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lundi 13 novembre 2023

Boîte à camembert : plastique versus bois ?

Peut-être un avis de l'Anses ?

Complément 

samedi 26 août 2023

Quand ce qui est 'bon pour l'environnement' est 'mauvais pour vous'. A propos des ustensiles en carton et en bois. PFAS inside ?

Ce que rappelle ce tweet très explicite ci-dessous, c’est ce qu’a rapporté un député à l’Assemblée Nationale le 6 octobre 2022, «Nos concitoyens ne savent par exemple pas qu'une assiette en carton ou des couverts en bois sont recouverts de PFAS.»

Mise à jour du 28 août 2023
La preuve avec ce rappel d'assiettes en carton en France ... 

vendredi 1 octobre 2021

A propos de la fin des couverts en plastique

Mise à jour du 13 octobre 2021. Il n'y a pas que les couverts en plastique, il y a aussi les fruits et les légumés. Dans ce cadre là, l'exellent blog-notes d'Olivier Masbou, nous informe sur ce qui va se tramer ...

Plastique (1) : parution du décret

Le décret ‘relatif à l’obligation de présentation à la vente des fruits et légumes frais non transformés sans conditionnement composé pour tout ou partie de matière plastique » (ouf) est paru au Journal officiel du 12 octobre. Le contenu du texte est aussi compliqué que son titre. Bon courage aux opérateurs pour le mettre en application. Le décret défini ce qu’est un fruit ou un légume frais non transformé, ce qu’est un conditionnement, ce qu’est une matière plastique. Bienvenu dans un monde toujours plus normé. Il prévoit ensuite une série d’exemptions dont la pertinence nous échappe. L’interdiction générale est fixée au 1er janvier 2022, mais certains produits se voient fixer des échéances au 30 juin 2023 ; au 31 décembre 2024 ; ou au 30 juin 2026. A quoi correspondent ces dates ? Mystère. Le détail de la liste des produits exemptés est impressionnant : on y croise les pousses de haricot mungo, la surelle, la surette, … Les auteurs du texte se sont certainement fait offrir le Mémento des fruits et légumes du CTIFL pour Noël.

Plastique (2) : le Gouvernement espère supprimer « un milliard » d’emballages en plastique par an

Les ministres de la Transition écologique, de l’Economie, et de l’Agriculture ont publié un communiqué à la veille de la parution du décret. « A compter du 1er janvier prochain, il ne sera plus possible de vendre les fruits et légumes frais non transformés emballés dans du plastique, avec une interdiction progressive pour les cas les plus fragiles » écrivent-ils. « Cette mesure permettra de supprimer plus d’un milliard d’emballages en plastique inutiles chaque année » se félicitent les ministres. Un milliard, c’est impressionnant, mais on aurait aimé quelques comparaisons, pour connaître le poids effectif de cette mesure. Sinon, nous pourrions penser qu’il ne s’agit que d’une opération de com’.

Plastique (3 ): Interfel « surprise »

« Interfel est surprise d’apprendre le contenu de ce décret par voie de presse » écrit l’interprofession des fruits et légumes frais dans un communiqué. « La filière des fruits et légumes frais est l’une des principales filières qui maintient la vente en vrac, avec près de 65% des produits vendus sous cette forme ; par ailleurs, la filière représente sur le champ de cette loi moins de 1,5% des conditionnements plastiques utilisés dans le secteur alimentaire ». « Pourquoi dans ce cas, la filière des fruits et légumes frais est-elle ciblée en priorité ? ». Interfel regrette par ailleurs que sa proposition concernant l’utilisation de plastique 100% recyclable pour les emballages de fruits et légumes n’ait pas été retenue alors qu’elle est « autorisée dans tous les autres secteurs ». Interfel rappelle que cette mesure ‘franco-française’ est « en décalage avec la directive européenne sur les plastiques à usage unique » et regrette qu’il n’y ait pas eu « une concertation suffisante avec le ministère de la Transition écologique ».

Plastique (4) : Et l’Europe dans tout ça ?

Même si le décret évoque les fruits et légumes frais importés, l’interdiction du plastique sera bien, une fois de plus, une mesure ‘franco-française’. Dans une note datée du 7 octobre, que nous avons pu consulter, la Commission européenne est plus que claire. Les États membres ne peuvent pas faire « obstacle à la mise sur le marché de leur territoire d’emballages qui satisfont aux dispositions » de la législation communautaire, écrit la Commission. Dès lors, « les règles nationales interdisant l’utilisation d’emballages en plastique pour certains types de produits ne peuvent pas entraver la mise sur le marché de ces produits lorsqu’ils sont fabriqués dans d’autres États membres tant qu’ils satisfont aux dispositions de la directive ». La France est invitée à préciser que cette interdiction « ne s’applique pas aux fruits et légumes en provenance d’autres États membres ». Nul doute que, vu la leçon que nous faisons à la Pologne et la Hongrie sur le respect de l’état de droit, nous allons obtempérer et ouvrir nos magasins aux tomates espagnoles ou aux pommes belges sous plastique.

Plastique (5) : le point de vue de Macron

« Il y a une chose à laquelle je tiens beaucoup, c’est de lutter contre la concurrence déloyale. Il faut que l’on veille, le ministre et moi y sommes très attachés, à ce que l’on ne crée pas au sein du marché unique de la concurrence déloyale en n’allant pas au même rythme. Il faut que tout le monde avance au même rythme. Dans le passé, pour certaines filières, on a créé des difficultés car on n’avait pas de solution à la place de ces phytos que l’on abandonnait et du coup on mettait les agriculteurs dans des impasses quand certains voisins ne faisaient pas la même chose. Donc ce qui est important, quand on se bat par exemple sur l’environnement, c’est de le faire au niveau européen pour ne pas pénaliser la ferme France face aux Espagnols, aux Italiens et à d’autres », Emmanuel Macron, au ‘Grand-rendez-vous’ de la souveraineté alimentaire » le 18 mai 2021.

Avis aux lecteurs du blog
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lundi 2 août 2021

Cuire au charbon ou au bois est associé à un risque accru de maladies oculaires majeures

«Cuire au charbon ou au bois est associé à un risque accru de maladies oculaires majeures», Université d’Oxford.

Une étude portant sur près d'un demi-million de personnes (486 532 personnes) en Chine révèle un lien clair entre la cuisson au bois ou au charbon et un risque accru de maladies oculaires majeures pouvant conduire à la cécité, selon un article publié dans PLOS Medicine.

Environ la moitié de la population mondiale, 3,8 milliards d'individus, est exposée à la pollution de l'air domestique due à la cuisson à l'aide de combustibles solides ‘sales’, tels que le charbon et le bois. Alors que des études antérieures ont signalé un lien possible entre la cuisson avec des combustibles solides et un risque accru de cataracte chez les femmes, il n'est pas clair si des associations similaires existent également avec d'autres maladies oculaires majeures, telles que la conjonctivite, la kératite et le glaucome.

Les chercheurs du Nuffield Department of Population Health (NDPH) de l'Université d'Oxford et de l'Académie chinoise des sciences médicales et de l'Université de Pékin, à Pékin, ont analysé les données de près d'un demi-million d'adultes chinois de la China Kadoorie Biobank. Tous les participants à l'étude ont été interrogés sur leurs habitudes culinaires par questionnaire, puis suivis pour les admissions à l'hôpital des principales maladies oculaires grâce à un couplage avec les dossiers d'assurance maladie. Au cours de la période de suivi de dix ans, il y a eu 4 877 cas de troubles de la conjonctive, 13 408 cataractes, 1 583 troubles de la sclérotique, de la cornée, de l'iris et du corps ciliaire (disorders of the sclera, cornea, iris and ciliary body ou DSCIC) et 1 534 cas de glaucome parmi les participants à l'étude.

Comparativement à ceux qui cuisinaient en utilisant des combustibles propres (électricité ou gaz), les utilisateurs de combustibles solides avaient tendance à être plus âgés, des femmes, des résidents ruraux, des travailleurs agricoles moins instruits et des fumeurs réguliers. Après avoir correctement pris en compte ces facteurs, les résultats ont montré:

  • L'utilisation à long terme de combustibles solides pour la cuisson était associée respectivement à 32%, 17% et 35% de risques plus élevés de conjonctive, de cataracte et de DSCIC, par rapport à ceux qui cuisinaient avec des combustibles propres;
  • Il y avait peu de différence de risque entre les différents types de combustibles solides utilisés (par exemple, le charbon par rapport au bois) ;
  • Il n'y avait aucune association entre l'utilisation à long terme de combustibles solides et un risque accru de glaucome ;
  • Les personnes qui sont passées de l'utilisation de combustibles solides à des combustibles propres pour la cuisson présentaient des risques plus élevés (par rapport à celles qui avaient toujours utilisé des combustibles propres) par comparaison à celles qui n'avaient pas changé. Les personnes qui ont changé présentaient respectivement 21%, 5% et 21% de risque plus élevé de conjonctive, de cataracte et de DSCIC.

Le Dr Peter Ka Hung Chan, chercheur au Nuffield Department of Population Health de l'Université d'Oxford et auteur principal de l'étude, a expliqué ces résultats: «Les risques accrus peuvent être causés par l'exposition à des niveaux élevés de particules fines (PM2.5) et le monoxyde de carbone, qui peut endommager la surface de l'œil et provoquer une inflammation.»

Brûler du bois augmente également le risque de blessures aux yeux causées par des étincelles ou de la poussière de bois. Les enquêteurs proposent que la raison pour laquelle il n'y avait pas d'association entre l'utilisation de combustibles solides et le risque de glaucome était que ce trouble affecte les structures oculaires internes, qui sont moins exposées aux polluants dans l'air.

Parmi les personnes qui utilisaient des combustibles solides pour cuisiner, l'étude n'a pas trouvé de différence significative dans l'excès de risque entre celles avec et celles sans ventilation de cuisinière (comme une cheminée). 

En Chine, malgré le succès récent des initiatives de foyers propres menées par le gouvernement, environ 400 millions de personnes utilisaient encore des combustibles solides à des fins domestiques en 2018. Dans le monde entier, le pourcentage de la population mondiale qui dépend des combustibles solides pour cuisiner n'a que légèrement diminué depuis 2010, 0 11%. La plupart de ces personnes vivent dans des pays à faible revenu, notamment en Afrique et en Asie. Cela peut rendre difficile l'accès des personnes atteintes de troubles oculaires à un traitement efficace et abordable.

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samedi 25 juillet 2020

Dans la série, on trouve de tout dans des aliments ...

Selon blogTo,
Pizza Hut Canada a confirmé avoir réglé la situation des pratiques alimentaires non-conformes dans un restaurant précis à Scarborough.
Une cliente de la chaîne de pizzas a vu un employé remplir un plateau de fromage de manière non-conforme et a capturé l'acte en vidéo.
Elle était au Pizza Hut du centre commercial Parkway sur Ellesmere Road à Scarborough il y a des semaines et a remarqué qu'une employée remplissait le contenant de fromage sans gants.
Elle a posté la vidéo sur Facebook avec la légende « Pizza Hut au Parkway mall dans le Victoria Park sur Ellesmere Road. Partagez la merde pour que les gens en soient conscients. »

Selon le Daily Star,
Tesco est un supermarché britannique qui possède des magasins dans sept pays d'Asie et d'Europe. C'est le troisième plus grand distributeur au monde en termes de revenus bruts et le leader du marché de l'épicerie au Royaume-Uni.
Une cliente de Tesco est tombée physiquement malade pendant plusieurs heures après avoir trouvé une souris morte dans un plat de poulet italien cuit au four.
Cath McCall Smith, de Durham, a déclaré qu'elle ne se sentait pas bien après avoir mordu dans le plat à 3,75 £ à l'heure du thé et a affirmé qu'elle avait trouvé le corps d'un rongeur à l'intérieur.
La femme de 57 ans a d'abord pensé qu'elle avait rongé un morceau d'os - mais a vite appris qu'il s'agissait en fait du cadavre d'une souris morte.
Mme Smith a déclaré au Sun: « Je pensais que j'avais touché un peu d'os. J'ai déplacé le poulet et j'ai été horrifié quand elle a regardé en bas et a trouvé la souris. »
« Je suis malade depuis 12 heures. Je suis toujours un peu malade. »
Un porte-parole de Tesco a déclaré au journal : « Nous prenons toutes les plaintes des clients très au sérieux et menons une enquête complète sur ce qui s'est passé ici. »
Selon La Voix du Nord
Philippe, 53 ans, est un habitué du Lidl de Montigny-en-Gohelle, boulevard Salvador-Allende, où il fait régulièrement ses emplettes. « Hier soir [mardi, NDLR], j’ai acheté un paquet de pommes rissolées surgelées. Quand j’ai voulu les mettre dans la poêle, j’ai vu qu’il y avait un morceau de bois dans le sachet. » Le bout de bois, qui semble pouvoir provenir d’une palette, fait plusieurs centimètres de long.
Selon ce site belge,
Il reconnaît n’avoir jusqu’ici jamais eu de soucis de cet ordre, a fortiori avec les pommes rissolées de la marque Harvest basket. S’il a souhaité signaler cette anomalie, ça n’est pas non plus pour être remboursé, le paquet lui a coûté 1,19 euros. « Mais Lidl fait notamment des produits pour les enfants. Et en termes de contrôles, c’est limite. » Reste que Lidl n’est pas comptable de ce que peuvent receler les denrées qu’il vend.
Cette dernière phrase n'est pas exacte et Lidl est autant responsable que le producteur de denrées alimentaires … c'est ainsi !

Si jamais, vous aussi, vous retrouvez un morceau de palette dans vos aliments, n'hésitez pas à aller chez Lidl, il y a une page Internet dédiée intitulée, Déco récup’ : donnez une seconde vie à la palette en bois !

Complément du 27 juillet 2020.
Marseille : il tombe sur une dent dans un gâteau industriel, selon La Provence du 27 juillet 2020.
De retour de voyage de noces, le mari a eu une bien mauvaise surprise au moment de se faire plaisir avec une tarte aux pommes
L'affaire est à classer au rayon des mauvaises surprises. Lundi dernier, de retour de leur voyage de noces, Jérôme et Sophie Vitré, tous deux Marseillais, décident d'aller voir le père du jeune marié du côté de Bandol. L'ambiance est encore à la «fête», le couple décide en plein cœur de la cité balnéaire de passer par le Carrefour market. Au rayon gâteau, ils optent pour une tarte aux pommes. À la fin du repas, tout le monde se félicite de ce choix. «Vraiment très bon ce gâteau», se souvient Jérôme. Deux minutes plus tard, l'appréciation ne sera pas la même.
Contacté, le groupe Carrefour précise que le produit est fabriqué et conditionné par le fournisseur avant réception en magasin sous blister (emballage plastique). Toujours d'après le groupe, la tarte est vendue sans qu'aucune manipulation ne soit possible en magasin : « Le corps étranger ne peut donc pas venir d'une anomalie liée au magasin ». Par déduction et toujours au conditionnel, le problème pourrait donc provenir lors de la production. « L'enquête du fournisseur est en cours », signale Carrefour qui se joint à lui « pour présenter toutes ses excuses pour ce dysfonctionnement ».