Affichage des articles dont le libellé est masques. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est masques. Afficher tous les articles

jeudi 7 mai 2020

COVID-19 : Le masque, même fait maison, jouerait un rôle essentiel dans la protection du public, selon des scientifiques


Même de façon faits de façon simple, faits maison, et même moyennement efficaces, les masques semblent jouer un rôle dans la protection du public dans la pandémie COVID-19.

Dès lors la question l'on peut se poser, en dehors du yakafokon habituel et stérile, pourquoi le gouvernement n'encourage-t-il pas clairement le port du masque auprès de l'ensemble de la population ? Le masque semblerait jouer le rôle d'un confinement individuel ...

Voici quelques éléments ci-après qui vous permettront de bien comprendre le rôle essentiel, avec d'autre mesures barrière, joué par le port du masque, y compris le masque fait maison ...

« Porter ou non un masque ? Sortir en public pendant la pandémie de COVID-19 », source communiqué de l’Arizona Sate University du 1er mai 2020.

Beaucoup de personnes restent autant que possible à la maison, évitant les rassemblements de masse et pratiquant la distanciation sociale. Ils n'ont montré aucun symptôme qui indiquerait qu'ils ont le COVID-19. Mais devraient-ils porter un masque lorsqu'ils font ce petit trajet pour aller faire leurs courses ?

Selon une nouvelle étude de l'Arizona State University (ASU), la réponse est oui.

Les personnes peuvent transmettre COVID-19 à d'autres, même s'ils ne se sentent pas malades. Le port d'un masque sur le nez et la bouche peut être efficace pour protéger les autres personnes au cas où le porteur est affecté, mais ne présente pas de symptômes. Si le porteur est en bonne santé, un masque permet également d'éviter qu'il ne soit infecté par d'autres.

Une équipe de professeurs, de chercheurs en postdoc et d'étudiants diplômés de la  School of Mathematical and Statistical Sciences a développé des modèles mathématiques pour le port du masque par la population générale. Ils ont constaté que si la plupart de la population portait systématiquement un masque en public, même des masques faits maison peuvent réduire de manière significative les transmissions communautaires de COVID-19 et diminuer les pics d'hospitalisations et de décès.

Le port d'un masque seul ne fera pas grand-chose pour résoudre la pandémie. Mais lorsqu'il est combiné à d'autres mesures, telles que la distanciation sociale, qui réduisent la transmission, l'étude montre que les masques protègent presque également les porteurs contre la transmission ou l'acquisition d'une infection.

En seulement deux semaines, l'équipe a pu produire une étude publiée dans le Journal of Infectious Disease Modeling intitulée, « To mask or not to mask: Modeling the potential for face mask use by the general public to curtail COVID-19 pandemic » (Porter ou non un masque : Modéliser le potentiel d'utilisation du masque par le grand public pour limiter la pandémie de COVID-19). L'étude a été financée en partie par un financement de la Fondation Simons et de la National Science Foundation.

« Sans symptômes, vous ne savez pas si vous êtes infecté et vous ne savez pas non plus si la personne qui se tient à proximité l'est. En portant un masque, vous vous protégez ainsi que vous protégez les autres », a déclaré Eikenberry. « Plus les personnes portent de masques en public, plus les avantages sont importants pour la communauté en général. »

Les équipements de protection individuelle pour les personnels de santé étant rares, Eikenberry souligne que les masques de type N-95 (ou FFP2) plus efficaces doivent être réservés au personnel médical et à ceux qui sont en première ligne, plutôt qu'au grand public.

L'utilisation de masques par le public est beaucoup plus courante dans de nombreux pays asiatiques, comme la Chine et Taïwan. Aux États-Unis, l'utilisation de masques par le public dans les espaces publics a été controversée, bien que récemment les Centers for Disease Control (CDC) des États-Unis aient commencé à recommander au public de porter des masques en tissu.

La modélisation mathématique a contribué à approfondir la compréhension des mécanismes de transmission et du fardeau de la pandémie de COVID-19 en cours, contribuant ainsi à l'élaboration de politiques de santé publique.

Les chercheurs ont exploré l'impact à l'échelle communautaire de l'utilisation publique des masques sur la dynamique de transmission et le contrôle de la pandémie de COVID-19 en adaptant les cadres de modèles SEIR précédemment développés.

L'équipe a développé un modèle avec deux groupes, qui divise la population totale en ceux qui portent des masques en public tout le temps et ceux qui n'en portent pas. Ils ont examiné l'efficacité et la couverture des masques (quelle fraction de la population porte des masques) comme leurs deux principaux domaines d'intérêt.

Les chercheurs ont découvert que le produit de l'efficacité du masque et du niveau de couverture prédisait fortement l'effet de l'utilisation du masque sur les résultats de la maladie. Les masques en tissu faits maison fonctionnaient mieux lorsqu'un pourcentage élevé de personnes les portaient en public. Ils ont également constaté que retarder l'adoption et l'utilisation généralisée du masque trop longtemps pouvait nuire à son efficacité.

L'équipe a réalisé une étude de cas simulée utilisant les données de mortalité compilées par le Center for Systems Science and Engineering de l'Université John Hopkins du 22 janvier 2020 au 2 avril 2020 pour l'État de New York et de Washington. Les études de cas ont à nouveau montré que l'adoption massive de masques maison, même de mauvaise qualité, présente un avantage positif. Le bénéfice relatif était plus important dans l'État de Washington, où la transmission de référence est moins intense. Mais le potentiel de sauver des vies est encore plus grand sous la dynamique de transmission plus intense dans l'État de New York.

Le scénario hypothétique d'adoption d'un masque suggère que si 80% des personnes portent des masques efficaces modérément (50% efficaces), cela pourrait éviter 17 à 45% des décès prévus sur deux mois à New York.

Les avantages à l'échelle de la communauté sont plus importants lorsque la couverture des masques est aussi universelle que possible (au moins 80% des personnes portent des masques tout le temps en public).

À Washington, où la transmission de référence est beaucoup moins intense, l'adoption à 80% de masques de faible qualité (20% efficaces) pourrait réduire la mortalité de 24 à 65% et les pics de mortalité de 15 à 69%.

Les chercheurs soulignent que les masques ne doivent pas être considérés comme une alternative mais comme un complément à d'autres mesures de contrôle de la santé publique, notamment la distanciation sociale, le lavage constant des mains, l'auto-isolement, etc.

Retarder l'adoption d'un masque peut également être préjudiciable. Même dans les régions ou les États où la propagation du COVID-19 est faible, comme dans les Dakotas, une action agressive précoce qui inclut un grand pourcentage du public portant des masques peut porter ses fruits.

Certains peuvent penser que le port du masque en public est principalement utile pour empêcher les porteurs asymptomatiques de transmettre la maladie. Mais les masques sont précieux à la fois pour le contrôle des sources et la prévention primaire. Ceci est important, car certaines personnes qui se sont auto-isolées pendant des périodes prolongées peuvent raisonnablement croire que les risques d'infection asymptomatique sont très faibles et qu'elles n'ont donc pas besoin de porter un masque si elles sortent en public. Les résultats de cette étude indiquent qu’eux-mêmes et le grand public en bénéficieront encore.

Les personnels des services essentiels, tels que les distributeurs, les services d'urgence, les forces de l'ordre, etc., représentent une catégorie de préoccupation particulière. Ces personnes individuellement face au public peuvent entrer en contact avec des centaines de personnes par jour et en contact relativement étroit, comme les caissières des magasins alimentaires. Ce contact étroit expose probablement les personnels à de nombreux porteurs asymptomatiques, et ils peuvent à leur tour exposer de nombreux membres sensibles du grand public à une transmission potentielle.

Les résultats de cette étude suggèrent que le port du masque par le grand public devrait être mis en œuvre à l'échelle nationale et sans délai, même si la plupart des masques sont faits maison et de relativement faible qualité. Cette mesure pourrait contribuer grandement à contrôler la pandémie de COVID-19, avec le plus grand avantage en conjonction avec d'autres interventions qui réduisent la transmission communautaire, comme la distanciation sociale.

Dans un article de la BBC, il est indiqué,
Des essais sur des masques faits maison ont montré qu'ils peuvent encore réduire considérablement la propagation d'autres infections virales telles que la grippe. Ils peuvent également aider à réduire la dispersion du virus sur les surfaces voisines lorsque les personnes toussent.
Si suffisamment de personnes portent des masques lorsqu'ils s'aventurent en public, cela pourrait avoir un impact dramatique sur la rapidité avec laquelle le coronavirus recommence à se propager, en particulier s'il est combiné avec d'autres mesures telles que la distanciation sociale et le lavage des mains. Une étude publiée par des scientifiques de l'Arizona State University a révélé que si 80% des personnes ne portaient que des masques moyennement efficaces, cela pourrait réduire le nombre de décès à New York de 17 à 45% sur une période de deux mois. Même le port de masques efficaces à seulement 20% pourrait réduire la mortalité de 24 à 65% à Washington et de 2 à 9% à New York, si suffisamment de personnes les portaient.
Pour cet article scientifique, le masque joue un rôle prépondérant, même un masque à faible efficacité, « Impact du port du masque par la population sur l’après confinement lié au Covid-19 », source medrxiv.

Résumé
Le COVID-19, causé par le SRAS-CoV2, est une pandémie mondiale à propagation rapide. Bien que les voies de transmission et la dynamique précises soient inconnues, le SRAS-CoV2 se propage principalement par le biais de gouttelettes respiratoires contagieuses.

Contrairement au SRAS-CoV, l'excrétion virale maximale se produit au début de la maladie, et cela est confirmé par des modèles qui suggèrent que 40 à 80% des événements de transmission se produisent chez des individus pré- et asymptomatiques.

Une stratégie largement discutée pour limiter la transmission du SRAS-CoV2, en particulier des individus présymptomatiques, a été le port du masque au niveau de la population.

La modélisation de la grippe pandémique suggère un certain avantage dans la réduction du nombre total de personnes infectées, même avec 50% d'utilisation de masques.

Le COVID-19 a un taux d'hospitalisation et de mortalité plus élevé que la grippe, et les impacts sur ces paramètres, et de manière critique, à quel moment de la trajectoire pandémique l'utilisation du masque pourrait exercer un bénéfice maximal sont complètement inconnus.

Nous avons utilisé un modèle SIR simplifié pour étudier les effets de l'utilisation d'un masque quasi universel sur le COVID-19 en supposant une efficacité du masque de 8 ou 16%.

Nous avons décidé de modéliser, en particulier, l'impact des masques sur le nombre de patients gravement malades et la mortalité cumulée, car il s'agit de paramètres susceptibles d'avoir les conséquences les plus graves de la pandémie de COVID-19. Alors que l'utilisation du masque avait un avantage relativement mineur sur les taux de soins intensifs et de mortalité lorsque la transmissibilité était élevée, la réduction des décès était spectaculaire à mesure que le R efficace approchait de 1, comme on pouvait s'y attendre après des mesures agressives de distanciation sociale telles qu’un confinement répandu. L'une des principales préoccupations du COVID-19 est son potentiel à submerger les infrastructures de santé, même dans des environnements riches en ressources, avec un tiers des patients hospitalisés nécessitant des soins intensifs.

Nous avons intégré cela dans notre modèle, augmentant les taux de mortalité lorsque les ressources en soins critiques ont été épuisées. Notre modèle simple montre qu'une efficacité modeste des masques pourrait éviter une mortalité importante dans ce scénario. Il est important de noter que les effets sur la mortalité sont devenus hyper-sensibles au port de masque à mesure que le R efficace s'approche de 1, c'est-à-dire près du point de basculement lorsque la trajectoire d'infection devrait revenir à une croissance exponentielle, comme on pouvait s'y attendre après un confinement efficace. Notre modèle suggère que le port de masque pourrait offrir un avantage maximal à mesure que les pays planifient leurs stratégies post-confinement et suggère que le port de masque devrait être inclus dans d'autres modèles plus sophistiqués de la pandémie actuelle. 


Pour être complet sur ce sujet, notons enfin cet éditorial du Figaro.fr, il est rapporté,

Néanmoins, une récente étude scientifique internationale soutient que le masque,s’il est porté par 80% de la population, est plus efficace que le confinement. Faut-il rappeler ce qu’a pu dire le pouvoir de l’inutilité de cette peu coûteuse protection individuelle? La France aurait probablement pu faire l’économie des désastres à venir si une parole, calme et sensée, avait su imposer des idées claires. Mais la cacophonie persiste au cœur du pouvoir. C’est cette confusion intellectuelle que les Français vont payer au prix fort.

COVID-19: accessoire à coudre sur vos masques en tissu afin de limiter considérablement l’apparition de buée sur les lunettes


L’Afnor ne l’a pas inventé, mais une PME de l’Oise, SMG, l’a fait !

PINCE MI, accessoire à coudre sur vos masques en tissu car cela « Limite considérablement l’apparition de buée sur les lunettes ».
PINCE MI permet d’améliorer le quotidien des porteurs de lunettes et de masques de protection.
Les masques vont être généralisés d’ici plusieurs semaines lors du déconfinement. Aujourd’hui déjà, ils permettent de nous protéger du virus. Face à la pénurie de masque, nous avons souvent recourt à des masques en tissu fait main. Les personnes qui portent des lunettes doivent faire face à un problème en portant ces masques : la buée.
La partie haute des masques n’est pas étanche, beaucoup d’air chaud que l’on expire est dégagé vers le haut, et donc provoque de la buée sur les lunettes. Ce manque de visibilité provoquée par la buée est très dérangeant, notamment au travail.
Pour éviter de nettoyer et réajuster sans cesse ses lunettes et ainsi de toucher son visage à cause de cette buée, nous vous proposons d’équiper vos masques avec PINCE-MI.
Une vidéo vous explique comment mettre PINCE MI à coudre dans votre masque

NB : « Les masques vont être généralisés lors du déconfinement », sans doute, mais la population a déjà pris en main sa santé et utilise déjà un masque depuis longtemps … et  bien avant le 11 mai ...

Toujours à propos de la saga des masques, vous lirez cet article «La grande distribution doit vendre des masques à prix coûtant».

mercredi 6 mai 2020

Chronique qui n'en finit pas sur les masques au temps du COVID-19


Les masques, il en fallait, il n'en fallait pas, bref, ce qui semble sûr, c'est à partir du 11 mai, mais pas avant, le port du masque sera obligatoire, où est-il obligatoire, ça dépend ?

Mais les masques coûtent un peu d'argent saur si vous un couturier ou une couturière près de chez vous ..

Et en plus, sans rire, la DGCCRF veille sur vous ...
Mais est-ce vraiment utile ce que rapporte cette secrétaire d'Etats, car, si vous habitez Paris ou la région Île France, et particulièrement le 20e arrondissement, c'est gratuit ! 
On n'est même pas obligé de prendre les transports en commun puisque la distribution se fait à l'entrée de la bouche de métro. Photo diffusée dans la lettre d'information COVID-19 n°28 du 5 mai 2020. 

La distribution est gratuite, mais au bout du compte, c'est, quand même, nous qui payons !

vendredi 1 mai 2020

COVID-19, masques et gouvernement : pourquoi viens-tu si tard ?


Après moult tergiversations, pour ne pas dire plus sur le port du masque, voir ici les articles du blog sur le port du masque, revoilà le coup des masques, mais des masques du gouvernement dûment estampillés Afnor et autre comités Théodule ...

Trop tard, cela arrive beaucoup trop tard !

Comme de nombreux Français, je me suis déjà équipé et, depuis plus de trois semaines, des masques ont réalisés ici et là, alors merci beaucoup pour vos efforts, mais vos masques, je n'en veux pas ... 


Mise à jour du 2 mai 2020.
Communiqué du 30 avril 2020, « Les masques tombent ! », Position commune des présidents des Ordres des professions de santé.
Extrait
Comment s’expliquer que nos soignants n’aient pas pu être dotés de masques quand on annonce à grand renfort de communication tapageuse des chiffres sidérants de masques vendus au public par certains circuits de distribution.
Où étaient ces masques quand nos médecins, nos infirmiers, nos pharmaciens, nos chirurgiens-dentistes, nos masseurs-kinésithérapeutes, nos pédicures-podologues, nos sages-femmes mais aussi tous nos personnels en prise directe avec la maladie tremblaient et tombaient chaque matin ?

Comment nos patients, notamment les plus fragiles, à qui l’on expliquait jusqu’à hier qu’ils ne pourraient bénéficier d’une protection adaptée, vont-ils comprendre que ce qui n’existait pas hier tombe à profusion aujourd’hui. 100 millions par ici, 50 millions par là. Qui dit mieux ? C’est la surenchère de l’indécence.

Mise à jour du 11 mai 2020. A mentionner, ces informations très tardives ...
Mise à jour du 17 mai 2020. On lira avec plaisir à propos des masques Afnor, «ENTRETIEN DES MASQUES: MAIS QUI A PONDU ÇA?!» 

jeudi 30 avril 2020

Coronavirus: préoccupations sanitaires et économiques, selon le cinquième sondage du BfR


A propos du « BfR-Corona-Monitor », le blog vous avait entretenu des quatre précédents sondages, 123 et 4.

La particularité de ce dernier sondage concerne toujours des préoccupations sanitaires mais aussi économiques ...

« Coronavirus: préoccupations sanitaires et économiques », source BfR 14/2020 du 30 avril 2020.

Au cours de la sixième semaine du « BfR-Corona-Monitor », l'ampleur des conséquences sanitaires et économiques devrait être à peu près la même.

Compte tenu de la pandémie de coronavirus, les conséquences sanitaires ou économiques sont-elles plus prédominantes?

Les résultats du « BfR-Corona-Monitor », un sondage régulier menée par l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR), montrent que les deux sont considérés avec la même préoccupation.

Alors qu'au cours des semaines précédentes, les répondants se sentaient plus affectés par les impacts économiques que par les impacts sur la santé, cette différence n'est plus perceptible dans la semaine en cours. « La population considère toujours le coronavirus comme une menace sérieuse pour sa propre santé », commente le professeur BfR-président professeur Andreas Hensel sur les résultats de l'enquête.

Le port obligatoire du masque dans les transports publics et dans les magasins de vente au détail en Allemagne est approuvé et jugé approprié par 83%. Plus d'un tiers des participants ont déclaré qu'ils utilisaient déjà des masques et des gants pour se protéger contre une infection.

Cependant, l'obligation de porter un masque ne semble pas avoir d'impact sur la protection perçue contre une infection. Comme la semaine précédente, seulement 36% des participants sont convaincus qu'ils peuvent se protéger contre une infection par le nouveau coronavirus. De plus, la majorité des répondants continuent de considérer la proximité avec d'autres personnes comme une voie probable d'infection.

L'acceptation de la fermeture de certains magasins est de 66%, et l'interdiction de contact continue n'est désormais soutenue que par 77% des participants - une baisse de 15 points de pourcentage par rapport au premier sondage, il y a cinq semaines. En revanche, le niveau élevé de soutien aux restrictions sur les activités de voyage est resté pratiquement inchangé depuis le début de l'enquête en mars (93%).

mercredi 29 avril 2020

COVID-19: Alors comme ça, vous n'avez pas réalisé votre masque conformément à la norme Afnor !


AFNOR SPEC S76-001 du 27 mars 2020
Le sujet des masques est un sujet épineux en France, c’est même un sujet sensible qu’il vaut mieux ne pas aborder avec notre gouvernement.

L’épidémie de COVID-10 a montré l’inertie de différents comités Théodule retardant ainsi la mise en place de mesures simples, de bon sens et pratiques. Ainsi en est-il des masques …

Je pensais avoir fait le tour de la question avec quelques articles dont le dernier a pour titre, COVID-19 et France: masques grand public homologués versus masques faits maison.

J’ai aussi indiqué dans un article des tutos pour faire un masque, dont celui du CDC des Etats-Unis, mais aussi dans un autre, les recommandations de l’Académie nationale de médecine à propos du port du masque.

Je pensais donc avoir fait le tour de la question mais las, c’était sans oublier l’existence d’un énième comité Théodule, l’Afnor !

Je me fie donc à un article très bien fait sur le blog Hastable, Toi aussi, fabrique ton masque AFNOR ! N’hésitez pas à y avoir recours c’est indispensable ...
c’est bricolage pratique et utile puisque nous allons faire notre masque de protection contre les virus. Rappelons que ces masques réalisés à la maison, s’ils ne filtrent pas trop bien les petits microbes qui voudraient rentrer, ont tout de même l’énorme mérite d’empêcher les postillons qu’on émet ; autrement dit, si on n’évite probablement pas parfaitement d’être contaminé, au moins fait-on un effort statistiquement très significatif en évitant de contaminer les autres. Ce qui explique au passage pourquoi les pays correctement gouvernés ont largement encouragé le port du masque pour tous…
Ceci étant posé et même si l’on veut bricoler du masque pour se protéger le museau des miasmes assez peu vivrensemblesques, il n’est pas question de faire n’importe quoi n’importe comment : nous sommes en France, que diable, et il importe donc de réaliser du masque efficace, dont les performances ne pourront être moquées à l’étranger.
Dès lors, le masque, aussi bricolé par des amateurs soit-il, n’en sera pas moins normé.
Et ça tombe bien puisque nous avons en France l’AFNOR, une organisation tout spécialement dédiée à pondre de la norme et à représenter notre grande et belle nation auprès de l’Organisation Internationale de Normalisation (l’ISO), qui s’est déjà chargée de réaliser l’ensemble des plans, des patrons, des recommandations et des points à suivre pour bien faire son masque personnel et s’éviter la bévue sanitaire qui pourrait entraîner ensuite une honte nationale dommageable à tous.
C’est pourquoi l’AFNOR n’a pas lésiné sur les efforts afin de produire un petit fascicule percutant de pertinence et de droit-au-butisme pour bien tout expliquer des tenants et des aboutissants du masque moderne, comme on le comprend très vite en parcourant, d’un doigt décidé et d’un œil hagard attentif les 36 pages d’explications permettant de réaliser un « masque aux normes »
Oui, vous avez bien lu : trente-six pages semblent nécessaires pour bien comprendre toute l’ampleur du bricolage dans lequel on veut se lancer, qui a tout de même reçu un numéro officiel, « Afnor SPEC S76-001 ».

Le chargement de cette 'norme' est gratuit et on sait que ça coûte à l'Afnor ...

Dans la ‘guerre’ que le chef de l’état a déclaré à l’épidémie, il ne fallait pas moins que ça pour être correctement équipé avant d’aller au front ! C’est sûr, on va gagner !

Je vous laisse lire tranquillement ces 36 pages, de préférence, avant d’aller vous coucher, cela peut aider ...

Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.
Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !

Lu dans l'éditorial du Figaro du 30 avril 2020 de Vincent Trémolet de Villers,
Après les amendes pour défaut de dérogation de sortie, le secrétaire d’État aux Transports a ajouté aux souches de son carnet de contraventions une nouvelle sanction: à partir du 11 mai, les usagers des transports pourront être sanctionnés s’ils ne portent pas de masque. Le citoyen, bonne pomme, à qui l’on a expliqué que le masque ne servait à rien, puis qu’on en manquait cruellement, puis qu’il pouvait se le fabriquer lui-même, ne devrait pas être, comme les pouvoirs publics, en retard à l’allumage. Il portera son masque. Il n’en reste pas moins que la passion de l’amende comme la compulsion fiscale participent, une fois encore, du génie français.
Mise à jour du 17 mai 2020. On lira avec plaisir à propos des masques Afnor, «ENTRETIEN DES MASQUES: MAIS QUI A PONDU ÇA?!» 

mardi 28 avril 2020

COVID-19 et France: masques grand public homologués versus masques faits maison



A propos des masques, comment va-t-on entreprendre la distinction des vrais … des faux ?

On savait qu’il y avait différents types de masque, masque FFP2 et masque chirurgical, ceux-là sont réservés aux personnels soignants, on nous l'a assez répété, mais voici qu’il existe désormais des masques grand public mais il existe aussi des masques fait maison …

Va-t-on les opposer ?
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Voici ce rapporte l’article précité...
La France disposera de plus de 26 millions de masques grand public par semaine dès la fin avril, dont près la moitié produits dans le pays. Des logos imprimés permettront de les reconnaître distinctement.
Un simple code graphique bleu et rouge doit le permettre, assurant ainsi qu'il a été testé et validé par les autorités sanitaires et faisant donc office d'homologation.
Ce simple logo attestera de la capacité de filtration des micro particules notamment et indiquera par ailleurs le nombre de lavages possibles. Le « masque grand public » sera ainsi trouvable en quatre versions différentes : « testé 5 lavages », « testé 10 lavages », « testé 20 lavages » et « testé 30 lavages », précisant tous la durabilité. Son prix variera en fonction du nombre de réutilisations possibles, autour de 4 euros par exemple pour 20 lavages. 
Autrement, la mention « filtration garantie » atteste que le masque a réussi les tests réalisés par la Direction générale de l'Armement. Ces masques seront vendus par les buralistes, les pharmaciens mais peut être aussi bientôt la grande distribution.

La mairie du 20e arrondissement de Paris m’informe « Comment reconnaître les masques grand public homologués ? »
Des logos imprimés et un code graphique bleu et rouge permettent de les distinguer, assurant ainsi qu'ils ont été testés et validés par les autorités sanitaires et faisant donc office d'homologation. Ils seront pour la plupart réutilisables 20 fois.

Dans le même syle, j'apprends que « La présidente de la Région Île-de-France a assuré qu'Île-de-France Mobilités (IDFM) avait pris des mesures pour limiter les risques de transmission du COVID-19 dans les transports en commun à partir du 11 mai. IDFM a acheté un masque en tissu par abonné Navigo. Reste à régler la question de leur distribution. »

Comme je me languissais de l’arrivée des masques, comme beaucoup de personnes, je ne porte qu'un masque fait maison, il y a de bons couturiers dans le quartier ...

Masque fait maison
J’ai retrouvé un article sur un site internet, « Coronavirus : les masques maison sont-ils efficaces ? » Vous le lirez c’est intéressant car il renvoie à deux études scientifiques ...

Des scientifiques de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) se sont posés cette question au lendemain de la pandémie de grippe H1N1 dans une étude de 2009.

Les résultats suggèrent qu'un masque fait maison ne devrait être considéré qu'en dernier recours pour empêcher la transmission de gouttelettes par des personnes infectées, mais ce serait mieux que pas de protection.

Dans une étude de 2008, des chercheurs aux Pays-Bas ont testé des masques faits maison fabriqués à partir de torchons sur des particules de 0,02 à 1 mm avec des masques chirurgicaux et des masques FFP2.

Sans surprise, le masque chirurgical et le masque FFP2 ont capturé plus de particules, mais les données montrent qu'un masque fait maison était loin d'être inutile pour capturer les particules de la taille d'un virus.

Tout type de masque est susceptible de réduire l'exposition virale et le risque d'infection au niveau de la population, malgré un ajustement et une adhérence imparfaits, les masques chirurgicaux et FFP2 assurant la plus grande protection.

Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.
Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !

Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.
Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !

Lu dans l'éditorial du Figaro du 30 avril 2020 de Vincent Trémolet de Villers,
Après les amendes pour défaut de dérogation de sortie, le secrétaire d’État aux Transports a ajouté aux souches de son carnet de contraventions une nouvelle sanction: à partir du 11 mai, les usagers des transports pourront être sanctionnés s’ils ne portent pas de masque. Le citoyen, bonne pomme, à qui l’on a expliqué que le masque ne servait à rien, puis qu’on en manquait cruellement, puis qu’il pouvait se le fabriquer lui-même, ne devrait pas être, comme les pouvoirs publics, en retard à l’allumage. Il portera son masque. Il n’en reste pas moins que la passion de l’amende comme la compulsion fiscale participent, une fois encore, du génie français.

dimanche 26 avril 2020

COVID-19: Parmi les bons gestes à adopter pour faire les courses, ne pas oublier de porter un masque!


L’Anses nous informe le 25 avril 2020 à propos du « COVID-19 : les gestes à adopter pour faire les courses ».

L’Anses nous dit « Comment limiter la transmission du COVID-19 quand on fait ses courses ? » et nous informe que le « Rappel des bonnes pratiques d'hygiène à adopter pour limiter la transmission du COVID-19 (et des autres maladies !) »

Vous lirez ci-dessous l’ensemble de ces bonnes pratiques d’hygiène mais l’Anses n’a-t-elle pas oublier le port du masque ?

Le port du masque est ajouter sur votre liste des gestes à adopter pour les courses, quoi qu’en dise l’Anses...

COVID-19 et masques: Chronique d’un cauchemar


« C’est le sujet que le gouvernement risque de traîner comme un boulet au lendemain de la crise sanitaire. » dit le magazine Challenges qui indique en titre : « Coronavirus: le ministère de la Santé avait été alerté de la pénurie de masques dès 2018 » .

Le magazine indique :
Le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, avait reçu dès 2018 une note l'informant que le stock d'Etat de masques était en grande partie périmé et insuffisant. En mai 2019, l'agence Santé publique France publiait un avis de médecins experts réclamant la constitution d'un stock d'un milliard de masques. (article réservé aux abonnés -aa)


Il est tout indiqué :
La Direction générale de la santé (DGS) a saisi Santé publique France le 14 novembre 2016 afin de disposer d’un avis relatif à la stratégie d’utilisation des antiviraux pour faire face à une pandémie et au dimensionnement des stocks stratégiques nationaux d’antiviraux en s’appuyant sur des éléments probants.

La publication de l’avis est intervenu en mai 2019 ...
Comme vous le savez, si vous avez lu mon précédent article, COVID-10 et masques : A propos de la nouvelle doctrine du gouvernement sur le port du masque, le cauchemar des masques ne s’arrête pas là, ce matin, dans une pharmacie de mon quartier, le masque était vendu 5,90 euros TTC !

C’est prohibitif, le cauchemar continue!

Mise à jour du 27 avril 2020.
Ci-dessous une vidéo du 29 février 2020, écoutez à partir de la 44e seconde


Mise à jour du 30 avril 2020. La DGCCRF publie un communiqué le 29 avril 2020, Mise en vente de masques de protection dans les enseignes de la grande distribution.
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que des masques grand public (en tissu et réutilisables) et des masques à usage unique seront progressivement mis en vente, dans des magasins et drive, à partir du lundi 4 mai, avec des approvisionnements qui monteront en puissance après le 11 mai.
Avant l'heure, on ne doit pas porter un masque, mais après le 11 mai, il faudra en porter un !

Lu dans l'éditorial du Figaro du 30 avril 2020 de Vincent Trémolet de Villers,
Après les amendes pour défaut de dérogation de sortie, le secrétaire d’État aux Transports a ajouté aux souches de son carnet de contraventions une nouvelle sanction: à partir du 11 mai, les usagers des transports pourront être sanctionnés s’ils ne portent pas de masque. Le citoyen, bonne pomme, à qui l’on a expliqué que le masque ne servait à rien, puis qu’on en manquait cruellement, puis qu’il pouvait se le fabriquer lui-même, ne devrait pas être, comme les pouvoirs publics, en retard à l’allumage. Il portera son masque. Il n’en reste pas moins que la passion de l’amende comme la compulsion fiscale participent, une fois encore, du génie français.
Mise à jour du 11 mai 2020. A mentionner, ces informations très tardives ...