Des déjections de rats à proximité de la nourriture et des manquements aux règles d'hygiène ont entraîné la fermeture de deux restaurants.
Deux arrêtés de fermeture administrative ont été signifiés à deux restaurants de Limoges, après un contrôle sanitaire très défavorable, mardi 12 avril.
Deux enquêtrices du service communal d'hygiène et de sécurité de la mairie, accompagnées de policiers nationaux, ont procédé à un contrôle inopiné des deux restaurants, dont les noms n'ont pas été dévoilés.
Les contrôleurs ont constaté la présence de déjections de rongeurs à proximité de la nourriture, de températures d'aliments incompatibles avec le respect de la chaîne du froid, et d'aliments avariés. Des infractions aux règles d'hygiène ont aussi été relevées.
Une enquête a été ouverte. La réouverture de ces deux restaurants ne pourra être possible qu’après un avis favorable des services d'hygiène et de sécurité et un arrêté du maire.
Selon ce site, c'est la Police Nationale assistée des Services Communaux d'Hygiène et de Santé qui aurait réalisé une série de contrôles et la photo de l'article est issue de la page Facebook de la Police Nationale de la Haute-Vienne.
Voilà ce que l'on sait. Sans mauvaise langue aucune, il faut se rappeler qu’au niveau national, les inspections en restauration commerciale sont assez rares, ces deux restaurants n'ont pas eu de chance, deux restaurants, un vrai coup de poker !
Selon cet article de mars 2020 d’un site spécialisé, «Si vous venez d’ouvrir un restaurant, il est tout à fait possible que vous ne soyez pas contrôlé. En effet, la fréquence de contrôle est imposée à hauteur de 10%. Ainsi, un restaurant peut être contrôlé qu’une fois tous les quinze ans. Il se peut donc que vous passiez plusieurs mois, voire années sans subir de contrôle de la DDPP.»
Renseignement pris sur le site Alim’confiance, ces deux restaurants de Limoges ne sont pas cités.
Que constate-t-on dans ces inspections ? Le délai entre l’inspection et la fermeture a été été très rapide, plus rapide que pour la fermeture de l'usine Buitoni Nestlé dans le Nord. Ce qui signifie que ces établissement étaient probablement déjà dans la ligne de mire. Y a-t-il eu des plaintes, le court article ne le dit pas.