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samedi 1 avril 2023

De la purée de pommes contaminée par Listeria a été livrée et consommée dans des crèches dans 10 départements, dont le Rhône et la Loire

Une crèche du 7e arrondissement de Lyon a identifié qu’une livraison de purées de pommes était contaminée par la listéria.
Problème : les résultats de l’analyse qui montrait la présence de la bactérie sont arrivés après la consommation des compotes par les enfants.

«Alertés, les services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Rhône ont immédiatement demandé à la cuisine centrale de Mornant (Ansamble) d’avertir les 304 établissements ayant été livrés de ce lot et d’informer les parents avec les recommandations sanitaires prévues dans ce cas de figure», indique ce mercredi soir la préfecture du Rhône confirmant une information du Figaro. Un lot qui comprenait 2 300 portions de compotes distribuées sur 10 départements, dont le Rhône et la Loire.

Merci à Bruno Longhi de m’avoir communiqué cette information.

Selon Le Figaro,
Des traces de la bactérie ont été retrouvées dans une purée de pomme livrée par la cuisine centrale Ansamble de Mornant à une crèche du 7e arrondissement de Lyon. Le lot comprenait plus de 2000 repas distribués dans des centaines d'établissements. Les parents sont appelés à la vigilance.

Le lot concerné comprenait 2300 repas, fabriqués le 6 mars dernier, livrés le 7 et dont la date limite de consommation était fixée au 9 mars. Les traces de listéria ont été décelées dans les compotes reçues par une crèche du 7e arrondissement de Lyon, «dans le cadre le cadre des autocontrôles réglementaires», précisent les services de l'État. Les résultats d'analyse ayant été connus le 14 mars, les enfants ont donc pu en consommer entre le 7 et le 9.

La cuisine de Mornant a été fermée en attendant de connaître l'origine de la contamination, que les recherches effectuées à ce jour n'ont pas permis de déterminer. La préparation des repas a été transférée à Ternay, précise Ansamble, qui gère une quinzaine de cuisines centrales en France pour un total de 210.000 repas quotidiens distribués sur le pays. La DDPP précise qu'un «plan renforcé de nettoyage, de désinfection et de contrôle» devra être réalisé dans les locaux.

Les dix départements concernés par la livraison de ce lot se trouvent essentiellement en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il s'agit de l'Ain, l'Isère, la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône, la Savoie et la Haute-Savoie. Mais aussi, au-delà, de la Côte d'Or, du Doubs et de la Saône-et-Loire.

Commentaire
Des traces de Listeria, ça n’existe ou il y en a, et combien ?, ou il n’y en a pas !
L’idée sans doute véhiculée est de dire « c’est sans doute présent, mais il y en a très peu comme un résidu de contaminant chimique ».
Rappelons ici qu’un contaminant biologique et notamment une contamination par Listeria monocytogenes ne se mesure pas par des traces mais par un nombre de bactéries par gramme, quand la quantification est possible. En effet, les méthodes microbiologiques utilisées, pour l’analyse des aliments vis-à-vis de ce germe, sont soit des méthodes de recherche, soit des méthodes de dénombrement.

Il faudra aussi se demander comment des plats distribués entre le 7 et le 9 mars ont -ils été détéctés que si tardivement, sachant que les résultats étaient connus depuis le 14 mars ? Encore un excellence exemple de l’absence de transparence et de communication de l’information !

La palme de la désinformation revient à ce site qui a titré, «Cas de listéria : une crèche et plusieurs établissements concernés dans la région».

Complément
Les informations contenues dans l’image ci-dessous sont issues du BEH n°7 (25 janvier 2000). Source article d’un ancien blog d’Albert Amgar.

jeudi 3 novembre 2022

Éclosion à Salmonella dans plusieurs crèches de Dubaï

Joe Whitworth se demande, avec son humour que nous connaissons bien, si quelqu'un parlera de cette épidémie à Salmonella à la conférence internationale sur la sécurité des aliments de Dubaï cette semaine ?

La suite nous est raconté par un article très détaillé du 1er novembre de SchoolsCompared, «Éclosion à Salmonella dans plusieurs crèches de Dubaï : des enfants hospitalisés pour intoxication alimentaire après le déjeuner à la crèche». Extraits.

Selon des sources vérifiées par SchoolsCompared, plusieurs enfants sont hospitalisés pour une intoxication alimentaire grave à Salmonella après avoir mangé des aliments contaminés fournis par un fournisseur tiers alors qu'ils étaient dans une crèche de Dubaï.

Des informations faisant état d'enfants et de bébés gravement malades dès l'âge d'un an hospitalisés pour déshydratation, vomissements et diarrhée causés par la bactérie Salmonella ont circulé sur les réseaux sociaux, des enfants d'au moins quatre crèches différentes basées à Dubaï étant supposés être infectés.

Une lettre vue par SchoolsCompared a été envoyée aux parents qui souscrivent à un service de restauration tiers - qui fournit des repas adaptés aux bébés et aux tout-petits à plusieurs crèches / centres d'apprentissage précoce à travers les Émirats arabes unis - décrivant comment le déjeuner servi le jeudi 27 octobre 2022 a été lié à des informations faisant état de plusieurs enfants malades. La cuisine du service de livraison de repas est actuellement fermée dans l'attente d'une enquête.

SchoolsCompared a contacté le service d'abonnement aux repas pour commentaires mais n'a pas reçu de réponse.

SchoolsCompared s'est entretenu avec l'autorité de l'éducation de Dubaï, la KHDA (Knowledge and Human Development Authority) - qui réglemente les crèches à Dubaï - et la Dubaï Health Authority, qui ont toutes deux confirmé que la sécurité des aliments servis dans les crèches relève de la compétence de la municipalité de Dubaï.

SchoolsCompared a contacté la municipalité de Dubaï pour obtenir des commentaires, mais n'en avait pas reçu au moment de la publication.

Commentaire
On saura peut-être un jour si les participants à la conférence ont planché sur ce cas pratique.

jeudi 1 septembre 2022

Près de 50 personnes malades en Écosse lors d'une épidémie à E. coli O157

«Près de 50 personnes malades en Écosse lors d'une épidémie à E. coli O157», source Food Safety News.

Près de 50 personnes font partie d'une épidémie d'infections à E. coli en Écosse, qui a fermé cinq crèches

E. coli a été confirmé dans trois crèches, tandis que deux autres sont fermées pendant que des investigations et des analyses sont effectuées.

Au total, 47 cas ont été confirmés. Les responsables ont précédemment déclaré que E. coli O157 avait rendu malades un certain nombre de jeunes personnes dans la région d'East Lothian. Certains patients ont été hospitalisés, mais la plupart des personnes présentaient des symptômes légers et n'ont pas nécessité de traitement hospitalier

Les cas sont liés à Pear Tree Nursery sur Church Street et Meadowpark Pear Tree Nursery, à la fois à Haddington et Musselburgh Private Nursery, Bridge Street.

La crèche de Church Street a été rouverte le 29 août. La Pear Tree Nursery sur West Road est fermée, mais aucun cas à E. coli n'a été confirmé.

La crèche privée Musselburgh a été fermée par précaution après des cas de maladie, mais désormais E. coli a été confirmé. La crèche Musselburgh à Stoneybank a également été fermée après que des rapports de symptômes et un lien avec sa crèche sœur aient été identifiés.

Le NHS Lothian, des agences locales et nationales, dont Public Health Scotland, ont formé une équipe de management des incidents début août pour einvestiguer sur un cluster de cas à Pear Tree Nursery.

Les responsables ont déclaré que les familles doivent rester à la maison et ne doivent pas se mélanger aux autres tant qu'elles n'ont pas suivi le processus de libération, qui comprend la production de deux prélèvements négatifs.

La majorité des prélèvements sont traités au laboratoire de référence des E. coli à Édimbourg, les résultats prenant deux semaines. Les laboratoires traitent plus de 500 analyses, il peut donc y avoir des retards dans la transmission des résultats au personnel et aux parents.

Les infections à E. coli peuvent se développer de différentes manières, par exemple en mangeant des aliments contaminés, en touchant des animaux infectés ou en entrant en contact avec leurs excréments, en contact avec des personnes atteintes de la maladie ou en buvant de l'eau contaminée.

Briser la chaîne de l’infection
Graham Mackenzie, consultant en médecine de santé publique et président de l'équipe de management des incidents enquêtant sur l'épidémie, a déclaré qu'il était vital que les parents et les soignants s'auto-isolent

«Il est extrêmement important que les familles comprennent qu'il s'agit d'une situation qui évolue rapidement et qui affecte la vie de centaines de personnes. Nous avons besoin que tout le monde travaille avec nous pour mettre fin à cette épidémie le plus rapidement possible», a-t-il déclaré.

«Si vous avez reçu une ordonnance d'exclusion, cela signifie que vous devez vous isoler à la maison, comme nous l'avons tous fait avec la COVID-19. Vous ne devez pas aller au travail ou à l'école, dans les magasins, au parc de jeux, ou aux fêtes et à des spoirées.

Mackenzie a déclaré qu'après deux prélèvements négatifs, les familles peuvent revenir à la normale.

«Il y a de la lumière au bout du tunnel et dès que suffisamment d'exclusions seront levées et que les investigations seront terminées, les crèches pourront rouvrir. Cependant, si les familles choisissent de se mêler aux autres alors qu'elles ont reçu pour instruction de s'isoler, elles se mettent en danger et mettent les autres en danger», a-t-il déclaré.

«En plus de rester à la maison, il est vital que les frères et sœurs ou les enfants qui quittent la crèche, prennent une nouvelle place de crèche et commencent l'école pour la première fois restent à la maison jusqu'à la fin de leur période d'exclusion s'ils ont été en contact avec quelqu'un avec E. coli ou tout autre microbe gastro-intestinal. Cette épidémie renforce l'importance de se laver les mains régulièrement, en particulier avant de manger ou de préparer des aliments, et après être allé aux toilettes.

L'épidémie en Écosse survient en même temps qu'un avertissement de Public Health Wales concernant une augmentation des cas de diarrhée et de vomissements, en particulier ceux causés par E. coli, dans les régions de Wrexham et Flintshire.

L'agence a déclaré qu'il était important de se rappeler que le lavage des mains est l'un des meilleurs moyens de lutter contre les infections. En le faisant régulièrement, mais surtout avant et après avoir manipulé de la nourriture, les personnes peuvent se protéger et protéger les autres contre la maladie.

Les données des laboratoires britanniques montrent qu'il y a eu 55 cas à E. coli O157 au cours des trois premières semaines d'août. L'agence de santé publique d'Irlande du Nord a récemment publié une brochure d'information pour les patients atteints par E. coli O157.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

jeudi 10 juin 2021

Toxi-infection alimentaire collective en Île-de-France, plus de 300 bébés pris de vomissements dans 69 crèches

«Intoxication alimentaire. Plus de 300 bébés pris de vomissements dans 69 crèches d’Île-de-France», source Ouest-France.

Plusieurs centaines de jeunes enfants gardés dans 69 crèches d’Ile-de-France ont été pris de vomissements lundi 7 juin, après le déjeuner. Une enquête alimentaire a été ouverte.Pas moins de 303 enfants, gardés dans 69 crèches d’Île-de-France, ont été pris de vomissements lundi 7 juin, après le déjeuner. Pas d’épidémie de gastro, ni de Covid-19, mais une «toxi-infection alimentaire collective», ou intoxication alimentaire. En cause, les repas donnés aux enfants au moment du déjeuner, rapporte Le Parisien.

Euh, à l’attention du journaliste de service, signalons qu’une épidémie de gastro peut être une toxi-infection alimentaire collective, un nouvel épisode de la série, ce n’est pas une  toxi-infection alimentaire collective, mais une gastro !

Le groupe gestionnaire de la crèche de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), concernée par l’intoxication, a souligné qu’un seul prestataire de repas était concerné. Selon les éléments recueillis, la cuisine centrale basée dans les Yvelines fournirait plusieurs autres crèches municipales ou privées.

Des purées en cause

Le fournisseur de repas identifié n’a pas souhaité communiquer après les faits, indiquent nos confrères. Seuls les plus jeunes enfants ayant mangé des petits pots de purée moulinée ou mixée auraient été touchés. Tous ont commencé à vomir entre 30 minutes et deux heures après le repas. «Au bout du septième enfant, la responsable s’est dit qu’il y avait quelque chose d’anormal», a indiqué la mère d’un enfant qui n’a pas été malade.

Les repas sont désormais préparés par un autre prestataire le temps de comprendre ce qui s’est passé. L’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, PMI et la Direction départementale de protection des populations (DDPP), entre autres, tentent de découvrir ce qui a pu rendre les enfants malades.

«Une enquête alimentaire est en cours en lien avec la DDPP», a annoncé l’ARS d’Île-de-France au journal francilien. Le repas incriminé est identifié et la confirmation de l’agent pathogène est cours d’identification.»

Pour en savoir plus : lire l’article du Parisien.

A suivre …

NB : Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information.