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mercredi 30 novembre 2022

Épidémies majeures à E. coli et à Salmonella mises en évidence lors d'une conférence, des investigations sont toujours en cours

«Épidémies majeures à E. coli et à Salmonella mises en évidence lors d'une conférence ; des investigations sont toujours en cours», source article de Joe Whitworth le 30 novembre 2022 dans Food Safety News, complété par mes soins -aa.

Deux grandes épidémies d'origine alimentaire ont récemment été mises en évidence lors d'une conférence européenne sur les maladies infectieuses.

Les présentations à l’European Scientific Conference on Applied Infectious Disease Epidemiology (ESCAIDE) ont couvert une épidémie à E. coli provenant de pizzas Nestlé en France et une épidémie dans plusieurs pays à Salmonella Typhimurium monophasique liée à des chocolats Ferrero.

En février 2022, Santé Publique France a identifié plus de cas de syndrome hémolytique et urémique pédiatrique (SHU) que d'habitude avec huit cas d’infection. Les cas étaient positifs pour E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O26:H11 ou O103:H2 identifiés par séquençage du génome entier (WGS). Seules deux personnes étaient atteintes par E. coli O103.

Produits et farine positifs pour E. coli pathogène
Au total, 56 cas confirmés et deux cas probables ont été découverts dans tout le pays avec une apparition entre le 18 janvier et avril avec un âge médian de 6 ans. Il y a eu 50 cas de SHU, deux enfants sont décédés et deux autres ont eu des séquelles graves d'infections.

Une étude cas-témoins a révélé une forte association entre la consommation de pizza et la maladie.

Au total, 35 cas sur 40 ont déclaré avoir mangé de la pizza surgelée Buitoni Fraîch'Up et 35 cas sur 37 avec des achats de pizza sur cartes de fidélité ont acheté cette marque.

Les souches épidémiques STEC O26:H11 et O103:H2 ont été isolées à partir de pizzas prélevées au domicile des patients et à l'usine de fabrication. E. coli a également été isolé dans la farine utilisée pour faire des pizzas.

Les pizzas surgelées étaient fabriquées dans une seule usine à Caudry, avec une ligne de production individuelle et aucune recuisson de la pâte avant la vente. Nestlé cherche à reprendre ses activités mais l'approbation des autorités françaises est en attente.

Les investigations ont confirmé que les pizzas surgelées étaient à l'origine de la plus grande épidémie de SHU à E. coli jamais documentée en France. En mars, Nestlé a rappelé et retiré les pizzas incriminées, et la production de l'usine a été suspendue. Une enquête pénale sur l'incident a été ouverte en mai.

Selon la présentation, «Cette épidémie est très inhabituelle, car les températures et les temps de cuisson typiques des pizzas surgelées devraient éliminer le risque d'infection. Les investigations se poursuivent pour comprendre l'origine de la contamination et la persistance des STEC dans les pizzas cuites.»

Épidémie à Salmonella liée au chocolat
L’ESCAIDE s'est tenu à Stockholm et à distance du 23 au 25 novembre. Il était organisé par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Trois affiches (posters) portaient sur l'épidémie à Salmonella Typhimurium monophasique liée à du chocolat Kinder fabriqué par Ferrero en Belgique qui a rendu malades plus de 450 personnes. Ils couvraient les réponses nationales au Royaume-Uni, en Belgique et en Irlande.

1. An Easter Surprise: Salmonella Typhimurium outbreak linked to chocolate products in the United Kingdom, 2022; a case control study.
2. International outbreak of Salmonella Typhimurium linked to a chocolate factory in 2022: Belgian findings.
3. Monophasic Salmonella Typhimurium outbreak linked to chocolate products, Ireland, 2022.

En février 2022, le Royaume-Uni a signalé des cas groupés d'infections à Salmonella Typhimurium. Début avril, 150 cas, principalement chez des femmes et des enfants, ont été observés dans l'UE et au Royaume-Uni avec des dates de prélèvements allant de fin décembre 2021 à fin mars 2022. Le Royaume-Uni a émis une alerte EpiPulse à la mi-février et le premier contact entre le Royaume-Uni et les autorités belges de la sécurité des aliments a été le 1er avril.

Les premiers entretiens avec des patients britanniques ont suggéré que les œufs Kinder étaient le véhicule probable de l'infection ou du poulet transformé. Une étude cas-témoins a inclus 26 cas et 106 témoins âgés de moins de 11 ans. Elle a fourni des preuves solides que les œufs Kinder étaient un vecteur de l'épidémie et a soutenu le rappel des produits Ferrero en avril sur la base d'investigations épidémiologiques descriptives et de la chaîne alimentaire.

D'autres produits ont montré une association significative dans le modèle, mais ce n'était pas de la même ampleur que les œufs en chocolat et sans autres preuves à l'appui d'autres investigations, ils ne peuvent pas être considérés comme des véhicules clés pour les cas au Royaume-Uni, ont dit les scientifiques.

Deux clusters
En Belgique, les investigations microbiologiques ont trouvé deux clusters. Les chercheurs ont identifié 62 cas probables dont 39 dans le groupe 1 et 23 dans le groupe 2.

La maladie est apparue de la mi-janvier à avril de cette année et un pic a été observé à la mi-février. Sur les 62 patients, 54 étaient âgés de 1 à 9 ans. Parmi 44 patients interrogés, 19 ont été hospitalisés et 41 ont consommé des produits de l'usine, et 35 ont déclaré avoir mangé des œufs en chocolat Kinder Surprise.

Sept des 229 produits alimentaires ont été testés positifs pour Salmonella ; l'analyse du séquençage du génome entier a indiqué des correspondances avec les deux groupes. Selon l’affiche belge, «En décembre 2021 (la date est le 21 décembre), Salmonella a été retrouvée dans des échantillons lors d'un autocontrôle dans l'usine, ces isolats correspondaient aux clusters identifiées ultérieurement. Onze types de produits ont été rappelés dans le monde et les autorités de sécurité des aliments ont fermé l'usine le 8 avril 2022.

Onze types de produits ont été rappelés et les autorités de la sécurité des aliments ont fermé l'usine d'Arlon en avril mais elle a rouvert en juin. Une enquête sur l'incident par le parquet de Luxembourg est en cours.

Suite à l'alerte EpiPulse mi-février, une enquête a débuté en Irlande un mois plus tard après avoir identifié sept cas avec une séquence identique à la souche responsable de l'épidémie internationale.

Deux souches distinctes ont causé 16 cas de maladie mais l'une des souches n'a causé qu'un seul cas de maladie en Irlande. La plupart des malades étaient des femmes et avaient moins de 10 ans, mais la tranche d'âge allait de 1 à 56 ans. Quatre personnes ont été hospitalisées. Les personnes sont tombées malades de fin janvier à fin mars.

Une étude cas-témoin appariée a été utilisée pour confirmer la source de l'infection. Neuf cas et 24 témoins appariés ont été inclus. La probabilité d'avoir consommé un produit Kinder spécifique était sept fois plus élevée dans les cas notifiés comme Salmonella Typhimurium monophasique par rapport aux cas d'autres maladies gastro-intestinales. Ce produit a été consommé dans sept cas sur neuf. La probabilité d'avoir l'un des produits rappelés était 10 fois plus élevée dans les cas de Salmonella Typhimurium monophasique par rapport aux cas d'autres maladies gastro-intestinales.

Commentaire
Pour les produits de chez Ferrero, on aura noté l’écart entre l’autoconrôle positif pour Salmonella en décembre 2021 et le rappel en France, le 5 avril 2022, sachant qu'au Royaume-Uni, il a été retrouvé Salmonella dès le 21 décembre 2021.
L’article de Joe Whitworth du 19 avril 2022 conserve toute son actualité, Le timing et l'ampleur de l'épidémie liée au chocolat auraient nécessité une réponse urgente, selon une étude.

Pour les produits Nestlé Butoni, je m’en tiens à ce que le groupe Nestlé, a déclaré dans un communiqué, «Les analyses effectuées sur des prélèvements de farine et certains échantillons de produits finis ont permis de déceler la présence de la bactérie E.  coli STEC, que nous n’avions pas détectée.»
Lorsque l’on dit que «Les investigations se poursuivent pour comprendre l'origine de la contamination et la persistance des STEC dans les pizzas cuites.», il faudrait peut-être indiquer «des pizzas insuffisamment cuites».

Complément
Sur le site l’ESCAIDE, vous pourrez retrouver les principales interventions liées à la sécurité des aliments :
- Page 71 – An Easter Surprise: Salmonella Typhimurium outbreak linked to chocolate products in the United Kingdom, 2022; a case control study
- Page 72  – International outbreak of Salmonella Typhimurium linked to a chocolate factory in 2022: Belgian findings
- Page 73 – Whole Genome Sequencing identified a prolonged Salmonella Poona nursery outbreak (2016-2021) in North West England, UK
- Page 74 – Climate Warming and increasing Vibrio vulnificus infections in North America
- Page 106 – Timely and reliable outbreak investigation using a non-probabilistic online panel as a source of controls – two parallel case-control studies investigating a Salmonella Braenderup outbreak in Germany
- Page 107 – An outbreak of Escherichia coli-associated haemolytic uremic syndrome linked to consumption of an unexpected food vehicle, France 2022
- Page 110 – Norovirus GII.3[P12] outbreak associated with the drinking-water supply in a rural area in Galicia, Spain, 2021
- Page 111 – Impact of COVID-19 restrictions on the epidemiology of Cryptosporidium spp. in England and Wales
- Page 149 – Monophasic Salmonella Typhimurium outbreak linked to chocolate products, Ireland, 2022
- Page 151 – Successful containment of a Listeria monocytogenes outbreak caused by shredded vegetables, Hesse/Germany, 2021-2022
- Page 152 – Outbreak of monophasic Salmonella Typhimurium linked to fresh small tomatoes, Sweden, 2021
- Page 195 – Botulism outbreak and response in Dangara District Tajikistan, October 2020
- Page 196 – Outbreak of suspected Clostridium perfringens associated with consumption of roast beef in a restaurant, January 2022 South West England
- Page 198 – Doughnuts for weight loss? A norovirus outbreak in the Australian Capital Territory, November 2021

Mise à jour du 9 décembre 2022

dimanche 3 avril 2022

Quelques éléments sur une ‘possible’ contamination de la pâte de pizzas

Pâte

Comme nous l’avons appris, «Il y a bien un lien entre des pizzas de la marque Buitoni (Nestlé) et certains cas récents de contaminations à la bactérie Escherichia coli chez des enfants français», selon un communiqué de la direction générale de la santé (DGS) mercredi 30 mars, avec des «analyses épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité» à la clé.

«Comment la bactérie a pu survivre dans des pizzas surgelées et cuites au four ?», selon La Dépêche.fr.

Cette question reste encore un mystère. Les pizzas ont été cuites dans l'usine Buitoni, surgelées puis de nouveau cuites par les clients dans un four à 200°C en général. E. coli n'aurait donc pas dû survivre. «Nous explorons différentes hypothèses pour savoir comment les contaminations ont pu se produire malgré la cuisson de la pizza», a expliqué l'épidémiologiste Gabrielle Jones, de Santé publique France, à France Inter. «Cela peut être la manipulation de la pizza pas encore cuite», avance-t-elle.

Ces propos méritent une précision, car «Il faut savoir que la pizza Fraîch’Up est la seule gamme de pizzas surgelées à pâte crue vendue par la filiale de Nestlé. Ce type de produit demande une cuisson beaucoup plus longue qu’une pizza surgelée classique», d’après 60 Millions de consommateurs.

Selon France Inter, De son côté Nestlé «se pencherait plutôt vers une éventuelle contamination au niveau de la pâte» a déclaré ce mercredi le directeur général industriel de Nestlé France, Jérôme Jaton. «Ayant de la farine, qui est un produit agricole, il y a des risques d’avoir Escherichia coli dans la farine. Nous allons travailler là-dessus.» Il a également expliqué que les deux lignes de l'usine de Caudry «sont à l'arrêt» et qu'«un plan d’analyse» est en préparation. Toutefois, il estime que le processus de contrôles sanitaires n'a rien révélé d'anormal. En tout cas, «si vous avez des pizzas Fraîch’Up dans votre réfrigérateur, ne les consommez pas et jetez-les», a précisé Jérôme Jaton.

Par ailleurs, on peut lire aussi, «La contamination via la farine serait surprenante» commente Eric Oswald à propos de la bactérie E. coli présente dans les pizzas, source L’Usine Nouvelle. «Eric Oswald, directeur adjoint de l'institut de recherche en santé digestive de Toulouse, rappelle que dans 90% des cas, les produits contaminés à l'E. coli sont d'origine animale.»
Origine animale certainement, mais contamination des céréales, puis de la farine très certainement ...

En 2016, Bill Marler, l’avocat en sécurité des aliments bien connu, a écrit un article que l’on peut qualifier de prémonitoire, Nestle started using pasteurized flour after a devastating E. coli outbreak. General Mills, why did you not learn from that? (Nestlé a commencé à utiliser de la farine pasteurisée après une épidémie dévastatrice à E. coli. General Mills, pourquoi n'avez-vous rien appris de cela ?). General Mills est une entreprise alimentaire américaine. Bill Marler tient ses propos à l’issue d’une épidémie aux Etats-Unis liée à de la pâte à cookies réfrigérée et contaminée.
Voici un extrait de l’article,
La farine était le principal ingrédient de la pâte à cookies, c’est cela qui a attiré l'attention des investigateurs pour plusieurs raisons.
- La farine, un produit agricole crue (c'est-à-dire qui ne subit pas de transformation pour tuer les pathogènes), a également été considérée comme une source possible de contamination.
- Bien que les investigateurs n'aient trouvé aucune preuve concluante que la farine contaminée était la source de cette épidémie, la farine contaminée reste un suspect majeur pour l'introduction du pathogène dans le produit.
Plusieurs fabricants de pâte à cookies ont informé informé la FDA qu'ils ont mis en place l'utilisation de farine traitée thermiquement pour leurs produits de pâte à cookies prêts à cuire. Les aliments contenant de la farine crue (non traitée thermiquement) doivent être considérés comme des vecteurs possibles d'infection dans de futures épidémies. Les transformateurs d'aliments devraient envisager l'utilisation de farine pasteurisée dans les aliments prêts à cuire qui sont susceptibles d'être consommés sans cuisson, même si les mentions sur l'étiquetage peuvent mettre en garde contre la consommation de produits non cuits.
Dans une étude en Suisse de Silvan Wetzel et Lars Fieseler de 2020, il a été question de «Persistence of STEC in grain, flour, and raw dough» (Persistance des STEC dans les céréales, la farine et la pâte crue). L’objectif de cette étude était de,
- Déterminer la persistance des STEC dans les grains de blé, la farine et la pâte crue (produits commerciaux)
- Déterminer la prévalence des STEC dans les grains de blé
- Développer une méthode de détection quantitative

Voici le résumé et les conclusions des auteurs:

- E. coli O28 et O157 et d'autres sérotypes semblent survivre dans la farine et le grain de blé pendant 56 jours (8 semaines) ou même plus
- Forghani et al. 2018 ont signalé la survie, par exemple la présence de E. coli viables O26, O103, O111 et O157, même après 280 jours (40 semaines)
- Forghani et al. 2019 a signalé la présence de E. coli viables O45, O121, O145 et Salmonella après 168 jours (24 semaines)
- Gill et al. 2019 a isolé E. coli O121 viable après 2 ans de stockage du blé (souche épidémique, Canada 2016)
- De plus, la bactérie a survécu au traitement thermique du blé (70°C)
- Michael et al. 2019 a démontré que E. coli O121 est complètement éradiqué si de la farine contaminée est utilisée pour préparer et cuire des muffins
- Gill et al. 2019 a en outre démontré que la souche épidémique E. coli O121 était présente dans la farine naturellement contaminée à 0,15 à 0,43 NPP/100 g.
- «Il n'y avait aucune preuve de niveaux plus élevés d'organismes associés à la contamination fécale dans la farine rappelée.»
- Les STEC sont probablement transmis au grain sur le terrain (contamination fécale)
- Dans la farine, le nombre de cellules viables est probablement très faible
- Cependant, les bactéries persistent très longtemps (2 ans)
- La dose infectieuse est très faible (10 ufc)
- La cuisson inactive les STEC
- Des méthodes de détection qualitatives sont établies (ISO13136)
- La détection quantitative doit être effectuée à l'aide de MPN-qPCR (taille de l'échantillon, matrice complexe)
- Au lieu d'un enrichissement sélectif avec du bouillon d’eau peptonée par exemple, un enrichissement non sélectif, doit être utilisé.

Enfin, on pourra aussi lire un document très utile du BfR d’Allemagne, 28 pages, à propos de Escherichia coli dans la farine, sources, risques et prévention (BfR opinion No 004/2020 publié le 20 janvier 2020).

Le BfR conseille donc aux consommateurs qui souhaitent se protéger, ainsi que leur famille, des infections alimentaires de suivre les recommandations ci-après lors de la manipulation de la farine, en plus des règles d'hygiène standard en cuisine:
- Avant de préparer des aliments et après tout contact avec de la farine, se laver soigneusement les mains avec du savon et de l'eau.
- Dans la mesure du possible, évitez le contact entre la farine et les aliments destinés à la consommation directe, utilisez également des planches, assiettes, bols et agitateurs différents ou lavez-les après contact avec la farine.
- Nettoyez soigneusement les surfaces et les objets avec un détergent et de l'eau tiède après un contact avec de la farine, puis séchez-les.
- Ne mangez pas de gâteau et de pâte à biscuits non cuits.

Les EHEC/STEC sont tués par la cuisson, le rôtissage et la cuisson en ragoût. En général, lors de la préparation d'aliments dans les foyers domestiques, par ébullition ou friture, une température d'au moins 70°C au cœur de l'aliment maintenu pendant au moins deux minutes est suffisante. Il est à noter que ces valeurs ne s'appliquent pas à l'application de chaleur sèche (sans eau) et sont également insuffisantes pour chauffer la pâte. Dans le produit à base de farine sèche (env. 13 % de teneur en eau), les STEC ne sont pas tués à 70°C. Ces bactéries sont également relativement insensibles aux acides, aux basses températures ou à la déshydratation. Par conséquent, même dans le congélateur, les bactéries STEC ne peuvent pas être tuées de manière fiable. Si la farine est mélangée avec des œufs, du lait ou de l'eau pour former une pâte, les bactéries STEC peuvent être tuées à des températures à cœur de 70°C pendant au moins deux minutes. Des températures à cœur plus élevées peuvent réduire le temps de chauffage nécessaire.

Voici donc ces quelques élements en attendant d'autres, à suivre ... 

Mise à jour du 7 avril 2022. A noter, une notification par les Pays-Bas au RASFF de l'UE de la présence de STEC O145 dans la pâte à pizza des Pays-Bas distribuée en France. STEC différent de STEC O26 mentionné dans l'épidémie en France.

Mise à jour du 24 juin 2022. RappelConso signale un rappel de pâte à pizza pour cause de présence d'acariens. Apparemment, il n'y aurait donc pas que des pathogènes potentiels dans de la farine.

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