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dimanche 1 octobre 2023

Etats-Unis : Pour la 9ème fois de suite, un verdict rejette l’allégation suivant laquelle le glyphosate provoquerait le cancer

Vous n’entendrez pas parler chez ceux qui pratiquent l’écologisme, les adeptes jusqu’au boutistes du principe de précaution, les antinucléaires, les antivaccins, les antiscience, etc., bref tous ceux qui n’y connaissent rien ...

vendredi 10 juillet 2020

COVID-19 : Prenez les allégations des produits de nettoyage avec prudence’, conseille un expert en hygiène alimentaire


« ‘Prenez les allégations des produits de nettoyage avec prudence’, conseille un expert en hygiène alimentaire », source Chartered Institute of Environmental Health.

Les entreprises à la recherche d'une «solution magique» risquent d'être séduites par le marketing brillant des fabricants.

Des tactiques de marketing agressives sont utilisées par des fabricants peu scrupuleux pour inciter les entreprises à acheter leurs produits de nettoyage, selon le nouveau président de la Society of Food Hygiene and Technology.

Les entreprises désireuses de rouvrir après le confinement recherchent des moyens de protéger leur personnel et leurs clients, a déclaré Peter Littleton, également directeur technique de Christeyns Food Hygiene. Mais de nombreuses allégations des entreprises commercialisant des produits de nettoyage, a-t-il dit, sont « étranges à l'extrême ». Littleton et ses collègues ont collecté des spécifications techniques de ces produits pour analyse.

« Il y a beaucoup de choses là dedans qui prétendent que vous pouvez le vaporiser sur une poignée de porte de train ou le brumiser dans une école et cela empêchera le virus d'être un problème pendant 21 jours », a-t-il dit, « cela peut fonctionner dans un laboratoire et, en effet, certaines des données que nous avons vues montrent que dans des conditions de laboratoire, c'est tout à fait bien. »

Littleton s'est dit préoccupé par le fait que « beaucoup de gens recherchent la solution magique ». Il a ajouté: « Il y a ce désir de bien faire les choses et d'avoir quelque chose en place qui donne au propriétaire de l'entreprise ce sentiment de sécurité. »

Cependant, un manque général de compréhension du fonctionnement des virus, combiné à un marketing sur papier glacé et à une utilisation judicieuse de mots tels que « jusqu'à » dans leurs descriptions, expose les propriétaires d'entreprise au risque d'acheter des produits qui ne sont pas adaptés à leur objectif - et de mettre les clients risque d'attraper le coronavirus.

Littleton a dit qu'il connaissait des entreprises qui avaient été créées ces derniers mois pour vendre ces produits. D'autres « traînent à la périphérie de l'industrie depuis quatre ou cinq ans sinon plus, [et ils y voient] une opportunité ».

Les produits eux-mêmes ne sont généralement pas illégaux en termes de leurs ingrédients et de leur toxicité, mais il faut bien fouiller dans les petits caractères pour savoir exactement comment fonctionne le produit. Il donne un exemple de désinfectant pour les mains dont l’information en petits caractères conseille l'utilisation de gants lors de l'application.

Il conseille les entreprises alimentaires « d'être un peu sceptiques car il y a des gens qui cherchent à faire du profit et à augmenter leurs revenus sur cette base, avec des affirmations potentiellement douteuses ». 

vendredi 6 mars 2020

Un spa de luxe britannique a déclaré à ses clients que son 'crumble aux pommes pourrait aider à réduire le risque de cancer


« Un spa de luxe britannique a déclaré à ses clients que son 'crumble aux pommes pourrait aider à réduire le risque de cancer' », source Doug Powell du barfblog.

Kevin Rawlinson de The Guardian a écrit que la chaîne de spa de luxe Champneys est poursuivie en justice pour avoir déclaré à ses clients que son crumble aux pommes pourrait aider à réduire le risque de cancer et d'autres conditions.

La chaîne a également été accusée de ne pas avoir informé ses clients sur les allergènes, y compris le gluten, la moutarde, les œufs et le soja, dans sa carte du restaurant. Et il aurait vendu aux convives un plat Thaï Pad végan avec du tofu qui contenait du lait.

Il devait être jugé mardi après que le conseil du comté de West Sussex eut engagé des poursuites contre lui pour 19 chefs d'accusation concernant les lois sur la sécurité des aliments, l'information, la nutrition et la protection des consommateurs. S'il est reconnu coupable, l'entreprise pourrait être condamnée à une amende illimitée.

Cependant, l'affaire devant le tribunal d'instruction de Brighton a été ajournée à la dernière minute après que ni Champneys, ni le conseil du comté ne se soient rendus au tribunal.

Champneys a été accusé de faire une série d'allégations sur sa carte alimentaire et de ne pas avoir informé les clients de son centre Forest Mere à Liphook, Hampshire, qu'il avait une note en hygiène alimentaire de seulement deux sur cinq.

La chaîne aurait déclaré à des clients, qui ont payé jusqu'à 230 £ par nuit, que son crumble aux pommes pourrait réduire le risque de « cancer, de maladies cardiovasculaires et de diabète ». Les clients ont également été informés qu'une salade de riz noir, quinoa et gingembre était « anti-inflammatoire », selon certaines informations.

Le soi-disant centre de bien-être affirme sur son site Internet qu'il « s'éloigne de toutes les manies et les erreurs » pour « ne conserver que les choses honnêtes et agréables ». Champneys nie toutes les accusations.

mardi 28 janvier 2020

La FDA avertit Purell de cesser de faire des allégations 'non prouvées' sur ses produits désinfectants


« La FDA avertit Purell de cesser de faire des allégations 'non prouvées' selon lesquelles un désinfectant peut éliminer Ebola », source Doug Powell du barfblog.

WTKR rapporte que la Food and Drug Administration des États-Unis a lancé un avertissement au fabricant de désinfectant pour les mains Purell afin qu'il cesse de faire des allégations non prouvées selon lesquelles le produit peut aider à éliminer des maladies comme Ebola, le SARM et la grippe.

Selon CNN, le directeur de la conformité de la FDA a envoyé une « warning letter » à Gojo, la société mère de Purell, pour qu'elle cesse de faire des allégations non prouvées à des fins de marketing qui pourraient positionner le désinfectant pour les mains comme médicament pharmaceutique.

La lettre de la FDA indique que Purell dit sur son site Internet et sur les réseaux sociaux que le désinfectant « tue plus de 99,99% des germes les plus courants qui peuvent causer des maladies dans un établissement de santé, y compris le SARM (Staphyloccus aureus résistant à la méticilline) et les VRE (entérocoques résistants à la vancomycine) ».

Purell et Gojo ont également noté que « les produits Purell Advanced Gel, Foam et Ultra-Nourishing Foam Hand Sanitizer ont démontré leur efficacité contre une souche clinique résistante aux médicaments de Candida auris lors d'essais en laboratoire. »

Enfin, la FDA a réprimandé Purell pour avoir affirmé dans la section Q&R de son site Internet que le produit pouvait être « efficace contre des virus tels que le virus Ebola, norovirus et le virus de la grippe. » La FDA a déclaré ne pas être au courant de désinfectants pour les mains testés. contre Ebola.

NB : Avoir avoir vérifié dans les FAQs du site, la mention au virus Ebola n'est plus indiquée, mais il y a encore du boulot ...

On aura peut-être une réponse des autorités sanitaires françaises, qui sait ?

Mise à jour du 29 janvier 2020. On lira l'article de CIDRAP News,  FDA warns Gojo over hand sanitizer claims regarding Ebola, flu, superbugs.

vendredi 14 décembre 2018

A propos du contrôle des allégations nutritionnelles et de santé par la DGCCRF


« Contrôle des allégations nutritionnelles et de santé », source enquête de la DGCCRF publiée le 12 décembre 2018.


Disons le d’emblée, il est dommage que les produits bio seuls n’aient pas été ciblés, car  on aurait vu que notamment à propos des allégations santé, que ces produits ont des allégations santé assez fantaisistes… des éléments de vocabulaire dans les propos ci-après laissent penser que ces produits sont malgré tout concernés …
Les consommateurs sont aujourd’hui nombreux à privilégier une alimentation plus saine ; pour répondre à cette demande croissante, de plus en plus d’aliments présentent sur leur emballage des mentions valorisant un bénéfice nutritionnel ou de santé. Afin de contrôler ces « allégations nutritionnelles et de santé (ANS) », qui sont encadrées par le règlement (CE) n°1924/2006, la DGCCRF a enquêté auprès de 288 établissements entre 2016 et 2017. Les investigations ont montré que les dispositions applicables aux allégations nutritionnelles comparatives sont globalement bien respectées, mais que la situation est moins satisfaisante s’agissant des allégations de santé.
L’enquête a montré « un taux de non-conformité faible (15 %), conduisant à la mise en œuvre de quatre avertissements et deux injonctions », ce qui signifie pour la DGCCRF que « Les opérateurs respectent bien la réglementation sur les allégations nutritionnelles comparatives ».

Pour cette enquête réalisée en 2016-2017,
Certaines catégories de produits ont été ciblées (denrées alimentaires les plus susceptibles de présenter les allégations visées). Parmi les catégories ciblées, les boissons (thé, infusions, tisanes, jus de fruits, légumes et autres boissons), le miel, les fruits secs, le chocolat, les céréales pour petit-déjeuner se sont révélées porteuses de nombreuses allégations de santé non conformes, en particulier des allégations générales non conformes et des allégations de santé non autorisées. La présence d’allégations thérapeutiques a également été notée. 
Les denrées ciblées étaient celles vendues dans des canaux de distribution spécialisées (magasins de produits diététiques/biologiques ou dans les rayons de produits diététiques/biologiques de grandes et moyennes surfaces). Les contrôles menés dans deux cents établissements ont permis de constater que les allégations de santé ne sont pas présentes sur toutes les catégories de denrées alimentaires. Certaines n’en présentent pas (par exemple, les condiments, les gâteaux apéritifs, les pâtes, le riz, les conserves de légumes), d’autres tendent à bâtir leur image de marque autour de la nutrition et de la santé (par exemple les thés, infusions, tisanes, jus de fruits et de légumes, boissons sucrées, miel, chocolat). Le contrôle de ces dernières a révélé de nombreuses non-conformités.
Ces denrées affichant des allégations de santé présentent un taux d’anomalie de 21 %
Les anomalies relevées, qui ont donné lieu à vingt-deux avertissements, vingt injonctions et deux procès-verbaux, ont concerné : 
  • l’usage d’allégations de santé générales (par exemple des fruits secs « vitalité », « énergie », « stimulants »), sans qu’elles soient associées à une allégation de santé spécifique autorisée ou en attente. Le terme « vitalité » peut être présent sur un emballage s’il est accompagné d’une allégation spécifique, par exemple « la vitamine C contribue à réduire la fatigue » et également s’il contient une quantité significative de vitamine C. Des anomalies fréquentes ont été constatées sur des thés, des infusions et tisanes, des fruits secs, et des céréales pour le petit-déjeuner.
  • l’emploi d’allégations de santé non autorisées (ne figurant ni dans la liste des allégations autorisées, ni dans celle des allégations en attente). Par exemple, l’allégation non autorisée « les fibres contribuent à la satiété », a été trouvée. Ceci a été constaté notamment sur certains emballages de thé, infusion, tisane, fruits secs, miel, chocolat.
  • l’absence de l’étiquetage nutritionnel afférent à l’usage de l’allégation de santé ou l’absence de l’indication de la quantité de l’ingrédient faisant l’objet de l’allégation.
  • l’absence de la mention relative à l’importance d’un régime équilibré et d’un mode de vie sain, obligatoire s’il y a usage d’une allégation de santé. 
  • dans une moindre mesure, l’usage de marques non conformes au règlement (CE) 1924/2006. Un nom de marque qui suggère un effet nutritionnel ou sur la santé doit pouvoir justifier de cet effet selon les principes du règlement. Cependant, certaines marques bénéficient d’une période transitoire.
  • A également été constaté, pour certaines denrées telles que les infusions, les tisanes, le thé, le chocolat (« antidépresseur », « le cacao fait baisser la fièvre et guérit les maux de foie », « le chocolat  contient des composants qui s’opposent naturellement à la formation de caries ») ou le miel (« antiseptique », « antianémique »), l’utilisation d’allégations thérapeutiques, interdites par le règlement (CE) n°1169/2011 relatif à l’information du consommateur sur les denrées alimentaires.
« Les sites internet de vente de compléments alimentaires se mettent en conformité » nous dit la DGCCRF mais il y a eu « Huit avertissements, douze injonctions et cinq procès-verbaux ont été dressés. »