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jeudi 16 novembre 2023

Sécurité des aliments : Une enquête révèle les inquiétudes des petites entreprises en Irlande

«Une enquête révèle les inquiétudes des petites entreprises en Irlande», source article paru dans Food safety News du 16 novembre 2023.

Selon une enquête, près des deux tiers des entreprises sont très préoccupées par l'impact d'un audit ou d'une mauvaise application de la sécurité alimentaire sur leur activité.

L’étude a révélé qu'un peu moins de la moitié des entreprises alimentaires affirment que la sécurité des aliments et le respect des réglementations sont leurs principales priorités.

Alors que près des trois quarts des propriétaires et dirigeants d’entreprises alimentaires estiment être très bien informés en matière de sécurité des aliments, seuls 52% estiment que leur personnel possède ce niveau de connaissances sur le sujet.

Safefood a interrogé 400 propriétaires et dirigeants d'entreprises alimentaires en Irlande en juillet et août. Les entreprises concernées comptaient entre un et 49 salariés. Le groupe promeut la sécurité des aliments et la nutrition en Irlande du Nord et en République d'Irlande.

Trish Twohig, directrice de la sécurité des aliments chez Safefood, a dit : «Nous savons que diriger une entreprise alimentaire s'accompagne d'une longue liste de choses à faire et que la formation peut souvent rester en veilleuse en raison de demandes concurrentes ; plus de la moitié des entreprises ayant participé à notre enquête ont déclaré que trouver du temps était pour elles le plus grand défi en matière de formation du personnel. Le coût de la formation était le deuxième plus grand défi pour plus d’une entreprise alimentaire sur trois.

Module de formation pour les entreprises

Safefood a créé un outil de formation en ligne gratuit sur la sécurité des aliments pour les petites entreprises.

L'analyse des personnes ayant accès à la formation a révélé que 67% sont des apprenants du secteur de la vente au détail de produits alimentaires ou de la restauration, suivis de 17% dans l'enseignement et 14% travaillent dans la transformation et la production de denrées alimentaires ou d'aliments pour animaux.

«Avec déjà plus de 3 000 utilisateurs uniques, cela reflète la demande réelle parmi les propriétaires et les gestionnaires d'entreprises alimentaires de fournir une formation adaptée aux exigences de leur personnel», a dit Twohig.

La plateforme utilise des modules de formation multimédias et interactifs avec des mises en situation réelles. Les gestionnaires et les propriétaires de petites entreprises peuvent suivre les progrès du personnel pendant la formation, afin de pouvoir l'utiliser pour les nouveaux employés dans le cadre du processus d'intégration, comme recyclage pour ceux qui reviennent dans l'industrie ou comme formation de recyclage.

Les sujets abordés sont l'importance de la sécurité des aliments, de la microbiologie alimentaire, du contrôle de la température, de l'hygiène personnelle, du nettoyage, du contrôle des allergènes, de la lutte contre les nuisibles et HACCP.

Seany McCleary, un utilisateur de formation de Blasta Street Kitchen à Monaghan, a dit: «Nous sommes en affaires depuis 2017, et trouver du temps pour suivre une formation sur la sécurité des aliments peut être difficile. Je peux également vérifier en ligne comment cela marche. En tant que propriétaire d’une petite entreprise, cela me donne beaucoup de confiance.

jeudi 7 septembre 2023

Désinfectants et écoles : risque de brûlures chez les enfants

Après les intoxications causées par les désinfectants pour piscine, voici les «Désinfectants dans les écoles : attention aux brûlures chez les enfants»,
source Anses.

Des accidents en nette augmentation pendant l’épidémie de Covid-19

Sur la période 2017-2022, les centres antipoison ont enregistré 118 cas d’atteintes cutanées chez des enfants en collectivité. Ces accidents ont le plus souvent eu lieu dans les écoles maternelles suit
e à la
désinfection des toilettes avec des produits biocides. Une forte augmentation a été observée en 2020 et 2021, très probablement liée au renforcement des actions de désinfection lors de l’épidémie de Covid-19, notamment la désinfection d’objets tels que des tables, chaises, jouets.
En 2023, de nouveaux accidents continuent à être signalés, traduisant la persistance de la problématique.

Les fillettes de moins de 6 ans les plus touchées

La peau des enfants de moins de 6 ans étant la plus fragile, ils constituent la population la plus concernée, en particulier les petites filles qui s’assoient sur la cuvette des toilettes.

Si les atteintes cutanées étaient en très grande majorité de faible gravité, onze enfants ont néanmoins présenté une brûlure du second degré et un enfant a reçu une greffe de peau pour une brûlure au troisième degré à la fesse.

Des erreurs d’utilisation des produits

Les accidents sont principalement liés à des erreurs d’utilisation des désinfectants : absence de rinçage ou de dilution, produit inadapté à l’usage qui en a été fait, etc.

Ces erreurs ont pu être favorisées par :

- des modalités d’utilisation variant pour un même produit selon la surface désinfectée : par exemple le produit est à utiliser pur pour le sol mais à diluer pour les autres surfaces ;
- des notices d’utilisation qui ne sont pas à la disposition des personnes manipulant les produits ;
- des mentions sur les étiquettes prêtant à confusion : par exemple, il est écrit «utiliser immédiatement la solution prête à l’emploi» alors que le produit est à diluer.

Six recommandations pour limiter les risques d’accidents avec les produits désinfectants

- utiliser des produits adaptés aux surfaces à désinfecter ;
- privilégier les produits les moins dangereux, en particulier dans les collectivités de jeunes enfants ;
- choisir en priorité des produits prêts à l’emploi pour éviter les erreurs de dilution et des produits dont le mode d’emploi est clair et simple ;
rincer les produits après application ou déversement accidentel, ou au minimum les essuyer ;
- ne pas réaliser les opérations de nettoyage-désinfection en présence des enfants et respecter le temps d’attente après la désinfection avant de permettre aux enfants d’accéder à la zone désinfectée ;
- former le personnel à la bonne utilisation des produits désinfectants.

En cas de contact avec la peau : enlever les vêtements imprégnés et laver soigneusement la peau avec de l'eau. Lorsque la zone contaminée est étendue ou que des lésions cutanées apparaissent, consulter un médecin ou appeler un centre antipoison.

On rappelera cet autre document de l’Anses qui cible «Désherbant «faits maison»: ne jamais mélanger javel et vinaigre».

En raison de l’interdiction de la vente aux particuliers de nombreux produits de désherbage, de plus en plus de particuliers choisissent de les fabriquer eux-mêmes. Mais mélanger certains produits comme la javel et le vinaigre peut provoquer des intoxications pouvant conduire à l’hospitalisation. L’Anses et les Centres antipoison mettent en garde contre cette pratique dangereuse pour la santé et recommandent d’utiliser uniquement les produits portant la mention «Emploi autorisé au jardin».

Voir aussi l’article du blog, Pourquoi il ne faut pas fabriquer chez vous de gaz moutarde ?

mardi 2 mai 2023

Hygiène et sécurité des aliments : Tout ce que vous avez voulu savoir sur les formations sans jamais oser le demander

Reconnaissez-vous cette situation ? Est-elle applicable à votre entreprise ?

Voici un site belge, très bien fait, qui vous aidera à réaliser des «Formations efficaces dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité alimentaire».

Je pense que le contenu de ce site doit vous aider pleinement à assurer le succès de vos formations, alors n'hésitez plus !

Êtes-vous un formateur, un responsable formation ou un responsable qualité interne ? Et souhaitez-vous mettre sur pied des formations et processus d'apprentissage efficaces sur l'hygiène et la sécurité alimentaire dans votre entreprise alimentaire ?

Ce site internet vous donne quelques conseils et astuces pour garantir et prolonger la durabilité de votre politique de formation en matière de sécurité alimentaire !

Ces conseils sont présentés par thème. Chaque thème concerne une situation problématique relative aux formations en hygiène et en sécurité alimentaire. La seule chose que vous ayez à faire est d'identifier le niveau pour lequel vous souhaitez les conseils et astuces sur un thème donné : débutant, moyen, avancé.

Vous pouvez ensuite, dans chaque thème, naviguer vers les autres niveaux,

 Téléchargez le guide complet de 70 pages et bonne formation !

mercredi 12 avril 2023

Voulez-vous maîtriser les pathogènes dans l’environnement de vos fabrication ? Suivez le guide !

Voulez-vous maîtriser les pathogènes dans l’environnement de vos fabrication ?
C’est désormais possible grâce à l’initative de la Fevia, la fédération belge des entreprises alimentaires !

Inutile de chercher un document identique auprès de l’ANIA, l’association des entreprise salimetaires en Franvce, vous perdriez votre temps …

Ailleurs, en France, je ne sais pas si cela existe, retiré des affaires depuis pas mal de temps, je n’ai pas vu d’information et/ou de formation à ce sujet avec un tel niveau d,e détails, si cela existe, n'hésitez pas à m'en informer ...

Voici donc «Maîtrise des agents pathogènes environnementaux : comment s'y prendre en tant qu'entreprise ?», source Fevia.

Fevia et ses fédérations sectorielles, en collaboration avec l'Université de Gand, ont élaboré un nouveau chapitre sur la maîtrise des agents pathogènes environnementaux au sein d'une entreprise. Une étape supplémentaire dans le contrôle préventif de la sécurité alimentaire. Les entreprises alimentaires peuvent l'utiliser pour détecter et éliminer les agents pathogènes environnementaux sur leur site de production : commencez dès aujourd'hui !

Un besoin de contrôle préventif des pathogènes environnementaux
Ces dernières années, de plus en plus d'entreprises alimentaires ont été confrontées à des problèmes de sécurité alimentaire dus à la présence de pathogènes environnementaux sur le site de production. Des incidents récents montrent que certaines souches persistantes, également appelées « souches résidentes », sont très difficiles à garder sous contrôle. L'AFSCA constate également que trop souvent, les entreprises ne mettent pas en œuvre leur système d'autocontrôle, et appelle à une vigilance accrue.

L'avènement de techniques analytiques modernes telles que le whole genome sequencing (SGE) constitue un défi supplémentaire. Il s'agit là d'une révolution qui permettra aux épidémies liées à l’alimentation d'être détectées plus rapidement. Leur utilisation lors des récents incidents montre aujourd'hui leur impact considérable sur notre industrie.

Alors que l'accent a été mis jusqu'à présent sur le respect des critères microbiologiques dans le produit final, il est désormais devenu nécessaire d'accorder une attention particulière à ce qu'il n'y ait pas de souches résidentes dans l'environnement de production. Pour répondre à ce problème émergent, nous nous tournons à présent vers ce chapitre pour traiter de manière proactive les agents pathogènes environnementaux dans une entreprise.

Ce chapitre constitue un document complémentaire aux guides d'autocontrôle existants. L'AFSCA l'a validé et publié sur son site web. Il a été élaboré grâce à la collaboration de Fevia et de ses fédérations sectorielles, de la professeure Liesbeth Jacxsens (département de technologie alimentaire, de sécurité et de santé, faculté de bio-ingénierie, UGent) et du docteur Koen De Reu (ILVO).

Il s’agit du Module GM4 Maîtrise des agents pathogènes environnementaux dans l'industrie alimentaire - Module complémentaire aux guides d’autocontrôle - Fevia - UGent 2023, 65 pages.

Que couvre-t-il ?
Ce chapitre vise à informer les entreprises sur le contrôle environnemental des agents pathogènes et à prévenir la contamination croisée entre les aliments et les agents pathogènes.
En termes de contenu, nous nous concentrons sur deux piliers dans le chapitre :
  1. Mesures préventives grâce à de bonnes pratiques d'hygiène et de production : quelles mesures pouvez-vous prendre en tant qu'entreprise pour prévenir la contamination microbiologique de votre environnement de production ?

  2. Surveillance environnementale efficace : vérification de l'efficacité des mesures préventives et prise d'actions correctives en cas de découverte d'un échantillon environnemental positif.

Période de transition
Compte tenu de la technicité du module, il est essentiel que les entreprises disposent de suffisamment de temps pour transposer cela au niveau de l'entreprise. Une période de transition de deux ans à compter de la date de publication est prévue pour permettre aux entreprises de mettre en œuvre le module dans leurs activités. Pendant cette période, le chapitre ne sera pas encore utilisé lors des audits d'autocontrôle.

dimanche 7 août 2022

Pourquoi certains programmes de formation à la sécurité des aliments réussissent là où d'autres échouent ?

«Pourquoi certains programmes de formation réussissent là où d'autres échouent : résultats et analyse d’une enquête mondiale sur la formation en sécurité des aliments», source alchemy systems.

Les résultats et l'analyse de l'enquête mondiale sur la formation en sécurité des aliments 2022 sont disponibles. Les données de plus de 2 000 entreprises ont été analysées et croisées pour identifier clairement les pratiques et caractéristiques spécifiques qui permettent à certaines organisations d'obtenir de meilleurs résultats grâce à leurs efforts de formation en sécurité des aliments.

L'enquête 2022 a reçu 2 118 réponses individuelles de professionnels du secteur.

En tenant compte de ceux qui ont identifié leurs réponses comme représentant les multiples installations qu'ils gèrent, l'enquête 2022 présente les données de plus de 3 000 installations de production alimentaire dans le monde.

Pour télécharger ce rapport gratuit, il vous faut fournir des coordonnées, puis vous pourrez accéder à des dizaines de données qui tracent un plan clair et éprouvé pour de meilleures pratiques de sécurité des aliments sur le terrain. Vous pouvez utiliser cette étude indépendante pour soutenir vos efforts visant à fournir les ressources nécessaires pour répondre aux besoins en constante évolution de notre industrie en matière de sécurité des aliments.

Ce rapport de 56 pages commence par une inspection de haut niveau sur l'état de la formation à la sécurité des aliments, et présente une série de constats contradictoires. Par exemple, seules 12% des entreprises estiment qu'elles ne sont pas en mesure de fournir de la formation à la sécurité des aliments nécessaire pour adopter des comportements appropriés et cohérents en matière de sécurité des aliments. Pourtant, 60 % de ces mêmes entreprises affirment que malgré toute la formation qu'elles dispensent, elles ont encore des employés qui ne suivent pas leurs programmes de sécurité des aliments sur le terrain.

Parmi les nombreuses conclusions clés du rapport, vous apprendrez :
- des éléments d'action clés que tout établissement peut mettre en œuvre pour améliorer les résultats en matière de sécurité alimentaire
- La quantité de formation en sécurité des aliments nécessaire pour éviter la «zone dangereuse» menant à un plus grand risque d’incidents de sécurité des aliments
- Comment l'adaptation de la formation à des rôles professionnels spécifiques augmente la probabilité de 22% à 81% qu'un employé en première ligne interrompra la production si nécessaire pour prévenir un incident lié à la sécurité des aliments.
- Les employés très motivés sont plus de 2 fois plus susceptibles de respecter systématiquement les protocoles de sécurité des aliments sur le terrain.
• Les cinq actions que les organisations peuvent prendre pour maintenir la motivation des employés et améliorer les résultats en matière de sécurité sanitaire des aliments. Par exemple, 78% des entreprises disposant d'un programme de perfectionnement avancé ont des employés très motivés, contre 43% pour les entreprises sans programme de perfectionnement.

Parce que le risque et les ramifications sont si élevés, la récompense de l'amélioration est également grande.

Vous trouverez ci-dessous un récapitulatif consolidé de cinq meilleures pratiques qui, selon les données, peuvent conduire à une plus grande sécurité des aliments
au sein d'une entreprise.

1. Offrir au moins 16 heures de formation en sécurité des aliments par an aux employés en première ligne, de préférence plus de 30 heures.
2. Inclure des exemples spécifiques au site comme des photos et des vidéos dans le matériel de formation des employés sur la sécurité des aliments.
3. Adaptez la formation que les employés reçoivent au rôle spécifique de cet employé.
4. Utiliser un learning management system (LMS) qui est un logiciel qui accomagne et gère l'apprentissage .
5. Mettre en œuvre et maintenir un programme de perfectionnement.

De plus, les entreprises dont les employés sont très motivés réussissent beaucoup mieux à réduire les risques liés à la sécurité des aliments que les employés sans motivation. Gardez cela à l'esprit lorsque vous envisagez les recommandations ci-dessus et leur impact sur la motivation des employés.

Détaillons le point 3 ci-dessus, Adapter la formation à des rôles spécifiques:
Offrir le même contenu de formation à tous les employés, quel que soit leur rôle, est une pratique dangereuse. Lorsque le contexte de l'apprentissage n'est pas pertinent pour le rôle spécifique d'un employé ou le domaine d'un usine de fabrication, une personne commence à «se déconnecter». C'est naturel puisque ce n'est pas lié à son activité ou ce n’est pas clair de savoir comment il s'appliquerait cela à ses activités quotidiennes.

Par exemple, un employé, qui travaille dans un entrepôt conduit des chariots élévateurs et utilise des palettes, vit un environnement de travail quotidien différent avec des responsabilités différentes de celles d'un employé travaillant sur une ligne de production.

Si ce conducteur de chariot élévateur reçoit une formation sur la sécurité sanitaire des ligne de production - ce qui n'est pas son rôle - il ne s’identifiera pas au contenu et pourrait commencer à perdre en concentration. Ainsi, lorsqu'une formation pertinente est présentée, comme les pratiques sécuritaires d’utilisation des palettes, ils pourrait déjà être déconnecté. Cela pourrait conduire à manquer des informations critiques pour leur travail qui pourraient entraîner des aliments endommagés et contaminés si certains articles sont empilés sur d'autres.

Si cet exemple n'est pas suffisamment illustratif, les faits ci-dessous devraient l'être.
- Il y a 2 fois plus de chances que les employés ne respectent pas les protocoles de sécurité des aliments lors d’une formation non spécifique à leur rôle, 42 % avec formation spécifique à leur rôle, 81 % sans.
- 70 % des entreprises disposant d'une formation métier ont des salariés très motivés. Inversement, les entreprises qui déclarent ne pas adapter la formation à des rôles spécifiques sont 3 fois plus susceptibles d'avoir employés non motivés.
- Dans les entreprises disposant d'une formation spécifique au rôle, 82% auront des employés qui arrêtent la production pour éviter tout risque pour la sécurité des aliments contre seulement 22 % sans.

Autre exemple 
Disparité dans la sensibilisation à la culture de la sécurité alimentaire et l'action sur le terrain
Lorsqu'un risque pour la sécurité des aliments est présent, soit la production est arrêtée, soit elle se poursuit. Comme pour la plupart des mesures de sécurité des aliments, il n'y a pas d'intermédiaire. La production devrait être arrêtée. Cela met en évidence une autre disparité : que 81% des entreprises comprennent parfaitement ce qu'il faut pour construire et maintenir une solide culture de la sécurité des aliments, mais seulement 22% reflètent qu’il s’agit de l'un des résultats les plus importants d'une telle culture.
L'enquête mondiale sur la formation en sécurité des aliments a été conçue en partenariat avec les sponsors de l'étude : Intertek, Alchemy et Campden BRI, en partenariat avec BRCGS, BSI, Cultivate, SGS, Safe Quality Food Institut et TSI.

Commentaire
C'est à lire !

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 1 octobre 2021

Un rapport révèle un manque d'évaluation de la formation en sécurité des aliments

«Un rapport révèle un manque d'évaluation de la formation en sécurité des aliments», source article de Joe Whitworth paru le 1er octobre 2021 dans Food Safety News.

Selon un rapport publié par la Lloyd's Register Foundation, un cadre est nécessaire pour évaluer l'efficacité des programmes de formation et de compétences en matière de sécurité des aliments.

Le rapport a identifié les programmes de formation en sécurité des aliments à l'échelle mondiale, s'ils ont un impact sur la réduction des maladies et des décès d'origine alimentaire, et leur utilisation dans différentes cultures et contextes sociaux. L'étude a été financée par la fondation et rédigée par Alex Caveen, Michaela Archer et Mike Platt de RS Standards, une société de conseil.

Les mesures actuelles ont tendance à être développées pour des initiatives ou des lieux spécifiques. Les recommandations pour créer un cadre universel comprennent l'identification des publications informelles des programmes d'évaluation de la sécurité des aliments et l'utilisation des connaissances existantes pour créer des orientations afin de surveiller et évaluer la formation en matière de sécurité des aliments. Avant de concevoir un programme de formation, l'une des premières étapes consiste à comprendre les risques spécifiques grâce à l'analyse comparative, selon le rapport.

Besoin d'évaluer le travail existant

Plusieurs programmes ont été identifiés avec des initiatives menées par des organisations telles que la FAO, l'OMS, la Banque mondiale, l'Union internationale des sciences et technologies alimentaires (IUFoST) et la GFSI.

Les programmes de formation sont classés en trois types : formels tels que les qualifications professionnelles et l'apprentissage structuré; apprentissage non formel, y compris semi-structuré; et informel, y compris l'apprentissage sur le tas, basé sur l'expérience. La formation pour les entreprises, les programmes publics, l'apprentissage à distance et la culture de la sécurité des aliments sont également couverts.

Il existe plusieurs organisations intéressées par le développement de programmes de formation et de renforcement des capacités, avec des attributions qui se chevauchent souvent, conduisant à des politiques interinstitutionnelles et à une inefficacité des ressources dans le financement et l'exécution du travail, indique le rapport.

L'examen prospectif de la fondation sur la sécurité des aliments en 2019 a indiqué que l'amélioration de la formation et de l'éducation était l'un des trois domaines clés pour réduire les maladies et les décès dus aux aliments contaminés.

Tim Slingsby, directeur des compétences et de l'éducation à la Lloyd's Register Foundation, a déclaré qu'il fallait des conseils pratiques pour suivre et évaluer la formation dans différents contextes sociaux.

«Actuellement, des preuves issues de la littérature évaluée par des pairs établissant un lien entre la formation en sécurité des aliments et la réduction des incidents en matière de sécurité des aliments sont inexistantes. Bien qu'il existe une gamme de programmes gérés par des prestataires privés et institutionnels de formation à la sécurité des aliments et des organisations internationales, il y a un manque de suivi et d'évaluation pour prouver leur efficacité», a-t-il dit.

Slingsby a dit qu'il y a souvent un manque de ressources et de capacités pour collecter des données dans les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI).

«Pour avoir un impact durable sur les performances de sécurité des aliments dans les PRFI, des facteurs de développement plus larges tels que le manque d'infrastructures, la pauvreté et les niveaux d'alphabétisation doivent être pris en compte pour garantir que les programmes sont inclusifs et ne répondent pas seulement aux besoins des marchés haut de gamme.»

Manque de preuves sur l'impact de la formation

Seules 11 études évaluées par des pairs ont été trouvées qui mesuraient l'impact des programmes de formation dans les PRFI.

Une formation standard associée à des interventions comportementales telles que des récompenses incitatives et un soutien à la gestion semblaient être le meilleur moyen d'améliorer les performances des manipulateurs.

Les experts ont constaté un manque d'informations sur les coûts-bénéfices des différents types de formation, le niveau qu'il soit de base ou avancé, et d'autres facteurs tels que la disponibilité des outils et de l'équipement, la motivation et les dimensions culturelles. Les attitudes, les croyances et la motivation des employés se sont avérées plus influentes sur le comportement en matière de sécurité des aliments que la simple connaissance.

La formation ne devrait pas non plus être un événement ponctuel et le comportement pourrait être amélioré grâce à des recyclages réguliers, selon le rapport. Le succès se traduira par une amélioration de la conformité des entreprises constatée à travers les inspections, et les entreprises ayant un niveau de conformité élevé auront un nombre d'incidents inférieur.

La fondation mène des programmes en Afrique de l'Est et dans les Caraïbes pour renforcer les capacités de la main-d'œuvre avec la FAO. En Afrique de l'Est, l'accent est mis sur la contamination des céréales par des aflatoxines produites par des moisissures dans les chaînes d'approvisionnement céréalières. Dans les Caraïbes, l'éducation est ciblée sur l'industrie du tourisme pour réduire les intoxications alimentaires dans la restauration et fournir une assurance dans un secteur dont dépendent les économies de ces pays.


Avis aux lecteurs du blog
L’ancien site Internet du blog qui était hébergé par la revue PROCESS Alimentaire n'est plus opérationnel avec ce lien https://amgar.blog.processalimentaire.com/

mercredi 9 juin 2021

Efficacité de la formation des salariés de la restauration pendant la pandémie de Covid-19

Contrairement à ce que certains auaient pu penser, il a été possible d'avoir une «Efficacité de la formation des salariés de la restauration pendant la pandémie de Covid-19», source Doug Powell du barfblog.

Le titre de l’étude parue dans Food Science & Nutrition est le suivant «Une étude quasi expérimentale sur l'effet de la formation en santé et sécurité des aliments chez des manipulateurs d'aliments de restaurant pendant la pandémie de COVID-19».

La restauration est devenue une industrie dynamique et en constante croissance. Ainsi, la sécurité des aliments doit être une priorité pour ces établissements, surtout pendant la pandémie de COVID-19. Le but de cette étude était de déterminer l'effet de la formation sur les connaissances, l'attitude et les pratiques auto-déclarées (CAP pour connaissances, attitudes et pratiques) en matière de santé et de sécurité des aliments de manipulateurs d'aliments dans des restaurants pendant la pandémie de COVID-19.

Cette étude quasi-expérimentale a été menée chez 159 restaurateurs à Téhéran, Iran. La formation a été développée sur la base des dernières directives mondiales. Les CAP des sujets ont été mesurés avant et après la formation. Le test exact de Fisher, le test t pour échantillons appariés et l'analyse de variance sur mesures répétées ont été utilisés pour l'analyse statistique. L'analyse des données a été effectuée à l'aide du logiciel IBM_SPSS. Les scores totaux de connaissances des participants étaient faibles (17,6%), modérés (35,2 %) et bons (47,2 %) avant la formation, qui sont passés à 5% (faibles), 23,9 % (modérés) et 71,1 % (bons) après formation. Les scores totaux d'attitude avant la formation étaient respectivement, de 0,6, 77,4, 18,2 et 3,8%, qui ont été changés en 0% (fortement négatif), 49,1% (négatif), 33,3 % (positif) et 17,6 % (fortement positif). De plus, les scores de pratiques autodéclarés des participants avant la formation étaient de respectivement, de 1,3, 56 et 42,7, qui ont été modifiés à 0% (faible), 26,4% (acceptable) et 73,6% (souhaitable) après l'intervention. Les résultats du test t apparié ont montré une augmentation statistiquement significative de tous les scores. L'interaction de la formation avec l'âge et l'éducation était statistiquement significative pour augmenter les scores de connaissance et d'attitude des participants par l'analyse de variance sur mesures répétées.

L'amélioration des CAP des manipulateurs d'aliments par une formation à la santé et à la sécurité des aliments peut améliorer le statut des restaurants et minimiser l'épidémie de maladies pandémiques, y compris la COVID-19, qui est une étape efficace pour la santé communautaire. Ainsi, il est urgent que les décideurs politiques conçoivent un système en ligne de formation continue en matière de sécurité sanitaire des aliments pour les manipulateurs d'aliments.

dimanche 22 novembre 2020

De l'utilisation d'un thermomètre par les consommateurs pour la cuisson à cœur d'un steak haché

Cela pourrait être une étude pour sensibiliser certaines autorités sanitaires chez nous à l'utilisation d'un thermomètre alimentaire, par exemple, pour la cuisson à cœur d'un steak haché …

« Une étude observationnelle de l'utilisation du thermomètre par des consommateurs lors de la préparation de steaks hachés de dinde », source Journal of Food Protection.

Résumé
Le but de cette étude était de tester l'efficacité d'une intervention pour l'utilisation d'un thermomètre grand public en utilisant un plan expérimental randomisé et une observation directe de la préparation des repas.

L'étude a été menée dans des cuisines d'essai à deux endroits en Caroline du Nord (un urbain et un rural). Des caméras ont enregistré les actions des participants à divers endroits de la cuisine et ont enregistré la préparation des repas du début à la fin. Avant de préparer le repas, un groupe de traitement randomisé a regardé une vidéo de 3 minutes sur la sécurité des aliments du ministère américain de l'Agriculture des États-Unis (USDA) intitulée «L'importance de la cuisson à une température interne sûre et comment utiliser un thermomètre alimentaire».

Les participants des groupes témoin et de traitement ont été observés pendant la cuisson d'hamburgers de dinde et la préparation d'une salade pour déterminer si un thermomètre était utilisé pour vérifier la cuisson des galettes de dinde hachée.

Après la préparation des repas, tous les participants ont répondu à un entretien post-observation sur les comportements de manipulation des aliments. Les participants du groupe de traitement ont également été interrogés sur l'intervention.

Un total de 383 personnes ont participé à l'étude (201 dans le groupe témoin et 182 dans le groupe traitement). Les participants qui ont regardé la vidéo étaient deux fois plus susceptibles d'utiliser un thermomètre pour vérifier la cuisson des galettes de dinde hachée que les participants qui n'avaient vus la vidéo (75 contre 34%) et deux fois plus susceptibles de placer le thermomètre au bon endroit (52 contre 23%).

Soixante-sept pour cent des participants qui ont regardé la vidéo ont déclaré qu'elle avait influencé leur comportement dans la cuisine.

Cette étude démontre l'importance du moment et du cadrage d'une intervention comportementale pour l'utilisation du thermomètre et met en évidence les considérations pour le développement de messages supplémentaires (par exemple, une insertion appropriée).

Faits saillants
  • Des participants qui ont regardé une vidéo sur la sécurité des aliments étaient deux fois plus susceptibles d'utiliser un thermomètre.
  • Les participants qui ont regardé la vidéo étaient plus susceptibles d'utiliser correctement le thermomètre.
  • La plupart (67%) des participants qui ont regardé la vidéo ont déclaré qu'elle avait influencé leur comportement.

samedi 21 novembre 2020

HACCP en tête des demandes de formation de l'UE

«HACCP en tête des demandes de des programmes de formation de l'UE», source article de Joe Whitworth paru le 21 novembre 2020 dans Food Safety News.

HACCP a été le programme de formation le plus populaire en 2019 dans le cadre d'une initiative destinée aux responsables impliqués dans la vérification du respect des règles européennes.

Au total, 13 sessions de formation de cinq jours ont été organisées avec 313 participants dans cinq pays autour de Hazard Analysis and Critical Control Point (HACCP) ou Analyse des dangers – Points critiques pour leur maîtrise.

L’Initiative de la Commission européenne pour une meilleure formation pour des denrées alimentaires plus sûres ou Better Training for Safer Food Initiative (BTSF) est supervisée par l'Agence exécutive pour les consommateurs, la santé, l’agriculture et l’alimentation (ou CHAFEA pour Consumers, Health, Agriculture, and Food Executive Agency). Le BTSF propose une stratégie de formation à la législation sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, les règles de santé et de bien-être des animaux et la santé des végétaux.

La formation est destinée au personnel des autorités des pays de l'UE impliqués dans les contrôles officiels, mais les agences des pays tiers, en particulier les pays en voie de développement, doivent également être à jour sur les exigences d'importation de l'UE. Plus de 40 programmes de formation sont offerts pour attirer 6 000 participants chaque année.

La formation est organisée par des contractants externes mais ne remplace pas le travail initial des inspecteurs effectué par les États membres. En raison de la pandémie COVID-19, toutes les sessions du BTSF sont suspendues jusqu'à la fin de cette année.

Formation HACCP

Les formations ont conçues de manière à ce que les contrôles soient effectués de manière objective, adéquate et uniforme. Cela protège les entreprises et les consommateurs en contribuant à maintenir un commerce équitable et des règles du jeu équitables.

Le système HACCP se concentre sur l'identification et la prévention des dangers liés à la contamination des aliments. L'objectif de la formation est de pouvoir réaliser des audits pour vérifier la mise en œuvre dans le secteur alimentaire des systèmes basés sur HACCP. Les formations donnent un aperçu des exigences générales en matière d'hygiène, de l'évaluation du plan HACCP, de la préparation des activités d'audit, de la réalisation et de l'établissement de rapports sur l'audit, de la collecte des preuves d'audit et du suivi.

D'autres formations comprennent les contrôles des contaminants dans les aliments pour animaux et les denrées alimentaires, la fraude alimentaire et le commerce électronique des aliments, l'hygiène alimentaire, les critères microbiologiques et la surveillance des zoonoses, la réglementation officielle du contrôle, la préparation et la gestion des épidémies et les tests alimentaires.

La BTSF Academy est un système de gestion de l'apprentissage basé sur le cloud qui offre une option en ligne pour la formation organisée dans le cadre du programme. Le campus e-learning BTSF forme environ 8 000 personnes par an et comprend 10 modules couvrant le domaine sanitaire et phytosanitaire, disponibles dans cinq langues de l'UE.

L'initiative BTSF organise également des sessions de formation ciblant des pays tiers. En 2019, trois nouveaux programmes de formation ont été ajoutés. Ils couvraient la résistance aux antimicrobiens, l'analyse des risques et les systèmes de gestion de l'information pour les contrôles officiels utilisés au niveau de l'UE. Six sessions sur la résistance aux antimicrobiens ont été organisées avec 170 participants en Argentine, Ethiopie, Jordanie, Monténégro, Afrique du Sud et Ukraine.

Chiffres pour l'e-learning

En 2019, 4 908 participants aux activités d'apprentissage en ligne du BTSF ont été organisés dans 53 pays différents, 27 pays de l'UE et 26 pays non membres de l'UE. Le cours le plus populaire était HACCP, qui comptait 2 567 inscriptions, suivi des matériaux en contact avec les aliments; Système d'alerte rapide pour les aliments pour animaux et les denrées alimentaires (RASFF), l'hygiène alimentaire et le contrôle des produits de la pêche et des mollusques bivalves vivants (FISH) et le bien-être des animaux lors de l'abattage et de la mise à mort pour la lutte contre les maladies.

L'Espagne a enregistré la participation la plus élevée parmi les pays de l'UE, avec 1 503 inscriptions, principalement dans le régime de quarantaine végétale de l'UE pour les importations; prévention, contrôle et éradication des encéphalopathies spongiformes transmissibles et prévention et contrôle de la santé animale pour les animaux d'aquaculture.

Le Portugal était deuxième avec 805 inscriptions, principalement dans les domaines HACCP, des matériaux en contact avec les aliments et du RASFF. Les cours d’apprentissage en ligne les plus populaires en Allemagne sont HACCP, le RASFF et le bien-être des animaux, qui étaient également les principaux au Royaume-Uni. En France, les participants semblaient les plus intéressés par les cours HACCP, FISH et matériaux en contact avec les aliments.

Pour les pays non membres de l'UE, ceux qui avaient la participation la plus élevée étaient le Pérou, les Philippines, l'Égypte et le Chili. HACCP a été le cours le plus populaire suivi du RASFF, du FISH et des contrôles pour les animaux d'aquaculture.

Commentaire : J'ai trouvé sur la page CHAFEA l'image ci-dessous qui en dit plus qu'un long discours ce que souhaite cette Commission européennesoit disant plus verte ...