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jeudi 4 août 2022

Des producteurs accusés de «francisation» de fruits et légumes étrangers

Des producteurs accusés de «francisation» de fruits et légumes étrangers, source agri-mutuel avec l’AFP.

Des fruits et légumes présentés comme «Made in France» par des producteurs incapables d'en justifier la provenance : suite à un contrôle sur un marché de Marseille, sept procédures judiciaires doivent être ouvertes pour pratiques trompeuses, a indiqué mardi la préfecture des Bouches-du-Rhône.

Lors d’un contrôle inopiné d’agents de la concurrence et de la répression des fraudes sur un marché entre producteurs de Marseille, des vendeurs, «sans doute en difficulté pour justifier l’origine des produits, ont délibérément abandonné leur marchandise» sur place, a détaillé la préfecture dans un communiqué.

Au total, quelque 4,5 tonnes de mates, courgettes, poivrons, aubergines, concombres, abricots … Autant de produits que l’Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires (ANDES – Groupe SOS) distribuera dans le circuit de l’aide alimentaire. Sept procédures pénales vont être établies et transmises au parquet afin de poursuivre les auteurs de cette fraude à la «francisation».

C’est à deux heures du matin ce mardi que les enquêteurs ont débuté l’opération de contrôle sur un marché entre professionnels spécialisés dans la vente de fruits et légumes, dans le 14e arrondissement de Marseille. L’opération visait à vérifier la provenance de la marchandise présente sur l’un des plus gros marchés entre producteurs de France dans lequel peuvent se fournir des revendeurs, qui réaliseront ensuite la vente au détail.

En inspectant «les factures, l’étiquetage des colis ou la qualité» des denrées alimentaires, les inspecteurs ont pu mettre au jour deux pratiques commerciales trompeuses : la «francisation» d’aliments provenant de l’étranger et celle du «faux producteur», consistant à se faire faussement passer pour le producteur de la marchandise.

Les denrées, vendues ici à des grossistes et autres distributeurs, «se retrouvent exposées à la vente sur les étals des marchés d’été et chez les petits commerçants du département» très touristique en été, rappelle-t-elle.

En effet, c’est sur le carreau des producteurs du M.I.N des Arnavaux, un des plus grands de France, que les producteurs de fruits et légumes de la région viennent écouler leurs productions auprès des grossistes et détaillants du département. Au bout du compte, les marchandises ainsi échangées se retrouvent exposées à la vente sur les étals des marchés d’été et chez les petits commerçants du département.

En intervenant en amont de la chaîne de commercialisation, les enquêteurs «veillent à la loyauté et à la qualité des produits jusqu’au client final, le consommateur», affirme la préfecture. «Des agriculteurs locaux sont également présents sur ce marché de producteurs. Alors, la lutte contre la fraude leur permet le respect d’une concurrence «saine et loyale», a-t-elle ajouté.

Lorsqu’elle est établie, cette pratique constitue un délit de pratique commerciale trompeuse punissable d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 300 000 euros. En juillet 2021, une vaste enquête avait été ouverte par le parquet de Tarascon (Bouches-du-Rhône) suite à la francisation de fruits et légumes venus d’Espagne.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 29 juillet 2022

Les douaniers de Marseille et du Havre empêchent l’importation de près de 33 tonnes de produits alimentaires non conformes et dangereux

Photo de la douane française

«Les douaniers de Marseille et du Havre empêchent l’importation de près de 33 tonnes de produits alimentaires non conformes et dangereux», source douane.gouv.fr.

Une saisie de 12,8 tonnes d'épices en provenance du Pakistan
Des épices dépassant les seuils autorisés d’un contaminant et présentant un réel danger pour la santé des consommateurs ont été saisies par les agents du pôle Le Havre Sécurité Alimentaire (HSA). Les denrées seront détruites.

L’importation de 12,8 tonnes d’épices, dont la teneur en aflatoxines, contaminants présents dans certaines denrées alimentaires, dépassait les seuils autorisés et présentait un réel danger pour la santé des consommateurs a été empêchée par les services des douanes. Les agents du pôle Le Havre Sécurité Alimentaire du bureau de douane du Havre Port, ont en effet intercepté un conteneur d’épices en provenance du Pakistan le 17 juin 2022.

«Les analyses habituelles ont été effectuées. Les prélèvements ont été envoyés dans un laboratoire spécialisé à Rennes. Les résultats obtenus par ce laboratoire ont déterminé que les mélanges d’épices étaient deux fois supérieurs aux seuils autorisés».

Aflatoxines dangereuses pour la santé
La réglementation européenne fixe pour les épices des teneurs maximales de 5 microgrammes par kilogramme d’aflatoxine B1 et 10 microgrammes par kilogramme d’aflatoxines totales. «Les aflatoxines sont des mycotoxines produites par un champignon que l’on retrouve surtout dans des régions chaudes et humides. Les épices sont restées un mois enfermées dans un conteneur accélérant le processus de contamination. Les analyses ont montré des taux nettement supérieurs à la normale», indique le HSA. Ces épices destinées à un importateur de la région parisienne sont en attente de destruction.

Déjà le 7 juillet 2022, le Pôle Marseille Sécurité Alimentaire du bureau de douane de Marseille Port a procédé au contrôle d’un lot de près de 20 tonnes d’arachides, originaire des États-Unis et destiné à un professionnel du négoce international de fruits et légumes secs implanté localement. Les résultats d’analyses ont montré que les taux constatés en aflatoxine B1 et aflatoxines totales étaient jusqu’à plus de 100 fois supérieurs aux seuils autorisés.

Contrôle de 20 tonnes d'arachides originaire des Etats-Unis
Le 7 juillet 2022, le Pôle «Marseille Sécurité Alimentaire» du bureau de douane de Marseille Port procède au contrôle d'un lot de près de 20 tonnes d'arachides, originaire des Etats-Unis et destiné à un professionnel du négoce international de fruits et légumes secs implanté localement.

Conformément à la réglementation européenne qui impose des taux de contrôle physique pour certaines combinaisons pays-produits-contaminants, les agents effectuent un prélèvement, transmis au service commun des laboratoires de Rennes pour la recherche d'aflatoxines, dont le taux maximum ne doit pas dépasser 2 microgrammes par kilogramme d'aflatoxine B1 et 4 microgrammes par kilogramme d'aflatoxines totales pour les arachides.

NB : Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information.

Mise à jour du 1er août 2022. On peut toujours estimer que cela fait beaucoup, mais alors que dire de certains rappels de produits alimentaires aux Etats-Unis. Conagra Brands, Inc. rappelle des produits surgelé de viande bovine pour cause de mauvais étiquetage des allergènes. Il y a en a pour près de 60 tonnes ...

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samedi 16 juillet 2022

Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?

Le blog vous avait déjà narré les aventures des rats de Paris dans un article, Les rats de la ville de Paris, enjeu des municipales …

Après une récente polémique au conseil de Paris sur la population importante de rats pour les uns et de surmulots pour d’autres, dont il va être question ci-après, voici «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?», source communiqué de l’Académie nationale de médecine du 15 juillet 2022

Le rat d’égout prolifère de façon inquiétante dans les grandes villes, en particulier dans la capitale. Qu’on le nomme Rattus norvegicus, rat brun ou surmulot, c’est la plus nuisible des espèces commensales de l’Homme en raison de ses grandes capacités d’adaptation, de ses exigences alimentaires, de son intense prolificité et surtout, des zoonoses bactériennes, virales et parasitaires dont il peut être vecteur.

Les rats d’égout prolifèrent en milieu urbain dans les zones où ils trouvent des ressources alimentaires, de l’eau et des endroits pour nicher. Avec un ratio de 1,5 à 1,75 rats par habitant, Paris et Marseille feraient partie des 10 villes les plus infestées au monde. À un tel niveau de densité de population, ces rongeurs à vie nocturne sortent des caves et des égouts et deviennent visibles le jour dans les rues, les parcs et les jardins, dans tous les lieux où ils peuvent trouver de quoi se nourrir et s’hydrater (caniveaux, poubelles, aires de pique-nique, marchés, habitations…).

Certains défenseurs de la condition animale arguent que Rattus norvegicus est l’espèce dont dérive le rat domestique d’élevage, facile à apprivoiser comme rat de laboratoire ou nouvel animal de compagnie (NAC). Plaidant pour que la relation entre le rat d’égout et l’Homme ne soit plus considérée comme un commensalisme nuisible, mais comme une véritable symbiose, une élue de ce courant de pensée au sein de la capitale a récemment demandé de «légitimer la place des rats dans la ville», de reconnaître leur utilité comme «auxiliaires dans la gestion des déchets en ville», de les nommer «surmulots pour éviter de les stigmatiser», et de renoncer à les éliminer au nom du «bien-être animal».

Face à l’ingénuité de ces propos, qui bénéficient parfois d’une écoute favorable il importe de rappeler que le rat reste une menace pour la santé humaine en raison des nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures.

- C’est par la puce du rat, Xenopsylla cheopis, que se transmet la peste bubonique due à Yersinia pestis, le typhus murin dû à Rickettsia typhi, la bartonellose due à Bartonella elizabethae.
- Les urines du rat peuvent contaminer l’environnement par des leptospires ; il est le principal réservoir mondial de la leptospirose, maladie redoutable pour les personnes exposées professionnellement (égoutiers) ou les propriétaires de NAC.
- Ses fèces peuvent contaminer la chaîne alimentaire par des salmonelles, notamment les œufs crus et les ovoproduits.
- La morsure du rat peut inoculer une bactérie présente dans sa salive, Streptobacillus moniliformis, qui peut provoquer une septicémie rapidement mortelle en l’absence d’une antibiothérapie précoce.
- Le rat peut aussi héberger de nombreuses autres bactéries pathogènes pour l’Homme, telles que Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Mycobacterium bovis, Streptococcus pneumoniae, Campylobacter, Yersinia pseudotuberculosis et Clostridium difficile (aujourd’hui Clostridioides difficile -aa). Il représente ainsi une source importante de bactéries résistantes aux antibiotiques dans l’environnement humain.
- Plusieurs zoonoses virales sont imputables aux rats : la fièvre hémorragique avec syndrome rénal (hantavirose) due au virus Séoul, l’hépatite E due à un hepevirus, la chorioméningite lymphocytaire due à un arénavirus. Ils peuvent aussi être porteurs asymptomatiques d’Orthopoxvirus (cowpox, monkeypox). En France, le rat est aussi impliqué dans certaines zoonoses parasitaires et mycotiques (trichinellose, toxoplasmose, capillariose, cryptosporidiose, teigne).

La surpopulation de rats d’égout dans les grandes villes, comme Paris et Marseille, est un véritable danger pour la santé publique. C’est pourquoi l’Académie nationale de médecine recommande :
- que les mairies promeuvent un plan de propreté urbaine, rigoureux et pérenne, pour supprimer les déchets alimentaires accessibles aux rongeurs, s’appliquant essentiellement au nettoyage de la voirie, des parcs et jardins, ainsi qu’à la collecte des ordures ménagères ;
- que les mairies entreprennent, en liaison avec les syndics et les bailleurs, de vigoureuses campagnes de dératisation dans les habitations et l’environnement urbain chaque fois qu’une surpopulation de rongeurs est constatée (rats visibles dans la journée) ;
- que des captures de rats d’égouts soient effectuées régulièrement afin de surveiller le portage d’agents pathogènes et de détecter d’éventuelles émergences ;
- d’améliorer, dans un contexte «une seule santé», la diffusion des connaissances en médecine humaine et en médecine vétérinaire sur les zoonoses véhiculées par ces rongeurs, notamment à l’intention des propriétaires de NAC.

Commentaire
Si le communiqué de l'Académie de Médecine pouvait être entendu ...

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vendredi 28 janvier 2022

Grève des éboueurs de Marseille et accumulation de déchets dans les rues: Pour savoir s'il y a des risques en termes de sécurité sanitaire, faut-il saisir l'Anses ?

Dans le conflit entre les éboeurs et leur syndicat et les autorités, Préfecture et de Métropole de Marseille, la partie judiciaire semble pencher vers les éboueurs ...

Selon 20 Minutes, 

le tribunal déplore le fait que «ni la préfète de police des Bouches-du-Rhône qui n’a produit de mémoire en défense, ni la métropole Aix-Marseille Provence ne produisent aucun élément de nature à établir les risques avancés dans l’arrêté en termes de sécurité sanitaire résultat de l’accumulation des ordures ménagères».

O.-F. du 26 janvier 2202 rapporte qu’en attendant l’issue des négociations,

… les déchets s'amoncellent dans les rues. Pendant la grève d'octobre, comme le rappellent nos confrères de France 3 Provence-Alpes Côte d'Azur, des pluies diluviennes avaient charrié des tonnes de détritus jusqu'à la mer. Face à cette catastrophe naturelle, des centaines de bénévoles s'étaient mobilisés sur les plages de la cité phocéenne.

Il s’agit de la troisième grève du ramassage des ordures en quatre mois à Marseille.

Y a-t’il des risques en termes de sécurité sanitaire ? Pour le savoir, le blog suggère de saisir l’Anses !

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

lundi 27 septembre 2021

De la propreté des villes en France, aujourd'hui Marseille

Il n'y a pas que Paris, Marseille aussi, et il n'est pas interdit d'en sourire ...

Mise à jour du 30 septembre 2020. Paris et Marseille même combat ? 

Avis aux lecteurs
Au cours de la semaine du 20 au 25 septembre 2021, il y a eu 58 rappels.
Voici une liste des rappels du 24 et 25 septembre 2021: 20 produits
- oxyde d’éthylène: 13
Listeria monocytogenes2, salade de lentilles tofu bio, boudin noir aux oignons,
- E. coli (E. coli entérohémorragique): 1, burrata di buffala
- STEC O103:H2: 1, Valençay AOP
- défaut de scellage: 3, carottes râpées maraîchères (à noter aussi deux rappels le 25 septembre, rattrapge, curiosité ?) 

jeudi 17 octobre 2019

Listeria et la cuisine de l’AP des hôpitaux de Marseille, une galéjade ?


La Provence du 28 septembre 2019 rapporte « Marseille - Listeria : la cuisine de l'AP-HM toujours à l'arrêt »
Le bio-nettoyage n'a pas fait disparaître la bactérie. Un second est programmé.
Ce sont des résultats que l'Assistance publique hôpitaux de Marseille (AP-HM) craignait. Ils ont été confirmés jeudi soir : malgré le grand bio-nettoyage réalisé en profondeur la semaine dernière, les analyses menées par la direction départementale de la protection des populations ne permettent pas la réouverture de la cuisine centrale de l'AP-HM. « Même si on s'y était préparé parce que c'est compliqué de parfaitement désinfecter une cuisine de 5 000 m², il y a malheureusement encore des traces de listéria », regrette Pierre Pinzelli, secrétaire général de l'AP-HM. Sitôt ce constat dressé, décision a été prise de s'adjoindre les services de la société Kersia, experte en hygiène de l'industrie agro-alimentaire.

Rappelons quelques faits :
  • le bio-nettoyage est un concept marketing plus ou moins fumeux du nettoyage et de la désinfection des locaux et des équipements, qui est sans rapport avec l’agriculture biologique.
  • Il n’existe pas de grand ou de petit nettoyage, il y a un nettoyage suivi d’une désinfection !
  • Le nettoyage en profondeur est une expression voulant signifier, soit que l’on va faitre mieux que d’habitude ou soit que l’on va enfin procéder réellement à un nettoyage-désinfection ...
  • Bien entendu, « c'est compliqué de parfaitement désinfecter une cuisine de 5 000 m² », mais une cuisine centrale n’est pas fait d’un seul tenant et dispose de zones, dont en particulier des zones à risques plus élevées que d’autres ...
  • Traces de Listeria, expression semblant vouloir accréditer qu’il y a un peu de Listeria, pas beaucoup, mais cela correspond strictement à rien sur le plan scientifique ; expression qui apparaît de temps à autre, voir à ce sujet l’article « Listeria, ce pathogène qui laisse des traces … »
La production de la cuisine centrale de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille a partiellement repris le 14 octobre après des analyses négatives concernant des traces de la bactérie Listeria monocytogenes, a-t-on appris ce même jour auprès de la direction générale.
La cuisine centrale produit 11.000 repas quotidiens pour les services hospitaliers, crèches et selfs. Sa production a été suspendue mercredi 18 septembre après la découverte de traces de Listeria monocytogenes (cf brève TecHopital).
Mercredi 9 octobre, la direction départementale de la protection de la population (DDPP) des Bouches-du-Rhône « a autorisé la reprise de la production suite aux résultats favorables des derniers prélèvements effectués le 7 octobre », a expliqué l'AP-HM.
Les équipes « de la plateforme logistique se sont immédiatement mobilisées pour assurer la relance des équipements et la reprise des approvisionnements alimentaires, en lien avec les services de diététique ». Ainsi, « une partie de la production reprendra dès lundi [14 octobre] avec la production de premiers repas ».
Le retour à la normale, avec une production totale de la cuisine, est prévu « pour le lundi 21 octobre », a précisé l'institution.

Ravi que tout va reprendre normalement, mais je continuerais à surveiller attentivement la problématique Listeria, dont on ne dit pas si désormais, les contrôles seront renforcés. 

Il ne manquerait plus des bactéries persistantes aient décidé de s’incruster dans les équipements et les locaux, et Listeria est coutumier de ce fait … car après la sardine qui a bouché le port de Marseille, il ne faudrait pas que des traces de Listeria puisse de nouveau fermer la cuisine de l'AP-HM ... définitivement !

Sur un sujet proche, on lira cet article de 2014, Une mesure administrative pour éradiquer Listeria à la cuisine centrale de l’hôpital de Morlaix !

On lira ici le dernier communiqué de presse de l'AP-HM du 20 septembre 2019. Depuis plus rien sur ce sujet ...