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mercredi 10 août 2022

Une investigation sur un cas à Listeria lié à une grossesse trouve plus de cas de maladie

«Une investigation sur un cas à Listeria lié à une grossesse trouve plus de cas de maladie», source Food Safety News.

Selon une étude, une investigation sur un cas de listériose lié à une grossesse a révélé une épidémie plus large en Italie.

En janvier 2020, une femme enceinte de 28 ans, vivant dans une ville proche de Rome, a été admise dans un hôpital de Rome.

Une césarienne a été pratiquée et une petite fille est née. Le bébé souffrait de détresse respiratoire et on lui a diagnostiqué une maladie des membranes hyalines. Des échantillons d'hémoculture, prélevés quelques heures après la naissance, ont montré la croissance de Listeria monocytogenes. Elle a été transférée à l'unité de soins intensifs néonatals pour une ventilation invasive pendant 24 heures. Le bébé est sorti un mois plus tard dans un bon état clinique.

Après notification du cas de listériose, une investigation de l'autorité sanitaire locale a remis un questionnaire épidémiologique à la mère pour évaluer les éventuelles expositions alimentaires au cours des 30 jours précédant le début de la maladie.

Sur la base des réponses, l'attention de l'agence de santé s'est concentrée sur de la viande de cheval réfrigrée achetée chez le boucher local et de la charcuterie dans l'un des deux supermarchés.

Des investigations supplémentaires ont retrouvé trois autres cas de mai 2019 à mai 2020. Le premier cas concernait un patient admis aux urgences. Le deuxième patient a été hospitalisé en avril 2020. Le troisième cas est survenu en mai 2020. Un patient a confirmé s'être rendu au même supermarché que la mère du cas de listériose néonatale, indique l'étude, publiée dans la revue Pathogens.

Équipement contaminé
L'éclosion était liée à la consommation de produits tranchés prêts à consommer vendus dans le supermarché.

Des prélèvements de mortadelle, de l'un des supermarchés inspectés étaient positifs pour Listeria monocytogenes. Les prélèvements de deux trancheuses à viande du magasin étaient positifs pour Listeria monocytogenes, ainsi que le comptoir des aliments froids d’un traiteur où de la charcuterie était disponible au public.

Une investigation a suggéré que la source de contamination avait été active pendant une longue période avant et après l'inspection officielle par l'autorité sanitaire locale. Après nettoyage et désinfection des locaux, les prélèvements lors d’autocontrôles par le supermarché et par l’autorité sanitaire se sont révélé négatifs, le traiteur a été rouvert.

Les produits alimentaires contaminés ont transmis l'infection de la mère au bébé. Les symptômes gastro-intestinaux de la mère ont probablement été confondus avec des contractions du travail, selon l'étude.

La souche de Listeria monocytogenes à l'origine de l'incident n'est pas courante dans le pays et semble se limiter au centre de l'Italie, principalement la région du Latium.

Les chercheurs ont dit qu'une éducation continue sur les précautions alimentaires chez les femmes enceintes est nécessaire pour réduire l'apparition de la listériose.

«Cette étude met en évidence l'importance d'une activité de surveillance constante des maladies d'origine alimentaire menée par les autorités sanitaires en collaboration avec les cliniciens et les laboratoires, de la notification à l'investigation. L'objectif principal est d'identifier et d'arrêter la source de contamination dès que possible, afin d'éviter l'extension d'une épidémie d'origine alimentaire», ont écrit les chercheurs.

Investigations sur des cas de maladies d'origine alimentaire dans deux régions
Pendant ce temps, une autre étude, publiée dans la revue Toxins, détaille trois années d'investigations sur des cas d’infection d'origine alimentaire impliquant l'unité de microbiologie alimentaire de l'Istituto Zooprofilattico Sperimentale del Lazio e della Toscana (IZSLT) en Italie.

Il y a eu 13 investigations en 2020 contre 28 et 29 en 2018 et 2019. Les chercheurs ont dit que la pandémie de la COVID-19 était probablement à l'origine du déclin.

Les données de 70 investigations d'origine alimentaire ont été analysées. Au total, 19 des 340 prélèvements d'aliments étaient positifs pour un pathogène bactérien, des toxines ou les deux. Parmi les positifs, plus de la moitié concernaient des produits de viande. Les prélèvements étudiés ont été collectés par les autorités, principalement dans les régions du Latium et de la Toscane. Le principal agent pathogène détecté était Listeria monocytogenes. Il a été retrouvé six fois.

Seules 17 des 70 investigations ont eu lieu suite à un rapport officiel de cas de maladie d'origine alimentaire par le système de santé avec un patient ayant un diagnostic clinique. Parmi les cas restants, 29 ont commencé par un rapport direct du consommateur après l'apparition de symptômes et 24 font suite à un rapport des autorités sans aucune information sur l'état du patient.

«Malgré l'impact grave des maladies d'origine alimentaire sur la santé humaine et l'économie, l'investigation sur de nombreuses épidémies d'origine alimentaire ne permet pas d'identifier la source de l'infection. Cela indique la nécessité pour les autorités compétentes de continuer à développer et à mettre en œuvre un réseau de santé plus pleinement intégré», ont dit les chercheurs.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 18 mars 2022

De la présence de parasites dans des salades et des baies prêtes à consommer achetées en Italie, selon une étude

«De la salade et des baies prêtes à consommer achetées en Italie sont contaminées par Cryptosporidium spp., Giardia duodenalis et Entamoeba histolytica», source article paru dans International Journal of Food Microbiology

Faits saillants
- Nous avons analysé des produits réfrigérés italiens et importés pour la contamination par des parasites.
- La microscopie (FLOTAC) et des méthodes moléculaires ont été utilisées.
- Des génotypes de Giardia A, B et E, et quatre espèces de Cryptosporidium ont été détectés.
- Entamoeba histolytica a ét détecté au microscope et au niveau moléculaire dans des myrtilles importées.
- Des produits réfrigérés sur le marché italien pourraient être une source de transmission pour certains parasites.

Résumé
Des salades et les baies prêtes à consommer (PAC) sont de plus en plus consommées dans les pays industrialisés. Ces produits peuvent être contaminés par des parasites pathogènes responsables d'épidémies d'origine alimentaire dans le monde entier. En Italie, il existe peu de données sur la contamination des salades et des baies PAC par des stades de transmission parasitaire, ce qui nécessite des investigations plus approfondies. Pour estimer la prévalence de la contamination par Cryptosporidium spp. et Giardia duodenalis dans ces produits réfrigérés, un total de 324 emballages de salades composées PAC locales, appartenant à trois marques industrielles différentes, et 324 emballages de baies, des myrtilles du Pérou, des mûres du Mexique, des framboises d'Italie, ont été achetés dans des supermarchés situés à Bari et à Foggia, dans la région des Pouilles, Italie. Un pool de neuf emballages a été choisie et un total de 72 pools ont été traités au cours de l'année. Après lavage, ils ont été examinés au microscopie (FLOTAC) et analysés à l'aide d'une PCR simplex, ciblant Cryptosporidium spp., Giardia duodenalis et Entamoeba spp. et séquençage. Plusieurs espèces de Cryptosporidium et des génotypes de Giardia duodenalis, dont certains ont une pertinence zoonotique potentielle, ainsi que Entamoeba spp., ont été identifiés dans les deux matrices. Par microscopie, des kystes de type Giardia dans des framboises locales et des kystes de type Entamoeba dans les myrtilles importées ont été détectés. Giardia duodenalis (génotypes A, B et E) et Entamoeba histolytica ont été moléculairement confirmés avec des prévalences globales respectivement de 4,6% (IC à 95% 3,0 à 6,8) et 1% (IC à 95% 0,3 à 2,1). Les méthodes moléculaires ont identifié Cryptosporidium ryanae, Cryptosporidium bovis, Cryptosporidium xiaoi et Cryptosporidium ubiquitum dans les deux matrices, avec une prévalence de 5,1% (IC à 95%: 3,3 à 7,3). Une saisonnalité distincte de la prévalence a été observée pour G. duodenalis, la plupart des positifs se produisant au printemps, alors que Cryptosporidium n'a montré aucune variation saisonnière significative. Ces résultats soulignent qu'une gestion inadéquate des produits réfrigérés, qu'ils soient produits localement ou importés, tout au long de la chaîne alimentaire peut avoir des conséquences potentielles sur la santé humaine.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

samedi 19 février 2022

Cas de gastro à norovirus en Italie avec des huîtres de France. Quid en France ?

Ce tweet du 19 février de Joe Whitworth interpelle, y a-t'il des cas de maladies liées aux coquillages non rapportées en France depuis le début de l'année ?

Voici la notification au RASFF de l'UE par l'Itale le 18 février 2022 qui rapporte la présence de norovirus dans des huîtres de France, cinq personnes malades en Italie. à suivre ...

Dans ce contexte, on lira la récente mise à jour au 17 février 2022 par Santé publique de France des gastro-entérites aiguës.

Mise à jour du 22 février 2022. Cette information dans ce contexte peut être utile. Selon Le Télégramme du 21 février, La pêche de coquillages est interdite dans la Baie de Morlaix aval. Le préfet du Finistère vient de prendre un arrêté interdisant la pêche de coquillages dans la Baie de Morlaix aval à cause de la présence de norovirus.

Mise à jour du 23 février 2022. Notification au RASFF de l'UE par la France le 23 février 2022 de la présence de norovirus dans des huîtres de France. Il était temps ..

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

jeudi 10 février 2022

Ah, l'agriculture biodynamique !

Tout est dit ou presque sur cette pratique d'un autre âge ...

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. 

mardi 8 février 2022

Investigation d'une épidémie à Salmonella liée à du pecorino primo sale en Italie

«Italie: épidémie à Salmonella attribuée à du fromage au lait cru», source Food Safety News.

Un fromage au lait cru de brebis était à l'origine d'une épidémie à Salmonella en Italie qui a touché plus de 80 personnes en 2020, selon une étude.

En avril et mai 2020, une épidémie à Salmonella Enteritidis s'est produite dans la région des Marches au centre de l'Italie, impliquant 85 personnes.

Une enquête épidémiologique a identifié le fromage pecorino primo sale au lait cru de brebis produit par deux laiteries locales comme la source la plus probable, puisque tous les cas ont déclaré avoir consommé ce produit.

La première laiterie faisait partie d'une installation de production animale comprenant également une ferme ovine et fournissant du lait à la deuxième laiterie. Le premier vendait son fromage directement au consommateur, tandis que le second distribuait ses produits à la filière locale.

Mauvaises conditions dans l’élevage et la manipulation du lait
L'analyse des échantillons a détecté Salmonella Enteritidis dans des excréments d'animaux, les échantillons environnementaux, les tanks de lait cru et le lait prélevé sur les animaux.

Cependant, la source originale de Salmonella restait inconnue, selon l'étude publiée dans la revue Microorganisms, A Strong Evidence Outbreak of Salmonella Enteritidis in Central Italy Linked to the Consumption of Contaminated Raw Sheep Milk Cheese. L’article est dispobible en intégralité.

En Italie, Salmonella Enteritidis fait constamment partie des cinq principaux sérovars isolés chez l'homme et était le septième type le plus courant parmi tous les isolats animaux et alimentaires en 2018, avec une augmentation par rapport à l'année précédente.

Il existe peu d'informations sur la présence de Salmonella chez les ovins et sur le rôle du lait cru de brebis en tant que source de salmonellose, ont dit les chercheurs.

L’étude a fourni des preuves d'infection intestinale et de la mamelle due à Salmonella Enteritidis chez les brebis excrétées dans le lait.

Des échantillons ont été prélevés lors de visites en avril et en mai. Après la désinfection de l’élevage, d'autres analyses ont été effectuées en juin et les séances d'échantillonnage se sont poursuivies jusqu'en novembre.

Une inspection à l’élevage a révélé que les règles d'hygiène générales n'étaient pas satisfaisantes et que le lait a été conservé pendant plus d'une heure dans des seaux de traite à une température de 37°C avant d'être transféré dans le tank de refroidissement.

Prélèvements positifs
Les 10 échantillons de fromage pecorino primo sale collectés au domicile des cas et 18 des 25 échantillons de la première laiterie étaient positifs pour Salmonella Enteritidis.

L'un des 48 pools fécaux et le lait en vrac, échantillonnés en avril, étaient positifs. En mai, trois des sept échantillons fécaux prélevés sur le sol et deux des quatre écouvillons de bottes étaient positifs. Jusqu'en juillet, tous les échantillons de lait en vrac collectés avant et après la désinfection environnementale étaient positifs.

Le type de Salmonella Enteritidis à l'origine de l'épidémie n'avait pas été observé auparavant dans la base de données humaine italienne, Enter-Net, ou dans la base de données alimentaire et vétérinaire, Enter-Vet. Une analyse de la base de données du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) indique qu'il n'a été détecté que dans un autre cas en 2018.

«Des normes d'hygiène satisfaisantes et l'adoption de mesures de prévention et de bonnes techniques de transformation dans les élevages et les laiteries sont fondamentales pour prévenir la contamination du lait de brebis par Salmonella, en particulier si du lait cru est destiné à la consommation humaine ou est utilisé dans une production ultérieure qui ne comprend pas une étape de pasteurisation», ont dit les chercheurs.

Premièrement, de bonnes pratiques d'hygiène pendant la traite sont requises, avec une attention particulière au nettoyage des mains du personnel et des pis des animaux, au nettoyage et à la désinfection corrects du matériel de traite et du matériel de stockage du lait cru, ainsi qu'au lavage scrupuleux et à la désinfection efficace des locaux et outils utilisés pour le traitement.

Dans le même temps, il est extrêmement important de refroidir immédiatement le lait cru, de séparer strictement le lait chaud du lait réfrigéré et de maintenir en toute sécurité sanitaire la chaîne du froid du lait cru jusqu'à ce que le lait soit libéré de la chaîne du froid pour être transformé.

Dans toute épidémie similaire, nous recommandons d'échantillonner le lait d'un seul animal dès que possible afin d'identifier les animaux positifs et de mettre en place les mesures préventives appropriées.

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samedi 25 décembre 2021

De bonnes nouvelles de Noël

Je ne saurais mieux dire ...

L'Italie lève le tabou du nucléaire. Roberto Cingolani, le ministre de la Transition écologique veut que le recours à l'atome puisse être envisagé sans a priori. Des propos explosifs dans un pays qui a dit deux fois non par référendum au nucléaire. Mais la flambée du prix de l'énergie et les objectifs de décarbonation changent la donne.Source Les Échos

«Le monde est plein d'écologistes bobos et extrémistes: ils sont pires que la catastrophe climatique elle-même.» Les propos ne viennent pas d'un obscur lobbyiste pétrolier mais de Roberto Cingolani, ministre italien de la Transition écologique. Ce physicien, ancien directeur du prestigieux institut de technologie de Gênes, doit gérer près de 40 % des ressources dévolues à l'Italie grâce au plan de relance européen, soit 70 milliards d'euros. Une partie pourrait nourrir la recherche sur la fusion nucléaire.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie !

samedi 11 septembre 2021

Des chercheurs découvrent qu'une épidémie italienne à Giardia est liée à l'eau du robinet

«Des chercheurs découvrent qu'une épidémie italienne à Giardia est liée à l'eau du robinet», source article de Joe Whitworth paru le 11 septembre 2021 dans Food Safety News.

Des scientifiques ont fourni plus de détails sur la première épidémie documentée de giardiose en Italie liée à l'eau du robinet, selon une étude, A large outbreak of giardiasis in a municipality of the Bologna province, north-eastern Italy, November 2018 to April 2019, récemment publiée dans la revue Eurosurveillance.

Plus de 200 personnes ont été touchées pendant plusieurs mois et deux ont dû être hospitalisées pour les infections parasitaires.

La consommation de légumes et de fruits crus était également associée à une probabilité plus faible de giardiose. Cela pourrait être dû à l'exposition à de faibles niveaux de kystes de Giardia sur ces articles, ce qui peut déclencher des anticorps protecteurs, selon l'étude. Giardia duodenalis peut supporter un traitement au chlore standard.

De novembre 2018 à avril 2019, des personnes sont tombées malades dans une commune de la province de Bologne, dans le nord-est de l'Italie. Les ">analyses"> ont identifié des kystes et des antigènes du parasite Giardia dans des échantillons de selles de 228 personnes. Le typage moléculaire de 136 échantillons a révélé une vaste prédominance de Giardia duodenalis avec un génotype de l’assemblage B.

La giardiose fait partie de la surveillance obligatoire dans 24 pays de l'Union européenne, mais l'Italie, l'Autriche, le Danemark, la France et les Pays-Bas n'ont pas encore de système de déclaration obligatoire.

Résultats des entretiens avec les patients
Un jour de janvier 2019, la section de parasitologie de l'unité de microbiologie d'un hôpital de Bologne a identifié 10 cas d’infection à Giardia. Sur la base de ce nombre élevé en une journée, le bureau local de santé publique a été informé et une épidémie a été déclarée.

Jusqu'à 80% des cas sont tombés malades entre fin novembre et fin décembre 2018. Le dernier cas, probablement dû à une transmission secondaire, a eu lieu début mai 2019. Au total, 199 patients ont été confirmés. Le délai moyen entre le début de la maladie et le diagnostic était de 42 jours mais variait de deux à 125. Les femmes étaient plus touchées que les hommes, les 45-64 et 20-44 ans constituant la majorité des patients.

L'association la plus fréquente avec l'infection était de boire de l'eau du robinet provenant de l'approvisionnement municipal local et d’avoir des contacts étroits avec des personnes diagnostiquées avec la giardiose.

Une étude cas-témoins avec 60 cas et témoins a indiqué que la consommation d'eau du robinet était associée à Giardia et que l'infection était fortement corrélée à la quantité d'eau consommée.

Les cas consommaient en moyenne cinq verres d'eau du robinet par jour, tandis que les témoins consommaient en moyenne 2,7 verres par jour; pour chaque verre d'eau supplémentaire par jour, la probabilité d'infection doublait.

Jardiner, cultiver un potager à la maison et vivre dans certaines rues étaient associés à des risques plus élevés de giardiose. Ceux qui utilisaient des filtres à eau domestiques avaient des risques d'infection réduits. Ces cas peuvent avoir utilisé l'eau du robinet pour rincer les légumes ou l'avoir dans des endroits à l'extérieur de la maison.

Introuvable dans les échantillons d'eau

Les investigations sur les sources potentielles ont indiqué que l'eau du robinet était le véhicule le plus probable de l'infection, bien que des kystes n'aient pas été détectés dans les échantillons d'eau.

Les kystes de Giardia et les bactéries coliformes fécales n'ont été retrouvés dans aucun échantillon d'eau prélevé sur le réseau de distribution pendant deux jours en janvier 2019. La contamination par Giardia n'a pas non plus été récupérée dans 20 échantillons lors du plan de surveillance supplémentaire du réseau d'approvisionnement en eau.

Un examen des données de l'année précédant l'épidémie n'a montré aucune contamination du réseau d'eau par les eaux usées provenant des zones résidentielles, des activités industrielles ou des exploitations agricoles. Aucune pluie abondante n'est survenue avant ou pendant la période d'exposition estimée. Au cours de cette période, l'entretien de la plomberie du réseau d'approvisionnement a été documenté et il est possible qu'une contamination de l'eau se soit produite, ont déclaré les chercheurs.

L'aqueduc dessert quatre autres municipalités, mais des cas de giardiose n'ont été enregistrés que dans une partie de la province de Bologne.

Étant donné que la contamination par Giardia n'a pas été détectée dans les échantillons d'eau et que les normes physico-chimiques et microbiologiques étaient conformes à la législation, un avis d'évitement de l'eau a été jugé inutile par les autorités.

Les mesures de contrôle visaient principalement à prévenir la transmission secondaire en informant les citoyens de l'épidémie et au traitement des patients avec des médicaments antiparasitaires.

La surveillance passive des cas confirmés en laboratoire n'a pas permis de détecter rapidement l'épidémie. Cela met en évidence la nécessité de sensibiliser davantage les médecins et les pédiatres à la giardiose et d'encourager le diagnostic de routine du parasite chez les patients souffrant de diarrhée persistante, selon les scientifiques.

Les chercheurs ont déclaré que l'enquête a montré les difficultés de détection et de gestion du parasite, qui est souvent négligé comme cause de gastro-entérite.

«Le temps d'incubation long et variable, l'absence de symptômes spécifiques et un manque général de sensibilisation à cet agent pathogène ont contribué à retarder le diagnostic.»

NB: L’image de Giardia proposée provient de ce site.

Avis aux lecteurs

Voici une liste des rappels du 10 septembre 2021, 18 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 13
Listeria monocytogenes4, fromage de tête, salade traiteur, grattons et trois produits au rappel en un seul avis: pain de côte, poitrine roulée et jambons cuits.
Salmonella: 1, bulots cuits

Total de la semaine du 6 au 10 septembre 2021: 46 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 29
Listeria monocytogenes8
- allergènes: 4
Salmonella2
- corps étrangers: 1
Bacillus cereus: 1
Escherichia coli O157: 1 

dimanche 15 août 2021

Rapport sur le système européen d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, données 2020, selon les autorités italiennes

Joe Whitworth de Food Safety News a signalé dans un tweet une publication italienne concernant le rapport RASFF 2020.

C'est une curiosité que nous propose les autorités italiennes de santé avec ce Rapport sur le système européen d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, données 2020.

Le système européen d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) permet de notifier, en temps réel, les risques directs et indirects pour la santé publique liés aux denrées alimentaires, aux aliments pour animaux et aux matériaux en contact avec les denrées alimentaires et donc d'adopter rapidement les garanties appropriées.

La Direction générale de l'hygiène et de la sécurité sanitaire des aliments et de la nutrition a également préparé cette année un rapport sur les principaux problèmes sanitaires apparus au cours de l'année 2020, mettant en évidence les principaux risques signalés par les pays membres.

La notion d’alerte rapide est une notion toute relative au niveau de l'UE, elle peut parfois être rapide, mais il reste, comme de bien entendu, à la prendre en compte dans des délais raisonnables, et c’est très rarement le cas, le fipronil par exemple. Le consommateur est souvent le dindon de cette farce d'alerte rapide !

Plus près de nous, il suffit de voir la crise liée à la présence d'oxyde d’éthylène notifiée initialement le 9 septembre 2020 au RASFF de l'UE par la Belgique et la réaction des Etats membres et de l'UE a mis pratiquement 30 à 45 jours à se mettre en place, vous avez dit alerte rapide !

Au cours de l'année 2020, 3 783 notifications reçues via le RASFF, contre 4 000 notifications en 2019 et 3 622 notifications en 2018.

Un pointage du RASFF en 2020 fait apparaître 3 794 notifications, c’est donc pratiquement identique pour les années 2019 et 2020. L'année 2020 avait pourtant subi le choc de la pandémie pendant les six premiers mois de l'année 2020, ceci explquant cela. Attendons donc le rapport officiel de l'UE avant de commenter plus avant.

Sur les 3783 notifications reçues :

- 3 490 concernent la nutrition humaine (3 506 en 2019)
- 172 nutrition animale (322 en 2019)
- 121 matériaux et objets destinés à entrer en contact avec les aliments (172 en 2019)

Parmi les notifications reçues :

- 1 403 étaient des notifications d'alerte (37,1%) et des produits concernés distribués sur le marché 1 046 se réfèrent à des produits importés rejetés aux frontières (27,6%)
- les notifications restantes concernent des informations (778 informations pour attention et 556 informations pour suivi)

Consulter:le Rapport sur le système d'alerte européen RASFF, données 2020.

samedi 12 juin 2021

Du thon suspecté d'être à l’origine d’une intoxication alimentaire d'une dizaine de personnes en Italie

Deux des six étiquettes des lots de thon rappelés
«Du thon suspecté d'être à l’origine d’une intoxication alimentaire d'une dizaine de personnes en Italie», source Food Safety News.

Au moins 12 personnes sont tombées malades en Italie et le thon fait l'objet d'une investigation comme source de leur maladie.

L'épidémie d'origine alimentaire est soupçonnée d'avoir été causée par des steaks d'albacore décongelés avec de l'eau ajoutée en provenance d'Italie et des matières premières en provenance d'Espagne.

Ces derniers jours, neuf personnes présentant des symptômes tels que nausées, vomissements et perte de conscience ou évanouissement ont été signalées à l'unité de santé locale de Toscane et admises dans deux hôpitaux avant d'en sortir plus tard.

Ils ont tous déclaré avoir consommé du thon sous diverses formes dans deux restaurants différents de Florence.

Des agents ont visité les deux restaurants pour évaluer les conditions d'hygiène, la conservation du produit et les détails sur la traçabilité. Des échantillons de thon ont été envoyés pour des analyses chimiques et bactériologiques.

Des responsables se sont également rendus au centre de distribution de Florence qui a approvisionné les deux restaurants et bloqué les marchandises liées au lot potentiellement concerné.

Suspicion d'utilisation de nitrite

Les autorités de Florence ont également noté un cas similaire chez une personne qui a consommé du thon dans un restaurant de la ville de Portoferraio. Les médias locaux de la ville de Brindisi ont rapporté qu'une famille – deux parents et deux enfants âgés de 10 et 11 ans – est tombée malade après avoir mangé du poisson.

Le ministère italien de la Santé (Ministro della Salute) a publié un rappel de six lots de steaks d'albacore décongelés avec de l'eau ajoutée qui ont été emballés par Ittica Zu Pietro SRL.

L'avis de rappel indique que la présence de nitrites ou de nitrates a été retrouvée par les autorités dans un lot. L'utilisation de nitrites comme additifs alimentaires dans le thon pour altérer la couleur des produits de la pêche n'est pas autorisée en Europe.

Les autorités ont exhorté les consommateurs à ne pas consommer les produits concernés et à les rapporter au point de vente ou aux autorités sanitaires.

Le thon a également été distribué en Croatie, Pologne, Roumanie et Slovénie, selon la notification par l’Italie au système d'alerte rapide de l'UE pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF).

NB : Tous les liens sont de mon fait -aa.

jeudi 27 mai 2021

Un trancheur de viande lié à des cas d'infections à Listeria dans un hôpital italien

«Un trancheur de viande lié à des cas d'infections à Listeria dans un hôpital italien», source Food Safety News.

Un trancheur à viande contaminé était à l'origine de quatre cas d'infection à Listeria dans un hôpital italien à la fin de 2020, selon une étude.

Les chercheurs ont déclaré qu'il s'agissait du premier signalement d'une épidémie de listériose causée par la séquence type (ST) 451 en Italie.

Les cas d'infection impliquaient un patient immunodéprimé et trois cancéreux dans différentes unités d'un hôpital de la ville de Latina, dans le centre de l'Italie, en septembre et octobre 2020.

Un homme de 53 ans est décédé, un homme de 75 ans et une femme de 55 ans sont rentrés chez eux et un homme de 39 ans a été orienté vers des soins palliatifs, selon l'étude publiée dans la revue Pathogens.

Deux patients n'ont consommé que des repas à l'hôpital, tandis qu'une autre a déclaré qu'elle avait également mangé du parmesan ramené de chez elle une fois et conservé dans un sac thermique pendant quelques jours.

À partir des menus disponibles des patients affectés, il n'a pas été possible d'identifier un produit alimentaire comme la source directe commune d'infection.

Souche épidémique retrouvée dans la cuisine de l'hôpital

Les chercheurs ont déclaré que les résultats soutiennent l'hypothèse d'un événement de contamination secondaire impliquant un aliment traité avec le trancheur. Cependant, la source originale de la contamination de la cuisine par cette souche n'a pas été identifiée.

Le seul échantillon environnemental positif pour Listeria monocytogenes était un trancheur de cuisine dédiée à la découpe de la viande crue et, après une étape de désinfection, de la viande cuite comme les rôtis.

Après identification du trancheur à viande comme source de contamination, une suspension temporaire a été mise en place et un service externe s'est appuyé sur la fourniture de repas conditionnés afin que la cuisine de l'hôpital puisse être désinfectée. Suite à l'absence de Listeria monocytogenes, après cinq jours, la cuisine a été rouverte.

L'enquête épidémiologique a impliqué la méthodologie microbiologique traditionnelle et le séquençage du génome entier.

Les scientifiques ont analysé les données de séquence de souches isolées de sept cas de listériose traités dans le même hôpital depuis 2017, mais seuls les quatre derniers étaient liés.

Dix autres cas de Listeria monocytogenes ST451 ont été retrouvés dans une base de données d'isolats cliniques séquencés de Listeria monocytogenes collectés en Italie ces dernières années, un dans le Latium, la Toscane, l'Ombrie, quatre de la Lombardie et trois du Piémont.

Les chercheurs ont dit que les professionnels de la santé devraient conseiller aux personnes à risque accru de listériose grave d'éviter les aliments susceptibles d'être contaminés, tels que les produits prêts à consommer légèrement cuits ou crus. Les hôpitaux et les établissements de santé devraient également être conscients du risque de contamination par Listeria monocytogenes des équipements de restauration et des usines de transformation des aliments, ont-ils ajouté.

dimanche 16 mai 2021

Démantèlement de réseaux de vente en ligne de compléments alimentaires potentiellement dangereux

«Huit arrestations dans la vente en ligne de compléments alimentaires potentiellement dangereux», source Europol du 11 mai 2021.

L'enquête a été finalisée dans le cadre de l'opération Shield II coordonnée par Europol. Europol a aidé les carabiniers italiens (NAS Carabinieri) et la police nationale espagnole (Policía Nacional) à démanteler un groupe du crime organisé impliqué dans la vente en ligne de compléments alimentaires illégaux contenant des ingrédients médicaux actifs.

En 2019, les NAS Carabinieri ont détecté certains compléments alimentaires, prétendument composés d'ingrédients naturels, qui contenaient en fait les ingrédients pharmaceutiques, sildénafil et tadalafil. Le produit, recommandé pour le traitement de la dysfonction érectile, a été vendu sur une plateforme de commerce électronique bien connue. Les résultats des analyses effectuées sur des échantillons issus des achats tests du produit ont confirmé la présence de ces principes actifs. Les compléments alimentaires contenant illégalement un principe actif médical pourraient être vendus de manière trompeuse aux consommateurs, générant des risques élevés pour la santé publique.

Dans ce cas, le sildénafil pourrait être extrêmement dangereux pour les personnes souffrant de maladies cardiaques ou de la circulation sanguine.

L'enquête espagnole a suivi la chaîne d'approvisionnement et a révélé que la société était enregistrée au Royaume-Uni, tandis que les principaux auteurs opéraient depuis l'Espagne. Sur la base d'informations partagées par les carabiniers italiens via Europol, la police espagnole a alors ouvert l'enquête menée dans le cadre de l'opération Shield II, qui a conduit à l'arrestation de suspects. Les agents ont effectué douze perquisitions au domicile en Espagne et en Italie et ont bloqué dix-sept sites Internet.

Les résultats finaux des activités opérationnelles comprennent huit arrestations (Espagne), les saisies de 32 500 colis de compléments alimentaires (Espagne et Italie) et le gel de 21 comptes bancaires pour un total de 3,5 millions d'euros.

mercredi 16 décembre 2020

Fraude alimentaire liée à des boissons alcoolisées en Espagne et en Italie au temps du COVID-19

Pendant le Covid, la fraude alimentaire se poursuit en Espagne et en Italie, en voici un exemple dans ces deux pays ...

«L'Espagne découvre une fraude présumée au whisky», source Food Safety News.

Les autorités espagnoles ont découvert ce qu'elles estiment être l'un des plus grands réseaux criminels de production et de distribution illégale de whisky. La Guardia Civil et l'administration fiscale espagnole ont lancé l'opération Fuco au début de l'été de cette année.

Le réseau avait établi ses principales bases d'opérations à La Rioja, à Jaén et à Campo de Criptana, une ville de Ciudad Real. La fraude pouvait potentiellement valoir plus de 800 000 euros et causer des dommages à la marque de whisky contrefaite de près de 4 millions d'euros. Quatorze personnes âgées de 37 à 52 ans ont été arrêtées et interrogées.

Quantité d'articles confisqués

Des articles que le réseau criminel présumé a importé de Chine pour leur fonctionnement ont été saisis. Celles-ci comprenaient près de 300 000 bouteilles de whisky, 171 200 faux timbres fiscaux, 18 400 capsules et plus de 27 000 boîtes en carton avec le logo d'une marque bien connue.

Les autorités ont trouvé 9 550 litres d'alcool pour produire le produit frauduleux, 11 200 litres de whisky préparés et prêts à mettre en bouteille et 36 460 litres de whisky déjà mis en bouteille.

Les enquêteurs soupçonnent, mais n'ont pas été en mesure de prouver, que certaines des 300 000 bouteilles saisies étaient destinées à approvisionner le marché illicite des boissons alcoolisées, peut-être dans le sud de l'Espagne.

Les personnes impliquées ont utilisé une entreprise légitime impliquée dans le secteur de la distribution de boissons alcoolisées à La Rioja.

La première base d'opérations, à Ciudad Real, était dirigée par un homme d'affaires asiatique qui importait d'Asie de faux timbres fiscaux et des bouteilles, étiquettes et bouchons en verre contrefaits d'une marque bien connue. La deuxième base de La Rioja était chargée de préparer le mélange alcoolique et de le mettre en bouteille. Les bouteilles ont été renvoyées à Ciudad Real où ils ont ajouté les étiquettes et les sceaux et les ont préparés pour la distribution.

Les objets détenus et saisis ont été mis à la disposition d'un tribunal de Calahorra, La Rioja et du procureur de la Cour supérieure de justice de La Rioja.

En Italie, à Naples, «saisie de 1400 litres de contrefaçon de champagne, d'huile et d'alcool», source il fatto alimentare.

La direction provinciale de la Guardia di Finanza de Naples, avec les inspecteurs du siège de l'ICQRF (Ispettorato centrale della tutela della qualità e repressione frodi agroalimentari) à Naples, a saisi une usine clandestine à San Giuseppe Vesuviano (Naples) utilisée pour le conditionnement de boissons.

Les inspecteurs ont trouvé près de 1 400 litres de champagne, d'huile et d'alcool éthylique sans les indications obligatoires sur la traçabilité des aliments et les contrefaçons. En particulier, les spécialistes du Groupe de protection du marché des biens et services de la police économique et financière de Naples ont découvert une structure parfaitement mise en place pour l'étiquetage de bouteilles contenant du faux champagne de marque «Moët & Chandon» au sous-sol d'un immeuble résidentiel.

L'agence de presse Ansa rapporte que 774 bouteilles de champagne, 804 d'huile «Sapio» et d'alcool éthylique des distilleries «La Sorgente» et «Fiume» ont été saisies, ainsi que 129 400 accessoires pour l'emballage. Les propriétaires, 55 ans et 48 ans originaires de Sarno (Salerne), ont été signalés pour contrefaçon et réception de biens volés. S'ils étaient mis sur le marché, les produits auraient permis un bénéfice de plus de 120 000 euros.

mercredi 7 octobre 2020

Pizza : Voilà pourquoi vous buvez parfois toute la nuit. Levée, maturation et cuisson sont des facteurs fondamentaux

« Pizza, c'est pourquoi vous buvez parfois toute la nuit. Levée, maturation et cuisson sont des facteurs fondamentaux », source article de Roberto La Pira dans il fatto alimentare.

De temps en temps, après avoir mangé une pizza à l'extérieur de la maison, elle est difficile à digérer ou on a très soif. La cause de ces inconvénients ne réside pas, comme on le croit, dans une levée incomplète, mais plutôt dans une «maturation» insuffisante et une cuisson inadéquate de la pâte. La question n'est cependant pas si simple car les trois facteurs se recoupent. Tout d'abord, les délais de traitement doivent être respectés.

« En utilisant une farine de « force » intermédiaire (avec une valeur W entre 320 et 340) », précise Mirko Vailati de Molino Pagani, « il faut pétrir puis laisser reposer 20 minutes. La deuxième phase consiste à répartir la pâte en boules de 220-250 g qui doivent reposer au moins 60-90 minutes et, enfin, à mettre le tout en chambre froide pendant 24-36 heures à 4°C. Après cette période nécessaire pour permettre à la pâte de fermenter et de mûrir, les boules doivent reposer quelques heures en attendant d'être utilisées. » Au levain, la pâte augmente de volume grâce à l'action de fermentation des levures (généralement Saccharomyces cerevisiae) qui attaquent l'amidon, libérant de l'eau et du dioxyde de carbone qui, piégés dans la structure protéique du gluten, détermine l'augmentation de volume. Cependant, il y a ceux qui réduisent de moitié ces temps et le résultat n'est certainement pas excellent et peut être une cause de soif.

Parallèlement à ce processus de maturation, une phase au cours de laquelle les enzymes hydrolytiques (amylases et protéases) présentes dans la farine et activées par l'eau ajoutée à la pâte, décomposent les amidons et le gluten. Cependant, alors que la levée nécessite des temps rapides, la maturation prend beaucoup plus de temps et c'est pour cette raison que la chambre froide est utilisée là où les temps sont ralentis.

« L'une des raisons qui peuvent déclencher la soif », précise Marina Carcea, responsable technologique de Crea, « est une préparation et une fermentation / maturation trop rapides de la pâte auxquelles s'ajoute une cuisson rapide qui ne peut atteindre tous les points de la pizza, ainsi la pâte reste crue à certains endroits. Cela signifie qu'une partie de l'amidon n'est pas gélatinisée et cuite et reste sous une forme granulaire native. Si de l'amidon natif reste dans la pizza, notre système digestif a du mal à le métaboliser. Pour se rendre compte, il suffit de dire que le problème de la soif ne se pose pas avec le pain. C'est donc une cuisson correcte ainsi qu'une bonne préparation qui garantissent une bonne digestibilité de la pizza. »
« La question de la cuisine est très importante - explique Marco Lungo, consultant pour les entreprises alimentaires - l'amidon non gélatinisé complique la digestion. Pour comprendre si une pizza a été correctement préparée, la partie centrale de la Margherita doit être bien cuite ainsi que les zones plus périphériques et aussi la partie intérieure du bord. Il ne doit y avoir aucune ligne de pâte crue. »

Un autre élément qui peut déclencher la soif est la quantité excessive de sel utilisée pour corriger les défauts d'une mauvaise maturation, mais ce défaut est immédiatement «ressenti» en bouche. Le conseil est de choisir une pizza avec quelques garnitures (non salées) typiques de la tradition italienne capable de rehausser la saveur de la farine et de la tomate.

NB : En complément de cet article, j'indique, à titre personnel, que le jambon ajouté à la pizza peut aussi parfois être très salé ...