L'antibiorésistance existe, me semble-t-il dans les deux sens, animal vers humain et humain vers animal, dans oublier le rôle des aliments consommés par les animaux de compagnie …
Le blog a publié en 2020 trois articles sur les aliments pour animaux de compagnie et antibiorésistance ...
- La nourriture de votre animal de compagnie vous rend-elle malade? Une étude révèle que beaucoup de propriétaires ne connaissent pas les risques
- Les aliments crus pour chiens dits BARF contiennent des bactéries multirésistantes dans un cas sur deux. Certains germes peuvent également être dangereux pour l'être humain, selon une étude de l'Université de Zurich
- Une nouvelle étude révèle que les aliments crus pour chiens sont une source majeure de bactéries multirésistantes qui pourraient potentiellement coloniser les humains
L'Anses communique sur «Quel rôle jouent les chiens dans la diffusion de l’antibiorésistance ?»
Un projet coordonné par l’Anses sur le rôle des animaux de compagnie dans la propagation de l’antibiorésistance vient d’être retenu pour financement.
En France, plus d’un foyer sur deux possède un animal de compagnie. Ceux-ci jouent-ils un rôle important dans la transmission de bactéries résistantes aux antibiotiques ? Cette question est encore peu documentée.
Le projet DYASPEO (Dynamique de la propagation, de la persistance et de l'évolution de la résistance aux antimicrobiens entre l’Homme, les animaux et leur environnement) propose d’y répondre. Il est coordonné par l’Anses et vient d’être sélectionné lors du premier appel à projets du Programme prioritaire de recherche Antibiorésistance, mis en place par le Gouvernement et coordonné par l’Inserm. D’une durée de six ans, il s’appuiera sur une étude épidémiologique auprès de 500 chiens et des membres de leur foyer.
L’objectif est d’étudier la possibilité de transfert, entre les chiens et les humains, de bactéries de l’intestin résistantes à deux types d’antibiotiques, les céphalosporines à spectre étendu et les carbapénèmes. Les facteurs de risque d'acquisition, de persistance et d’évolution de ces bactéries seront déterminés. Pour cela, le projet associe des spécialistes en médecine humaine et vétérinaire, en sciences sociales, en génomique, en mathématiques et en modélisation. Outre l’Anses, les partenaires sont l’École vétérinaire d’Alfort, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, l’Inserm, le CNRS, l’université de Clermont-Ferrand et l’Institut Pasteur.
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