mercredi 7 juillet 2021

Aliments contaminés par de l’oxyde d’éthylène : vers une autorisation ?

Photo issue du site Oulah!
Un été sans souci ? C'est sans compter sur la présence d'oxyde d'éthylène ...
Alors que les rappels battent leur plein en France, contrairement à bon nombre de pays européens, je relaie cette information au conditionnel sur lavenir des aliments contaminés par de l’oxyde d’éthylène : vers une autorisation ?

Un article mis à jour le 6 juillet 2021, réservé aux abonnés, de la revue 60 millions de consommateurs nous éclaire sous un nouveau jour sur l’«Oxyde d’éthylène : des aliments contaminés mais autorisés».

En raison d’un vide juridique et de la pression des industriels, des produits contaminés pourraient échapper à un rappel, voire être remis en vente.

La DGCCRF fait marche arrière… pour le moment

La mobilisation aurait-elle payé ? C’est ce que veut croire Solidaires CCRF & SCL (communiqué du 29 juin 2021), principale organisation syndicale de la Répression des fraudes, qui annonce que cette dernière vient de décider de «suspendre l’octroi de dérogations dans l’attente d’une décision communautaire».

L’Administration avait en effet permis à l’industrie agroalimentaire de remettre sur le marché les produits contenant de la gomme de caroube contaminée à l’oxyde d’éthylène lorsqu’ils avaient été fabriqués avant le 14 juin 2021 et qu’ils ne présentaient pas d’oxyde d’éthylène à des niveaux quantifiables une fois transformés.

Toutefois, Solidaires CCRF & SCL rappelle que cette décision n’est qu’une étape : «Le principe de précaution doit être conforté désormais par Bruxelles» Une bataille loin d’être gagnée…

Glaces, sucres pour confitures, conserves de poissons… La nouvelle vague de rappels de produits contaminés à l’oxyde d’éthylène, après celle du sésame et des épices, suscite bien des remous. Depuis la découverte de ce pesticide cancérogène dans de la farine de caroube en provenance de Turquie et dans de la gomme de guar indienne, la liste des produits rappelés ne cesse de s’allonger.

Jusqu’à présent, les autorités sanitaires françaises ont toujours défendu le principe de précaution. Encore le 15 juin dernier, la DGCCRF demandait aux industriels «de procéder au rappel des lots de matière première non conformes et des produits transformés l’incorporant, et ce quel qu’en soit le taux d’incorporation, conformément à la réglementation européenne.»

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