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jeudi 6 février 2020

Commercialisation des viandes et abats de veau, selon la DGCCRF


Parfois, on se perd dans l'étiquetage:
s'agit-il de porc,  de boeuf ou de
dinde ? source Oulah!
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
« Commercialisation des viandes et abats de veau », selon un communiqué de la DGCCRF du 6 février 2020.
Les enquêteurs de la DGCCRF ont vérifié la loyauté des dénominations de vente utilisées pour les viandes de bovins jeunes. Ils n’ont pas constaté de fraude massive. Les abattoirs distinguent les âges sur l’étiquetage comme dans la facturation. Les principales infractions ont été relevées aux stades des traiteurs et des grossistes de la restauration commerciale.

Pourquoi parler de termes blessants comme 'fraude massive' plutôt que de simples anomalies …car selon la DGCCRF, « les abattoirs distinguent correctement les veaux des jeunes bovins, aussi bien sur l’étiquetage que sur la facturation. »

On nous explique l'enjeu de l'enquête qui a concernés 30 établissements et 32 visites :
Les abats de veau sont parfois vendus à un prix quatre fois plus élevé que celui des abats de jeune bovin. Les enquêteurs de la DGCCRF ont donc vérifié que de la viande ou des abats de jeune bovin n’étaient pas vendus comme de la viande ou des abats de veau. Ils ont contrôlé 30 établissements dont 13 grossistes spécialisés et 10 abattoirs.

Trois anomales constatées :
  • Un opérateur indiquait toutefois sur ses factures : « tête désossée très jeune bovin », termes pouvant prêter à confusion. Il lui a été demandé de rectifier les dénominations sur les étiquetages et les factures.
  • Dans un gros abattoir n’abattant que des veaux, l’opérateur validait automatiquement la catégorie « veau » alors qu’en deux ans d’abattage, 40 animaux avaient en fait plus de huit mois. L’entreprise a reçu un avertissement.
  • Un grossiste client de l’un des abattoirs contrôlés facturait systématiquement comme têtes de veau des têtes de très jeunes bovins. Une procédure contentieuse pour facturation non conforme sera rédigée.
On nous dit que trois fabricants de plats cuisinés et traiteurs ont été aussi contrôlés pendant les fêtes de fin d’année, mais nous avons l'information que pour deux,
  • Un traiteur industriel facturait des « têtes de veau » sans autre indication alors que les documents commerciaux de traçabilité mentionnaient « Catégorie Veau IGP d’Aveyron et Ségala ». De plus, il mélangeait des ris de jeune bovin (majoritaires) et des ris de veau, et indiquait seulement dans la dénomination de vente la présence des ris de veau. L’information transmise au consommateur final par les bouchers était vraisemblablement « ris de veau », sans autre précision. Enfin, les pourcentages annoncés sur l’étiquetage ne correspondaient pas aux données de production.
  • Des investigations complémentaires seront menées sur l’âge à l’abattage et l’emploi de la catégorie « veau » en dehors de l’indication géographique protégée (IGP) Veau d’Aveyron et du Ségala. L’entreprise recevra un procès-verbal.
Dans une enquête de la DGCCRF très lointaine (2014) sur l'étiquetage et la traçabilité de la viande bovine, « Les contrôles de la DGCCRF ont fait apparaître, en distribution comme en restauration, un grand nombre d’anomalies par rapport à la réglementation relative à la traçabilité et à l’étiquetage de la viande bovine. »

Au cours d'une autre enquête sur l'étiquetage et la traçabilité de la viande bovine de 2016, la DGCCRF a constaté, « La DGCCRF a procédé à des contrôles dans toute la France et les a renforcés depuis l’été 2015. Même s’il y a peu de tromperies, elle constate que l’information du consommateur sur l’ensemble des viandes à la distribution reste perfectible dans de nombreux cas et appelle les professionnels à renforcer leur vigilance. Les contrôles se poursuivront tout au long de l’année. »

Ainsi,
En amont de la filière, lors des actions de contrôle concernant l’étiquetage et la traçabilité de la viande bovine, 24 % des grossistes contrôlés ont reçu un avertissement.

Le taux d’anomalie en matière d’affichage des mentions d’étiquetage obligatoire de l’origine demeure élevé : 19 % des GMS. Il progresse même de sept points en un an dans les boucheries traditionnelles : de 28 % à 35 %

Tant qu'on y est au niveau des viandes hachées fournies à la distribution, enquête diffusée le 26 janvier 2017, la DGCCRF a pointé un taux de non-conformité des prélèvements de 38 %

lundi 16 décembre 2019

Une analyse révèle de faibles niveaux de STEC dans la viande norvégienne


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Une analyse révèle de faibles niveaux de STEC dans la viande norvégienne », source article de Joe Whitworth paru le 15 décembre 2019 dans Food Safety News.
Selon une enquête, seuls deux des 300 échantillons de viande bovine et de viande hachée bovine étaient positifs pour E. coli producteurs de shigatoxines en Norvège.

L'analyse de E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) dans 308 produits de viande hachée a été réalisée par l'Institut vétérinaire au nom de l'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire (Mattilsynet).

L'Institut vétérinaire a analysé les échantillons en 2018 qui ont été collectés par Mattilsynet dans les magasins du pays en 2017.

Les résultats indiquent une bonne situation en Norvège avec une faible occurrence de STEC qui peut provoquer une maladie grave.

Ces dernières années, le nombre de personnes infectées par STEC a augmenté en Norvège. En 2018, 494 cas ont été signalés, mais beaucoup ont été infectés à l'étranger et par des aliments autres que la viande bovine. Les ruminants tels que les bovins et les moutons sont considérés comme la principale source de STEC, selon le rapport. Des enquêtes antérieures sur les produits norvégiens à base de viande ont été effectuées il y a des années et portaient principalement sur E. coli O157:H7.

Les résultats d'une enquête sur E. coli chez les bovins de 2014 à 2017 ont indiqué une faible occurrence des sérogroupes STEC O26, O91, O103, O111, O121, O145 et O157 dans les troupeaux laitiers norvégiens. L'Autorité norvégienne de sécurité des aliments a commandé une enquête sur les STEC dans les produits carnés.

Prélèvements pour d'analyses et résultats
Des échantillons enrichis ont été testés pour la présence des marqueurs génétiques stx1, stx2 et eae. Les échantillons positifs pour stx et eae ont ensuite été sélectionnés pour les marqueurs génétiques des sérogroupes O26, O91, O103, O121, O145 et O157. Après le dépistage, l'isolement a été effectué à partir d'échantillons positifs pour les marqueurs de virulence et d'un ou plusieurs des sérogroupes. Les isolats identifiés comme STEC ont en outre été caractérisés par le séquençage du génome complet.

Les résultats indiquent que la présence de sérogroupes STEC O91, O103, O111, O121, O145 et O157 est faible. Des E. coli entéropathogènes atypiques (aEPEC) et des E. coli sans facteurs de virulence appartenant à ces sérogroupes ont été isolés.

Un total de 70 échantillons étaient positifs pour stx2 dans le travail initial et ils ont été inclus dans d'autres études pour stx2a. En utilisant la PCR en temps réel, le gène stx2a a été détecté dans neuf des 70 échantillons. À partir de deux de ces échantillons, E. coli a été isolé avec stx2a. L'analyse a trouvé 27 échantillons positifs pour stx1 et 64 avec le gène eae.

Les deux échantillons positifs contenaient STEC O26:H11 (stx1a et eae positif) et STEC O91:H21 (stx2b positif).

Les deux agences ont déclaré que l'enquête fournit des connaissances importantes et actualisées pour l'industrie, les autorités et les établissements d'enseignement. Ils ont ajouté qu'un tel travail devrait être effectué à intervalles réguliers pour générer des données norvégiennes mises à jour.

samedi 2 novembre 2019

Etats-Unis : Les chaînes de fast food ont de faibles notes à propos des antibiotiques présents dans la viande bovine, selon unrapport


« Un rapport souligne que les chaînes de fast food ont de faibles notes à propos des antibiotiques présents dans la viande bovine », source CIDRAP News.

Un nouveau rapport sur les principales chaînes de restaurants du pays montre que la plupart d’entre elles obtiennent des résultats décevants s’agissant de servir du bœuf élevé sans l’utilisation systématique d’antibiotiques importants sur le plan médical.

Le cinquième rapport annuel Chain Reaction, qui évalue et classe les 25 principales chaînes de restaurants des États-Unis sur leurs politiques et leurs pratiques en matière d'utilisation d'antibiotiques dans la viande qu'elles servent, révèle que seules deux d'entre elles - Chipotle et Panera - servent du bœuf élevé dans le cadre d'un usage responsable des antibiotiques, avec la note « A ». Quinze autres chaînes se sont vues attribuer la note « F » pour n'avoir aucune politique publique en matière d'approvisionnement en viande de bœuf élevé sans utilisation systématique d'antibiotiques.

Quatre autres chaînes, McDonald's, Wendy's, Subway et Taco Bell, ont obtenu des résultats faibles mais sont en train d’opter pour une utilisation plus responsable des antibiotiques dans leur offre de viande de bœuf. Le plus important de ces changements est survenu en décembre 2018, lorsque McDonald's a annoncé qu'il commencerait à mesurer l'utilisation d'antibiotiques dans sa chaîne d'approvisionnement mondiale pour le bœuf et à fixer des objectifs de réduction d'ici 2020, ce qui lui a valu la note « C ». Wendy's a reçu un « D + » pour s'être engagée à réduire l'utilisation d'un seul antibiotique médicalement important utilisé chez les bovins.

Le rapport, produit par l'US PIRG (Public Interest Research Groups), le Natural Resources Defence Council, le Consumer Reports, le Center for Food Safety, le Food Animal Concerns Trust et l’Antibiotic Resistance Action Center, détermine des notes en examinant directement les chaînes et en passant en revue leurs déclarations publiques. Des rapports précédents ont mis l'accent sur les engagements pris par les chaînes de restaurants de servir du poulet élevé sans antibiotiques.

Les chaînes gagnent en qualité principalement en achetant du bœuf auprès de producteurs qui ont éliminé l'utilisation systématique d'antibiotiques dans le bœuf, une politique qui adhère à la position de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui recommandait en 2017 d'utiliser des antibiotiques d'importance médicale uniquement traiter des animaux malades ou contrôler une épidémie vérifiée. L'OMS, aux côtés de nombreux experts en maladies infectieuses et en santé publique, soutient que l'utilisation d'antibiotiques pour favoriser la croissance ou prévenir les maladies chez les animaux producteurs d'aliments est inappropriée et contribue à la propagation de la résistance aux antibiotiques.

Les entreprises sont également notées en fonction du calendrier qu'elles ont fixé pour respecter leurs engagements et de leur transparence dans la démonstration des progrès accomplis.

L'industrie de la viande de bœuf est à la traîne de l'industrie de la volaille
L'absence d'action sur l'utilisation d'antibiotiques dans la viande de bœuf vient contraster avec les mesures importantes prises ces dernières années par les chaînes de fast food et de fast casual pour transformer l'utilisation des antibiotiques dans l'industrie de la volaille. Selon le rapport, 13 des 25 plus grandes chaînes de restaurants ne servent que du poulet élevé avec l'utilisation systématique d'antibiotiques médicalement importants, et 4 autres sont en train de finaliser leurs engagements.

« L'industrie du bœuf continue à accuser un retard important en ce qui concerne la réduction de l'utilisation des antibiotiques, en particulier lorsque nous examinons les progrès que nous avons observés dans le secteur du poulet au cours des 5 ou 6 dernières années, et bien que certaines chaînes s'améliorent cette année, il reste encore beaucoup de travail à faire. », a déclaré Matt Wellington, co-auteur du rapport et directeur de la campagne sur les antibiotiques de l'US PIRG.

Dans l'ensemble, le secteur de l'élevage achète près des deux tiers de tous les antibiotiques importants sur le plan médical - ces antibiotiques également utilisés en médecine humaine - vendus aux États-Unis, et le bétail a représenté 42% de ces ventes en 2017, soit plus que tout autre secteur.

Le dernier rapport de la Food and Drug Administration (FDA) montrait des réductions significatives des ventes et de la distribution d'antibiotiques médicalement importants destinés au bétail en 2017 sur le marché national. Ces réductions ont été motivées en partie par une nouvelle politique de la FDA qui interdit l'utilisation de médicaments à usage médical. antibiotiques importants pour la promotion de la croissance chez les animaux destinés à l’alimentation et exige que tous les antibiotiques soient surveillés par un vétérinaire.

Mais la demande des consommateurs en viande élevée sans antibiotiques habituels, en particulier le poulet, a également joué un rôle. La quantité d'antibiotiques vendus pour être utilisés chez les poulets a diminué de 47% entre 2016 et 2017.

Selon Wellington, le marché du bœuf élevé sans utilisation systématique d'antibiotiques ou d'hormones croît à mesure que la demande des consommateurs augmente, et les chaînes de restaurants, parmi les plus gros acheteurs de viande et de volaille du pays, pourraient jouer un rôle majeur dans l'accélération des changements dans l'industrie.

« Nous savons qu'il existe des producteurs de bœuf qui élèvent des animaux sans trop utiliser d'antibiotiques, et nous pouvons faire quelque chose pour y parvenir dans tout le système de production de bœuf conventionnel ; il s'agit simplement de le faire », a-t-il déclaré. « Des leaders comme Chipotle et Panera se procurent du bœuf élevé sans antibiotiques en routine, il n’y a donc aucune raison pour que d’autres entreprises ne puissent pas suivre la même voie. »

M. Wellington est convaincu que l'engagement pris par McDonald's de réduire l'utilisation d'antibiotiques dans sa chaîne d'approvisionnement mondiale de bœuf est une étape considérable et pourrait avoir un effet d'entraînement sur le reste de l'industrie.

« Les entreprises ont besoin d'engagements visionnaires pour dissuader leurs fournisseurs de viande de bœuf de consommer trop d'antibiotiques. Elles doivent envoyer un message clair à leurs producteurs: ils prennent cela au sérieux », a-t-il déclaré. « McDonald's a fait ça. »

Le rapport appelle également les décideurs américains à adopter les recommandations de l'OMS et à fixer des objectifs nationaux visant à réduire l'utilisation d'antibiotiques chez les animaux producteurs d'aliments.

États-Unis : Vers un retour de COOL et une lutte contre la fake viande


Le sénateur républicain Tester indique qu’il est en train de travailler pour faire revenir  COOL à Washington afin de booster l'agriculture américaine.
Il a préparé une résolution en ce sens.
L’étiquetage indiquant le pays d’origine ou COOL pour Country of Origin Labeling arme les acheteurs avec plus de connaissances et donne aux producteurs agricoles un avantage.
Pour Jim Romahn du blog Agri 007, qui relate un point de vue canadien, « L’étiquetage du pays d'origine ou COOL pour les viandes fait de nouveau partie de l'agenda politique des États-Unis, malgré des décisions déclarant qu'il est illégal. »

Je suppose que tous les fous politiques des États-Unis ne sont pas républicains.

La United States Cattlemen’s Association (USCA) appuie la résolution de Tester. Ce n'est pas surprenant, car les programmes COOL antérieurs ont fait grimper les prix de leur bétail.

« Les États-Unis produisent du bœuf de la plus haute qualité, le plus sûr et le plus écologique du monde. Les producteurs de bovins américains méritent de pouvoir présenter leurs produits sur le marché de la vente au détail », a déclaré le directeur de l'USCA, Leo McDonnell.

L’Organisation mondiale du commerce a statué à deux reprises que les programmes américains COOL pour le bœuf et le porc étaient illégaux. Cela a déprimé les prix des porcs et des bovins au Canada et au Mexique, mais les ont augmentés aux États-Unis.

Dans l’affaire la plus récente, l’Organisation mondiale du commerce a donné le droit au Mexique et au Canada d’imposer des droits de douane pouvant aller jusqu’à 1 milliard de dollars. En 2015, les États-Unis ont reculé devant le programme COOL mis en place en 2009.

COOL a coûté aux agriculteurs canadiens des milliards de pertes en prix inférieurs et des millions de dollars pour engager des avocats, des consultants et des lobbyistes dans la lutte contre COOL.

Un autre point de vue sur le projet COOL aussi avec une autre dimension pour cet article de Dan Flynn publié dans Food Safety News, « Le Congrès veut que les consommateurs soient en mesure d'identifier le bœuf et le porc fakes (faux) et étrangers »

Un meilleur étiquetage de la viande de bœuf n’est peut-être pas imminent, mais cela risque de faire de gros progrès.

Cette semaine, une nouvelle série de propositions a été lancée pour stimuler la discussion sur le sujet, notamment la réactivation d'un étiquetage plus significatif du pays d'origine pour la viande de bœuf.

Le Food Safety and Inspection Service (FSIS) de l'USDA n'exige actuellement pas que le bœuf soit né, élevé et abattu aux États-Unis pour pouvoir porter un étiquetage « Product of the U.S.A ».

L’Organisation mondiale du commerce s’est prononcée contre les États-Unis alors que les normes étaient plus strictes et le Congrès l’a révoqué pour éviter des pénalités tarifaires.

Cela a créé une échappatoire qui permet à la viande de bœuf provenant d’animaux nés et élevés dans des pays étrangers d’être étiquetée « Product of the U.S.A » à condition que la viande de bœuf subisse une transformation supplémentaire dans une usine de transformation située aux États-Unis.

Les sénateurs du Dakota du Sud, Mike Rounds et John Thune veulent éliminer cette échappatoire. Ils essaient de passer le « U.S. Beef Integrity Act » pour garantir que l’étiquetage « Product of the U.S.A » s’applique uniquement à la viande bovine et aux produits de viande bovine provenant exclusivement d’un ou de plusieurs animaux nés, élevés et abattus aux États-Unis.

« Les règles d’étiquetage du bœuf d’aujourd’hui sont trompeuses et autorisent la viande bovine et les produits de bœuf nés, élevés et abattus en dehors des Etats-Unis d’être étiquetés U.S. beef », a dit Rounds. « Cela doit être résolu à la fois pour les consommateurs et nos producteurs qui travaillent durement. »

« Pour les éleveurs du Dakota du Sud, « Product of the U.S.A » est bien plus qu’un étiquetage. C’est un sentiment de fierté et un mode de vie », a déclaré Thune. « Cette législation est simple et de bon sens, deux qualités qui manquent souvent à Washington et qui sont compensées par les Dakotans du Sud et leur esprit travailleur. C’est avec les éleveurs et le monde agricole en tête que je suis fier d’appuyer ce projet de loi afin de donner aux consommateurs des informations plus précises sur ce qui se trouve sur les étagères des magasins et d’aider à présenter les produits de bœuf américains - les meilleurs au monde - aussi clairement et fièrement que possible. »

Tout en optant pour une résolution du Congrès sur l’étiquetage du pays d’origine (COOL), le sénateur démocrate du Montana, Jon Tester, est sur le même chemin que les deux républicains du Dakota du Sud.

Tester a présenté une résolution en faveur du rétablissement du programme COOL. La United States Cattlemen’s Association a déclaré que la résolution de Tester « exige une déclaration de soutien ferme à COOL, qui a été abrogée en 2015. »

« Nous sommes extrêmement reconnaissants au sénateur Tester de continuer à défendre les efforts de Vérité dans le domaine de l'étiquetage grâce à l'introduction de cette résolution », a dit  un communiqué de l'USCA. Il a exhorté les autres sénateurs à suivre l’initiative de Tester et à défendre les intérêts des consommateurs américains et des familles qui pratiquent l’élevage en ranch.

COOL a atteint le stade public avec les Farm Bills de 2004 et 2008, mais sa mise en œuvre n'a pas été pleinement appliquée avant mai 2013.  C’est seulement au moment de la vente au détail que les étiquettes étrangères sur le bœuf et le porc importés ont été conservées.

Le Ranchers Cattlemen Action Legal Fund ou R-CALF a également salué la résolution de Tester. « Depuis l'abrogation de COOL, les consommateurs ont été incapables de différencier le bœuf étranger du bœuf américain et les producteurs américains de bovins n'ont pas été en mesure de faire face à l'afflux croissant de bœuf et de bétail étrangers », indique le communiqué de R-CALF.

Entre-temps, à la Chambre des représentants des États-Unis, des membres du Congrès, Roger Marshall (R-Kansas) et Anthony Brindisi (D-New-York) ont présenté le Real MEAT (Marketing Edible Artificials Truthfully ou Loi sur la commercialisation honnête des aliments) de 2019.

Plus précisément, le Real Meat Act:

1. Codifie la définition du la viande bovine aux fins d'étiquetage
Établit une définition fédérale de la viande bovine qui s’applique à l’étiquetage des aliments ;
Préserve les intentions du Congrès avec le Beef Promotion and Research Act.
2. Renforcer les dispositions existantes concernant la mauvaise image de marque afin d'éliminer la confusion des consommateurs
La FDA a des dispositions relatives à un étiquetage faux ou trompeur ;
Prévenir toute confusion supplémentaire chez les consommateurs avec des produits protéiques alternatifs ;
Clarifier la nature d'imitation de ces produits protéiques de remplacement.
3. Accroître la capacité du gouvernement fédéral à faire respecter la loi
La FDA devra notifier à l'USDA si un produit d’imitation de viande est considéré faussement étiquetée ;
Si la FDA ne parvient pas à faire appliquer la loi dans les 30 jours suivant la notification à l'USDA, le ministre de l'Agriculture est autorisé à demander des mesures d'exécution.

« Les consommateurs devraient pouvoir se fier aux informations figurant sur l’étiquetage des produits alimentaires qu’ils voient sur les étagères pour être véridiques et non trompeurs », a déclaré la représentante républicain Marshall. « Depuis des années, les produits protéiques alternatifs ont confondu beaucoup de consommateurs avec des emballages trompeurs et des noms créatifs pour leurs produits. Avec ce projet de loi, les consommateurs peuvent être certains que les produits carnés qu'ils achètent sont bien de la vraie viande. »