Quand il est fait état de
la sécurité des aliments, il est souvent question de lute contre
ceci ou cela en parlant des pathogènes, de la prévention des
maladies d’origine alimentaire, etc., mais rarement il est fait
état du nombre de rappels de produits alimentaires (il se porte
d’ailleurs très bien, merci !), ni du nombre d’inspections dans
la restauration commerciale ...
Voici donc ces indicateurs
qui comprennet les avis de rappels et les inspections des
restaurants.
Rappels
- Salmonella,
33
- allergènes, 31
- Listeria
monocytogenes,
21
- corps étrangers, 12
- pesticides, 12
- modifications organoleptiques, 12
Dans la rubrique les
’oubliés’
de RappelConso,
notons le rappel de cake marbré au chocolat 340 g pour cause de
présence
d’allergènes non signalés sur l’étiquetage. Le
rappel par
Carrefour
a eu lieu
le 29 juin.
Ce rappel n’est toujours pas signalé le 30 juin par RappelConso. C'est ballot, RappelConso a bien rappelé du cake marbré au chocolat 270 g le 30 juin, mais pas du 340 g ! La sécurité des aliments se niche souvent dans des détails ...
Inspections des restaurants
Ce n’est pas glorieux.
Eh oui, les
inspections en sécurité des aliments selon Alim’confiance,
autre
appication de la start-up nation, ne
brillent pas par leur nombre, mais je crois qu’il n’est pas
possible faire mieux. De là à apporter du crédit à l’idée
selon laquelle «un restaurant
peut être contrôlé qu’une fois tous les quinze ans. Il se
peut donc que vous passiez plusieurs mois, voire années sans subir
de contrôle de la DDPP.»
Cela est confirmé par le
mémoire
d’un élève inspecteur, «Globalement, les grandes villes sont
considérées comme beaucoup plus strictes, car en province la
fréquence d’inspection est beaucoup plus faible (une fois tous les
10-15 ans).»
Pour 2022, les données
sont de 5 557 inspections des
restaurants en France, selon le site dgal
open data soft,
- janvier, 972
- février, 1 023
- mars, 1 283
- avril, 938
- mai, 1 112
- juin, 429*
Les données de juin sont
provisoires.
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis
plusieurs années avec la revue PROCESS
Alimentaire
pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et
de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés
gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue,
alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite
lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS
Alimentaire
s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse
tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant
pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la
publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction
dégueulasse et un rédacteur en chef complice !