Premier
acte,
Ferrero France
annonce le 20 février 2019 :
Le mardi 19 février 2019 à 18h, à la lecture des résultats d’un des contrôles qualité au sein de notre usine de Villers-Écalles, nous avons repéré un défaut qualité au niveau de l’un des produits semi finis entrant dans la fabrication de nos produits Nutella et Kinder Bueno.
Ce défaut ne correspondant pas à nos standards de qualité, nous avons donc pris la décision de suspendre temporairement l’activité de l’usine. Cette mesure, prise au nom du principe de précaution, va nous permettre de mener à bien des investigations complémentaires.
Deuxième
acte,
le 22 février, on
apprend :
« Fabriquer l’une des marques préférées des Français nous confère une très grande responsabilité, a tenu à souligner le groupe. C’est pourquoi notre exigence est extrêmement élevée et repose sur des procédures strictes et de chaque instant. »
Une démarche qui implique d’appliquer systématiquement le principe de précaution lorsque survient un doute.
Pourriez-vous,
svp, définir ce qu'est une « exigence
est extrêmement élevée » ?
Si
je comprends bien, quand je doute de la teneur des propos de Ferrero
France, je dois m'appliquer le principe de précaution et ainsi être
très prudent sur ce que je dois dire … sur Ferrero France ...
Mardi 19 février, un « défaut de qualité » avait été décelé au niveau de la ligne de torréfaction et de broyage des noisettes rentrant dans la composition des produits finis. Une investigation avait été lancée :
Ces investigations ont permis d’affirmer qu’aucun produit fini stocké à l’usine ne présentait ni de risque sanitaire ni de défaut de qualité pour nos consommateurs. Tous les doutes sont pleinement levés.
Mardi 19 février, il a été repéré un défaut qualité et le 22 février, non seulement plus de défaut qualité, mais de plus, il n'y a pas non plus de risque sanitaire …
Pas
non plus de risque sanitaire ?
Mais
il n'en a jamais été question dans la com de Ferrero France du 19
février !
Tout
cela reste très curieux et mériterait des éclaircissements, non
pas de la part de la com mais de l'entreprise, les aura-t-on, rien
n'est moins sûr … car comme le note France
3 régions,
Bien que le siège social de Ferrero soit près de Rouen, toute cette semaine les journalistes normands ont eu bien du mal à avoir des réponses à leurs questions. Idem à Villers-Ecalles, où personne ne parlait, direction comme salariés.
Troisième
acte,
fin de la communication de Ferrero France, les affaires vont
reprendre as usual dès lundi matin 25 février ...
Tout
de même, notons que la palme dans cette affaire revient à notre
ministre
de l'agriculture qui a indiqué : « C'est
un problème économique d'après ce qui m'est remonté »
…
Ce
n'est pas un défaut qualité, il n'a pas de risque sanitaire, mais
quand on ferme une usine aussi importante que celle-là, ça coûte …
élémentaire mon cher Watson ...