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mardi 23 novembre 2021

Forte baisse des foyers de cas d'origine alimentaire en Norvège en 2020

«Forte baisse des foyers de cas d'origine alimentaire en Norvège en 2020», source Food Safety News.

Les foyers de cas d'origine alimentaire notifiées ont diminué de moitié en Norvège en 2020 par rapport à l'année précédente.

L'Institut norvégien de santé publique (FHI) a reçu 23 notifications de foyers de cas l'année dernière, contre 46 en 2019.

Norovirus, Cryptosporidium, Salmonella et Yersinia ont tous été signalés trois fois chacun, tandis que l'agent était inconnu pour cinq foyers de cas.

Au total, 495 personnes ont été malades en lien avec les foyers de cas. Le nombre de patients dans chacun des foyers de cas variait de deux à 180 personnes avec une médiane de 10.

Au total, 212 personnes ont été malades dans le trio de foyers de cas en lien avec norovirus, 70 en lien avec Cryptosporidium et 46 avec Yersinia.

Les foyers de cas à Salmonella ont été causées par Salmonella Enteritidis, Salmonella Newport et Salmonella Oranienburg et ont touché 46 personnes.

Clostridium a provoqué deux foyers de cas avec 16 personnes tandis qu'un foyer de cas à Campylobacter a touché 10 personnes et un foyer de cas à Listeria monocytogenes en a rendu malade quatre, personnes mais la source n'a pas été retrouvée.

La plupart des foyers de cas d'origine alimentaire ont été signalées dans des restaurants, des cafés et d'autres lieux de restauration.

Les légumes, les herbes et les produits étaient liés à trois foyers de cas, le rakfisk fait maison, un produit de poisson fermenté traditionnel norvégien, a causé deux cas de botulisme, mais le type d’aliment était inconnu pour 18 foyers de cas.

Un autre rapport a révélé que les maladies d'origine alimentaire avaient globalement baissé en Norvège en 2020, mais qu'il y avait eu des augmentations nationales pour Campylobacter, Cryptosporidium et Yersinia.

Exemples de foyers de cas

Début janvier 2020, il y a eu une foyer de cas de cryptosporidiose. Des employés de deux entreprises différentes sont tombés malades après un déjeuner de Noël livré par la même entreprise de restauration sur deux jours.

Environ 100 personnes avaient assisté aux déjeuners et 62 ont déclaré avoir eu la diarrhée peu de temps après. La maladie a été confirmée en laboratoire pour cinq personnes. La source de l'infection n'a pas été identifiée, mais la laitue contaminée ou les personnes infectieuses ont été considérées comme la source la plus probable.

Une foyer de cas à Yersinia enterocolitica a touché 25 personnes en été. Les 17 femmes et huit hommes âgés de 2 à 58 ans sont tombés malades de la mi-mai à la fin mai, à l'exception d'un cas qui avait une date fin juin.

Les entretiens avec les patients ont montré que 23 des 25 cas avaient mangé une salade prélavée contenant des bébés épinards ou des épinards la semaine précédant la maladie. Cependant, la source de l'infection n'a pas pu être confirmée par des analyses microbiologiques.

Une autre foyer de cas à Yersinia enterocolitica a rendu malades 10 personnes de la mi-novembre à la fin novembre. Les patients vivaient dans différentes régions du pays, mais tous étaient des femmes âgées de 11 à 59 ans. La source d'infection était probablement un certain type de produit de laitue prédécoupée.

À la mi-décembre 2020, il y a eu un foyer de cas à Salmonella Newport à Trondheim.

La souche épidémique a été détectée dans 12 cas et 10 d'entre eux étaient associés à une cantine d'entreprise à Trondheim. La laitue iceberg importée d'Espagne était considérée comme la source la plus probable.

Salmonella Newport avec les mêmes résultats de séquençage du génome entier a également été détecté chez quatre patients vivant ailleurs en Norvège. Trois ont été interrogés et tous avaient été malades à la même période à partir de fin novembre et en décembre mais la source de l'infection n'a pas pu être vérifiée.

Commentaire. Pour avoir les résultats des toxi-infections alimentaires collectives pour 2020 en France, il vous faudra patienter jusqu'à mars 2022. C'est ainsi ...


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jeudi 28 octobre 2021

Un nouvel exemple du «travail en étroite collaboration» des Etats membres de l'UE. Bienvenue chez les bisounours !


Que signifient «coopération» et «travailler en étroite collaboration» ?, selon un tweet de Joe Whitworth de Food Safety News ...

Des mois (juillet 2021) après le rappel de ce produit par la Norvège en raison de la présence de Salmonella, voici l'Irlande.

En effet, la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) informe le 27 octobre 2021 du rappel d’un lot de Al Burj Tahini Halva avec des pistaches en raison de la présence de Salmonella.

Joe Whitworth avait détaillé pour Food Safety News le 14 octobre 2021 les conséquences de la présence de Salmonella dans ces produits, tahini et halva, en provenance de Syrie. Des aspects de ce qui suit ont été complétés par mes soins -aa.

Plus de 120 personnes ont désormaist été touchées depuis 2019 en Allemagne, Suède, Norvège, Danemark et Pays-Bas avec au moins cinq types distincts de Salmonella liés à l'épidémie. Des responsables ont fourni à Food Safety News une mise à jour plusieurs mois après la révélation de l'épidémie.

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) prévoient également de publier prochainement une évaluation sur l'épidémie dans plusieurs pays de plusieurs sérotypes de Salmonella.

Enquêtes en Allemagne et en Suède

Sur la base d'informations épidémiologiques et d'analyses du WGS, les experts de l'Institut Robert Koch (RKI) en Allemagne pensent que les patients atteints par Salmonella avec les sérotypes Mbandaka, Havana, Orion, Amsterdam et Senftenberg font partie de l'épidémie.

Il y a eu 72 patients en Allemagne à la fin septembre. Une douzaine est due à Salmonella Mbandaka, 36 sont liés à Salmonella Havana, 12 à Salmonella Orion, cinq à Salmonella Amsterdam; un patient est co-infecté par Mbandaka et Amsterdam et six ont des infections de la séquence type 14 de Salmonella Senftenberg.

L'âge des patients varie de moins de 1 à 69 ans et 51% sont des hommes. Les dates d'apparition de la maladie signalées ont commencé en janvier 2019 et ont également touché des personnes en 2020.

Le RKI a initialement noté une augmentation de Salmonella Havana en 2019, mais n'a pas été en mesure d'identifier la source de l'infection. Ces patients ont été rétrospectivement liés à l'épidémie actuelle sur la base des résultats du séquençage du génome entier (WGS).

Depuis juillet 2019, 36 personnes sont tombées malades avec plusieurs types différents de Salmonella en Suède après avoir consommé des produits à base de sésame en provenance de Syrie.

La maladie la plus récente remonte à septembre. Les malades vivent dans 12 régions. Les patients sont âgés de 0 à 88 ans avec un âge médian de 30 ans. Treize sont des enfants de moins de 5 ans. Vingt hommes et 16 femmes ont été malades. Le séquençage du génome entier a été utilisé pour relier les cas entre eux et avec les isolats de Salmonella identifiés dans les aliments.

Une douzaine de personnes ont été infectées à la fois par Salmonella Havana et Salmonella Mbandaka. Sept avec Salmonella Kintambo, quatre avec Salmonella Orion et un avec Salmonella Senftenberg.

Des analyses du tahini et de la halva achetés en Suède ont retrouvé des Salmonella Havana, Salmonella Mbandaka et Salmonella Orion, qui peuvent être liées à des infections. D'autres types de Salmonella ont également été détectés. Les responsables pensent que les produits ont été vendus dans des magasins spécialisés plus petits en Suède.

Les patients atteints de Salmonella Kintambo et de Salmonella Senftenberg peuvent être liés à des découvertes dans des produits de tahini et de halva prélevés en Allemagne et en Norvège.

Rappel en Norvège

La Norvège compte deux patients atteints par Salmonella Mbandaka qui ont déclaré avoir consommé des produits à base de graines de sésame. Ils ont 5 et 45 ans, tous deux sont des femmes mais sont originaires de différentes régions du pays. Les dates d'échantillonnage des isolats étaient mars 2020 et juin 2021.

Il y a également désormais deux patients avec Salmonella Orion et un avec des infections à Salmonella Havana associés à l'épidémie.

En juillet, les produits à base de graines de sésame Al Burj Tahina et Al Burj Halwa ont été rappelés en Norvège. Cinq notifications d’alerte au RASFF de l’UE ont été publiées pour Salmonella dans les produits de sésame en provenance de Syrie depuis juin: 2021.3351 du 25 juin 2021, 2021.3974 du 27 juillet 2021, 2021.4045 du 31 juillet 2021, 2021.5131 du 24 septembre 2021, 2021.5600 du 18 octobre 2021,

Le Danemark a enregistré neuf cas de février 2019 à juillet 2021. Trois femmes et six hommes âgés de 0 à 86 ans ont été malades. Les sérotypes comprennaient trois chacun pour Salmonella Mbandaka et Salmonella Havana et un chacun pour Salmonella Kintambo, Salmonella Orion et Salmonella Amsterdam.

Les Pays-Bas ont identifié un cas correspondant à Salmonella Mbandaka et un patient à Salmonella Orion sur la base du séquençage du génome entier. L'un de ces malades était un jeune enfant dont l'échantillon a été prélevé en mars de cette année.

Mise à jour du 2 novembrer 2021. Un nouveau rappel en Allemagne de tahini et de halva en le 29 octobre 2021, raison de la présence de Salmonella. Le rappel initial datait du 11 janvier 2021. La France n'est pas en reste avec le 2 novembre 2021, rappel de HalawaAl Burj aux pistaches pour cause de Salmonella ...


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vendredi 20 août 2021

Les importations de produits de la mer en Norvège en provenance de pays non membres de l'UE sont pour la plupart sans danger

«Les importations de produits de la mer en Norvège en provenance de pays non membres de l'UE sont pour la plupart sans danger», source article de Joe Whitworth paru le 20 août 2021 dans Food Safety News.

La majorité des produits de la mer importés en Norvège étaient conformes aux règles de sécurité des aliments, selon un nouveau rapport.

Le rapport résume le programme de surveillance des produits de la mer importés en Norvège en provenance de pays hors de l'Union européenne et de l'Espace économique européen en 2020.

Des échantillons ont été prélevés aux postes d'inspection frontaliers norvégiens et l'Institut de recherche marine a effectué le travail d'analyse pour le compte de l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet).

Au total, 91 échantillons ont été examinés à la recherche de micro-organismes et de substances chimiques indésirables. La pandémie de coronavirus a entraîné une diminution des importations de produits de la mer en 2020, ce qui s'est traduit par un nombre réduit d'échantillons prélevés par rapport à 129 en 2019, selon le rapport.

Résultats des analyses

En 2020, huit échantillons contenaient des micro-organismes indésirables ou présentaient des oligo-éléments ou des polluants organiques persistants (POPs) dépassant les niveaux maximaux respectifs.

L'échantillonnage a pris en compte les volumes d'importation, les résultats de la surveillance précédente, l'origine géographique des échantillons et les informations du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF).

Listeria monocytogenes a été détecté qualitativement dans quatre des 57 échantillons, avec des mesures quantitatives révélant que tous étaient inférieurs à 10 unités formant colonies par gramme. Il s'agissait de deux échantillons de filets de Pangasius du Vietnam, d'un filet de truite arc-en-ciel du Pérou et d'une imitation de boulettes de crevettes à base de légine de Thaïlande.

Toutes les analyses pour Salmonella, Vibrio, norovirus et le virus de l’hépatite A étaient négatifs tandis que deux échantillons pour E. coli étaient inférieurs à la limite de détection.

Quatre échantillons de thon albacore ont été analysés pour le monoxyde de carbone ajouté et jugés conformes. Vingt échantillons ont été sélectionnés pour l'analyse de l'histamine et toutes les valeurs mesurées étaient inférieures au niveau maximum.

Un échantillon d'anchois séché du Vietnam et de muscle de calmar importé de Nouvelle-Zélande dépassait la limite maximale pour le cadmium. Un échantillon d'Uruguay était au-dessus de la limite pour le mercure.

Les POPs ont été mesurés dans 30 échantillons de produits de la mer et un seul a été identifié comme non conforme en raison des niveaux de polychlorodibenzo-p-dioxines, furanes et de PCBs dioxin like ou PCB-DL.

Audit des animaux en Norvège

Entre-temps, un audit des contrôles officiels en Norvège pour les animaux vivants et les produits d'origine animale a révélé certaines lacunes dans le système.

L'audit à distance de l'Autorité de surveillance AELE s'est déroulé du 22 février au 5 mars. Il s'est concentré sur l'efficacité des contrôles des résidus de médicaments vétérinaires, de pesticides et de contaminants dans les animaux vivants et les produits d'origine animale.

Les recommandations comprennent l'amélioration de la stratégie d'échantillonnage pour détecter les résidus et s'assurer que tout échantillonnage est inattendu. La Norvège a soumis un plan de mesures correctives pour répondre aux suggestions.

«La combinaison d'annoncer à l'avance les visites de contrôles officiels, de ne pas toujours échantillonner les matrices recommandées par l'EURL les plus susceptibles de détecter certaines substances pendant la période la plus longue après le traitement et d'échantillonner à l'abattoir plutôt qu'à la ferme (lorsque l'échantillonnage n'est pas de routine, les éleveurs ne s’attendent pas à un plan d’échantillonnage) réduisent collectivement les chances de détecter des non-conformités», indique le rapport.

L'équipe d'audit a constaté que la réception des échantillons aux laboratoires est parfois retardée, de sorte que les résultats d'analyse ne sont pas livrés rapidement. Cela retarderait les actions de suivi si une non-conformité est détectée.

Le suivi des résultats des analyses non conformes implique généralement une correspondance écrite entre les responsables et les propriétaires de troupeau sans visites sur place, ni échantillonnage répété jugé nécessaire. Les résultats non conformes ne sont pas considérés comme un facteur de risque dans la planification d'une surveillance ultérieure des résidus au niveau du département pour aider à cibler l'échantillonnage.

La Norvège prévoit de modifier les instructions afin qu'il devienne clair que l'échantillonnage doit être effectué à l'improviste. Lorsque la notification est nécessaire pour des raisons pratiques, elle ne doit jamais indiquer que des échantillons seront prélevés. D'autres changements assureront l'échantillonnage des résidus des animaux d'abattage d'urgence et des matrices modifiées dans le plan d'échantillonnage afin de détecter certaines substances pendant la plus longue période post-traitement.

mercredi 14 juillet 2021

Des pays de l'UE enquêtent sur des cas de salmonellose liés à du tahini et de la halva importés

Produits rappelés en Norvège
«Des pays de l'UE enquêtent sur des cas de salmonellose liés à du tahini et de la halva importés», source article de Joe Whitworth paru le 14 juillet 2021 dans Food Safety News.

Cinq pays européens ont signalé des cas d’infections à Salmonella dont au moins certaines d'entre elles sont liées à du tahini et de la halva de Syrie.

Jusqu'à 80 personnes pourraient avoir été touchées depuis 2019 en Allemagne, Suède, Norvège, Danemark et Pays-Bas, plusieurs types de Salmonella étant liés à l'épidémie.

Sur la base d'informations épidémiologiques et d'analyses de séquençage du génome entier (WGS), des experts du Robert Koch Institut (RKI) en Allemagne ont déclaré à Food Safety News qu'ils considéraient les cas avec les sérotypes de Salmonella Mbandaka, Havana, Amsterdam et Orion comme faisant partie de l'épidémie.

L'Allemagne compte 51 patients, dont 49 confirmés par WGS et deux avec un lien épidémiologique avec un cas confirmé par WGS. Cela comprend 21 cas en 2019, 12 cas en 2020 et 18 cas en 2021.

Les responsables du RKI ont déclaré avoir initialement noté une augmentation du nombre de cas à Salmonella Havana en 2019, mais n'ont pas été en mesure d'identifier la source de l'infection. Ces patients ont été rétrospectivement liés à l'épidémie actuelle sur la base des résultats du WGS. Le séquençage du génome entier fournit ce que l'on appelle les empreintes digitales des bactéries, identifiant les correspondances entre les patients et des agents pathogènes spécifiques.

Les dates d'apparition de la maladie signalées vont de janvier 2019 à mai 2021. Il existe quelques personnes malades avec des dates d'apparition en juin 2021, qui ne sont pas encore confirmées par WGS. L'âge des cas varie de 6 mois à 69 ans et 53 pour cent sont des femmes. Ils vivent à travers l'Allemagne dans 15 des 16 Länder.

Rappels en Norvège

La Norvège compte deux patients atteints par Salmonella Mbandaka qui ont déclaré avoir consommé des produits à base de graines de sésame. Ils ont 5 et 45 ans, tous deux de sexe féminin et originaires de différentes régions du pays. Les dates d'échantillonnage des isolats étaient mars 2020 et juin 2021.

Les produits à base de graines de sésame Al Burj Tahina et Al Burj Halwa en provenance de Syrie et importés en Norvège ont été rappelés le 2 juillet 2021. Les dates de péremption vont de juin 2021 à janvier 2022.

Le rappel est basé sur la détection de Salmonella dans des tests effectués par la Suède et les résultats préliminaires d'échantillons par Mattilsynet (Norvège). Des analyses sont en cours pour voir si les produits rappelés en Norvège sont contaminés par Salmonella Mbandaka.

La Suède enquête sur deux clusters à Salmonella Mbandaka et à Salmonella Havana avec 11 cas chacun.

Au total, les 22 patients sont répartis dans 10 régions différentes, le premier a été signalé en mai 2019 et le dernier en juin 2021. La répartition entre les sexes est uniforme et la tranche d'âge va de 0 à 77 ans, mais 12 cas sont des enfants de moins de 10 ans. De 5.

Investigation sur des liens potentiels

Le partage des données des séquences des isolats de Salmonella sur un système de l'UE pour les experts en santé publique montre un lien avec des épidémies précédentes ayant un lien avec les produits à base de sésame.

Rikard Dryselius, microbiologiste à Folkhälsomyndigheten (l'Agence de santé publique de Suède), a dit: «L'échantillonnage et l'analyse effectués par Livsmedelsverket (l'Agence suédoise de l'alimentation) ont conduit à la découverte de Salmonella dans plusieurs produits à base de tahini et de halva. Les isolats de Salmonella sont actuellement séquencés pour révéler les sérotypes et s'il existe un lien avec des cas humains. Il existe peut-être aussi d'autres sérotypes que Salmonella Havana et Salmonella Mbandaka impliqués.»

Le Danemark compte deux cas à Salmonella Mbandaka liés à l'épidémie. Ils datent de février 2021 et comprennent un enfant et un adulte.

Les Pays-Bas ont identifié un cas correspondant à Salmonella Mbandaka sur la base du séquençage du génome entier. La personne touchée est un enfant de 1,5 an et l'échantillon a été prélevé le 21 mars 2021.

mercredi 23 juin 2021

Toxoplasma gondii en tête du classement des risques alimentaires en Norvège

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
«Toxoplasma gondii en tête du classement des risques alimentaires en Norvège», source article de Joe Whitworth paru le 23 juin 2021 dans Food Safety News.

Toxoplasma gondii figure en tête d'un rapport de classement des risques de 20 agents pathogènes en Norvège.

Il a été suivi par Campylobacter, Echinococcus multilocularis, E. coli entérohémorragique (EHEC), Listeria monocytogenes et Salmonella non typhique, selon le Comité scientifique norvégien pour l'alimentation et l'environnement (VKM).

L'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet) a commandé le rapport, qui sera utilisé pour la hiérarchisation basée sur les risques des programmes de surveillance et de contrôle des agents pathogènes dans les aliments et l'eau.

Le classement des risques était basé sur le nombre de maladies d'origine hydrique et alimentaire, la gravité des maladies aiguës et chroniques, la fraction des maladies chroniques, le taux de mortalité et la probabilité d'une future augmentation de la charge de morbidité. Six critères liés à la santé publique ont été pondérés pour calculer un score de risque global pour chaque agent pathogène.

VKM a examiné les données des programmes nationaux de surveillance et de suivi, les enquêtes de prévalence, les enquêtes sur les épidémies et la recherche, y compris les études épidémiologiques. Lorsque les données norvégiennes manquaient, des rapports internationaux ont été utilisés.

Les cinq derniers pathogènes étaient Clostridium botulinum, Staphylococcus aureus, Clostridium perfringens, Bacillus cereus et Anisakidae.

Si le nombre de maladies d'origine alimentaire était le critère le plus important, les agents pathogènes les mieux classés étaient norovirus et Campylobacter. Lorsque la sévérité de la morbidité a une importance maximale, l'ordre est Toxoplasma, E. multilocularis, EHEC, Clostridium botulinum et Listeria.

Résultats d'attribution de l’origine

VKM a également identifié des aliments dans lesquels les agents pathogènes se trouvent couramment, l'importance des aliments en tant que source d'infection et les principaux facteurs de risque.

Les légumes frais étaient l'une des sources alimentaires les plus importantes pour 12 des 20 agents infectieux, l'eau potable était associée à huit et cinq étaient liés aux produits à base de lait cru.

Les principaux véhicules alimentaires de Toxoplasma gondii étaient de la viande insuffisamment cuite de mouton, de porc et de bétail et des produits frais non lavés.

Pour E. multilocularis, il s'agissait de manger des légumes crus non lavés, des herbes, des fruits ou des baies contaminés par des œufs de parasites ou de boire de l'eau contaminée.

L'eau de boisson et la volaille sont les principaux véhicules de Campylobacter ainsi que la consommation de lait cru et de produits laitiers non pasteurisés. Pour Salmonella, il s'agissait de divers aliments importés d'origine animale ou végétale et de voyages à l'étranger.

La viande insuffisamment cuite de mouton et de bétail, les produits frais et les produits laitiers non pasteurisés étaient les principaux véhicules de EHEC tandis que pour Listeria, la liste comprenait la charcuterie, les fromages à pâte molle, le poisson fermenté (rakfisk) et les produits laitiers non pasteurisés.

Taran Skjerdal, responsable scientifique de l'équipe, a dit qu'il y avait une grande variation dans les aliments qui étaient la source de chaque agent pathogène.

«Les résultats peuvent changer au fil du temps à mesure que de nouvelles données deviennent disponibles grâce à la surveillance et à la recherche sur les agents pathogènes et les maladies qu'ils causent. Le processus systématique et transparent décrit dans ce rapport sera probablement plus utile s'il est répété et mis à jour régulièrement avec de nouvelles informations», a-t-elle dit.

L'Autorité norvégienne de sécurité des aliments a également annoncé qu'elle donnerait la priorité aux inspections des sites qui manipulent de la viande des pays de l'UE et de l'Espace économique européen après plusieurs découvertes de Salmonella dans des produits en provenance d'Allemagne plus tôt cette année. Une épidémie à Salmonella Enteritidis provenant de bœuf importé d'Allemagne a rendu malade au moins 22 personnes plus tôt cette année.

L'agence exigera de l'entreprise qu'elle vérifie que les envois de bœuf et de porc commercialisés satisfont aux conditions relatives aux salmonelles dans le Règlement sur l'hygiène des animaux. Cela peut être fait par la documentation ou par un échantillonnage accru.

jeudi 17 juin 2021

La Norvège relie une épidémie à Salmonella avec un fromage au lait cru

«La Norvège relie une épidémie à Salmonella avec un fromage au lait cru», source Food Safety News.

Six personnes en Norvège sont tombées malades ces derniers mois, la source de l'infection étant supposée être du fromage au lait cru contaminé de France.

L'épidémie d'origine alimentaire a été soupçonnée d'être causée par Salmonella Dublin présent dans du fromage réfrigéré à base de lait non pasteurisé.

L'Institut norvégien de santé publique (Folkehelseinstituttet) a enquêté sur l'épidémie avec l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet) et l'Institut vétérinaire norvégien.

Lien fait dans les entretiens avec les patients

Au début de cette année, les autorités norvégiennes ont détecté un groupe de six patients infectés par Salmonella Dublin. Salmonella Dublin est rare dans le pays avec généralement pas plus de cinq cas d’infection rapportés chaque année, selon les responsables de la santé.

Les patients vivaient dans quatre comtés différents. Leur âge médian était de 70 ans et demi avec une fourchette de 40 à 85 ans et la moitié étaient des femmes. L'apparition des symptômes s'est étendue de fin décembre 2020 à début mars de cette année.

Lors d'entretiens, cinq personnes sur six ont déclaré avoir mangé du fromage au lait cru de France. Aucune analyse microbiologique du fromage n'a pu être effectuée car il n'y avait plus de stock et le produit n’était plus sur le marché.

Les six patients ont été interrogés avec un questionnaire standardisé pour Salmonella afin d'obtenir l'historique de la consommation alimentaire une semaine avant l'apparition des symptômes. Il y avait aussi un questionnaire plus ciblé avec des photos de différents fromages. On a également demandé aux personnes où elles avaient acheté les différents produits.

Sur la base des résultats des entretiens avec les patients et des informations de traçabilité, le fromage au lait cru de France peut être à l'origine de l'épidémie, mais étant donné le petit nombre de cas confirmés et les informations limitées, les autorités n'ont pas pu déterminer le lien de manière concluante.

Résultats des prélèvements de produits secs

Pendant ce temps, l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments a publié les résultats d'une enquête sur les produits secs sur le marché intérieur qui ont été analysés pour Salmonella.

Le programme de surveillance en 2020 a été réalisé pour évaluer le secteur à la suite d'une épidémie à Salmonella en 2019 où 58 personnes sont tombées malades après avoir mangé un mélange de fruits secs exotiques.

Certains produits étaient des aliments prêts à consommer qui sont souvent consommés sans traitement thermique. Salmonella survit longtemps dans les aliments secs et peut y être inégalement répartie.

Au total, 543 échantillons d'épices, de baies séchées, de mélanges de fruits et de fruits à coque, de lait en poudre et de préparations déshydratées pour nourrissons ont été collectés et plus de 1 000 analyses ont été effectuées, mais Salmonella n'a été détecté.

Des échantillons ont été prélevés au hasard dans tout le pays et à toutes les étapes de la chaîne d'approvisionnement, des importateurs et fabricants aux distributeurs. Les produits provenaient de nombreux pays, dont les États-Unis, Chine, Inde, Thaïlande, Vietnam, Danemark, Suède et Turquie.

Dans ce contexte, signalons que Santé publique de France avait publié, il y a quelque temps, deux investigations,

dimanche 23 mai 2021

La Norvège enquête sur une épidémie à Yersinia avec 15 personnes malades

«La Norvège enquête sur une épidémie à Yersinia avec 15 personnes malades», source Food Safety News. Tous les liens sont de mon fait -aa.

Les autorités norvégiennes enquêtent sur une augmentation de cas d'infection à Yersinia signalées depuis fin avril. Sur la base des zones géographiques des personnes infectées, les responsables estiment que la source est un produit alimentaire largement distribué.

L'Institut norvégien de santé publique (Folkehelseinstituttet) a signalé l'augmentation de Yersinia enterocolitica O3.

Une enquête sur l'épidémie a été lancée avec les agences locales compétentes, l'Institut vétérinaire et l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet).

Les patients ont entre 16 et 54 ans et les deux tiers sont des femmes. Des bactéries ayant le même profil ADN ont été détectées chez toutes les personnes malades, ce qui signifie qu'elles sont probablement liées à une source commune d'infection. Des échantillons ont été prélevés au cours de la dernière semaine d'avril et début mai.

Les 15 cas vivent dans plusieurs comtés de Norvège : Viken (3), Trøndelag (5), Rogaland (2), Vestland (3), Møre og Romsdal (1) et Vestfold et Telemark (1).

Les patients sont interrogés et l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments prélève des échantillons de produits alimentaires chez les personnes infectées pour tenter de résoudre l'épidémie.

Tableau plus large

Chaque année, entre 40 et 80 cas de yersiniose sont signalés à l'Institut norvégien de santé publique, la majorité étant infectée au niveau national.

L'Institut vétérinaire norvégien a récemment publié les résultats d'une analyse des produits à base de porc pour Yersinia enterocolitica.

Sur plus de 150 échantillons de viande de porc hachée collectés dans les supermarchés en 2019 et analysés en 2019 et 2020, Yersinia enterocolitica pathogène a été isolé de neuf d'entre eux. Les résultats ont montré une faible incidence de Yersinia enterocolitica pathogène dans les produits du porc norvégien, mais ces produits sont toujours considérés comme une source majeure d'infection.

À la fin de 2020, une épidémie à Yersinia dans le pays qui a touché 10 personnes a été attribuée à de la salade et une autre épidémie en mai de l'année dernière qui a rendu 23 personnes malades était liée à des épinards importés.

Le travail d'enquête peut être compliqué et prendre du temps, et dans de nombreux cas, il ne sera pas possible de trouver la source de l'infection ou de clarifier s'il s'agit d'une source commune.

La yersiniose est une infection causée par la bactérie Yersinia enterocolitica. Les symptômes les plus courants chez les enfants sont la diarrhée, la fièvre et les douleurs abdominales. Chez les enfants plus âgés et les adultes, les douleurs abdominales du côté droit et la fièvre pourraient être les principaux problèmes. Les symptômes se développent généralement quatre à sept jours après l'exposition et durent une à trois semaines.

jeudi 20 mai 2021

Norvège : La surveillance des aliments révèle de faibles niveaux de Salmonella

«Norvège : La surveillance des aliments révèle de faibles niveaux de Salmonella», source Food Safety News.

Les bovins, porcs et volailles norvégiens ne sont que rarement infectés par Salmonella, selon les résultats des programmes de surveillance en 2020.

La présence de Salmonella chez les animaux d'élevage et les produits d'origine animale norvégiens est très faible par rapport à la plupart des autres pays. La salmonellose a augmenté au cours des dernières décennies, mais la majorité des infections sont contractées à l'étranger.

La surveillance couvre les animaux vivants tels que les porcs, les volailles et les bovins, les œufs et la viande fraîche de porcs et de bovins. Toute souche de Salmonella isolée dans les programmes doit être notifiée à l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (Mattilsynet). L'Institut vétérinaire norvégien coordonne les programmes de surveillance, examine les échantillons fécaux et rend compte des résultats. Les laboratoires privés analysent les échantillons prélevés dans les abattoirs et les ateliers de découpe.

Les programmes sont approuvés par la Commission européenne, ce qui permet à la Norvège d'exiger des garanties supplémentaires sur Salmonella lors de l'importation d'animaux vivants et de produits alimentaires d'origine animale en provenance de l'Union européenne.

Résultats de la surveillance

Les objectifs de ce travail consistent à garantir que les animaux producteurs de denrées alimentaires et les produits d'origine animale norvégiens sont pratiquement indemnes de Salmonella et à prévenir une augmentation des infections à Salmonella dans le pays.

Pour la volaille, 8 882 échantillons de matières fécales, y compris des écouvillons de bottes provenant de 1 342 exploitations différentes ont été examinés. Un troupeau de poulets de chair était positif pour Salmonella Typhimurium.

Au total, 1 496 échantillons de matières fécales provenant de 78 troupeaux reproducteurs de porcs ont été examinés et Salmonella n'a pas été détectée. Au total, 3 245 échantillons de ganglions lymphatiques provenant de porcs ont été analysés. L'un des porcs d'abattage était positif pour Salmonella Typhimurium.

Près de 3 000 échantillons de ganglions lymphatiques provenant de bovins ont été examinés et trois étaient positifs pour Salmonella Typhimurium, Salmonella Hessarek et Salmonella Diarizonae 61:k:1,5,(7). Tous les troupeaux ont été suivis en testant les excréments de différentes espèces animales, des aliments pour animaux et de l'environnement, et les échantillons étaient négatifs.

Un total de 5 905 échantillons sur écouvillon provenant de carcasses de bovins et de porcs ont été examinés et un était positif pour Salmonella Diarizonae 61:k:1,5,(7). Au total, 2 785 échantillons de viande hachée provenant d'usines de découpe ont été examinés et deux étaient positifs pour Salmonella diarizonae 61:k:1,5, 7) et un pour le variant monophasique de Salmonella Typhimurium.

Le nombre d'échantillons d'écouvillons et de ganglions lymphatiques examinés chez les porcs et les bovins doit être d'au moins 3 000 par an. Cet objectif n'a pas été atteint pour tous les types en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, mais le programme a toujours montré une très faible prévalence de Salmonella, selon le rapport.

Yersinia chez le porc

Pendant ce temps, l'Institut vétérinaire norvégien a également analysé les produits du porc pour Yersinia enterocolitica.

Plus de 150 échantillons de viande hachée de porc ont été collectés dans les supermarchés en 2019 et analysés en 2019 et 2020 à la demande de Mattilsynet. Yersinia enterocolitica pathogène a été isolé à partir de neuf échantillons.

En 2020, 82cas d'infection à Yersinia enterocolitica ont été signalées. Il y a eu entre 50 et 100 cas par an depuis 2010, sauf en 2014 où il y a eu une épidémie avec 133 cas. On pense que les porcs sont le principal réservoir de Yersinia enterocolitica, et le porc est considéré comme une source majeure d'infection.

Un total de 26 échantillons étaient positifs pour le gène ail avec Yersinia enterocolitica pathogène dans neuf d'entre eux. Huit des neuf échantillons étaient de sérotype O:3.

Les résultats montrent qu'il y a une faible incidence de Yersinia enterocolitica pathogène dans les produits de porc norvégiens. Les experts ont mis en garde contre le faible nombre d'échantillons analysés, mais ont déclaré que les résultats pourraient aider l'industrie et les autorités à avoir un aperçu de la situation et à suivre les tendances, car ils fournissent des données mises à jour de la dernière étude en 1997 et 1998.

dimanche 11 avril 2021

Norvège : Investigation d'une épidémie à Salmonella Agbeni liée à des fruits secs exotiques

Une étude parue dans Eurosurveillance traite de fruits secs exotiques et SalmonellaDes fruits secs exotiques ont provoqué une épidémie à Salmonella Agbeni avec une tableau clinique grave en Norvège, de décembre 2018 à mars 2019.

La salmonellose non typhique est une infection gastro-intestinale caractérisée par de la diarrhée, des nausées et parfois des vomissements et de la fièvre. En 2017, 20 cas confirmés de salmonellose pour 100 000 habitants ont été signalés dans l'Union européenne (UE), ce qui en fait la deuxième infection d'origine alimentaire la plus fréquemment signalée. (c'est toujours le cas en 2019 -aa)

En Norvège, il est obligatoire de signaler tous les cas de salmonellose au Système norvégien de surveillance des maladies transmissibles (MSIS), et les laboratoires de microbiologie médicale soumettent les isolats de Salmonella au Laboratoire national de référence pour les bactéries entéropathogènes (LNR) de l'Institut norvégien de santé publique (NIPH) pour la confirmation et la surveillance épidémiologique moléculaire par séquençage du génome entier (WGS). Le taux d'incidence était de 18 pour 100 000 habitants en 2018.

La majorité des cas sont liés aux voyages, car la Norvège possède peu de réservoirs nationaux connus. Les sérotypes dominants détectés sont Salmonella Typhimurium et Salmonella Enteritidis. Des épidémies impliquant différents sérovars de Salmonella sont observées de manière irrégulière en Norvège, avec quatre foyers nationaux signalés en 2018.

Cas humains

Nous avons identifié la souche épidémique, Salmonella Agbeni, ST2009 et CT2489, parmi les 56 cas, avec ≤ 2 différences alléliques entre les isolats. Un cas avait une double infection à S. Agbeni et Salmonella Wagenia.

Prélèvements alimentaires

Des prélèvements d'aliments ont été collectés sur la base de produits suspects selon les entretiens. Les échantillons alimentaires ont été fournis par les cas, les supermarchés et le distributeur. Des prélèvements de raisins secs, d'arachides et d'épices différentes étaient tous négatifs pour Salmonella spp. En tout, neuf emballages ouverts de Mix A provenant de cas et deux emballages intacts de Mix A provenant de supermarchés ont été analysés. S. Agbeni a été détecté dans tous les sachets ouverts et dans un sachet intact. De plus, un autre sérovar de Salmonella, S. Gamaba, a été détecté dans deux emballages intacts de Mix A.

Le WGS a confirmé que les isolats de S. Agbeni étaient identiques à la souche épidémique avec ≤ 2 différences alléliques entre les isolats. Les isolats détectés de S. Gamaba à partir des deux sachets de Mix A étaient identiques: ST5862 et CT2581. De plus, un isolat de patient à S. Gamaba qui était identique aux isolats du mix A par WGS a été identifié dans la base de données du laboratoire au LNR. Nous avons interrogé le patient, qui a signalé l'apparition des symptômes début janvier 2019, et confirmé la consommation de Mix A.

Investigation

Il y avait quelques limites à cette enquête. Premièrement, le système de surveillance passive peut n'avoir détecté qu'une faible proportion de cas, et principalement ceux présentant les symptômes les plus graves. Les personnes atteintes de gastro-entérite simple ne recherchent souvent pas de soins de santé. Cela pourrait influencer les déterminants épidémiologiques de l'infection et le profil démographique des cas.

Deuxièmement, les entretiens rétrospectifs peuvent conduire à un biais de rappel, en particulier pour les participants qui ont signalé des symptômes au début de l'épidémie.

Pour surmonter le biais de rappel, nous avons recueilli les reçus des magasins et introduit les questionnaires électroniques qui comprenaient des photos d'aliments spécifiques. Cela a été très utile pour l'enquête sur l'épidémie, car certains cas ne se souvenaient pas qu'ils avaient consommé le mélange A, mais cela a été vérifié par des reçus et/ou le questionnaire électronique.

Troisièmement, les enquêtes épidémiologiques et microbiologiques ont été menées en parallèle et ont eu une influence l'une sur l'autre. Lorsque nous avons commencé l'étude cas-témoins appariés, il y avait déjà des communications médiatiques sur le véhicule probable de l'épidémie. Ainsi, nous avons dû arrêter le recrutement avant de recruter un nombre suffisant de couples appariés, et nous avons dû effectuer une analyse inégalée des enregistrements obtenus. Nous sommes convaincus que notre décision était correcte, même si l'analyse était basée sur peu de cas, car les résultats biaisés de l'analyse cas-témoins s'alignaient très bien avec toutes les autres enquêtes et confirmaient la source par une forte association épidémiologique.

La constatation a été vérifiée par la détection de la souche épidémique à la fois dans le produit alimentaire et dans les cas humains.

Les fruits secs, produit à risque ?

Cette épidémie a mis en évidence des fruits secs comme un produit à risque d'infections d'origine alimentaire, ce qui est particulièrement préoccupant pour les produits prêts à consommer. Les experts en santé publique, les cliniciens et les microbiologistes doivent être conscients de ce risque, en particulier en cas d'épidémies avec des sérotypes rares de Salmonella. La présente investigation souligne l'importance d'une enquête intersectorielle sur l'épidémie afin d'identifier le vecteur alimentaire responsable et permettre son rappel, ainsi que l'importance de la traçabilité de la chaîne alimentaire à l'échelle de l'UE. Des enquêtes supplémentaires sont nécessaires pour estimer le risque des produits de fruits secs pour les agents pathogènes d'origine alimentaire. Pour faire le suivi de cette question en Norvège, la NFSA a lancé un échantillonnage accru de ces produits dans le programme de surveillance de Salmonella pour 2019 et 2020, ce qui fournira plus d'informations sur le niveau de contamination de ces produits.

samedi 10 avril 2021

Le Danemark enquête sur une épidémie à Salmonella. La Norvège élargit ses rappels

«Le Danemark enquête sur une épidémie à Salmonella. La Norvège élargit ses rappels», source article de Joe Whitworth paru le 9 avril 2021 dans Food Safety News.

Les autorités danoises enquêtent sur une épidémie à Salmonella qui a touché plus de 20 personnes, dont la moitié ont été admises à l'hôpital.

Depuis mi-novembre 2020, 23 personnes ont été enregistrées avec le même type de Salmonella Typhimurium dans le pays, selon le Statens Serum Institut (SSI).

Les malades vivent dans tout le Danemark et 13 femmes et 10 hommes sont touchés. Ils sont âgés de 2 à 92 ans. Douze personnes ont été hospitalisées. Neuf sont malades à Hovedstaden, six à Syddanmark, quatre à Sjælland tandis que Midtjylland et Nordjylland ont chacun deux patients.

Les entretiens avec les personnes atteintes ont montré qu'elles n'avaient pas voyagé avant d'être tombées malades, qu'elles ne se connaissaient pas et qu'elles n'avaient pas participé à des événements conjoints.

Les responsables ont déclaré que cela suggère que la source de l'infection est un type d'aliment vendu dans tout le pays. Le fait que des patients aient été signalés pendant quatre mois indique également qu'il s'agit d'un produit avec une longue durée de conservation.

La Norvège rapporte la présence de Salmonella dans de la viande d'Allemagne

Entre-temps, un certain nombre de produits de viande ont été retirés récemment en Norvège en raison des découvertes de la présence de Salmonella. Jusqu'à présent, tous les articles proviennaient de quelques lots de viande d'Allemagne.

Salmonella Enteritidis a été retrouvé dans un lot, ce qui a entraîné le rappel des produits fabriqués à partir de ce lot, y compris plusieurs types de viande hachée.

Au moins 22 personnes sont tombées malades dans le cadre de cette épidémie et 10 ont dû être hospitalisées. Les patients sont âgés de 11 à 91 ans et près des deux tiers sont des femmes.

NorgesGruppen a diffusé un rappel pour certains articles fournis par Norfersk. Tous avaient dépassé la DLC mais les autorités craignent que les consommateurs puissent les avoir chez eux dans leurs congélateurs. Le lot de viande bovine a été importé dans le pays par Prima Jæren. D'autres rappels relatifs à ce lot ont été effectués par Coop Norge SA et Unil AS.

Les analyses de recherche de Salmonella avant importation mi-janvier ont été négatifs, mais un échantillon soumis à un laboratoire accrédité est revenu positif. Prima Jæren a commencé à commercer avec l'abattoir impliqué il y a huit ans.

Cet incident concerne également l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et INFOSAN ainsi que le Danemark et la France, selon une notification d'alerte au RASFF.

Salmonella dans du porc

Salmonella Typhimurium a également été retrouvé dans un lot de porc en Norvège et est résistant à plusieurs types d'antibiotiques, selon des responsables.

Cette découverte a conduit au retrait d'un certain nombre de produits, mais à ce jour, aucun cas de maladie n'a été signalé. Nortura SA, Fana Kjøtt, Taga Foods AS et Grilstad ont tous publié des rappels car ils avaient utilisé des matières premières soupçonnées d'être contaminées.

Lorsque Salmonella est retrouvé dans la viande importée, les entreprises doivent prendre des mesures pour s'assurer que la bactérie soit détruite, par exemple en utilisant un traitement thermique, afin qu'elle puisse être vendue en toute sécurité au consommateur. Mattilsynet a ordonné le rappel de toutes les viandes des lots concernés qui n'avaient pas subi de traitement thermique.

La Norvège a également fait deux notifications (1 et 2) pour Salmonella Typhimurium monophasique dans la viande de porc réfrigérée en provenance d'Allemagne, une autre notification pour Salmonella Derby dans les côtés de porc réfrigérés du même pays depuis les autres alertes et enfin une quatrième notification pour du porc réfrigéré d'Allemagne.

NB : Tous les liens sont de mon fait-aa.