samedi 20 novembre 2021

États-Unis: Fin de l'épidémie à Salmonella liée aux volailles basse-cour avec 1 135 cas. Nouvelle épidémie à Salmonella liée à des oignons du Mexique

«Le CDC clôt l'enquête sur l’épidémie à Salmonella liée aux volailles de basse-cour après 1 135 cas», source CIDRAP News.

Le CDC a ajouté 272 cas à une épidémie en cours à Salmonella liée aux volailles de basse-cour, avec désormais un total de1 135 cas confirmés dans 48 États des États-Unis, le district de Columbia et Porto Rico. Le CDC a également dit qu'il avait clos son investigation sur l'épidémie.

Deux personnes sont décédées d'infections à Salmonella au cours de cette épidémie et 273 ont dû être hospitalisées. Les maladies ont commencé à des dates allant du 15 décembre 2020 au 10 octobre 2021. Vingt-quatre pour cent des personnes malades avaient moins de 5 ans et 12% avaient moins d'un an. Sur 1 107 personnes pour lesquelles des informations sur le sexe étaient disponibles, 646 (58 %) étaient des femmes.

Sur 293 personnes qui ont déclaré avoir été en contact avec des volailles de basse-cour et ont fourni plus d'informations, 212 (72%) ont déclaré avoir acheté des volailles de basse-cour cette année, selon le CDC.

Dans des nouvelles connexes, plus tôt cette semaine, le CDC a déclaré que l'épidémie à Salmonella liée à des oignons avait augmenté de 84 cas, pour un total de 894 cas, et qu'un autre État était touché, portant le total à 38 États plus Porto Rico. Le Texas continue d'avoir le plus de cas, avec 207, suivi de l'Oklahoma, avec 114 cas.

Vingt-six autres personnes ont dû être hospitalisées, ce qui porte ce total à 183. Aucun décès n'a été signalé. Les dates d'apparition de la maladie vont du 31 mai au 25 octobre.

«Plusieurs entreprises ont rappelé des oignons», a déclaré le CDC. «Tous les oignons rappelés ont été fournis par ProSource Produce LLC et Keeler Family Farms et importés de l'État de Chihuahua, au Mexique, entre le 1er juillet 2021 et le 31 août 2021.»

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A propos de la résistance aux antibiotiques chez les animaux, selon l'Anses

Dans un document du 18 novembre 2021, sur la résistance aux antibiotiques chez les animaux : quelles sont les principales conclusions pour 2020 ?, l’Anses indique les faits suivants:

L’exposition globale des animaux aux antibiotiques a légèrement diminué par rapport à 2019, ce qui est dans la continuité de la tendance observée depuis le début du suivi. L’exposition à la colistine, un antibiotique utilisé fréquemment en médecine vétérinaire et réservé aux cas sévères en médecine humaine a diminué de 66% par rapport au niveau de référence de 2014-2015 pour les filières bovine, porcine et avicole.

Les tendances de l’évolution de l’antibiorésistance restent favorables, avec une diminution ou une stabilité de la résistance à la plupart des antibiotiques, notamment ceux d’importance critique pour l’Homme (céphalosporines et fluoroquinolones), pour lesquels la conservation de leur efficacité est essentielle en médecine humaine. Néanmoins, nous avons relevé un point de vigilance chez les chiens, les chats et les chevaux, avec une tendance inverse depuis deux ans vis-à-vis de certains antibiotiques.

Globalement, les tendances vont également vers une réduction de la résistance. Les salmonelles conservent leur sensibilité aux antibiotiques d’importance critique pour la santé humaine. De même, la sensibilité des campylobacters aux macrolides, qui sont des antibiotiques de premier choix dans le traitement des campylobactérioses chez l’Homme, est conservée. La proportion de souches E. coli (qui est une espèce indicatrice de la diffusion de l’antibiorésistance) sensibles à tous les antibiotiques testés est en augmentation dans toutes les populations animales surveillées, à l’exception du porc. Enfin, la prévalence des E. coli résistants aux céphalosporines est en diminution constante dans toutes les situations et les espèces animales surveillées.

Dans un autre document de l’Anses, mis à jour le 18 novembre 2021, La résistance aux antibiotiques, une problématique majeure pour les animaux et les humains, il est indiqué:

Les volumes de ventes d'antibiotiques ne traduisent pas exactement leur utilisation. En effet, les antibiotiques récents sont plus actifs et nécessitent des quantités plus faibles de produit. De plus, les populations animales peuvent fluctuer au cours du temps. Pour évaluer l'exposition des animaux aux antibiotiques, il est nécessaire de prendre en compte la posologie et la durée d'administration des médicaments, mais aussi l'évolution de la population de l’espèce considérée. Ces paramètres permettent de calculer l’ALEA (Animal Level of Exposure to Antimicrobials).

Entre 2011 et 2020, l’exposition globale des animaux aux antibiotiques a diminué de 45,4%. Les objectifs des plans EcoAntibio (2012-2016), qui visait une réduction de 25 % de l’usage des antibiotiques en 5 ans, puis du plan EcoAntibio 2 (2017-2021), qui avait pour objectif d’inscrire cette baisse dans la durée, ont été atteints. Le plan EcoAntibio 2 visait également la réduction de moitié de l’utilisation de la colistine, un antibiotique utilisé fréquemment en médecine vétérinaire et réservé aux cas sévères en médecine humaine. Cet objectif a également été atteint, puisque cette diminution était de 66% en 2020, par rapport au niveau de référence de 2014-201.

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Les données européennes montrent une forte baisse de l'utilisation d'antibiotiques en ville pendant la pandémie

«Les données européennes montrent une forte baisse de l'utilisation d'antibiotiques en ville pendant la pandémie», source CIDRAP News.

De nouvelles données du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) montrent une baisse spectaculaire de l'utilisation en ville d'antibiotiques à travers l'Europe au cours de la première année de la pandémie de la COVID-19.

Dans un article publié dans Eurosurveillance, des chercheurs de l'ECDC ont examiné les données communiquées au Réseau européen de surveillance de la consommation d'antimicrobiens (ESAC-Net) par 27 pays de l'Union européenne et de l’Espace économique européen (UE/EEE) et ont constaté que la consommation globale d'antibiotiques en ville a diminué de 18,3% de 2019 à 2020, soit la plus forte baisse annuelle des deux décennies d'histoire d'ESAC-Net. En comparaison, l'utilisation en ville d'antibiotiques n'a diminué que de 1,8 % par an de 2016 à 2019.

Les diminutions les plus importantes ont été observées pour les pénicillines, suivies par d'autres antibiotiques de la famille des bêta-lactamines, notamment les macrolides, les céphalosporines, les lincosamides et les streptogramines. Seul 1 des 27 pays, la Bulgarie, a signalé une augmentation de l'utilisation d'antibiotiques en ville de 2019 à 2020.

Bien que les raisons de la baisse spectaculaire ne soient pas claires, les auteurs suggèrent qu'elle est probablement liée à la faible incidence d'infections respiratoires non-COVID en 2020, qui à son tour est liée aux mesures de réduction de la COVID-19, dont la distanciation physique, le port du masque et l’hygiène des mains. De plus, l'accès réduit aux soins primaires peut avoir entraîné une diminution des prescriptions d'antibiotiques.

Un autre rapport de surveillance de l'ECDC, également basé sur les données de l'ESAC-Net, a révélé une baisse significative, mais pas aussi dramatique, de la consommation d'antibiotiques dans les hôpitaux, qui a diminué de 4,5% de 2019 à 2020. L'utilisation combinée d'antibiotiques en milieu hospitalier et en ville a diminué de 17,6%.

Les responsables de l'UE ont toutefois averti que les taux de résistance à des pathogènes comme Escherichia coli et Klebsiella pneumoniae continuaient d'augmenter et que les pays devront rester concentrés sur la gestion des antibiotiques une fois la pandémie terminée.

«La résistance aux antimicrobiens reste un défi majeur à l'échelle mondiale», a déclaré Stella Kyriakides, commissaire européen chargée de la santé et de la sécurité alimentaire, dans un communiqué de presse de l'ECDC. «La résistance aux antimicrobiens est une pandémie silencieuse qui se produit ici et maintenant. Bien que la consommation d'antibiotiques ait généralement diminué pendant la pandémie dans l'UE/EEE, nous devons augmenter notre réponse de santé publique.»

Selon Santé publique de France, 2020, une année particulière dans le contexte épidémique de la COVID-19. La consommation d’antibiotiques en secteur de ville a vu une diminution jusque-là jamais enregistrée.

Les données du Système National des Données de Santé (SNDS), analysées par Santé publique France, mettent en évidence que la consommation d’antibiotiques en secteur de ville a enregistré en 2020 une baisse additionnelle d’environ 17 % en Doses Définies Journalières (DDJ) et de 18 % en nombre de prescriptions par rapport aux niveaux attendus pour 2020 en projetant les tendances déjà à la baisse des 10 années précédentes. Sur un nombre total de 44,4 millions de prescriptions d’antibiotiques en 2020, il y a eu 9,7 millions de prescriptions de moins que ce qui était attendu.

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vendredi 19 novembre 2021

L’Efsa valide les dérogations pour les néonicotinoïdes sur les betteraves

Néonicotinoïdes : l'EFSA évalue les utilisations d'urgence sur la betterave sucrière en 2020/21, source EFSA du 18 novembre 2021.

L'EFSA a finalisé l’évaluation des autorisations d'urgence accordées par 11 États membres de l'UE pour l'utilisation d'insecticides à base de néonicotinoïdes sur la betterave sucrière en 2020 et 2021.

Les évaluations portent sur 17 autorisations d'urgence pour des produits phytopharmaceutiques contenant de la clothianidine, de l'imidaclopride, du thiaméthoxame et du thiaclopride, accordées par l'Allemagne, la Belgique, la Croatie, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie.

L'utilisation en extérieur de l'imidaclopride, du thiaméthoxame et de la clothianidine dans l'UE a été interdite en 2018 et, en janvier 2020, l'approbation du thiaclopride n'a pas été renouvelée. Ces mesures faisaient suite aux évaluations menées par l'EFSA, qui démontraient que les trois premières substances présentaient des risques pour la santé des abeilles tandis que l'utilisation du thiaclopride pouvait entraîner une contamination des eaux souterraines.

En 2020, la Commission européenne avait demandé à l'EFSA d'évaluer si les autorisations d'urgence accordées par les États membres étaient justifiées en raison d'un danger pour les cultures «qui ne pourrait être contenu par aucun autre moyen raisonnable», conformément au règlement de l'UE sur l’utilisation de produits phytopharmaceutiques.

Dans les 17 cas, l'EFSA a conclu que les autorisations d'urgence étaient justifiées, soit parce qu'aucune méthode ou produit alternatif – chimique ou non chimique – n'était disponible, soit parce qu'il existait un risque que l'organisme nuisible développe une résistance aux produits alternatifs disponibles.

N’hésitez pas à lire la suite du communiqué de l’EFSA ...

Mise à jour du 22 novembre 2021. On lira sur le blog de seppi, Néonicotinoïdes : l'EFSA fait la preuve de la chienlit réglementaire européenne.


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jeudi 18 novembre 2021

Les foyers de cas d'origine alimentaire ont diminué de moitié en Autriche en 2020

«Les foyers de cas d'origine alimentaire ont diminué de moitié en Autriche en 2020», source article de Joe Whitworth paru le 18 novembre 2021 dans Food Safety News.

Le nombre de foyers de cas et de personnes touchées a chuté en Autriche en 2020 par rapport à l'année précédente.

L'Agence autrichienne pour la santé et la sécurité alimentaire (AGES) a signalé qu'il n'y avait eu que 21 foyers de cas l'année dernière qui ont touché 67 personnes. En 2019, 48 foyers de cas ont rendu malades 793 personnes, dont deux impliquant plus de 300 patients.

Le nombre de personnes qui ont dû être hospitalisées était de 17 contre 159 en 2019 et un décès.

Campylobacter était la cause la plus fréquente avec 10 foyers de cas touchant 26 personnes. Dans un foyer de cas, Campylobacter jejuni et E. coli producteur de shigatoxines (STEC) O157:H7 ont été isolés chez deux patients en même temps. La deuxième cause est Salmonella avec sept foyers et 28 patients.

Foyers de cas liés au poisson et au lait cru de chèvre

Une épidémie était due à STEC avec six cas, au virus de l'encéphalite à tiques avec trois patients, à Listeria monocytogenes avec deux personnes malades et à Brucella melitensis également avec deux malades.

L'épidémie de listériose a touché environ 50 personnes à travers l'Europe mais principalement en Allemagne et était liée aux filets de truite fumée produits au Danemark.

L'AGES a également révélé qu'entre janvier 2020 et septembre 2021, quatre personnes dans trois États fédéraux ont contracté le même type de Listeria Sg IIa/ST511/CT4383 mais la source n'a pas encore été trouvée.

Tous avaient des maladies sous-jacentes, ils ont dû être soignés à l'hôpital et une personne est décédée. Des enquêtes indiquent que la cause est liée à l'alimentation et dans plusieurs États. Le ministère fédéral des Affaires sociales, de la Santé, des Soins et de la Protection des consommateurs (BMSGPK) a demandé à l’AGES d'enquêter.

En 2020, une épidémie à Salmonella Enteritidis avec 12 patients était liée à de la volaille contaminée dans un restaurant de plats à emporter. L'épidémie du virus de l'encéphalite à tiques a été déclenchée par la consommation de lait de chèvre cru et de fromage de chèvre cru.

Quatre foyers ont été contractés à l'étranger, l'un d'entre eux était Brucella melitensis, probablement après la consommation de viande de mouton en Croatie, et un autre était un foyer à Salmonella Enteritidis après un séjour en Pologne mais la source de l’aliment était inconnue.

Données pour E. coli en 2020

L'Autriche avait précédemment publié des données montrant une baisse des infections à Salmonella et Campylobacter en 2020 par rapport à l'année précédente. Listeria, l’empoisonnement au botulisme et Yersinia étaient à peu près aux mêmes niveaux.

Les statistiques récemment publiées sur E. coli montrent que le nombre de rapports est passé de 286 en 2019 à 304 en 2020. Plus de 100 cas d’infection ont été enregistrées au cours des mois d'été de juillet et août. La plupart des cas sont survenus chez les 0 à 4 ans avec 91. Viennent ensuite le groupe d'âge des 5 à 14 ans et les plus de 65 ans.

Il n'y a pas eu de réduction du nombre de cas de STEC à la suite des mesures prises par le gouvernement fédéral pour lutter contre la pandémie de COVID-19, selon le rapport.

Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) est survenu chez 11 cas contre 16 en 2019. Neuf des 11 cas étaient des enfants âgés de moins de 14 ans. Trois étaient à STEC O26:H11 ainsi que deux pour STEC O145:H28 et STEC O157:H7.

Six petites épidémies à STEC dans des familles ont été enregistrées en 2020 et ont touché 15 personnes. Une épidémie à STEC O146:H28 a également été révélée qui avait touché six personnes jusqu'à la mi-avril 2021.


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Australie: Des sondages révèlent une confusion en matière de sécurité sanitaire des poulets et des analyses de produits

«Des sondages révèlent une confusion en matière de sécurité sanitaire des poulets et des analyses de produits», source Food Safety News.

Plus des trois quarts des Australiens âgés de plus de 65 ans interrogés pensent qu'il n'est pas prudent de recongeler du poulet cru qui a été décongelé au réfrigérateur, selon un sondage.

Omnipoll a découvert que 88% des personnes de plus de 65 ans pensaient que c'était dangereux, contre 58% des 18 à 24 ans.

Le Food Safety Information Council (FSIC) a publié une étude au cours de la Semaine australienne de la sécurité des aliments pour lutter contre l'idée qu'il est dangereux de recongeler du poulet décongelé au réfrigérateur.

Le sondage a été mené à l'échelle nationale en ligne par la société de recherche Omnipoll en septembre 2021, auprès d'un échantillon de 1 232 personnes âgées de 18 ans et plus.

Le sondage a également révélé que 83% des personnes interrogées ont déclaré à juste titre que vous ne devriez pas recongeler si le poulet avait été décongelé à l'extérieur du réfrigérateur à température ambiante. Ceci est dangereux car les bactéries responsables d'intoxication alimentaire peuvent se développer dans ces conditions. Dans l'ensemble, 93% des personnes de plus de 65 ans ont bien compris, bien que 67% des 18 à 24 ans pensaient qu'il était acceptable de recongeler le poulet décongelé sur le plan de travail.

Dissiper les mythes

Cathy Moir, présidente du FSIC, a déclaré que le groupe voulait briser les mythes sur la sécurité des aliments.

«Au fil des ans, c'est un mythe tellement répandu que vous ne pouvez pas recongeler du poulet cru ou d'autres viandes crues qui ont été décongelées en toute sécurité dans le réfrigérateur. Minimiser le gaspillage alimentaire est un objectif important pour toute notre communauté, il est donc important pour nous de clarifier ce fait», a-t-elle déclaré.

«Nous avons tous été dans la situation où nous avons décongelé plus de poulet ou de viande congelés que nous n'en avions peut-être besoin pour le dîner, puis les plans changent. Tant que le poulet cru, ou tout autre aliment surgelé, a été décongelé en toute sécurité dans un réfrigérateur fonctionnant à 5°C ou moins, il est parfaitement sûr de le recongeler pour une utilisation ultérieure. Ce que vous obtiendrez, c'est une légère perte de la qualité gustative du poulet, alors utilisez-le dès que vous le pouvez.»

Le FSIC a également rappelé aux consommateurs de ne pas laver le poulet cru avant cuisson, car cela propagerait des bactéries dans toute la cuisine.

Vivien Kite, directrice générale de l’Australian Chicken Meat Federation, a répondu à la question «Pouvez-vous recongeler le poulet ?» est l'un des termes les plus recherchés qui amène les personnes sur son site Internet.

Sondage sur les analyses de produits
Pendant ce temps, une autre enquête a révélé que la plupart des producteurs de fruits et légumes effectuent régulièrement des analyses microbiennes internes à plusieurs points de contrôle. L'eau de lavage et les tests d'écouvillonnage sont largement utilisés. Cependant, moins de 20% utilisent une quelconque forme de technique de diagnostic rapide pour les tests microbiens internes.

L'enquête du Fresh Produce Safety Center (FPSC) d’Australie et de Nouvelle-Zélande couvre les méthodes de diagnostic rapide des pathogènes d'origine alimentaire. Elle a été distribué en octobre et a reçu 30 réponses, principalement chez ceux des secteurs des légumes verts à feuilles, des graines germées, des baies et du melon.

Les personnes interrogées souhaitent une méthode de diagnostic rapide précise et peu coûteuse par analyse, capable de donner un résultat quantitatif sur les niveaux de Listeria, E. coli et Salmonella, en moins de trois heures. Les préoccupations concernant l'exactitude des analyses et les coûts d'investissement des tests rapides ont été classés comme les principaux obstacles à l'adoption.

Les trois quarts des personnes interrogées ont déclaré que les coûts devraient être inférieurs à 10 dollars australiens (6,40 euros) par test pour être une option viable.

D'autres résultats indiquent que 59% des répondants effectuent des tests microbiens au moins une fois par mois, et 10% le font au moins une fois par jour. La majorité a indiqué que leurs tests sont effectués par des fournisseurs tierce partie, bien que certaines entreprises effectuent des tests à la fois en interne et chez une tierce partie, 46% effectuant au moins certains tests en interne.

Jo Rush, consultant, qui a étudié les résultats, a dit : «Les résultats de l'enquête indiquent que les répondants ont classé la précision des méthodes de diagnostic rapide comme le facteur le plus important, devant la vitesse, la facilité d'utilisation et le coût. Ce qui est très encourageant, c'est que plus de 70% des personnes interrogées seraient intéressées par l'utilisation d'une méthode de diagnostic rapide appropriée comme test de première étape dans leur entreprise pour vérifier les processus.»


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Les néonicotinoïdes dans l'actualité !

Passé les bornes, il n’y a plus de limites, c’est un peu ce que l’on est en droit de penser de ces propos diffusés sur France Inter, on pourra attendre longtemps pour un rectificatif ...
Heureusement, cette radio se dit créateur de lien social
Comme le rappelle l’Anses, Ne traitez pas votre chat avec un antiparasitaire pour chien.

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mercredi 17 novembre 2021

La Commission européenne avec son new green deal nous mène vraiment en bateau !

Et voici une suite, 

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Deuxième rappel en 15 jours de halva aux pistaches contaminée par des salmonnelles en France. Bienvenue dans le monde des contrôles bisounours au sein de l'UE ! !

C’était à propos d’un rappel le 27 octobre 2021 par l’Irlande d’un lot de Al Burj Tahini Halva avec des pistaches en raison de la présence de Salmonella.

Ce produit et ses différents lots ont causé de nombreux cas de maladies infectieuses à Salmonella dans toute l’Europe, voir les détails dans l’article du blog précité, mais aussi dans un communiqué de l'EFSA.

L’EFSA en date du 14 octobre 2021 faisait état d’un Foyer épidémique de salmonellose lié à des produits importés à base de sésame.

L’EFSA ajoute:

Des mesures de contrôle sur les lots concernés sont en place depuis août 2020. Néanmoins, des cas ont encore été signalés jusqu'en septembre 2021. Cela pourrait être dû au fait que ces produits ont une longue durée de conservation et que les gens les entreposent longtemps.

Les scientifiques de l'EFSA et de l'ECDC ont conclu qu'il existe toujours un risque de nouvelles infections à la salmonellose liées à ces produits dans l'UE/EEE.

Le risque existe donc, et chez nous, en France, ce risque n’est pas écarté … comme en témoigne ces deux rappels récents :

Le blog souhaite vivement qu’il n’y ait pas d’autres cas de personnes atteintes de salmonellose en France, mais ce qui est certains pour les contrôles dans l'UE, c’est toujours bienvenue chez les bisounours !

ComplémentQuatre notifications au RASFF de l’UE, 3 novembre 2021, référence 2021.5936, 30 juillet 2021, référence 2021.4045, 27 juillet 2021, référence 2021.3974 et 25 juin 2021, référence 2021.3351.


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Que sait-on des résidus de pesticides dans l'alimentation ?

La question de la présence éventuelle, dans les aliments, de traces des substances utilisées comme insecticides ou fongicides a été posée voici plus de deux siècles. À cette époque, l'interrogation visait uniquement des composés d'origine végétale (ex : extraits de tabac) ou minérale (ex : chaux, sels de cuivre, d'arsenic…). Depuis, chaque époque a cherché des réponses rationnelles en fonction de la nature des questions, de l'état des connaissances et de la valeur des méthodes d'analyses disponibles. Source Agri Mutuel.

Le point avec l'Académie d'agriculture de France.

Au fil des décennies, le sujet s’est complexifié en raison du nombre grandissant et de la diversité des substances utilisées pour la protection des plantes, de la sensibilité croissante des moyens de détection, de l’écheveau des réglementations nationales et internationales et la multiplication des catégories d’usage réglementaire. Pour la mise en marché des produits, l’instauration de procédures officielles nationales, puis européennes, et le progrès scientifique ont permis de renforcer la valeur des réponses apportées. La création de limites maximales de résidus, l’harmonisation progressive des normes internationales et la mise en place de réseaux de surveillance publiant des rapports, sont maintenant de nature à clarifier le sujet et à fournir des réponses solides. […]

En Europe, la surveillance exercée par les États et le regroupement de l’ensemble des études conduites sur les résidus de substances phytopharmaceutiques dans les aliments permettent de disposer de données très solides pour juger de la situation et de son évolution dans le temps.

Sur une période de plus de vingt années, il est ainsi possible de conclure que la majorité des denrées alimentaires issues de l’agriculture ne contiennent pas de résidus.

Dans une fraction mineure des échantillons analysés, un ou plusieurs résidus sont quantifiables à des niveaux inférieurs aux limites maximum autorisées.Il existe enfin un faible pourcentage de denrées qui sont en infraction avec ces limites. Elles résultent majoritairement de traitements de post-récolte, de denrées importées et de distorsions entre des réglementations nationales qui, tout en allant vers plus d’harmonisation, demeurent encore hétérogènes.


La nature, la fréquence et le niveau des contaminants détectés permettent régulièrement aux autorités de surveillance de conclure que l’exposition aux résidus de pesticides par voie alimentaire des consommateurs européens est peu susceptible de présenter un risque pour leur santé.

Synthèse du programme européen d'analyses des résidus de produits phytopharmaceutiques dans les denrées alimentaires. Moyenne 1996-2017 du réseau d'études regroupant les pays de l'UE + Norvège et Islande coordonné par l'EFSA (Source : rapports annuels de l'EFSA). Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

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