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samedi 9 janvier 2021

Présence de contamination microbienne et de biofilms sur une ligne de production de remplissage de canettes de bière

«Présence de contamination microbienne et de biofilms sur une ligne de production de remplissage de canettes de bière», source Journal of Food Protection.

Résumé

La contamination de la bière survient dans 50% de tous les événements aux derniers stades de la production, la zone de remplissage. Ainsi, des biofilms, qui sont des consortiums de micro-organismes intégrés dans une matrice composée de substances polymériques extracellulaires, jouent un rôle critique. À ce jour, la plupart des études se sont concentrées sur la présence de micro-organismes (formant un biofilm) dans cet environnement de remplissage.

Notre objectif était de caractériser le statut microbien ainsi que la présence d'éventuels biofilms sur une ligne de remplissage de canettes de bière en déterminant la présence de micro-organismes et de leurs composants matriciels associés (glucides, protéines et l’ADN extracellulaire (eDNA). La qPCR ciblée a confirmé la présence de micro-organismes sur dix sites pendant l'opération et trois après nettoyage (sur 23 sites respectivement). L'évaluation des glucides, de l'eDNA et des protéines a montré que 16 sites étaient positifs pour au moins un composant pendant le fonctionnement et quatre après le nettoyage.

Nous avons identifié un hotspot potentiel de biofilm, à savoir l'entretoise sous le remplisseur, hébergeant des charges élevées de bactéries et de levures, d'eDNA, de glucides et de protéines. Le profil des protéines était différent de celui de la bière. Ce travail approfondit notre compréhension des biofilms et des micro-organismes retrouvés sur la ligne de remplissage des boissons de type bière sur des points critiques pour la production.

vendredi 3 avril 2020

Etats-Unis ; Evaluation du système de contrôle de la contamination microbiologique des aliments d'origine non animale destinée à l'exportation vers l'Union Européennee, selon un audit de l'UE


Voici le résumé du rapport final d'un audit réalisé aux Etats-Unis du 11 au 27 septembre 2019 afin d'évaluer le systèmes en place pour contrôler la contamination microbiologique des aliments d'origine non animale destinée à l'exportation vers l'Union Européenne
NB. Le texte qui suit est la traduction de parties du rapport d’audit original [nº de réf. DG(SANTE)/2019- 6699]. Destiné à être consulté par les visiteurs de ce site, il n’a cependant aucune valeur officielle. En tout état de cause, il convient de se reporter au texte intégral du rapport original.

Ce rapport expose les résultats d’un audit réalisé par la Direction Générale de la santé et la sécurité alimentaire aux États-Unis, du 11 au 27 septembre 2019.
L'audit avait pour objectifs d'évaluer le système des contrôles officiels dans le domaine de l'hygiène alimentaire visant à prévenir la contamination microbiologique dans la production des denrées alimentaires d'origine non animale, notamment les amandes, les graines destinées à la germination, les fruits et légumes frais et congelés qui peuvent présenter des risques de contamination microbiologique en cas de consommation humaine directe.

Le système des contrôles officiels des denrées alimentaires d’origine non animale se trouve dans les premières phases de mise en œuvre des nouvelles exigences fixées dans l’acte de modernisation de la sécurité alimentaire. La mise en œuvre de contrôles officiels au stade de la production primaire pour lutter contre les risques microbiologiques potentiels liés à l’exportation vers l’UE de produits non destinés à la germination a débuté au printemps 2019 (les inspections des établissement de production de germes ont commencé à l’automne 2017). Même si un certain nombre de transformateurs/exportateurs disposent de systèmes de contrôle au niveau de la production primaire, ces systèmes ne sont pas encore généralisés à tous les producteurs.
Un système de contrôle officiel fondé sur le risque et le système HACCP est en place pour les prestataires et les transformateurs, ce qui donne lieu à des exigences et méthodes d’inspection différentes pour des produits différents. Le système de contrôles officiels de la sécurité alimentaire actuellement en place permet dans une large mesure de garantir que les denrées alimentaires d’origine non animale ont été produites dans des conditions satisfaisant aux dispositions générales d’hygiène de l’UE applicables à la production primaire et à la transformation. Les risques potentiels associés à l’absence de contrôles officiels sont atténués par le fait que la majorité des transformateurs/exportateurs faisaient partie de groupements de producteurs, ont été certifiés par une tierce partie comme respectant les normes internationales de sécurité alimentaire et ont régulièrement fait l’objet d’inspections et d’audits (y compris des inspections de producteurs primaires) de la part de clients.

Toutefois, des lacunes ont été observées en ce qui concerne la mise en œuvre de la traçabilité et la vérification des bonnes pratiques agricoles pour les producteurs de semences sur place qui n’est pas conforme aux exigences fixées dans la partie I du modèle de certificat sanitaire pour l’importation de graines à germer figurant à l’annexe du règlement (CE) nº211/2013. Cela pourrait entraîner des exportations de graines à germer vers l’UE qui n’ont pas été produites dans des conditions conformes à l’annexe I du règlement (CE) nº852/2004 et pourraient présenter un risque microbiologique plus élevé.

Le rapport adresse des recommandations aux autorités compétentes afin qu’elles remédient à la lacune constatée et améliorent l’exécution des mesures de contrôle.

vendredi 27 décembre 2019

Eau potable contaminée dans différentes communes de Normandie, selon l'ARS


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

L'Agence régionale de santé de Normandie (27 décembre 2019) fait savoir que les syndicats d’eau potable Vallée de La Saane, Auffay-Tôtes (en partie) et Caux-Central (en partie) et la communauté de communes Caux Austreberthe (en partie), regroupant 20 communes en totalité et 23 communes en partie (soit environ 16 180 habitants), distribuent également une eau colorée ou trouble en raison des fortes précipitations.

Ces secteurs s’ajoutent aux deux syndicats déjà touchés (3 sources Cailly Varenne, Béthune et Mont Cauvaire).

L’ARS de Normandie fait aussi savoir le 24 décembre 2019 que le syndicat d’eau potable de Mont-Cauvaire regroupant 5 communes en totalité ou en partie (soit environ 1 800 habitants) distribue temporairement une eau colorée ou trouble en raison des fortes précipitations.

Le 23 décembre 2019, « Suite aux fortes précipitations, l'ARS Normandie fait savoir que l’eau en provenance du Syndicat d’Alimentation en Eau Potable du Haut Perche, unité de distribution de Soligny-la-Trappe distribuant 7 communes (soit environ 1080 habitants), peut présenter un risque pour la santé en raison de dépassements des paramètres bactériologiques. »
Il s'agit de particules d'argiles et de limons, très rapidement entraînées dans les nappes souterraines par les pluies très importantes, responsables de l'érosion des terres. Ce phénomène accentue les risques de contamination microbienne.
En conséquence, la population de ces secteurs est invitée à ne pas consommer l'eau du robinet jusqu'à nouvel ordre.
Cette eau ne doit pas être utilisée pour la boisson, le lavage des dents et la préparation des aliments sauf si elle est portée à ébullition.

Les abonnés sont directement informés par les collectivités ou exploitants qui mettent à disposition de l’eau embouteillée. Pour chacun des secteurs, un numéro peut être contacté pour plus d’information.

NB : Ne pas hésiter à lire en intégralité les différents communiqués de l'ARS Normandie. 

Complément du 28 décembre 2019. Communiqué du 28 déembre d el'ARS Normandie:
L'ARS de Normandie informe que l’eau en provenance du réseau de distribution de Soligny-la-Trappe du Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable (SIAEP) du Haut Perche, distribuant 7 communes (soit environ 1080 habitants), ne présente plus de risque microbiologique pour la santé des personnes.
Complément du 1er janvier 2020Communiqué du 31 décembre de l'ARS Normandie.
En Seine-Maritime, retour à la normale pour l’eau distribuée par les syndicats d’eau du Haut Cailly, Mont Cauvaire et Auffay–Tôtes.
Eau encore impropre à la consommation sur les secteurs suivants : syndicat d’eau de la Vallée de La Saane et Caux Central (en partie) et Communauté de communes Caux Austreberthe (en partie). 
Complément du 1er janvier 2020. selon l'ARS NormandieLevée totale de la restriction de consommation en eau potable pour la Seine-Maritime.
Au vu des analyses effectuées sur les réseaux concernés par une restriction de consommation de l'eau du robinet, l’Agence Régionale de Santé de Normandie fait savoir qu’un retour à la normale de la qualité de l'eau distribuée a été observé.