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lundi 25 avril 2022

«Votre enfant ne devrait pas attraper E. coli et une insuffisance rénale ou mourir en mangeant une pizza» par Bill Marler

«Votre enfant ne devrait pas attraper E. coli et une insuffisance rénale ou mourir en mangeant une pizza», par Bill Marler, article du 24 avril 2022 paru dans le Marler Blog. L'article a été aussi publié dans Food Safety News.

Santé publique France à fait un point au 13 avril 2022, 53 cas confirmés ont été identifiés, dont 51 sont liés à des souches STEC O26, et 2 à des souches STEC O103. Pour 26 autres cas de SHU et d’infections à STEC notifiés à Santé publique France, les investigations sont en cours.

Ces 53 cas sont survenus chez 52 enfants et 1 adulte, ayant présenté des symptômes entre le 18/01/2022 (semaine 3) et le 16/03/2022 (semaine 11). Le pic épidémique se situe en semaine 7 (14/02 au 20/02) et en semaine 9 (28/02 au 06/03), avec 10 cas chacune de ces semaines. Ces 53 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (11 cas), Ile-de-France (9 cas), Nouvelle Aquitaine (8 cas), Pays de la Loire (7 cas), Bretagne (6 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (2 cas) [-1 cas depuis le point de situation du 06/04/2022 après résultat complémentaire], Grand Est (2 cas), Occitanie (2 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (2 cas) et Centre Val-de-Loire (2 cas), Bourgogne Franche-Comté (1 cas) [-1 cas depuis le point de situation du 06/04/2022 après résultat complémentaire], Normandie (1 cas).

Les 52 enfants malades sont âgés de 1 à 17 ans avec un âge médian de 7 ans ; 23 (44%) sont de sexe féminin ; 46 (88%) ont présenté un SHU, 6 (12%) une gastro-entérite à STEC. Deux enfants sont décédés. L’adulte n’a pas présenté de SHU [un adulte précédemment signalé dans le point de situation du 06/04/2022 a finalement été infirmé après résultat complémentaire].

Bill Marler cite quelques témoignages de ces cas.

Mise à jour du 26 avril 2022. On lira aussi cet article de Bill Marler paru dans Food Safety News, «Enfants de moins de 5 ans rendus malades par Salmonella dans du chocolat.»

Mise à jour du 6 mai 2022On lira aussi l'article de Bill Marler du 6 mai 2022, Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord.
Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL.

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

samedi 23 avril 2022

Une autre année, un autre continent, plus d'enfants horriblement malades et le même E. coli, par Bill Marler

«Une autre année, un autre continent, plus d'enfants horriblement malades et le même E. coli», source article de Bill Marler paru le 22 avril 2022 dans le Marler Blog.

53 cas confirmés et 26 cas suspects jusqu'à présent, il y a eu 2 décès, mais cela provient de la mise à jour de la semaine dernière.

Je lisais (via Google Traduction) l'article de Florence Méréo dans Le Parisien «Bactérie E.coli : avant les pizzas Buitoni, Nestlé avait déjà été empêtré dans un scandale sanitaire», et je ne pouvais m'empêcher de grincer des dents sur les problèmes des victimes et les similitudes avec un autre problème Nestlé, il y a plus d'une décennie.

Comme Food Safety News l'avait écrit il y a une semaine (je suppose que ce nombre a augmenté, ce qui a été effectivement le cas. Bill Marler se réfère ici à un article du 8 avril, mais il y a eu une mise à jour au 14 avril 2022 de Santé publique France et c’est je me permets de proposer ci-après -aa):

Au 13/04/2022, 53 cas confirmés ont été identifiés, dont 51 sont liés à des souches STEC O26, et 2 à des souches STEC O103. Pour 26 autres cas de SHU et d’infections à STEC notifiés à Santé publique France, les investigations sont en cours.
25 autres cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et d'infections à E. coli producteurs de toxines Shiga (STEC) font toujours l'objet d'une enquête. Le SHU est un type d'insuffisance rénale associé aux infections à E. coli qui peut entraîner de graves problèmes de santé et la mort tout au long de la vie.

Les pizzas de la gamme Fraîch'Up de la marque Buitoni vendues depuis juin 2021 ont été retirées et rappelées à la mi-mars après que Nestlé ait été averti de la présence potentielle de E. coli O26 dans la pâte utilisée pour les fabriquer.

Sur les 53 patients, 52 sont des enfants et un adulte. ayant présenté des symptômes entre le 18/01/2022 (semaine 3) et le 16/03/2022 (semaine 11). Le pic épidémique se situe en semaine 7 (14/02 au 20/02) et en semaine 9 (28/02 au 06/03), avec 10 cas chacune de ces semaines. Ces 53 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (11 cas), Ile-de-France (9 cas), Nouvelle Aquitaine (8 cas), Pays de la Loire (7 cas), Bretagne (6 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (2 cas) [-1 cas depuis le point de situation du 06/04/2022 après résultat complémentaire], Grand Est (2 cas), Occitanie (2 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (2 cas) et Centre Val-de-Loire (2 cas), Bourgogne Franche-Comté (1 cas) [-1 cas depuis le point de situation du 06/04/2022 après résultat complémentaire], Normandie (1 cas).

Les 52 enfants malades sont âgés de 1 à 17 ans avec un âge médian de 7 ans ; 23 (44%) sont de sexe féminin ; 46 (88%) ont présenté un SHU, 6 (12%) une gastro-entérite à STEC. Deux enfants sont décédés. L’adulte n’a pas présenté de SHU [un adulte précédemment signalé dans le point de situation du 06/04/2022 a finalement été infirmé après résultat complémentaire].  

En 2009, le CDC a rapporté :

Au mardi 30 juin 2009, 72 personnes infectées par une souche de E. coli O157:H7 avec une empreinte ADN particulière ont été signalées dans 30 États. Parmi ceux-ci, 51 cas ont été confirmés par un test ADN avancé comme porteurs de la souche épidémique; ces résultats de confirmation sont en attente sur les autres cas. Le nombre de personnes malades recensées dans chaque État est le suivant : Arizona (2), Californie (3), Colorado (6), Connecticut (1), Delaware (1), Géorgie (1), Iowa (2), Illinois ( 5), Kentucky (2), Massachusetts (4), Maryland (2), Maine (3), Minnesota (6), Missouri (1), Montana (1), Caroline du Nord (2), New Hampshire (2), New Jersey (1), Nevada (2), New York (1), Ohio (3), Oklahoma (1), Oregon (1), Pennsylvanie (2), Caroline du Sud (1), Texas (3), Utah (4), Virginie (2), Washington (6) et Wisconsin (1).

Les personnes malades sont âgées de 2 à 65 ans; cependant, 65% ont moins de 19 ans et 71% sont des femmes. Trente-quatre personnes ont été hospitalisées, 10 ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU) et aucune personne n'est décédée.

Le 29 juin 2009, la Food and Drug Administration des États-Unis a annoncé qu'une culture d'un échantillon de pâte à cookies réfrigérée préemballée de Nestle Toll House actuellement en cours de rappel a identifié E. coli O157: H7. L'échantillon contaminé a été prélevé à la société le 25 juin 2009.

C’est parti à nouveau.

Complément. On pourra aussi lire de Bill Marler dans Food Poison Journal, Pas moins de 79 cas à E. coli désormais liés aux pizzas Buitoni Fraich'UP en France.

Mise à jour du 6 mai 2022On lira aussi l'article de Bill Marler du 6 mai 2022, Nestlé Buitoni Pizza factory – We have a problem dans lequel il rapporte les images choc des conditions d’hygiène au sein de l’usine de Caudry diffusé par RMC.

Mise à jour du 27 mai 2022. «Pizzas Buitoni: sept nouvelles plaintes déposées après des intoxications par E. Coli», selon La Voix du Nord.
Sept nouvelles familles ont décidé de porter plainte contre le fabricant de pizzas surgelées, selon RTL.

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

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jeudi 21 avril 2022

Epidémie de salmonellose en France chez de jeunes enfants en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder, point au 20 avril 2022 par Santé publique France. 42 cas

Santé publique France communique le 21 avril 2022 sur l’«Epidémie internationale de salmonellose chez des jeunes enfants en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder. Point de situation au 20 avril 2022.» Il s’agit d’un point au 19 avril 2022.

Ce point fait suite au rappel de plusieurs produits de gamme Kinder fabriqués dans une usine en Belgique en raison d’une suspicion de contamination par Salmonella Typhimurium.

À la suite des investigations menées par les autorités sanitaires belges, conjointement avec leurs homologues anglais, européens et notamment français, l’entreprise Ferrero a procédé le 5 avril 2022 au rappel de plusieurs produits de gamme Kinder fabriqués dans une usine en Belgique en raison d’une suspicion de contamination par Salmonella Typhimurium. Le 8 avril 2022, le rappel concernait finalement l’ensemble des produits Kinder issus de cette usine, indépendamment de leur date de péremption. Le 14 avril 2022, une mise à jour des produits rappelés, incluant les Calendriers de l’Avent Noël 2021, était réalisée.  

Pour mémoire, Ferrero a publié le communiqué de rappel des produits concernés, y compris les calendriers de l’Avent de Noël, le 9 avril 2022.  

Cas de salmonellose en France : point de situation au 20 avril 2022 
Au total, à la date du 19/04/2022 : 42 cas de salmonellose avec une souche appartenant à l’épidémie ont été identifiés par le Centre national de référence (CNR) des salmonelles de l’Institut Pasteur en France.

Les 42 cas sont répartis sur 11 régions : Ile-De-France (7 cas), Provence-Alpes-Côte d'Azur (7 cas), Grand-Est (6 cas), Hauts-de-France (4 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (4 cas), Nouvelle-Aquitaine (3 cas), Bourgogne-Franche-Comté (3 cas), Normandie (3 cas), Bretagne (2 cas), Occitanie (2 cas), et Corse (1 cas), avec un âge médian de 3 ans, et concernent 22 garçons et 20 filles.

Trente-deux cas ont pu être interrogés par Santé publique France. Tous les cas rapportent, avant le début de leurs symptômes (survenus entre le 20/01 et le 23/03/2022), la consommation de chocolats de la marque citée ici.

Treize personnes ont été hospitalisées pour leur salmonellose, toutes sorties depuis. Aucun décès n'a été rapporté. Santé publique France continue ses investigations auprès des familles de cas signalés récemment par le CNR.

Les retraits et rappels successifs des produits concernés de la marque Kinder, produits par l'usine Belge avec fermeture de celle-ci par les Autorités Belges, devraient limiter la survenue en France de nouveaux cas de salmonellose dans les prochains jours/semaines.

Effectivement, «les retraits et rappels successifs devraient limiter la survenue en France de nouveaux cas de salmonellose dans les prochains jours/semaines», et pourtant l’épidémie augmente en France.  

Effectivement, «les retraits et rappels successifs devraient limiter la survenue en France de nouveaux cas de salmonellose dans les prochains jours/semaines», et pourtant le nombre de cas augmente en France.

Pour la France, Santé publique France annonce 42 cas au 20 avril, le 19 avril l’ECDC annonçait 37 cas, et dans un précédent point du 15 avril, Santé publique France annonçait 39 cas ...

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samedi 16 avril 2022

Epidémie de salmonellose en France chez de jeunes enfants en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder, point au 15 avril 2022 par Santé publique France. 33 cas

Très inhabituel point de situation par Santé publique France. Après avoir publié le 14 avril 2022, un point de situation au 12 avril 2022, voici donc un nouveau point au 15 avril 2022 (publié le 15 avril) de l’«Epidémie internationale de salmonellose chez des jeunes enfants en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder».

Point au 15/04/22 suite au rappel de plusieurs produits de gamme Kinder fabriqués dans une usine en Belgique en raison d’une suspicion de contamination par Salmonella Typhimurium.

À la suite des investigations menées par les autorités sanitaires belges, conjointement avec leurs homologues anglais, européens et notamment français, l’entreprise Ferrero a procédé le 5 avril 2022 au rappel de plusieurs produits de gamme Kinder fabriqués dans une usine en Belgique en raison d’une suspicion de contamination par Salmonella Typhimurium. Le 8 avril 2022, le rappel concernait finalement l’ensemble des produits Kinder issus de cette usine, indépendamment de leur date de péremption. Le 14 avril 2022, le rappel est encore élargi (incluant les Calendriers de l’Avent Noël 2021).

Cas de salmonellose en France : point de situation au 15 avril 2022
Au total, à la date du 15/04/2022 : 39 cas ont été identifiés par le Centre national de référence (CNR) des salmonelles de l’Institut Pasteur en France. (33 cas au point du 12 avril 2022 -aa)

Les cas sont répartis sur 11 régions: Ile-De-France (6 cas), Grand-Est (6 cas), Provence-Alpes-Côte d'Azur (6 cas), Hauts-de-France (4 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (4 cas), Nouvelle-Aquitaine (3 cas), Bourgogne-Franche-Comté (3 cas), Normandie (2 cas), Bretagne (2 cas), Occitanie (2 cas), et Corse (1 cas), et avec un âge médian de 3 ans, et 20 garçons et 19 filles.

Vingt-neuf cas ont pu être interrogés par Santé publique France. Tous les cas rapportent, avant le début de leurs symptômes, la consommation de chocolats de la marque citée ici. Onze personnes ont été hospitalisées pour leur salmonellose, toutes sorties depuis. Aucun décès n'a été rapporté.

Santé publique France continue ses investigations auprès des familles n’ayant pas encore pu être jointes.

Les retraits et rappels successifs des produits concernés de la marque Kinder, produits par l'usine Belge avec fermeture de celle-ci par les Autorités Belges, devraient limiter la survenue en France de nouveaux cas de salmonellose dans les prochains jours/semaines.

Pour connaître la liste des produits concernés par le retrait-rappel: https://rappel.conso.gouv.fr/

Nous espérons tous que «les retraits et rappels successifs des produits concernés de la marque Kinder, produits par l'usine Belge devraient limiter la survenue en France de nouveaux cas de salmonellose dans les prochains jours/semaine». Ces propos étaient déjà là lors du point au 12 avril mais publié le 14 avril, cela devient d&sormais de l’incantation  ...

La page dédiée des rappels Ferrero par la DGCCRF est distincte du site RappelConso et se trouve ici.

Le feuilleton des rappels de chocolats de marque Kinder de chez Ferrero par la DGCCRF se trouve sur la page des retraits rappels de la DGCCRF.

Pourquoi appeler cela un feuilleton. Tout simplement parce que le communiqué de Ferrero France du 9 avril sur les produits rappelés de la marque Kinder comprenait tous les produits y compris les calendriers de l’Avent. La DGCCRF a-t-elle eu un ‘mauvaise approche avec ce communiqué; le communiqué du 14 avril de la DGCCRF ci-dessus montre que c’est bel et bien le cas. Ou bien la DGCCRF peut-elle expliquer pourquoi le communiqué de Ferrero du 9 avril n'a-t-il été pris en compte que le 14 avril ?

Mise à jour du 17 avril 2022. Il peut y avoir des surprises dans les œufs Kinder. Selon France 3 Régions du 17 avril 2022,
Vendredi 15 avril, une habitante de Val-de-Reuil (Eure) porte plainte contre la société Ferrero pour tromperie devant le Procureur de la République du Tribunal judiciaire de Rouen. Son fils de 2 ans a été hospitalisé après avoir mangé un Kinder. Le chocolat aurait présenté des traces de Campylobacter.
De leur côté, le service presse du groupe Ferrero assure ne jamais avoir entendu parler de cette bactérie avant le dépôt de plainte de la famille euroise. Une réponse insatisfaisante pour l'avocat qui dénonce l'attitude de l'entreprise.
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jeudi 14 avril 2022

Cas groupés de SHU et d’infections à STEC en lien avec la consommation de pizzas de marque Buitoni: le nombre total de cas de SHU a tendance à se tabiliser

«Investigation de cas groupés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et d’infections à E. coli producteurs de shiga-toxine (STEC) en lien avec la consommation de pizzas Fraîch’Up de marque Buitoni®. Point de situation au 13 avril 2022.», source Santé publique de France du 14 avril 2022.

Santé publique France et le Centre national de référence (CNR) E. coli et son laboratoire associé (Institut Pasteur, Paris, et Laboratoire de microbiologie de l’hôpital Robert Debré, Paris), en lien avec la Direction générale de l’Alimentation, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes, et en coordination avec la Direction générale de la Santé, investiguent depuis le 10/02/2022 une augmentation du nombre de cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) pédiatriques et d’infections à Escherichia coli producteurs de Shiga-toxine (STEC).

Les investigations épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité menées depuis cette date ont confirmé un lien entre la survenue de ces cas groupés et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de marque Buitoni contaminées par des bactéries STEC. Le 18/03/2022, l’entreprise a procédé au retrait-rappel de l’ensemble des pizzas de la gamme Fraîch’Up, commercialisées depuis juin 2021 et les autorités ont demandé aux personnes qui détiendraient ces pizzas de ne pas les consommer et de les détruire.

Le nombre total de cas de SHU en lien avec la consommation de ces pizzas semble se stabiliser depuis le retrait-rappel.

Cas de SHU en France : point de situation au 13/04/22
Au 13/04/2022, 53 cas confirmés ont été identifiés, dont 51 sont liés à des souches STEC O26, et 2 à des souches STEC O103. Pour 26 autres cas de SHU et d’infections à STEC notifiés à Santé publique France, les investigations sont en cours.

Selon Santé publique France, «Au 28 mars 2022, 75 cas sont en cours d'investigation, dont 41 cas de SHU présentant des caractéristiques similaires, ont été identifiés, soit 14 cas de plus par rapport au dernier point de situation du 17 mars (il s’agit en fait du 18 mars -aa). 34 cas supplémentaires sont en cours d’investigation.

Ces 53 cas sont survenus chez 52 enfants et 1 adulte, ayant présenté des symptômes entre le 18/01/2022 (semaine 3) et le 16/03/2022 (semaine 11) (figure 1). Le pic épidémique se situe en semaine 7 (14/02 au 20/02) et en semaine 9 (28/02 au 06/03), avec 10 cas chacune de ces semaines. Ces 53 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (11 cas), Ile-de-France (9 cas), Nouvelle Aquitaine (8 cas), Pays de la Loire (7 cas), Bretagne (6 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (2 cas) [-1 cas depuis le point de situation du 06/04/2022 après résultat complémentaire], Grand Est (2 cas), Occitanie (2 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (2 cas) et Centre Val-de-Loire (2 cas), Bourgogne Franche-Comté (1 cas) [-1 cas depuis le point de situation du 06/04/2022 après résultat complémentaire], Normandie (1 cas) (figure 2).

Les 52 enfants malades sont âgés de 1 à 17 ans avec un âge médian de 7 ans ; 23 (44%) sont de sexe féminin ; 46 (88%) ont présenté un SHU, 6 (12%) une gastro-entérite à STEC. Deux enfants sont décédés. L’adulte n’a pas présenté de SHU [un adulte précédemment signalé dans le point de situation du 06/04/2022 a finalement été infirmé après résultat complémentaire].

Courbe épidémique : nombre de cas confirmés de SHU et d’infections à STEC (N=51), par semaine de début des symptômes - France métropolitaine, semaines 3 à 11, 2022
Il me semble que Santé publique France aurait pu aussi rapporter que le 6 avril, le préfet du Nord a décidé de l’arrêt de l’usine de production depizzas à Caudry.


Mise à jour du 19 avril 2022L’avocat Pierre Debuisson, qui défend une quarantaine de familles de victimes, juge le temps de réaction trop lent : «Les premières hospitalisations se sont produites en janvier et les lignes de production de l’usine n’ont été fermées que le 18 mars. On a laissé les produits s’écouler et d’autres enfants être contaminés.» source Le Monde du 19 avril 2022.

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vendredi 8 avril 2022

Buitoni: 50 cas confirmés par Santé publique France. 25 autres cas de SHU et d’infections à STEC sont en cours d'investigation

Après la fermeture de l’usine de production de pizzas Buitoni à Caudry par arrêté préfectoral, voici que Santé publique France fait un point de la situation au 6 avril 2022 sur l’investigation de cas groupés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et d’infections à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) en lien avec la consommation de pizzas Fraîch’Up de marque Buitoni®.

Point de situation au 06/04/2022
Au 06/04/2022, 50 cas confirmés ont été identifiés, dont 48 sont liés à des souches O26, et 2 à des souches O103. Pour 25 autres cas de SHU et d’infections à STEC notifiés à Santé publique France, les investigations sont en cours.

Ces 50 cas sont survenus chez 48 enfants et 2 adultes, ayant présenté des symptômes entre le 18/01/2022 (semaine 3) et le 14/03/2022 (semaine 11) ; pour 1 adulte, la date de début des symptômes est en cours d’investigation.

Ces 50 cas sont survenus dans 11 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (11 cas), Nouvelle Aquitaine (8 cas), Pays de la Loire (7 cas), Bretagne (6 cas), Ile-de-France (6 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (3 cas), Bourgogne Franche-Comté (2 cas), Grand Est (2 cas), Occitanie (2 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (2 cas) et Centre Val-de-Loire (1 cas).

Les 48 enfants malades sont âgés de 1 à 17 ans avec un âge médian de 7 ans ; 20 (42%) sont de sexe féminin ; 43 (90%) ont présenté un SHU, 5 (10%) une gastro-entérite à STEC. Deux enfants sont décédés. Les 2 adultes sont âgés de plus de 90 ans ; l’un a présenté un SHU, l’autre une gastro-entérite à STEC.

Courbe épidémique : nombre de cas confirmés de SHU et d’infections à STEC, par semaine de début des symptômes - France métropolitaine, semaines 3 à 11, 2022
A noter, une notification le 7 avril 2022 par les Pays-Bas au RASFF de l'UE de la présence de STEC O145 dans de la pâte à pizza des Pays-Bas distribuée en France. STEC différent de STEC O26 et O103 mentionné dans l'épidémie en France.

Source de l’image. 

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jeudi 7 avril 2022

Point de situation au 6 avril 2022 de l'épidémie de salmonellose en France chez des jeunes enfants en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder

Après l'article du blog, Rappel élargi de produits de la marque Kinder. Epidémie à Salmonella dans plusieurs pays d'Europe, voici que Santé publique France publie un communiqué le 7 avril 2022, «Epidémie internationale de salmonellose chez des jeunes enfants en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder. Point de situation au 6 avril 2022.»

Suite au rappel de plusieurs produits de gamme Kinder fabriqués dans une usine en Belgique en raison d’une suspicion de contamination par Salmonella Typhimurium.

Point de situation au 6 avril 2022
Au total, à la date du 06/04/2022 : 21 cas ont été identifiés par le Centre national de référence des salmonelles de l’Institut Pasteur en France.

Les cas sont répartis sur 11 régions (Provence-Alpes-Côte d'Azur (3 cas), Ile-de-France (3 cas), Normandie (2 cas), Bourgogne-Franche-Comté (2 cas), Nouvelle-Aquitaine (2 cas), Bretagne (2 cas), Grand-Est (2 cas), Hauts-De-France (2 cas), Corse (1 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (1 cas) et Occitanie (1 cas), avec un âge médian de 4 ans, et 11 garçons et 10 filles.

Seize cas ont pu être interrogés par Santé publique France. Huit personnes ont été hospitalisées, toutes sorties depuis. Aucun décès n'a été rapporté.

Santé publique France continue ses investigations auprès des familles n’ayant pas encore pu être jointes.

Le retrait et rappel le 05/04/22 des produits concernés de la marque Kinder devraient limiter la survenue en France de nouveaux cas de salmonellose dans les prochains jours/semaines.

Pour connaître la liste des produits concernés par le retrait-rappel: https://rappel.conso.gouv.fr/

Complément avec ce tweet de l'ECDC. 

Mise à jour du 9 avril 2022La DGCCRF a fait le job en diffusant le 9 avril un communiqué daté du 8 avril, un classique ce passe-passe de dates. Rappel de l’entièreté des produits Kinder fabriqués à l’usine d’Arlon, fermée par les autorités belges.  

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

mercredi 6 avril 2022

Infections à Campylobacter en France : données épidémiologiques 2020

«Infections à Campylobacter : données épidémiologiques 2020», source Santé publique France du 8 avril 2022.

Santé publique France publie les données de surveillance des infections à Campylobacter en France en 2020, dont les tendances observées ces dernières années se confirment.

En 2020, la surveillance des infections à Campylobacter a confirmé les tendances épidémiologiques et biologiques déjà observées ces dernières années :
- une prédominance de l’espèce C. jejuni ;
- un nombre de cas et une incidence plus élevés chez les enfants ;
- une prédominance des infections chez les hommes, sauf chez les personnes âgées de 30 à 39 ans ;
- un pic saisonnier pendant la période estivale ;
- une résistance élevée aux fluoroquinolones et aux tétracyclines, restée stable ces dernières années ;
- pas d’augmentation notable des taux de résistances des six antibiotiques testés en routine ;
- la consommation de volaille comme premier aliment (incriminé ou suspecté) source de contamination dans les épisodes de toxi-infections alimentaires collectives.

Pour en savoir plus, il vous faut aller dans un second document, Bilan de la surveillance des infections à Campylobacter en France en 2020.

Les infections à Campylobacter en France
L’infection à Campylobacter est la cause la plus fréquente de gastro-entérites bactériennes en Europe. Les symptômes généralement observés sont ceux d’une gastro-entérite aiguë le plus souvent bénigne et spontanément résolutive en moins d’une semaine. Les complications associées à une infection à Campylobacter sont rares, de même que les décès (< 0,1 %), et surviennent surtout chez les personnes fragiles (personnes âgées, patients immunodéprimés). En France, la surveillance épidémiologique des infections à Campylobacter repose sur deux systèmes : le Centre national de référence (CNR) des Campylobacters et Hélicobacters et la déclaration obligatoire des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC). Les cas d’infections rapportés par ces systèmes de surveillance ne constituent toutefois qu’une partie des cas réellement survenus. En France, le nombre annuel moyen de cas symptomatiques d’infections à Campylobacter a été estimé à 493 000 (IC90% : 273 000-1 080 000) et Campylobacter serait responsable de 26% du nombre total estimé des infections d’origine alimentaire et de 31% des hospitalisations associées à ces infections.

Nombre annuel de cas rapportés d’infections à Campylobacter pour 100 000 habitants par âge et sexe, France, 2020
Le nombre de souches de Campylobacter répertoriées par le CNR est en augmentation depuis 2013, année de la mise en place de saisie des données en ligne par les laboratoires du réseau. Cette augmentation pourrait être un reflet d’une augmentation des infections à Campylobacter en France. Toutefois, cette augmentation du nombre de souches doit être considérée dans le cadre des spécificités du système de surveillance. Plusieurs facteurs, comme une augmentation de l’activité des laboratoires du réseau ou des prescriptions de coprocultures, pourraient provoquer une augmentation du nombre d’isolements et de la notification au cours du temps. La mise en place de PCR multiplex dans de nombreux laboratoires a aussi facilité la détection de Campylobacter sp. dans les prélèvements de selles.

Le contexte sanitaire lié à la pandémie de COVID-19 ne semble pas avoir eu d’impact sur les données de surveillance. Une diminution du nombre de souches par rapport aux années précédentes était observée uniquement en mars-avril 2020, correspondant à la période du premier confinement. Cette diminution semble refléter un moindre recours aux soins (consultation médicale, analyses biologiques) lors de cette période, mais pourrait aussi indiquer une diminution de l’incidence liée aux restrictions sanitaires.

Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives dues à Campylobacter spp
En 2020, 63 foyers de TIAC dues à Campylobacter (avec confirmation biologique) ont été déclarés, comptabilisant un total de 244 malades. Le nombre de foyers confirmés et de malades associés est resté similaire en 2019 et 2020, malgré une nette diminution des déclarations de TIAC (tous pathogènes) en 2020. Pour la plupart des foyers, la consommation de volaille était la source de contamination incriminée ou suspectée (35 foyers).

Souches de Campylobacter spp. isolées en 2020 répertoriées par le CNR
Parmi les 7 920 souches de Campylobacter spp, C. jejuni était la souche la plus fréquemment identifiée (n = 6 757, soit 85,3%), suivi par C. coli (n = 1 024, soit 12,9%) et C. fetus (n = 78, soit 1,0%).

Prévention des infections à Campylobacter
Les principaux facteurs de risque de l’infection sont la manipulation de viande fraîche de volaille ou de bœuf, la contamination croisée d’aliments par des surfaces contaminées en cuisine, et la consommation de viande de volaille ou bœuf (et dans une moindre mesure de viande de porc) insuffisamment cuite. La prévention des infections à Campylobacter repose donc sur les bonnes pratiques d’hygiène en cuisine (lavage des mains, nettoyage des surfaces et ustensiles de cuisine après la manipulation de volaille ou viande crue) afin d’éviter la transmission croisée, et la cuisson suffisante de viande de volaille, de bœuf et de porc (cuit à cœur).

NB: Il me semble que ne pas laver une volaille sous l’eau du robinet serait une recommandation adaptée …

Mise à jour du 18 avril 2022. Food Safety News consacre un article intitulé, COVID measures didn’t affect Campylobacter reports in France (Les mesures contre la Covid-19 n’ont pas affecté les notifications de Campylobacter en France).

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