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lundi 13 mars 2023

Fruits et légumes : Interdiction des emballages plastiques, rien ne presse ...

Le blog vous en avait déjà parlé dans Fruits et légumes : plastique, le retour ?

Voici que désormais selon l’excellent blog-notes d’Olivier Masbou, «Plastique et fruits et légumes : la Commission reporte sa décision».

Selon nos informations, la Commission européenne a décidé de reporter sa décision sur le décret de loi AGEC concernant l’interdiction des emballages plastique pour les colis de fruits et légumes et pommes de terre inférieurs à 1,5 kg. Après l’annulation du premier décret par le Conseil d’Etat en décembre dernier, le Gouvernement avait très rapidement pris un nouveau décret. Ce dernier avait été transmis à Bruxelles, et la Commission devait, initialement se prononcer le 15 mars. La Commission, qui souhaite faire avancer la réglementation européenne sur les emballages plastiques, reporte sa décision sur le décret français au 15 décembre 2023. Les observateurs considèrent que dans ces conditions, le Gouvernement français ne devrait pas promulguer son décret. S’il le faisait, sans avis de la Commission, il serait certainement à nouveau attaqué. Conséquence, pour l’heure l’interdiction des emballages plastiques prévue par la loi AGEC est inapplicable.

lundi 16 novembre 2020

La Chine fait état de nouveaux résultats sur le coronavirus lié aux aliments et aux emballages. Quid du coronavirus sur les surfaces ?

« 
La Chine fait état de nouveaux résultats sur le coronavirus lié aux aliments », source article de Joe Whitworth paru le 16 novembre 2020 dans Food Safety News et adapté par mes soins -aa.

La Chine continue de signaler la présence de coronavirus sur des produits alimentaires et les emballages importés.

Des articles récents incluent la détection du COVID-19 sur des emballages de crevettes d'Arabie saoudite, du poisson d'Inde, du bœuf du Brésil et d'Argentine et du porc d'Allemagne.

L'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR) a déclaré que l'infection par le porc est peu probable sur la base des connaissances actuelles.

Le Service national de la santé et de la qualité agroalimentaire (SENASA) en Argentine a déclaré que c'était la première fois qu'un tel incident se produisait dans des produits du pays depuis le début de la pandémie et qu'il enquêtait.

La cargaison était entrée par le port de Shanghai. Le 9 novembre, une partie a été transférée dans une chambre froide de la ville de Nanjing, la capitale du Jiangsu. Le 10 novembre, avant sa mise sur le marché, les autorités de Nanjing ont testé le produit et détecté de l'acide nucléique sur l'emballage extérieur.

Tests en Chine
Des incidents antérieurs ont mentionné que le saumon importé de Norvège, le poulet du Brésil et les crevettes d'Équateur - ou leur emballage - ont été testés positifs pour le virus après des tests chinois.

Depuis juillet, une contamination par l'ARN du SRAS-CoV-2 dans des aliments surgelés importés de pays en proie à des épidémies a été signalée dans au moins neuf provinces de Chine.

En août, des scientifiques chinois ont conclu que le virus avait été introduit dans le cadre de la transmission de la chaîne du froid lorsque le saumon était introduit sur un marché de gros, provoquant une importante épidémie à Pékin en juin.

Le même mois, la ville de Shenzhen, dans le sud de la Chine, a imposé des exigences de manipulation et de analyses du COVID-19 pour les importations de viande et de produits de la mer surgelés. Cela comprend la désinfection des emballages et les tests d'acides nucléiques dans un entrepôt centralisé avant leur distribution pour le stockage, la vente et la transformation. Les importateurs chinois demandent également aux exportateurs de produits alimentaires de signer une déclaration COVID-19 mentionnée dans un document des douanes chinoises (GACC).

En septembre, le GACC a annoncé des mesures pour les fabricants étrangers d'aliments importés et d'emballages positifs à l'acide nucléique pour le COVID-19 à l'entrée en Chine. Un fabricant peut subir jusqu'à deux tests positifs, ses importations étant suspendues pendant sept jours à chaque fois. Pour les tests positifs ultérieurs des mêmes produits, la suspension sera de 28 jours pour chaque occurrence avant d'être automatiquement levée.

La Commission internationale des spécifications microbiologiques des aliments (ICMSF) a précédemment déclaré qu'il était hautement improbable que le SRAS-CoV-2, qui cause le COVID-19, soit un risque pour la sécurité alimentaire.

Y a-t-il un risque lié aux aliments ou aux emballages?
Les lignes directrices de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les entreprises indiquent également qu'il est très peu probable que des personnes puissent contracter le COVID-19 à partir de produits alimentaires ou d'emballages alimentaires.

Le risque de tomber malade avec le COVID-19 en consommant ou en manipulant des aliments, y compris des aliments surgelés, des produits et des emballages alimentaires, est considéré comme très faible. Selon le Centers for Disease Control and Prevention, il est possible qu'une personne puisse l'attraper en touchant une surface ou un objet, y compris des aliments ou un emballage, qui contient le virus, puis en touchant sa bouche, son nez ou éventuellement les yeux.

Une étude, publiée dans l'édition de novembre de la revue Trends in Food Science & Technology, a révélé :
  • Le COVID-19 n'est pas transmis par les aliments eux-mêmes, mais en raison de la survie du virus sur les surfaces, il peut être une voie de propagation de la maladie.
  • Le traitement approprié des aliments et l'application des règles d'hygiène dans l'industrie, les magasins et les ménages peuvent prévenir les infections.
  • L'emballage alimentaire est un facteur clé qui nécessite une attention particulière pour arrêter la propagation du COVID-19 dans la population humaine.
Une autre étude, publiée dans Virology Journal, a mesuré les taux de survie du SRAS-CoV-2 sur des surfaces en acier inoxydable, en verre, en vinyle, des billets en papier et en polymère et du tissu en coton.
Les taux de survie du SRAS-CoV-2 ont été déterminés à différentes températures et les valeurs D, de Z et la demi-vie ont été calculées. Nous avons obtenu des demi-vies comprises entre 1,7 et 2,7 jours à 20°C, diminuant à quelques heures lorsque la température atteignait 40°C.
Dans le résumé de l'article, il est rapporté :
Avec des charges virales initiales largement équivalentes aux titres les plus élevés excrétés par des patients infectieux, le virus viable a été isolé pendant jusqu'à 28 jours à 20°C à partir de surfaces courantes telles que le verre, l'acier inoxydable et des billets en papier et en polymère. À l'inverse, le virus infectieux a survécu moins de 24 h à 40°C sur certaines surfaces.
Ces résultats démontrent que le SRAS-CoV-2 peut rester infectieux pendant des périodes de temps beaucoup plus longues que ce qui est généralement considéré comme possible. Ces résultats pourraient être utilisés pour éclairer des procédures améliorées de réduction des risques afin de prévenir la propagation du COVID-19 par un vecteur passif de la contamination.

NB : L'Anses a publié Coronavirus - Alimentation, courses, nettoyage : les recommandations de l’Anses du 27 mars 2020.

Mise à jour du 14 avril 2021.

vendredi 26 juillet 2019

Les régles régissant les emballages alimentaires en papier au sein de l'UE ne doivent pas se limiter à un tigre de papier, selon le BEUC


« L'UE a besoin de règles sur les produits chimiques dans les tasses à café, les pailles et les autres emballages alimentaires en papier », selon les résultats d'essais réalisés par le Bureau européen des consommateurs (BEUC). Source communiqué du BEUC du 25 juillet 2019. Traduction d'extraits par mes soins -aa.
Un nouvel essai en laboratoire montre que les emballages alimentaires en papier et en carton de couleur - tels que des tasses à café et des pailles - peuvent contenir et libérer des produits chimiques provenant des encres utilisées pour l'impression. Le papier est le deuxième matériau d'emballage alimentaire le plus utilisé après le plastique. Contrairement aux plastiques, cependant, il n’existe pas de règles européennes régissant l’utilisation du papier comme matériau en contact avec les aliments.
Je ne suis pas d’accord avec cette assertion, voir 1, 2, 3, 4, 5 et 6.

Les résultats montrent la nécessité de lois européennes régissant l'utilisation et la sécurité sanitaire de tous les emballages alimentaires en papier et en carton. Les plastiques à usage unique devant être interdits dans l'UE à partir de 2021, le test a soulevé des préoccupations en matière de sécurité sanitaire concernant certaines solutions de remplacement, telles que les pailles en papier.  
Quatre membres du BEUC, des associations de consommateurs nationaux (Altroconsumo (Italie), Forbrukerrådet (Norvège), Forbrugerrådet TÆNK (Danemark) et OCU (Espagne), ont analysé 76 échantillons d'emballages alimentaires en papier ou en carton imprimés, tels que des tasses à café, des pailles en papier, des serviettes de table imprimées et des produits d'épicerie. Le test a montré que:  
Plus d'un échantillon sur six contenait des amines aromatiques primaires, dont certaines sont susceptibles de provoquer le cancer. Neuf échantillons contenaient ces produits chimiques au-dessus de la limite fixée dans le règlement de l'UE sur les plastiques.  
Presque tous les 76 échantillons contenaient des filtres UV. Certains filtres UV sont soupçonnés de causer le cancer ou de perturber le système hormonal. Une analyse plus poussée de 21 échantillons a montré que les filtres UV migraient dans les aliments au-dessus des niveaux recommandés (en l’absence de règles dans l’UE, l’essai a été relié aux niveaux recommandés par le gouvernement suisse) dans six produits, y compris une boîte de raisins secs pour enfants.  
La sécurité sanitaire de la plupart des substances susceptibles de migrer dans les aliments n'a pas encore été évaluée par l'EFSA, agence chargée de surveillance de la sécurité des aliments dans l'UE.  
Monique Goyens, directrice générale du BEUC, a déclaré: « La plupart des consommateurs supposent naturellement que le matériau en contact direct avec leurs aliments ne contient pas de produits chimiques nocifs, mais ce n’est malheureusement pas le cas. Les produits chimiques contenus dans les emballages qui s'infiltrent dans nos aliments pénètrent finalement dans notre corps, mais ils n'y ont pas leur place. Ce nouveau test ajoute aux preuves de plus en plus nombreuses de groupes de consommateurs européens que les emballages alimentaires en papier ne sont peut-être pas aussi innocents qu'il n'y paraît. Pour protéger la santé des consommateurs, l’UE doit élaborer des règles strictes qui ne se limitent pas à un tigre en papier. »  
« Il est inquiétant que le papier, qui est le deuxième emballage alimentaire le plus utilisé après le plastique, soit utilisé au contact de nos aliments sans filet de sécurité. Face à l'interdiction ambitieuse du plastique à usage unique imminente, l'UE doit veiller à ce que des solutions de remplacement telles que les emballages alimentaires en papier et en carton soient sans danger pour les consommateurs. »
A suivre …