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mercredi 12 avril 2023

Voulez-vous maîtriser les pathogènes dans l’environnement de vos fabrication ? Suivez le guide !

Voulez-vous maîtriser les pathogènes dans l’environnement de vos fabrication ?
C’est désormais possible grâce à l’initative de la Fevia, la fédération belge des entreprises alimentaires !

Inutile de chercher un document identique auprès de l’ANIA, l’association des entreprise salimetaires en Franvce, vous perdriez votre temps …

Ailleurs, en France, je ne sais pas si cela existe, retiré des affaires depuis pas mal de temps, je n’ai pas vu d’information et/ou de formation à ce sujet avec un tel niveau d,e détails, si cela existe, n'hésitez pas à m'en informer ...

Voici donc «Maîtrise des agents pathogènes environnementaux : comment s'y prendre en tant qu'entreprise ?», source Fevia.

Fevia et ses fédérations sectorielles, en collaboration avec l'Université de Gand, ont élaboré un nouveau chapitre sur la maîtrise des agents pathogènes environnementaux au sein d'une entreprise. Une étape supplémentaire dans le contrôle préventif de la sécurité alimentaire. Les entreprises alimentaires peuvent l'utiliser pour détecter et éliminer les agents pathogènes environnementaux sur leur site de production : commencez dès aujourd'hui !

Un besoin de contrôle préventif des pathogènes environnementaux
Ces dernières années, de plus en plus d'entreprises alimentaires ont été confrontées à des problèmes de sécurité alimentaire dus à la présence de pathogènes environnementaux sur le site de production. Des incidents récents montrent que certaines souches persistantes, également appelées « souches résidentes », sont très difficiles à garder sous contrôle. L'AFSCA constate également que trop souvent, les entreprises ne mettent pas en œuvre leur système d'autocontrôle, et appelle à une vigilance accrue.

L'avènement de techniques analytiques modernes telles que le whole genome sequencing (SGE) constitue un défi supplémentaire. Il s'agit là d'une révolution qui permettra aux épidémies liées à l’alimentation d'être détectées plus rapidement. Leur utilisation lors des récents incidents montre aujourd'hui leur impact considérable sur notre industrie.

Alors que l'accent a été mis jusqu'à présent sur le respect des critères microbiologiques dans le produit final, il est désormais devenu nécessaire d'accorder une attention particulière à ce qu'il n'y ait pas de souches résidentes dans l'environnement de production. Pour répondre à ce problème émergent, nous nous tournons à présent vers ce chapitre pour traiter de manière proactive les agents pathogènes environnementaux dans une entreprise.

Ce chapitre constitue un document complémentaire aux guides d'autocontrôle existants. L'AFSCA l'a validé et publié sur son site web. Il a été élaboré grâce à la collaboration de Fevia et de ses fédérations sectorielles, de la professeure Liesbeth Jacxsens (département de technologie alimentaire, de sécurité et de santé, faculté de bio-ingénierie, UGent) et du docteur Koen De Reu (ILVO).

Il s’agit du Module GM4 Maîtrise des agents pathogènes environnementaux dans l'industrie alimentaire - Module complémentaire aux guides d’autocontrôle - Fevia - UGent 2023, 65 pages.

Que couvre-t-il ?
Ce chapitre vise à informer les entreprises sur le contrôle environnemental des agents pathogènes et à prévenir la contamination croisée entre les aliments et les agents pathogènes.
En termes de contenu, nous nous concentrons sur deux piliers dans le chapitre :
  1. Mesures préventives grâce à de bonnes pratiques d'hygiène et de production : quelles mesures pouvez-vous prendre en tant qu'entreprise pour prévenir la contamination microbiologique de votre environnement de production ?

  2. Surveillance environnementale efficace : vérification de l'efficacité des mesures préventives et prise d'actions correctives en cas de découverte d'un échantillon environnemental positif.

Période de transition
Compte tenu de la technicité du module, il est essentiel que les entreprises disposent de suffisamment de temps pour transposer cela au niveau de l'entreprise. Une période de transition de deux ans à compter de la date de publication est prévue pour permettre aux entreprises de mettre en œuvre le module dans leurs activités. Pendant cette période, le chapitre ne sera pas encore utilisé lors des audits d'autocontrôle.

dimanche 11 septembre 2022

Belgique : La survie de 4 entreprises alimentaires sur 10 est en jeu. Même problèmatique en France !

«Les crises successives mettent en péril la survie de 4 entreprises alimentaires sur 10», source FEVIA (Fédération de l'industrie alimentaire belge) du 7 septembre 2022.

Deux entreprises alimentaires belges sur trois ont lancé leurs fusées de détresse financière ces derniers mois et 4 sur 10 risquent même de sombrer en cas de nouveau coup dur économique. Telles sont les conclusions inquiétantes d’une étude sur la résistance aux chocs que la fédération du secteur Fevia a commandée à Graydon. Bart Buysse, président de Fevia, appelle donc les responsables politiques et les partenaires de la chaîne à agir maintenant face à la gravité de la situation : «La combinaison de coûts historiquement élevés pour les matières premières, l’énergie et les salaires devient intenable pour nos entreprises, surtout si elles ne peuvent pas les répercuter sur leurs clients, principalement les supermarchés. Nos entreprises fournissent des emplois et des investissements dans notre pays depuis des années, mais aujourd’hui, elles ont besoin d’un soutien et de solutions concrètes. Nous le signalons depuis des mois. L’heure est grave. Ne pas agir maintenant c’est de la non-assistance à personne en danger !»

En bonne santé avant la crise du COVID, aujourd’hui en danger
Avec le score de résistance aux chocs, Graydon calcule la mesure dans laquelle une entreprise peut absorber un ou plusieurs chocs. Pour le secteur des boissons et des aliments, il apparaît que 87% des entreprises étaient en très bonne santé avant la crise du COVID. Aujourd’hui, 66% des entreprises alimentaires belges ne sont pas suffisamment résistantes aux chocs.

Pour 40% des entreprises, la situation est aujourd’hui carrément précaire. L’impact de la guerre en Ukraine et le cumul d’explosions des coûts des matières premières, de l’énergie et des salaires n’y sont bien sûr pas étrangers. Le manque de réserves – épuisées par les crises successives – pourrait faire sombrer ces entreprises en cas de nouveau choc. Comme 97% des entreprises alimentaires belges sont des PME (avec moins de 100 employés), ce sont elles qui sont le plus exposées.

L’explosion des coûts est intenable pour les entreprises alimentaires
L’étude de Graydon montre clairement que les entreprises alimentaires n’ont pas encore totalement digéré les conséquences négatives de la crise du COVID. D’un côté, la part des entreprises alimentaires belges ayant un score de résistance aux chocs alarmant a diminué grâce aux mesures de soutien corona. D’un autre, beaucoup de ces entreprises sont restées dans la zone de danger, entre autres à cause de l’impact du variant Omicron.
Entre-temps, presque tous les coûts ont atteint des sommets sans précédent. La comparaison de l’évolution des prix sur la période de janvier à août 2022 avec les mêmes périodes en 2021 et 2020 – au cours desquelles nos entreprises étaient déjà confrontées à des pénuries et à de fortes hausses de prix – montre que la situation risque de devenir intenable pour de nombreuses entreprises alimentaires :
Par ailleurs, une enquête auprès des membres de Fevia montre qu’à peine la moitié des entreprises alimentaires a obtenu une augmentation des prix de la part des supermarchés en 2022. De plus, dans la plupart des cas, elle représentait moins de la moitié de l’augmentation des coûts. Les membres de Fevia s’inquiètent aussi des marges infimes qu’il leur reste pour investir et innover. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit même d’une pure question de survie.

En outre, une indexation des salaires de plus de 10%, prévue en janvier 2023, attend encore les entreprises alimentaires belges. Cela risque de les rendre moins compétitives, car les augmentations de salaires dans les pays voisins, vers lesquels notre pays exporte traditionnellement beaucoup, sont beaucoup plus faibles. Avec la lasagne fiscale en Belgique, cela encourage aussi de plus en plus les achats transfrontaliers.

Pour information, selon ce site, «Les ‘lasagnes fiscales’ belges poussent les consommateurs à l’étranger» près de 4 Belges sur 10 achètent des boissons moins chères au-delà des frontières. Il s’agit donc d’une ‘lasagne de taxes’ qui touche l’alimentation et les boissons, et qui explique pour partie l’exode physique du consommateur à l’étranger.
Même écho du côté français avec l’ANIA (Association nationale des industries alimentaires) avec ce communiqué du 30 août 2022, «Disponibilité et flambée des prix – demain des rayons vides si la production alimentaire n’est pas préservée coûte que coûte».

Le contexte est connu de tous : perspective d’ici cet hiver d’une coupure totale du gaz russe qui impliquerait un rationnement d’énergie et des coupures de courant auxquels s’ajoute une explosion des prix. L’ANIA tire la sonnette d’alarme. Aujourd’hui, les entreprises alimentaires sont très inquiètes pour le maintien de leur production. Une problématique énergétique qui vient fragiliser encore davantage un secteur agroalimentaire pris en étau entre la nécessité d’une juste rémunération des agriculteurs et la guerre des prix incessante que se mènent les distributeurs.

«Comment répondre à l’angoisse d’un patron de PME qui, en 2021 payait 2,5 millions d’euros au titre de l’énergie, qui en paye… 6,5 millions en 2022 et qui en payera… 14 millions en 2023 ? Quelles réponses lui apporter ? A aujourd’hui nous n’en avons pas…»
Jean-Philippe André, Président de l’ANIA.

lundi 14 février 2022

Oxyde d’éthylène : vers une approche réaliste de la sécurité alimentaire ou comment éviter des rappels inutiles, selon la Belgique

Si l’on cherche le terme ‘oxyde d’éthylène’ sur le site de l’ANIA, l’Association Nationale des Industries Alimentaires, il n’y a rien à signler, et pourtant les consommateurs connissent tous depuis plus d’un et demi le nom de ce pesticide, étonnant, non ?

En effet, selon la DGCCRF, depuis le 20 octobre 2020, il y a eu 16 566 rappels (références et lots), mise à jour au 11 février 2022. On ne peut pas en vouloir à l'ANIA, il n'y a nulle part en France d'information fiable et scientifique, mis à part dans cet article, Aliments contaminés par l’oxyde d’éthylène : quelle est la réalité des risques ?

Heureusement, nos amis belges répondent présents !
Ainsi, la FEVIA, la Fédération de l'industrie alimentaire belge, nous propose «Oxyde d’éthylène : vers une approche réaliste de la sécurité alimentaire».

À peine remises de la crise du coronavirus, de nombreuses entreprises alimentaires ont été confrontées l'année dernière à des rappels dus à la présence d'oxyde d'éthylène dans leurs matières premières. Nous nous sommes entretenus avec Christophe Keppens, Chief Officer of Plant Health Services, et Philippe Houdart, Crisis Manager auprès de l'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (AFSCA).

Tout a commencé en 2020 avec des graines de sésame provenant d’Inde et plus tard, avec le curcuma, le gingembre et la gomme de caroube. Malgré les teneurs extrêmement faibles, une approche européenne très stricte a contraint des entreprises alimentaires à retirer de nombreux produits des rayons avec, comme conséquence, des millions d’euros de préjudices économiques et d'importantes pertes alimentaires. Fevia a donc remis en cause cette approche trop sévère. Heureusement, une collaboration étroite avec le Ministre Clarinval et l'AFSCA a permis d’affiner cette approche disproportionnée dans notre pays. Un entretien avec l’AFSCA nous apprend que la Belgique en sortira encore plus forte en matière de sécurité alimentaire. 

Tout d'abord, qu'est-ce que l'oxyde d'éthylène et comment s'est-il retrouvé dans nos aliments ?
Christophe Keppens : «L'oxyde d'éthylène ou ETO est un produit phytopharmaceutique interdit en Europe depuis des décennies. Toutefois, certains pays non européens l'autorisent, le tolèrent ou ne disposent pas de cadre juridique en la matière. Au sein de l’Union européenne, il est essentiellement utilisé comme désinfectant, notamment pour les dispositifs médicaux. Cependant, il n’est absolument pas normal de le retrouver dans notre chaîne alimentaire.»

Comment s’est-il retrouvé chez nous ?
Christophe Keppens : «Via les importations en provenance de pays non européens. Le secteur alimentaire européen utilise de nombreuses matières premières provenant de pays tiers comme l’Inde, certains pays africains, etc. Nous pensons qu'il est utilisé dans ces pays comme désinfectant pour prévenir toute contamination microbiologique. C’est en tout cas ce que nous pouvons déduire du type de produits contaminés. Il s'agit généralement de produits en poudre qui sont sensibles aux contaminations microbiologiques et pour lesquels une stérilisation ou une désinfection par l’ETO peut s’avérer utile d’un point de vue technique. Par exemple, nous l’avons d’abord rencontré dans des graines de sésame, puis dans des épices et des fibres et plus tard également dans de la gomme de caroube.»

Dans quelle mesure l'oxyde d'éthylène est-il dangereux pour l'être humain ?
Christophe Keppens : «Il existe un risque chronique potentiel mais absolument aucun risque aigu. Par conséquent, une personne qui consomme un produit contenant de l’ETO ne tombera pas malade instantanément. Seule la consommation de grandes quantités, durant plusieurs années, peut, à long terme, entraîner des effets potentiellement délétères pour un être humain.

L'ETO est connu pour ses effets potentiels sur l'ADN. La législation européenne impose des limites toxicologiques ou de sécurité aux produits phytopharmaceutiques, tant à court qu'à long terme. Ces limites n’existent pas pour l’ETO car nous ne disposons pas de données suffisantes et ses effets ne sont donc pas observables, ce qui, évidemment, représente un défi.»

Cette incertitude explique-t-elle l'approche harmonisée, mais très stricte, adoptée par l'Europe cet été ?
Christophe Keppens : «Absolument. L'Europe a décidé de rappeler des produits dès que nous avons détecté la présence d’ETO dans une matière première, sans évaluation des risques, car le danger potentiel théorique est toujours bien présent.»

Comment l’approche de l’Europe a-t-elle évolué ?
Christophe Keppens : «L'approche a évolué suivant trois étapes. Lorsque tout a commencé en septembre de l’année dernière avec des graines de sésame provenant d’Inde, il existait bel et bien un cadre légal mais aucune approche harmonisée permettant de l’appliquer dans la pratique. C’est donc une bonne chose que l'Europe ait ensuite pris l'initiative d'harmoniser les mesures pratiques. Et, naturellement, cette décision est bénéfique pour les fabricants qui commercialisent des produits sur différents marchés européens.

Ensuite, durant l’été, de nouvelles matières premières contenant de l'ETO sont apparues et l'attention s'est portée sur d'autres produits alimentaires. Il s'agissait notamment de produits à base de gomme de caroube, comme les glaces. Par conséquent, davantage de produits étaient impliqués, entraînant d'autres rappels.

Ensuite, en concertation avec Fevia et avec l'approbation du Ministre Clarinval, nous avons œuvré en faveur d’une approche plus affinée des produits finis composés dans lesquels un produit non conforme a été dilué.»

Comment se présente cette approche «affinée» et quel est son avantage ?
Christophe Keppens : «La Belgique suit l'approche harmonisée de l'Union européenne, à ceci près que dans certaines situations, nous continuons à analyser les produits composés avant de les retirer du marché. Auparavant, si nous savions qu'une matière première était contaminée à l'ETO, nous rappelions tous les produits finis fabriqués avec cette matière, quelle que soit la teneur en ETO du produit fini.

Aujourd’hui, nous prélevons des échantillons sur un lot, par exemple, de crèmes glacées. Nous analysons chaque lot de produits similaires, qui peut aller de dix conserves à plus de cinq mille repas, par exemple. Nous développons ainsi une garantie supplémentaire pour le produit composé. Nous sommes l’un des rares états membres à appliquer une telle approche, avec la sécurité renforcée de l’analyse pour les produits composés.»

Quel est l'avantage de cette approche ?
Philippe Houdart : «Le gros avantage est que nous évitons les rappels inutiles. Les rappels qui ont lieu aujourd'hui sont plus ‘ciblés’ et nous ne retirons plus des rayons des produits dans lesquels la matière première de base est tellement diluée que vous la retrouvez à peine dans le produit.

Nous devons viser une approche réaliste de la sécurité alimentaire. Évidemment, vous ne connaissez généralement pas à l’avance l'effet d'une approche que vous allez adopter à un moment précis. Il importe que vous disposiez ensuite de la flexibilité requise, comme aujourd’hui afin, le cas échéant, de procéder à des ajustements par la suite. Et nous espérons que l’Europe adoptera cette vision en la matière.»

Quels autres enseignements l'AFSCA en tire-t-elle ?
Philippe Houdart : «Nous devons tenter d'arrêter ces contaminations plus tôt, et réaliser davantage de tests à nos frontières extérieures afin de retenir ces matières premières contaminées à la source. L'Europe y travaille d’arrache-pied et nous attendons, dès 2022, davantage de contrôles sur un nombre accru de produits provenant d'un plus grand nombre de pays d'origine. Plus concrètement, les conditions d'exportation pour les pays tiers vers l'UE seront plus strictes et assorties d’une certification par les autorités locales. Nous allons également renforcer les contrôles à nos frontières extérieures ainsi que les analyses requises. En outre, nous devons continuer à miser sur l’harmonisation en vue d’avoir des conditions de concurrence équitables et des exigences égales pour nos entreprises dans toute l'Europe.»

Christophe Keppens : «Ce sont les détails qui posent problème. Nous sommes ravis de voir que la Commission européenne s’efforce de fournir de plus en plus de directives pratiques. Nous observons davantage de défis en Europe qu’il est préférable de relever ensemble. De plus, chacun est conscient de l’importance de convenir de façon plus détaillée des actions que nous allons mettre en œuvre.»

Enfin et surtout, quel est le message de l’AFSCA aux entreprises alimentaires belges ?
Christophe Keppens : «Nous sommes déjà des précurseurs pour de nombreux aspects de la sécurité alimentaire et nous figurons dans le top européen en ce qui concerne les contrôles des pesticides. C'est parce que la Belgique impose la notification obligatoire spécifique que la présence d’ETO a pu être détectée. Bien sûr, certaines choses peuvent encore passer à travers les mailles du filet. Les entreprises alimentaires belges effectuent déjà systématiquement des contrôles stricts et elles devront les intensifier. En d'autres termes, « connaissez votre produit», en accumulant davantage de connaissances sur vos produits et vos fournisseurs et sur la façon dont ils traitent les matières premières.»

Sur le site de l'AFSCA, vous trouverez tout ce que vous devez savoir sur l'oxyde d'éthylène et l'approche actuelle: cliquez ici.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

mercredi 23 juin 2021

«Faire encore mieux en termes de sécurité alimentaire», et ce n'est pas une histoire belge ...

«Faire encore mieux en termes de sécurité alimentaire», source FEVIA du 7 juin 2021.

FEVIA est la fédération de l'industrie alimentaire belge, représente 27 secteurs et 700 entreprises qui produisent des produits alimentaires et des boissons de qualité en Belgique.

Nos Diables Rouges nous ont prouvé ces dernières années que même un petit pays comme la Belgique peut faire partie du top mondial. Ils figurent d’ailleurs à juste titre parmi les favoris au prochain titre de champions d’Europe. Sur le plan de la sécurité alimentaire également, la Belgique obtient de très bons résultats depuis de nombreuses années. Grâce au système belge d’autocontrôle et au contrôle exercé par l’AFSCA, notre agence de sécurité alimentaire, notre pays s’est forgé une excellente réputation. Toutefois, les champions ne se reposent pas sur leurs lauriers. En maîtrisant la sécurité alimentaire de manière encore plus proactive et en l'ancrant dans la culture d'entreprise, nous voulons renforcer notre position de leader. Grâce au projet d’innovation Q-DNA, votre entreprise peut désormais aller plus loin.

Les consommateurs peuvent sans nul doute avoir confiance dans les produits alimentaires belges. La sécurité alimentaire est et restera une priorité absolue pour les entreprises. Elles investissent déjà énormément dans la sécurité alimentaire et avec le système belge d’autocontrôle, la notification obligatoire et les contrôles effectués par l’AFSCA, la Belgique se classe au premier rang. Les chiffres de l’AFSCA confirment qu’un nombre croissant d’entreprises investissent dans des systèmes d’autocontrôle validés. En 2019, elles n’étaient pas moins de 693 dans notre secteur. Les entreprises qui disposent d'un système d'autocontrôle validé obtiennent également de meilleurs résultats lors des contrôles de l'AFSCA.

Q-DNA : un projet d'innovation ambitieux

Nos entreprises alimentaires s’en sortent donc très bien, mais elles peuvent à présent aller plus loin afin d’élever la sécurité alimentaire à un niveau supérieur. Il s'agit de contrôler la sécurité alimentaire de manière plus proactive en misant sur la technologie et l'organisation du travail dans nos entreprises.

C’est l’ambition du projet d’innovation Q-DNA, un nouveau projet du pôle d’innovation Flanders’FOOD en collaboration avec l’Université de Gand, Fevia, Wagralim et Alimento et avec le soutien de l’Agence flamande pour l’innovation et l’entreprenariat (VLAIO). Le projet sera axé sur la validation approfondie des processus et l’ancrage d’une culture de la sécurité alimentaire dans l’ADN de l'organisation tout entière, c’est-à-dire dans l’esprit de l’ensemble des travailleurs.

Nouvelles méthodes de validation des processus

Le professeur Frank Devlieghere de l'Université de Gand et son équipe étudieront de nouvelles méthodes pour réduire les risques liés à la sécurité alimentaire et produire des aliments sûrs et de qualité. Ils étudieront d’abord ces nouvelles méthodes en laboratoire, avant de les tester de manière concrète dans des projets pilotes au sein même des entreprises.

Lisez l’interview de Flanders’ FOOD avec le Prof. Frank Devlieghere sur la validation des processus ici.

Ancrer la sécurité alimentaire dans la culture d’entreprise

Aider les entreprises à mettre en place une culture de la sécurité alimentaire au sein de leur organisation, de l’opérateur au CEO, telle est la tâche de la professeure Liesbeth Jacxsens. Dans la seconde partie du projet, l'objectif est tout d’abord de mesurer le statut de la culture de la sécurité alimentaire dans les entreprises participantes, puis de la développer ou de la renforcer avec les entreprises.

Lisez l’interview de Fevia avec la Prof. Liesbeth Jacxsens sur l’importance de la culture de la sécurité alimentaire ici.

Il est scientifiquement prouvé qu’une forte culture de la sécurité alimentaire contribue à la production de produits alimentaires sûrs et de qualité. En outre, les entreprises alimentaires sont depuis peu obligées de s’y atteler. Raison de plus pour participer au projet Q-DNA !

Commentaire«Faire encore mieux en termes de sécurité alimentaire», cela pourrait donner des idées à nous autres Français ...