Le blog vous avait en son temps
parlé de cette affaire à Toulours, 1,
2
et 3.
On
lira ussi mes commentaires dans l’article du 14 décembre, France
: Cas groupés de syndrome hémolytique et urémique pédiatriques
liés à des fromages à pâte pressée non cuite à base au lait
cru.
Voici
qu’on nous dit qu’à «Toulouse : après l'intoxication de
six enfants de la crèche des Minimes, Santé publique France fait
retirer les fromages de la société Route des Terroirs», source La
Dépêche.fr du 14 décembre 2023.
Suite
à l'intoxication, le 10 novembre, de six enfants âgés de 1 à 3
ans à la crèche des Minimes, Santé publique France (en
fait, il s’agit du ministère
de la Santé -aa) fait
retirer les fromages de la société Route des Terroirs. Ils avaient
été hospitalisés après une contamination à la bactérie
Escherichia
coli.
«L’état de santé
actuel de ces enfants ne suscite plus d’inquiétudes», a indiqué,
mercredi 13 décembre, le gouvernement et Santé publique France qui
ont demandé le retrait des fromages de la société Route des
Terroirs. «Ce retrait, initié depuis le 8 décembre 2023 (en fait
dès le 6
décembre selon RappelConso -aa), fait suite à des
investigations menées autour de cas groupés de syndrome hémolytique
et urémique (SHU) pédiatriques, précise Santé publique France. En
novembre 2023, 6 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) dus
à la bactérie E.Coli producteur de shigatoxine (STEC) ont été
identifiés dans une crèche
de Toulouse".
Des repas différents
pour les enfants
Le 10 novembre, c'est
l’Agence régionale de santé qui a informé la mairie de Toulouse
de l’hospitalisation des enfants de la crèche des Minimes
contaminés à l’E. coli. Au départ, les prélèvements
alimentaires se sont révélés négatifs. Les repas étant
différents car servis à des enfants d’âges différents, cette
piste n’était pas forcément privilégiée par la ville. La crèche
a dû fermer ses portes durant une dizaine de jours.
«D'autres sources de
contamination ne sont pas exclues»
Mais Santé publique
France et ses partenaires ont poussé plus loin, étant donné que la
bactérie fait l’objet d’une surveillance nationale. «En lien
avec le centre national de référence des Escherichia coli
(Institut Pasteur et hôpital Robert Debré de Paris) et la Direction
générale de l'alimentation, en coordination avec la Direction
générale de la Santé, nous avons immédiatement lancé les
investigations sur les cas de SHU afin d’identifier une éventuelle
source de contamination commune et mettre en place les mesures de
gestion appropriées. Ces investigations ont conduit à identifier
des éléments épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité
convergents, faisant le lien entre au moins une partie de ces cas de
SHU et des fromages Morbier produits par la société Route des
Terroirs, sans pour autant pouvoir à ce stade exclure d’autres
sources de contamination.»
Le producteur retire
ses fromages
C'est peut-être le cas
à Toulouse où «tous les enfants n'ont pas fait le même repas, les
investigations continuent» concernant les enfants de la crèche des
Minimes, confie-t-on au Capitole. Le gouvernement précise que : «Le
producteur de ces fromages en lien avec les autorités sanitaires a
décidé et procédé au retrait et au rappel de certains de ses
fromages au lait cru : morbier, tomme et raclette, distribués sur
l’ensemble du territoire national et fabriqués jusqu’au 11
octobre». Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces
produits de ne pas les consommer.
Du côté de la mairie,
autre son de cloche, la bactérie E. coli n'aurait pas été
identifiée. «Des analyses avaient été menées sur des plats
témoins, conservés 7 jours, de ce que les enfants et les bébés
avaient mangé. Leur résultat excluait la présence de la bactérie
E. coli. Les analyses remontaient sur l’alimentation servie depuis
le 2 novembre. Le fromage incriminé avait été servi 17 jours avant
leur hospitalisation et seuls les repas de deux enfants sur les 6
hospitalisés proposait ce fromage. Par ailleurs le travail continue
en lien avec l’ARS pour comprendre ce qui s’est passé.»