de se qui se passe à Paris. On sait que pour certains, ce sont les problèmes d’insécurité qui risquent de miner l’organistion des JO. Pour d’autres, ce sont les rats et les problèmes de santé publlque, explications italiennes … 

Selon ce media italien TGCOM 24, «Paris, l'alarme rats revient : des bénévoles en action pour les éliminer».

Paris est à nouveau envahi par les rats. Pour l'urgence chaleur ou pour la saleté en ville ce n'est pas encore clair, il n'en demeure pas moins qu'avec 1,75 spécimens par habitant, la capitale française figure désormais dans le top 10 des métropoles les plus infestées de rongeurs au monde. Les chiffres sont apparus après une polémique soulevée par un conseiller municipal du parti des droits des animaux, Doucka Marković. «Ne les appelons pas rats mais surmulots».

La situation a suscité des commentaires éloquents de la part des habitants de la capitale. La population est furieuse et a pris pour cible la maire Anne Hidalgo. Sur les réseaux sociaux, de plus en plus d'utilisateurs partagent - comme c'est le cas avec la question des déchets à Rome - des photos de poubelles entourées d'ordures.

Pour rappeler le danger des rongeurs qui rôdent dans la ville, même l'Académie nationale de médecine : «Paris, comme Marseille, fait désormais partie des villes les plus infestées au monde - précise-t-elle dans une note - la leptospirose est une maladie qui peut se contracter dans contact avec des excréments de souris.» Voir l’article du blog ici.

Des bénévoles au travail
Munis de sacs de neige carbonique et de grillages, les habitants du 17e arrondissement, l'un des plus élégants et envahi par les rongeurs, sont descendus dans la rue pour anéantir les rats. Des citoyens bénévoles, habilités par la Préfecture, ont constitué une véritable équipe. Et ils ont organisé des patrouilles pour libérer les parcs et les places des rats.

Sur ce tweet, on apprend que Paris se met aussi sur le devant de la scène avec des problèmes de santé publique, la capitale française est assiégée par les rats.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 16 juillet 2022

Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?

Le blog vous avait déjà narré les aventures des rats de Paris dans un article, Les rats de la ville de Paris, enjeu des municipales …

Après une récente polémique au conseil de Paris sur la population importante de rats pour les uns et de surmulots pour d’autres, dont il va être question ci-après, voici «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?», source communiqué de l’Académie nationale de médecine du 15 juillet 2022

Le rat d’égout prolifère de façon inquiétante dans les grandes villes, en particulier dans la capitale. Qu’on le nomme Rattus norvegicus, rat brun ou surmulot, c’est la plus nuisible des espèces commensales de l’Homme en raison de ses grandes capacités d’adaptation, de ses exigences alimentaires, de son intense prolificité et surtout, des zoonoses bactériennes, virales et parasitaires dont il peut être vecteur.

Les rats d’égout prolifèrent en milieu urbain dans les zones où ils trouvent des ressources alimentaires, de l’eau et des endroits pour nicher. Avec un ratio de 1,5 à 1,75 rats par habitant, Paris et Marseille feraient partie des 10 villes les plus infestées au monde. À un tel niveau de densité de population, ces rongeurs à vie nocturne sortent des caves et des égouts et deviennent visibles le jour dans les rues, les parcs et les jardins, dans tous les lieux où ils peuvent trouver de quoi se nourrir et s’hydrater (caniveaux, poubelles, aires de pique-nique, marchés, habitations…).

Certains défenseurs de la condition animale arguent que Rattus norvegicus est l’espèce dont dérive le rat domestique d’élevage, facile à apprivoiser comme rat de laboratoire ou nouvel animal de compagnie (NAC). Plaidant pour que la relation entre le rat d’égout et l’Homme ne soit plus considérée comme un commensalisme nuisible, mais comme une véritable symbiose, une élue de ce courant de pensée au sein de la capitale a récemment demandé de «légitimer la place des rats dans la ville», de reconnaître leur utilité comme «auxiliaires dans la gestion des déchets en ville», de les nommer «surmulots pour éviter de les stigmatiser», et de renoncer à les éliminer au nom du «bien-être animal».

Face à l’ingénuité de ces propos, qui bénéficient parfois d’une écoute favorable il importe de rappeler que le rat reste une menace pour la santé humaine en raison des nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures.

- C’est par la puce du rat, Xenopsylla cheopis, que se transmet la peste bubonique due à Yersinia pestis, le typhus murin dû à Rickettsia typhi, la bartonellose due à Bartonella elizabethae.
- Les urines du rat peuvent contaminer l’environnement par des leptospires ; il est le principal réservoir mondial de la leptospirose, maladie redoutable pour les personnes exposées professionnellement (égoutiers) ou les propriétaires de NAC.
- Ses fèces peuvent contaminer la chaîne alimentaire par des salmonelles, notamment les œufs crus et les ovoproduits.
- La morsure du rat peut inoculer une bactérie présente dans sa salive, Streptobacillus moniliformis, qui peut provoquer une septicémie rapidement mortelle en l’absence d’une antibiothérapie précoce.
- Le rat peut aussi héberger de nombreuses autres bactéries pathogènes pour l’Homme, telles que Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Mycobacterium bovis, Streptococcus pneumoniae, Campylobacter, Yersinia pseudotuberculosis et Clostridium difficile (aujourd’hui Clostridioides difficile -aa). Il représente ainsi une source importante de bactéries résistantes aux antibiotiques dans l’environnement humain.
- Plusieurs zoonoses virales sont imputables aux rats : la fièvre hémorragique avec syndrome rénal (hantavirose) due au virus Séoul, l’hépatite E due à un hepevirus, la chorioméningite lymphocytaire due à un arénavirus. Ils peuvent aussi être porteurs asymptomatiques d’Orthopoxvirus (cowpox, monkeypox). En France, le rat est aussi impliqué dans certaines zoonoses parasitaires et mycotiques (trichinellose, toxoplasmose, capillariose, cryptosporidiose, teigne).

La surpopulation de rats d’égout dans les grandes villes, comme Paris et Marseille, est un véritable danger pour la santé publique. C’est pourquoi l’Académie nationale de médecine recommande :
- que les mairies promeuvent un plan de propreté urbaine, rigoureux et pérenne, pour supprimer les déchets alimentaires accessibles aux rongeurs, s’appliquant essentiellement au nettoyage de la voirie, des parcs et jardins, ainsi qu’à la collecte des ordures ménagères ;
- que les mairies entreprennent, en liaison avec les syndics et les bailleurs, de vigoureuses campagnes de dératisation dans les habitations et l’environnement urbain chaque fois qu’une surpopulation de rongeurs est constatée (rats visibles dans la journée) ;
- que des captures de rats d’égouts soient effectuées régulièrement afin de surveiller le portage d’agents pathogènes et de détecter d’éventuelles émergences ;
- d’améliorer, dans un contexte «une seule santé», la diffusion des connaissances en médecine humaine et en médecine vétérinaire sur les zoonoses véhiculées par ces rongeurs, notamment à l’intention des propriétaires de NAC.

Commentaire
Si le communiqué de l'Académie de Médecine pouvait être entendu ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mardi 15 mars 2022

Le virus de l'hépatite E du rat pourrait être considéré comme une maladie émergente en Europe, selon une étude

Photo d'illustration
«Le virus de l'hépatite E du rat pourrait être considéré comme une maladie émergente en Europe, selon une étude», source Outbreak News Today.

Dans une récente étude publiée dans le Journal of Hepatology le mois dernier, des chercheurs décrivent les premiers cas d'hépatite aiguë liés à l'infection par Orthohepevirus C (VHE-C), également connu sous le nom de virus de l'Hépatite E du rat, détectés en Europe.

ContexteLe virus de l'hépatite E (VHE) est le seul membre de la famille des Hepeviridae à potentiel zoonotique. Néanmoins, cette considération a été réévaluée car des preuves récentes ont fait état de plusieurs cas d'hépatite aiguë et chronique liés au genre Orthohepevirus C. Parce que la circulation du Orthohepevirus C chez les rongeurs a été décrite dans le monde entier, le risque de transmission zoonotique est plausible à l'échelle mondiale.

Méthodes
L'ARN du Orthohepevirus C a été évalué rétrospectivement dans deux cohortes de patients suivis en Espagne. La première cohorte comprenait des patients atteints d'hépatite aiguë sans diagnostic étiologique après dépistage d'une infection par un virus hépatotrope. La deuxième cohorte comprenait des patients diagnostiqués avec une infection aiguë par le VHE, définie comme une positivité pour les anticorps IgM anti-VHE et/ou l'ARN du VHE détectable dans le sérum.

Résultats
La cohorte 1 était composée de 169 patients (64,4 % d'hommes, âge médian 43 ans) et la cohorte 2 de 98 individus (68,3 % d'hommes, âge médian 45 ans). Parmi les individus inclus dans la cohorte 1, deux (1,18%; IC à 95%: 0,2-3,8) présentaient un ARN du Orthohepevirus C détectable dans le sérum. Dans la cohorte 2, sur les 98 patients inclus, 58 présentaient un ARN du VHE détectable, tandis que 40 présentaient uniquement une positivité pour les anticorps IgM. Parmi ceux qui ne portaient que des anticorps IgM, l'ARN du Orthohepevirus C a été détecté chez un individu (2,5%; IC à 95%: 0,06-13,1). Toutes les souches étaient compatibles avec le génotype C1. L'infection chez deux patients a entraîné une hépatite aiguë légère avec autorésolution. Dans l'autre cas, il s'agissait d'une hépatite aiguë sévère, décédant par insuffisance hépatique et rénale.
Conclusion
Nous avons décrit trois cas du Orthohepevirus C chez des patients atteints d'hépatite aiguë, aboutissant à la première description de cette infection en Europe. La prévalence obtenue dans notre étude suggère que Orthohepevirus C peut être une maladie émergente en Europe.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog et aussi de l’entreprise.

mardi 28 décembre 2021

Idées de promenade à Paris ?

Que faire à Paris en famille cette semaine ? Voici une idée de promenade ...

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie !

mercredi 17 février 2021

Paris : 200 queues de rats analysées pour mieux comprendre leur prolifération, encore une dépense inutile la Ville de Paris

Pierre Falgayrac sur son blog Hyform a publié un article le 28 janvier 2021, Paris : 200 queues de rats analysées pour mieux comprendre leur prolifération, à un article publié par Le Parisien du 25 janvier 2021 sur une étude qui doit «mieux connaître l’animal, sa résistance, ses déplacements…».

Pour cela, 200 queues de rats morts ont été collectées par les services de la Ville de Paris.

«L’expérience consiste à réaliser une cartographie de la résistance du rat parisien aux anticoagulants, censés les éliminer. On cherche à savoir si les rongeurs offrent le même degré de résistance à la molécule, d’un arrondissement à l’autre. (…) Ce qui pourrait donner des explications sur la façon dont circulent les populations.»

Les chercheurs souhaitent répondre à ces questions : «Y a-t-il plusieurs populations ? La Seine est-elle une barrière ? Y a-t-il un rat de la rive droite et un rat de la rive gauche ? Combien sont-ils ? Que mangent-ils ?Où est le rat dans la capitale ? Y a-t-il plusieurs populations ? La Seine est-elle une barrière ? Y a-t-il un rat de la rive droite et un rat de la rive gauche ? Combien sont-ils ? Que mangent-ils ? Et sont-ils porteurs de maladies comme la covid ?

Décidément, la ville de Paris aime dépenser des sous pour pas grand-chose…

D’abord, la collecte de queues de rats est dépassée depuis qu’il est possible de faire des analyses à partir de leurs crottes, beaucoup plus faciles à collecter. C’est ce que fait notre partenaire Izinovation. C’est à se demander comment les spécialistes du rat qui sont aux manettes ignorent la chose…

Ensuite, cela fait bien 50 ans que l’on sait tout de la biologie et de l’éthologie du surmulot.

Depuis la nuit des temps, les rats se comportent toujours de la même manière. En résumé :

  • Ce qui les attire se sont les odeurs de nourriture, ce qui les fixe c’est de pouvoir y accéder et de nidifier à proximité ;
  • Ils passent 50 à 75%% de leur temps dans leurs terriers, dont ils ne sortent que pour manger, boire et ronger des matériaux, pour user leurs incisives hypsodontes ;
  • Ils stabilisent leur population en fonction des ressources trophiques et des possibilités de nidification disponibles ; ils ne peuvent donc pas proliférer ;
  • Ils se déplacent le moins possible, par crainte instinctive de la prédation (de 5 à 25 mètres le plus souvent) ;
  • Ils migrent si les ressources vitales diminuent.
  • Nous faisons donc les paris que :
  • Rien ne ressemblera plus à un rat de la rive droite que son cousin de la rive gauche ;
  • Que la Seine est bien une barrière mais on s’en fiche vu ce qui est au-dessus ;
  • On réalisera une nouvelle fois qu’ils sont omnivores à tendance carnivore, et s’adaptent aux situations ;
  • Que tous auront des traces d’anticoagulants dans leur organisme et que certains seront résistants ;
  • Que les chercheurs ne sauront toujours pas combien ils sont (puisqu’ils ignorent mes bouquins) ;
  • Et qu’ils ne seront pas, ou exceptionnellement, porteur de la covid.

Et qu’on ne nous ressorte pas qu’il faut inventer de nouvelles molécules pour remplacer les anticoagulants. Ils ont très efficaces quand ils sont appliqués correctement (norme EN 166-36) C’est parce qu’ils sont utilisés n’importe comment par des professionnels incompétents, qu’il y a des phénomènes de résistance.

La cerise sur le gâteau est ce qui suit :

«Parallèlement, un autre important projet scientifique, baptisé « Armagedon », a été lancé conjointement entre la Ville, le Museum et l’Inrae. Il devrait durer deux ans et demi et a aussi pour but de réfléchir à une « cohabitation saine entre le rat et l’homme».

Mais on sait depuis les romains comment faire ! Pourquoi appelaient-ils «commensaux» les rats et souris, si ce n’est qu’ils savaient les maîtriser ?

Je renvoie mes lecteurs à un précédent article de ce blog sur ce sujet justement, Comment vivre en harmonie avec les rats ?

Comme quoi, il n’y aurait pas besoin de deux ans d’études onéreuses pour arriver aux mêmes conclusions.

Mais la puisque la Ville de Paris aime dépenser des sous pour pas grand-chose…

samedi 7 mars 2020

Les rats de la ville de Paris, enjeu des municipales ...


Pas sûr quand on voit la légèreté avec laquelle la maire actuelle prend le sujet de la propreté et des nuisibles ... et il n'est aussi pas sûr du tout que les rats voteraient 'Hidalgo' ...

Pour certains, « Les rats, inévitables en ville » (?), source Paris Match du 7 mars 2020.
Depuis toujours, ils font partie du paysage urbain souterrain. Mais aujourd'hui les rats des villes, en particulier ceux de Paris, arrivent à l'air libre, chassés notamment par les crues à répétition ou les travaux sur ou sous la voirie. Via les réseaux sociaux, leur présence au bord de la Seine, dans les parcs et jardins, a été médiatisée à plusieurs reprises.
« Ils font des passages partout, dans les canalisations, le long des clôtures de parcs, on peut les suivre à la trace », indiquait mi-février Stéphane Bras, porte-parole de la chambre syndicale des entreprises spécialisées dans la dératisation, la désinsectisation et la désinfection (cs3d), en montrant à l'AFP les terriers dans un petit jardin du Trocadéro, en face de la Tour Eiffel.
Les petits rongeurs trottent dans l’esprit des Parisiens, à tel point qu’ils sont au cœur des programmes des candidats pour les Municipales.
Sur les élections municipales à Paris, voir ces liens, 1, 2 et 3.

mardi 28 janvier 2020

Les rats de Paris, nouvel enjeu des élections municipales ?


Selon Le Parisien.fr du 27 janvier (article réservés aux abonnés), 30% des rats de Paris sont porteurs de bactéries pathogènes.
Romain Lasseur, spécialiste en espèces invasives, a fait analyser les excréments de rongeurs de trois arrondissements. Pour lui, les rats représentent un risque sanitaire. L’association Zoopolis prône, elle, une coexistence entre l’humain et l’animal.

Selon ce siteLes rats se sentent comme chez eux à Paris sur une nouvelle «promenade» – vidéos.
La situation sanitaire de Paris, et notamment de la nouvelle promenade urbaine Barbès-Chapelle-Stalingrad actuellement en construction, suscite des préoccupations de la part des Parisiens. Ils publient des images de rats qui grouillent tout autour dans des déchets.

Des internautes alertent sur la mauvaise situation sanitaire de la zone de construction de la nouvelle promenade urbaine qui va voir le jour sur les boulevards de la Chapelle et de La Villette à Paris, entre Barbès et Stalingrad.

La promenade urbaine de Barbès-Chapelle-Stalingrad devrait « offrir aux Parisiens un espace continu de promenade », selon les autorités municipales. « Fin 2019, se déplacer à pied sera plus agréable, plus confortable et plus sûr grâce notamment au désencombrement et à l’élargissement du terre-plein central et des trottoirs », affirme la ville de Paris.

Comme dirait quelqu'un, ce gendre de propos c'est bullshit ...

lundi 20 janvier 2020

La mairie de Paris fait une entorse à sa démarche environnementale et utilise des pesticides de synthèse pour lutter contre les rats. Bienvenue dans le monde réel


L’article d’Alerte Environnement du 16 janvier 2020, Lutte contre les rats : Paris renonce à respecter ses propres arrêtés « zéro phyto » a retenu mon attention, moi qui pensait encore naïvement, il y a peu que Les rats seront-ils des principaux alliés de la mairie de Paris aux prochaine municipales ?

Finalement la raison l’a semble-t-il emporté ou bien l'étendu du problème a-t-il été largement sous-estimé par les édiles de la ville de Paris, dans tous les cas, c'est désormais retour à la case pesticides de synthèse et cela doit se faire dare dare, comme le fait remarquer malicieusement ce tweet, les élections approchent ...
Ce que la Ville de Paris se résigne à décider par obligation d’assainissement à la veille d’élections, elle ne conçoit pas que les agriculteurs soient forcés de le faire pour survivre économiquement et nourrir avec des produits conventionnels sains et d’excellente qualité des dizaine de millions de Français et d’étrangers… Bienvenue dans le monde réel, Madame Hidalgo ! 
Effectivement qu'en est-il à Paris de ces zones de non-traitement, alors que selon le ministère de l'agriculture, Phytosanitaires- Mieux protéger les riverains : un nouveau dispositif à partir du1er janvier 2020 ...

Mais, comme le rappelle Pierre Falgayrac sur son blog
Tant que les sources de nourriture habituelles des rats leur sont toujours accessibles, l’appâtage permanent n’a aucune utilité et génère des phénomènes de résistance.

Mieux vaut alors, dans ces conditions, commencer par s'attaquer à la saleté de la ville de Paris ... c'est pas gagné !

lundi 16 décembre 2019

Les rats seront-ils des principaux alliés de la mairie de Paris aux prochaine municipales ?


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Ce n’est pas aussi simple car il y a aussi des défenseurs des rats … ainsi une pétition avait recueilli plus de 20 000 signatures en 2016 pour arrêter «le massacre» des rats à Paris ...

Photo prise à Ménilmontant, place Jean Ferrat, à proximité
d'un espace vert qui a aujourd'hui disparu.
Pendant que, pour les Municipales à Paris, la maire de Paris, Mme Hidalgo, négocie des alliances, voici que selon Le Figaroo.fr du 16 décembre 2019, « Les rats, enjeu des municipales à Paris ».
Si la mairie assure faire son maximum pour éradiquer les rongeurs des rues de la capitale, l’opposition estime qu’il faudrait y consacrer nettement plus de moyens.
Dans l’article, on peut voir des rats qui fouillent une poubelle sur le trottoir des Champs-Elysées ...
Les rats, un sujet sans fin qui alimente de nombreuses conversations des Parisiens, au café du coin, dans les couloirs des bureaux, mais aussi sur les réseaux sociaux. « Si les rats pouvaient voter, c’est sûr ils voteraient pour elle (Anne Hidalgo, NDLR) pour la remercier et elle serait élue », écrit sylvie5064 sur Twitter.

Autre témoignage, à Paris, dans le 13e arrondissement. « Le soir, du côté de la place d’Italie, le long du boulevard Vincent-Auriol, je promène mon chien dans un square en rentrant du travail. Cela grouille de rats comme en Thaïlande, des grosses bêtes, commente Kit, restaurateur. Mon Jack Russell court après les rats, ils rentrent dans leurs terriers et ressortent ailleurs, ils n’ont même pas peur des gens. C’est un phénomène récent qui remonte à un an maximum, date à laquelle il y a eu des travaux. Je comprendrais si on était dans un bidonville mais cela se passe en plein Paris, c’est dégoûtant », poursuit-il.

On lira aussi la position du groupe écolo de Paris à propos de la « Stratégie de gestion des rats » … tout un programme …


Pierre Falgayrac, expert et auteur du livre Des rats & des hommes, revenait sur son blog en juillet 2019, « Sur l’interdiction d’utilisation des anticoagulants en appâtage permanent » et indiquait que « cette nouvelle réglementation ne change rien pour les dératiseurs qui aiment leur métier et limitent au maximum l’utilisation des biocides. »

mercredi 20 novembre 2019

Il était une fois la Ville de Paris, les rats, les touristes et les pigeons de Parisiens


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

On sait que pour gagner les prochaines élections municipales à Paris, le scrutin risquant d’être serré, les rats auront peut-être leur mot dire, Paris étant tellement sale, mais sale ..., quoi qu’il en soit, voici au hasard de mes pérégrinations, mes dernières découvertes en la matière ...

Sur ce lien, la Ville de Paris nous narre ses mésaventures avec les rats …
Paris, comme de nombreuses métropoles, fait actuellement face à une présence accrue de rats dans ses rues et dans ses espaces verts. La Ville a mis en place en 2017 un plan d’action à grande échelle pour les éradiquer. Comment signaler la présence d'un rat et quels réflexes adopter pour limiter leur nombre ?

Il faut vous dire qu’en termes de com, c’est désormais un classique quand un problème survient, il suffit de dire … « Paris, comme de nombreuses métropoles » … et le tour est joué !

Mais que dit ce plan d'action dans son volet répressif ?
Sanctionner les personnes qui jettent de la nourriture dans les rues et les espaces verts, qu’il s’agisse de déchets, de graines ou de pain destinés aux oiseaux, qui sont très appréciés par les rats

L’aspect sanction est certainement l’aspect le plus comique de ce plan … car ce ne sont que les Parisiens qui doivent payer la somme de 68 euros ... comme en témoigne cette affiche ci-dessous vue au forum des Halles ...

Bien entendu, les sanctions sont à géométrie très variable et pas question de sanction dans certains quartiers, comme le 20e arrondissement, où j'habite ...
Comme on peut le voir sur ces autres affiches de la Ville de Paris, le Parisien doit payer mais les touristes, qu’ils soient de langue anglaise ou espagnole, sont exempts de toute sanction, étonnant, non? 

Il n'est plus question d'amende, car les touristes sont chouchoutés par la Ville de Paris, quant aux Parisiens ...
Alors qu’est-ce que doit dire un Parisien, Merci la Ville de Paris !