Bien entendu l'article ci-après n'incite à la consommation de boissons alcoolisées, et conseille à boire avec modération ...
Cela étant, voici un article qui traite de la survie de Escherichia coli O157, Salmonella et Listeria monocytogenes dans des mélanges d'éthanol et de jus à température ambiante, source Food Protection Trends.
Résumé
Certains bars et
restaurants ont commencé à proposer
des cocktails de fruits et légumes alcoolisés à température
ambiante. Les opérateurs pensent souvent que la
présence d’éthanol
rend cette pratique sûre, et à l'inverse, certains services
réglementaires
se posent
la question de
la sécurité sanitaire.
Il a été rapporté que l'éthanol peut inhiber la croissance de
certaines bactéries à des concentrations commençant à 8-10% et
peut être biocide à des concentrations ≥ 30%. Dans cette étude,
Escherichia
coli
O157, Salmonella
et Listeria
monocytogenes
ne se sont pas développés dans des mélanges de purée de banane,
de purée de poire, de jus d'orange et de jus de pomme préparés
avec des concentrations d'éthanol de 10 à 50% à 25°C. Les agents
pathogènes inoculés n'ont pas été détectés dans le jus plus
éthanol à 40 ou 50% après 48 heures.
Les jus avec des concentrations d'éthanol de 10 à 30% ont présenté
différentes réductions logarithmiques au fil du temps pour chacun
des agents pathogènes introduits. Cette étude a des implications
sur la façon dont les services
réglementaires
évaluent le risque des mélanges de jus et
d'éthanol
conservés à température ambiante en vertu du Food
Code
de la FDA des États-Unis. Les opérateurs qui souhaitent afficher
des mélanges d'éthanol et de jus de fruits à température ambiante
doivent s'assurer d'un pH < 4,2 ou d'une combinaison de valeurs de
pH et d'activité de l'eau basées sur le tableau B du Food
Code de la
FDA, ou encore
ils doivent conserver le produit réfrigéré
à une
température ≤ 5°C.
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis
plusieurs années avec la revue PROCESS
Alimentaire
pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et
de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés
gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue,
alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite
lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS
Alimentaire
s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse
tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant
pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la
publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction
dégueulasse et un rédacteur en chef complice !