Santé Canada a dit que l'édition génique était sûre pour le développement de variétés végétales améliorées, une position qui est d'accord avec les États-Unis et le Japon.
Cela va aller désormais à une période de commentaires publics avant de pouvoir passer à l'approbation finale.
«Nous sommes heureux de constater que Santé Canada s’est clairement prononcé en faveur de la sécurité de la sélection végétale, et plus particulièrement de l’édition génique, dans ce document de consultation», a déclaré Pierre Petelle, président et chef de la direction de CropLife Canada, dans un communiqué de presse.
L'édition du génome, ou édition génique, est en train de changer le code génétique d'une plante avec une technologie comme CRISPR-Cas9, une technique utilisée pour couper des sections d'ADN. Des scientifiques de Californie et de France ont remporté le prix Nobel de chimie 2020 pour leur découverte de CRISPR.
Les partisans des cultures génétiquement modifiées, y compris de nombreux sélectionneurs de plantes, pensent que cela pourrait révolutionner le développement des cultures. Cela permettra aux scientifiques de modifier précisément l’ADN d’une plante pour obtenir les caractéristiques souhaitées, comme une meilleure résistance aux maladies ou des cultures plus saines.
À titre d'exemple, une entreprise du Minnesota a utilisé l'édition génique pour concevoir un soja produisant de l'huile à haute teneur en acide oléique. L'entreprise a produit quatre millions de boisseaux (141 millions de litres) de la récolte.
La proposition de Santé Canada ne couvre pas les animaux d'élevage génétiquement modifiés. Il y a un certain nombre d'idées à l'étude, telles que les bovins sans cornes et les sangliers qui ne produisent aucune des substances qui émettent des odeurs nauséabondes lorsque leur viande est cuite, mais l'édition qui peut être inversée si un éleveur de porcs décide plus tard qu'il aimerait cet animal comme un reproducteur.
On lira aussi sur le blog agricluture et environnement, «Les NBT, ce ne sont pas des OGM» déclare Julien Denormandie.
Dans un entretien accordé le 7 janvier à nos confères de l’agence Agra-Presse au sujet des NBT (New Techniques ou nouvelles techniques d’édition génomique), le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, affirme que « es NBT, ce ne sont pas des OGM ».
« Il faut que les NBT aient une réglementation conforme à ce qu’elles sont, et pas à ce à quoi on voudrait les associer», poursuit le ministre, en insistant sur le fait qu’aujourd’hui «le cadre juridique européen n’est plus compatible avec le cadre scientifique ».
De l'incovénient d'être en Europe car il faudra attendre combien de temps avant de faire évoluer la sélection végétale ...
Mise à jpur du 28 mars 2021. On lira sur le blog Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels, Selon une étude, l'édition du génome est sur le point de garantir l'approvisionnement alimentaire mondial par Joan Conrow.
Mise à jour du 29 mars 2021. On lira Agriculture: «Les nouvelles techniques de sélection variétale, enjeu de souveraineté pour l’Europe», un article de Mme Emmanuelle Ducros sur l'Opinion du 29 mars 2021.
Bruno Tremblay (Bayer Crop Science) déplore l’impossibilité des recherches sur ces nouvelles techniques de sélection variétales en France, à cause de «la destruction régulière de parcelles expérimentales».
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