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mardi 10 août 2021

Pic de fermetures de restaurants en Irlande au mois de juillet. Les affaires reprennent-elles ?

Transparence totalement inconnue en France, l’Irlande publie via la Food Safety Authority of Ireland (FSAI), chaque mois, la liste des entreprises de restauration commerciale fermées pour cause de soucis d’hygiène et de sécurité des aliments.

Ces entreprises sont citées mais on a aussi accès à ce qu’on leur reproche, une transparence incensée en France, où précisément, les inspections en restauration commerciale, en juillet, ont été les plus faibles de l’année 2021.

En Irlande, ce mois de juillet 2021 a été marqué par un pic de fermetures, «Onze ordonnances d'exécution signifiées à des entreprises alimentaires en juillet». Du jamais vu depuis la pa,démie, on dirait que les affaires reprennent …

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a annoncé que dix ordres de fermeture et un ordre d'amélioration ont été signifiés à des entreprises alimentaires au cours du mois de juillet pour des infractions à la législation sur la sécurité des aliments, conformément au FSAI Act, 1998 et au règlement de l'Union européenne (Official Controls in Relation to Food Legislation), 2020. Les ordonnances d'exécution ont été émises par des agents de la santé environnementale du Health Service Executive (HSE).

Certaines des raisons des ordonnances d'exécution en juillet comprennent; des excréments de rongeurs où étaient stockés des aliments, le matériel de préparation des aliments et les matériaux d'emballage des aliments; des bacs ouverts remplis de viande et entourés de mouches; des débris de nourriture et de graisse sur l'équipement et les surfaces; des tabliers maculés de sang et de saleté; des mouches observées sur la planche de préparation de sandwichs; des vêtements mouillés et sales éparpillés dans une cuisine; des réfrigérateurs internes recouverts de crasse alimentaire; aucune information sur la traçabilité disponible pour vérifier l'origine des aliments et une lutte contre les nuisibles inadéquate.

Commentant ces fermetures, la Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, s'est déclarée particulièrement préoccupée par le grand nombre d'ordonnances d'exécution en juillet et a souligné que les entreprises alimentaires ont la responsabilité de maintenir des locaux propres et hygiéniques.

«Il est essentiel pour les entreprises alimentaires de comprendre l'importance de la sécurité des aliments et d'encourager les bonnes pratiques de sécurité des aliments parmi leur personnel, notamment par le biais de la formation continue du personnel. Les ordonnances d'exécution ne sont signifiées aux entreprises alimentaires que lorsqu'un risque pour la santé des consommateurs a été identifié ou lorsqu'il y a un certain nombre d'infractions en cours à la législation alimentaire. Les ordres de fermeture ne sont pas signifiés pour des manquements mineurs. Il est clair que certaines entreprises alimentaires ne respectent pas la loi et mettent potentiellement la santé de leurs clients en danger», a déclaré la Dr Byrne.

vendredi 16 avril 2021

Inspection en sécurité des aliments à Monaco

Monaco-Matin du 16 avril 2021 rapporte qu'à «Monaco, le Planet Sushi encore dans la tourmente, un cas de salmonelle détecté».

Condamné pour négligence dans la conformité alimentaire, le restaurateur devra aussi verser 4136 euros à la partie civile. Un garçon de 9 ans, intoxiqué, avait été transporté à l’hôpital Lenval.

Est-ce qu’une affection de salmonellose peut-elle être à l’origine d’une contamination d’un jeune garçon après consommation de volaille en provenance de l’enseigne «Planet Sushi»?Pour le tribunal correctionnel, la présence de l’agent infectieux dans le plat à base de poulet commandé par la mère de famille le 27 juillet 2019 ne fait aucun ait aucun doute.

Le dossier comporte suffisamment de preuves pour condamner l’exploitant du restaurant japonais à un mois d'emprisonnement avec sursis et 8 000 euros d'amende pour des détauts de contrôle et d'information relatifs à la conformité de la sécurité. Une somme de 4 136 euros est également allouée aux plaigants.

Cerise sur le gâteau, ce restaurant a fait ensuite l'objet en liaison avec le Covid-19 d'un arrêté Ministériel n°2020-915 du 22 décembre 2020 portant fermeture administrative temporaire de l'établissement «Planet Sushi».

mardi 16 février 2021

Les contrôles dans les restaurants à Paris existent, mais pas en hygiène et sécurité des aliments

Les contrôles dans les restaurants à Paris existent, je les ai rencontrés ...

Selon France bleu, «Paris : 24 restaurants clandestins détectés et sanctionnés» mais je ne crois pas qu'il s'agisse de la sécurité des aliments ou de l'hygiène ...

La préfecture de police de Paris annonce que 24 restaurants clandestins ont été détectés ces derniers jours à Paris. Les contrôles vont se durcir.

Au cours des journées du jeudi 28 janvier et du vendredi 29 janvier, 24 restaurants clandestins ont été détectés, annonce dans un communiqué la préfecture de police de Paris qui précise qu'une «action plus marquée a été mise en oeuvre» pour la détection des établissements accueillant discrètement, le midi ou le soir, des clients qui consomment sur place.

Des verbalisations ont été établies et chaque restaurant va écoper d'une fermeture administrative de 15 jours.

Depuis le 1er janvier, 34 commerces ont reçu cette même sanction dont 8 supermarchés, soit parce qu'ils étaient ouverts après 18 heures soit pour non respect du port du masque.

Vendredi 29 janvier, sept commerces du 11e arrondissement restés ouverts après le couvre-feu ont également fait l'objet d'un arrêté de fermeture.

Pour permettre «de renforcer la réactivité des sanctions en cas de non respect du couvre feu», le préfet de Police a décidé que «la constatation de manquements par les services de police» donnerait lieu «à la notification immédiate d’un arrêté de fermeture de l'établissement.»

Ci-dessous le tweet de la Préfecture de police de Paris du 11 février 2021,

jeudi 28 janvier 2021

Une entreprise néerlandaise évite la fermeture mais des préoccupations sont soulevées

«Une entreprise néerlandaise évite la fermeture mais des préoccupationssont soulevées», source article de Joe Whitworth paru le 28 janvier 2021 dans Food Safety News.

Un tribunal régional des Pays-Bas a constaté qu'il y avait des problèmes dans une entreprise alimentaire, mais ils ne sont pas suffisamment graves pour qu'elle soit fermée. Des graines de chia impliquées ont été envoyées aux États-Unis.

Le ministère public souhaitait la fermeture temporaire de Doens Food Ingredients pour non-respect des exigences en matière de sécurité des aliments.

Il fait suite à une enquête du service de renseignement et d'enquête de l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA-IOD).

En octobre 2020, le NVWA-IOD a perquisitionné deux sites de l'entreprise dans le sud-ouest du pays et saisi des dossiers.

L'entreprise est soupçonnée de ne pas avoir informé la NVWA de lots qui ne répondaient pas aux exigences de sécurité des aliments et présentaient un risque pour la santé. Celles-ci comprenaient des produits contaminés par Salmonella et des graines de chia avec des niveaux élevés d'aflatoxines. La graine de chia a été vendue respectivement, à une entreprise aux États-Unis et à une autre en Argentine en octobre et décembre 2018.

En faisant cela, l'entreprise a sciemment mis en danger la sécurité des aliments et la santé des consommateurs, selon le ministère public. Les autorités soupçonnent également la société d'avoir falsifié les résultats d'analyses.

Préoccupations qui ne méritent pas la fermeture

L'Economic Council Chamber a estimé qu'il y avait de sérieuses préoccupations, mais la situation n'est pas suffisamment urgente pour justifier la fermeture de l'entreprise pendant six mois.

De 2016 à 2019, la NVWA a rédigé quatre rapports de sanctions pour non-respect des règles de sécurité des aliments par l'entreprise qui aurait également eu des problèmes d'hygiène et de lutte contre les nuisibles en 2016.

Le ministère public et l'Economic Council Chamber a ont exprimé des inquiétudes au sujet de la culture d'entreprise, affirmant qu'il y a des indications selon lesquelles réaliser un profit est plus important pour l'entreprise que la sécurité des aliments.

Malgré des conclusions inquiétantes, le tribunal a estimé qu'il n'y avait pas de raisons suffisantes de croire que la sécurité des aliments était actuellement menacée par le maintien de l'entreprise.

Il a statué qu'il n'y avait aucune indication concrète que des comportements récents ont mis en danger la sécurité des aliments, les non-conformités présumées ayant eu lieu à partir de janvier 2015. Rien n'indique que des infractions aient effectivement été commises dans un passé récent. La dernière vente liée aux non-conformités évoquées a eu lieu en octobre 2019.

Comme l'entreprise est dans le radar de la NVWA, y compris une lettre de l'agence plus tôt cette année, un fort effet préventif peut être attendu, selon l'Economic Council Chamber.

lundi 18 janvier 2021

Guadeloupe et Covid-19 : Les restaurants sont ouverts, mais certains sont néanmoins fermés pour cause de manque d'hygiène

En Guadeloupe, contrairement à la métropole, les restaurants sont ouverts (voir le protocole sanitaire renforcé appliqué dans les restaurants en Guadeloupe du 6 janvier 2021), enfin, ça dépend surtout des restaurants et de l’hygiène des restaurants …

Grâce à un tweet de Bruno Longhi, je vous fait partager cette inspection des services officiels qui s’est terminée par la fermeture de deux restaurants en Guadeloupe.

La chaîne Guadeloupe 1ère nous informe que «Deux restaurants ont été contrôlés, aux Abymes et à Pointe-à-Pitre. Résultat : une multitude d'infractions aux règles de sécurité alimentaire des consommateurs a été relevée. L'un deux a immédiatement fait l'objet d'une fermeture administrative.»

Une fermeture administrative

Le restaurant «La table d'Edeline», situé à Chauvel aux Abymes, a fait l'objet d'une fermeture administrative, ce mercredi 13 janvier 2021, immédiatement après un contrôle sanitaire et réglementaire effectué par deux agents de la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF) et un enquêteur de la sûreté départementale. Les règles d'hygiène et sanitaires n'y sont manifestement pas respectées.

Des manquements relevés dans un 2ème restaurant

Un deuxième établissement a également été contrôlé, ce jour-là, à Pointe-à-Pitre, cette fois.

Cette descente, sur place, a été programmée suite au signalement d'un cas d'intoxication alimentaire ; un client y a contracté la ciguatera, une maladie causée par la consommation de poissons contaminés par une toxine appelée «ciguatoxine».

De nombreux défauts ont été constatés, dans le restaurant et des denrées alimentaires impropres à la consommation ont été détruites.

Des suites judiciaires possibles

Dans les deux cas, les propriétaires n'ont pas été en mesure de produire leurs documents de gestion de leurs établissements.

Ce manquement leur a valu une convocation, par l'enquêteur de la sûreté départementale.

La police nationale a publié, sur sa page Facebook, les photos de ces contrôles sanitaires et réglementaires. Elles se passent de commentaires... de même que la vidéo ci-dessous :

J’ai au moins appris que les résultats en vidéo d’une inspection en France peuvent être désormais sur une page Facebook ...

mardi 12 janvier 2021

Fermeture d'urgence d'un restaurant en Seine Saint-Denis, les inspections semblent exister même pendant la pandémie de COVID-19

Dans la rubrique, il n'y a pas que le confinement qui fait fermr les restaurants, voici une information fournie sur twitter par Bruno Longhi, «Seine-Saint-Denis. Fermeture d'urgence d'un restaurant de Saint-Ouen sur ordre de la préfecture», source actu.fr du 7 janvier 2021.

Apparemment les inspections sanitaires fonctionnent malgré leur baisse (voir ce qui se passe en Irlande) durant la pandémie du COVID-19 … mais, avec ce cas, on croirait voir un exemple souvent emprunté à l’Angleterre ...

Les services de la préfecture ont effectué un contrôle dans le restaurant Le 216 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Celui-ci a été fermé d'urgence pour problèmes d'hygiène.

C’est une fermeture d’urgence qu’a acté la préfecture de Seine-Saint-Denis concernant le restaurant Le 216, situé 109 avenue Michelet, à Saint-Ouen. Après une inspection, les services de la préfecture ont constaté «de graves manquements aux règles d’hygiène et d’entretien général des lieux et des installations».

La liste des manquements est longue
La direction départementale de la protection des populations de Seine-Saint-Denis s’est rendue mardi 22 décembre 2020 à l’établissement Le 216 pour une inspection. Et les enquêteurs ont eu de quoi faire, les manquements sont nombreux :
  • Absence totale de lutte contre les nuisibles en présence de rats et de moucherons
  • Hygiène manuelle inexistante
  • Absence d’utilisation de savon bactéricide
  • Absence de maîtrise de la chaîne du froid
  • Absence de maintenance des locaux et des équipements
  • Absence de formation des employés aux bonnes pratiques en hygiène alimentaire
  • Absence de procédure de nettoyage et de et désinfection des locaux et du matériel
Les services ont donc acté que tout cela faisait courir un risque grave de santé publique. Pour toutes ces raisons, la préfecture a pris un arrêté de fermeture immédiat pour une durée indéterminée. 
Le propriétaire du restaurant peut faire appel de cette décision dans un délai de deux mois auprès du tribunal de Montreuil, en attendant l’établissement est fermé.

Le restaurant ne figure pas encore sur le dispositif Alim’confiance du ministère de l’agriculture, mais il est en 6e position parmi les pires restaurants de Saint-Ouen, selon ce classement des Worst rated restaurants in Saint-Ouen, France ...

Mise à jour du 25 janvier 2021. On lira cette information fournie par Bruno Longhi

Seine-Saint-Denis. Fermeture d'urgence de trois restaurants à Epinay sur ordre de la préfecture. 
Les services de la préfecture ont effectué des contrôles dans trois restaurants à Epinay (Seine-Saint-Denis). Ils ont été fermés d'urgence pour problèmes d'hygiène.

vendredi 8 janvier 2021

Angleterre : Un takeaway crasseux condamné à une amende de plus de 25 000 £

C'est l'histoire d'un récidiviste ...
«Un takeaway crasseux de Hull a été condamné à une amende de plus de 25 000 £ après la découverte de mouches sur des aliments», source Hull News.

Des amendes de plus de 25 000 £ (27 760 euros) ont été infligées à une entreprise de plats à emporter de Hull (Angleterre) coupable d'une série d'infractions à l'hygiène alimentaire.

Moon River sur Holderness Road, a été fermé en raison d'un avis d'interdiction d'urgence en matière d'hygiène (HEPN pour Hygiene Emergency Prohibition Notice) le 29 mars 2019 après qu'une inspection par des agents de l'équipe sécurité des aliments du conseil municipal de Hull a révélé une série de non-conformités à l'hygiène potentiellement dangereuses.

  • les locaux ont été jugés «sales» partout,
  • il y avait des preuves de contamination croisée des aliments crus avec des aliments cuits à la fois dans le stockage et la préparation,
  • les manipulateurs d'aliments ne portaient pas de vêtements de protection et ne se lavaient pas les mains après avoir manipulé des aliments crus,
  • plusieurs zones des locaux étaient mal entretenues,
  • il n'y avait pas de nettoyant de surface antibactérien.

Les problèmes étaient suffisamment graves pour être considérés comme un risque imminent pour la santé publique et le tribunal de première instance de Hull a ensuite rendu une ordonnance d'interdiction liée à l’hygiène qui a forcé la fermeture de l’entreprise jusqu'à ce que l'équipe sécurité des aliments soit convaincue que cela ne poserait plus de risque pour la santé.

L'entreprise a été autorisée à rouvrir après avoir satisfait aux normes nécessaires. Cependant, les agents sont revenus le 19 mai 2020 pour enquêter sur une plainte liée aux aliments qu'ils avaient reçue.

Leur enquête a révélé:

  • les manipulateurs d'aliments ne portaient pas de vêtements de protection,
  • les aliments cuits étaient stockés à proximité des aliments crus, créant un risque de contamination croisée,
  • les aliments à haut risque ont été stockés sans contrôle de la température,
  • des aliments étaient stockés dans des boîtes en carton sales,
  • des mouches rampaient sur les aliments cuits,
  • il n'y avait pas de système d'étiquetage des dates en place pour assurer le contrôle des stocks,
  • l'accès au lave-mains était très difficile, de sorte que les manipulateurs d'aliments ne pouvaient pas facilement se laver les mains.

Une fois de plus, les agents ont estimé qu'il y avait un risque imminent pour la santé publique et un HEPN pour forcer la fermeture immédiate.

Lors d'une audition le 4 décembre, les manquements à l'hygiène constatés lors des deux visites ont été pris en compte. Un plaidoyer de culpabilité pour neuf infractions distinctes a été inscrit et le tribunal a infligé une amende à la société qui possède le takeaway, Ying 888, de 25 000 £ et 500 £ de frais à payer. En outre, la directrice, Mme Ying Ni, a été condamnée à une amende de 500 £ et 500 £ à payer de frais et 100 £ de suramende compensatoire. Les amendes ont été imposées pour défaut de mise en œuvre et de maintien d'un système de management de la sécurité des aliments sans sanction distincte pour les autres infractions.

Les exploitants du secteur alimentaire avaient déjà été poursuivis pour des infractions graves à l'hygiène alimentaire en 2014.

Michael Fish, principal responsable de la santé environnementale au conseil municipal de Hull, a dit: «Les entreprises du secteur alimentaire doivent avoir mis en place une gestion documentée de la sécurité des aliments. Il est impératif que les contrôles mis en évidence dans ce document soient pleinement mis en œuvre dans l'entreprise afin de garantir le maintien de la sécurité des aliments à tout moment.»

«Les agents ont travaillé en étroite collaboration avec cette entreprise pendant un certain nombre d'années en donnant des conseils en matière de sécurité des aliments. Lorsque les entreprises n'agissent pas sur ces conseils et que le résultat est qu'il y a un risque pour la santé publique, nous n'avons pas d'autre alternative que d'envisager une action formelle conforme à l'approche progressive de l'application

NB : Merci à Joe Whitworth d'avoir signalé ce cas assez typique.

samedi 12 décembre 2020

Quelles sont les raisons qui ont fait fermer une usine de transformation de viande de plus de 550 salariés en Allemagne ? Listeria entre autres raison ...

«Schwarz Cranz ferme pour toujours», source Kreiszeitung Wochenblatt.

Mauvaise nouvelle pour les plus de 500 employés du producteur de saucisses et jambons Schwarz Cranz de Neu Wulmstorf (Basse Saxe). L'entreprise ferme pour toujours. La raison de cette fin surprenante: la contamination par Listeria des parties techniques. Une restructuration ne devrait pas avoir de sens sur le plan économique, déclare l'administrateur de l'insolvabilité Friederich von Kaltenborn-Stachau.

Récemment, tout avait l'air si bien: l'ancienne société familiale Schwarz Cranz devait être reprise de la faillite par le «zur Mühlen Group», qui appartient au Holding Tönnies. Rien n'en sortira maintenant.

Patrick Hacker, porte-parole de l'administrateur provisoire, explique que Listeria avait été détectée dans des échantillons de routine au cours des dernières semaines. Là-dessus, il y a eu une campagne de rappel. Les clients finaux n'ont pas été concernés par cela, puisque Schwarz Cranz ne fournit que des grossistes et des discounters.

En étroite coordination avec les autorités, d'importants travaux de nettoyage ont été réalisés. De plus, des mesures d'hygiène ont été initiées. La ventilation et le refroidissement sont particulièrement affectés.

En fin de compte, cependant, il s'est avéré que ce n'était pas tout. Schwarz Cranz aurait dû fermer pendant plusieurs mois en raison d'importants travaux de rénovation. Les clients n'auraient probablement pas accepté cela et auraient cherché de nouveaux fournisseurs, dit Hacker.

De plus, les coûts élevés n'étaient pas économiquement réalisables. Cela ne peut pas être fait dans le cadre d'une procédure d'insolvabilité. Par conséquent, l'administrateur d'insolvabilité Friederich von Kaltenborn-Stachau a dû décider avec le comité des créanciers.

Le zur Mühlen Gruppe propose des emplois aux employés sur d'autres sites. Quiconque ne souhaite pas en faire usage sera repris par une société de transfert. Il devrait y avoir de nouvelles perspectives d'emploi et de sécurité sociale, a dit le porte-parole de Hacker.

Ce qui est encore étonnant que la communication indique sur les « graves carences techniques et hygiéniques ». Des questions restent sans réponse ; ces problèmes ne se sont-ils produits que pendant une courte période, c'est-à-dire après que la faillite a été connue ou se sont-ils accumulés et que cela aurait pu être évité en investissant avec un montant probablement inférieur en temps utile? Une chose est sûre: les victimes sont les salariés qui ont également été informés de la perte de leur emploi peu avant Noël. Le «groupe zur Mühlen» qu'il souhaite les reprendre dans plusieurs sites, mais le plus proche est Delmenhorst qui se trouve à plus de 110 km ...

Bien triste fin d'année pour tous ces salariés ...

mardi 20 octobre 2020

Grand-Bretagne : Un kebab très rapidement fermé pour cause d'infestation de cafards

« Un 
kebab de Derby doit rester fermé suite à une infestation de cafards », source News Derby.

Un kebab de Derby (Grand-Bretagne) a reçu l'ordre de rester fermé après que des agents de l'équipe de santé environnementale du conseil municipal de Derby ont découvert une infestation de cafards.

Les agents ont effectué une visite à Pear Tree Kebabs sur Pear Tree Road, Normanton, le mercredi 14 octobre. Le point de vente alimentaire, géré par M. Jaza Morawati, est une nouvelle entreprise alimentaire récemment enregistrée auprès du département. Le Conseil était en visite pour entreprendre une nouvelle inspection de l'hygiène alimentaire des locaux.
Lorsque les agents sont arrivés, la boutique était ouverte et servait au public. Il y avait des signes évidents d'infestation et les agents ont signifié un avis d'interdiction d'urgence en matière d'hygiène fermant officiellement l'entreprise.

L’inspection a révélé que le point de vente de produits alimentaires avait «une infestation incontrôlée de cafards avec des cafards morts et vivants retrouvés dans les zones de préparation et de stockage des aliments, ainsi que dans les toilettes des clients».
Le propriétaire avait tenté de contrôler l'infestation en utilisant un insecticide en vente libre. Mais les cafards ont été retrouvés à différentes étapes de leur cycle de vie, indiquant qu'il ne s'agissait pas d'une infestation récente.

Le nettoyage était médiocre dans tout le bâtiment, ce qui fournissait une source de nourriture constante pour les insectes. Les agents ont trouvé de la saleté et des débris sous l'équipement, avec des preuves de leur présence sur les surfaces de préparation des aliments, y compris parmi les assiettes des clients et les emballages à emporter. Un cafard mort a été retrouvé sur une bouteille de sauce au citron, et des cafards vivants ont été vus grimper sur les murs au-dessus de l'évier de la cuisine et un autre rampant sur la plaque de cuisson portative de la cuisine.

À l’audience de ce matin, le tribunal a appris que l’équipement utilisé pour nettoyer les surfaces était sale et que le liquide de nettoyage chimique ne contenait aucune propriété antibactérienne pour tuer les agents pathogènes présents. Il a également été découvert que les travailleurs utilisaient de l'eau chaude savonneuse avec du liquide vaisselle pour nettoyer les surfaces de préparation des aliments.

Les propriétaires avaient également négligé de prendre des mesures préventives pour bloquer les points d'entrée retrouvés dans le magasin.

Une ordonnance d'interdiction d'urgence en matière d'hygiène a été émise par Derby Magistrates le 19 octobre 2020 accordant au Conseil le pouvoir de maintenir le magasin fermé jusqu'à ce qu'il soit convaincu que la sécurité sanitaire des clients peut être assurée. L'entreprise devra faire une demande par écrit pour rouvrir.

M. Morawati a été condamné à payer les frais du Conseil de 1 170 £, dont 205 £ de frais de justice.

Les blattes peuvent vivre entre 100 et 200 jours. La période de gestation moyenne pour le cafard allemand est de 28 jours, après quoi 30 nymphes ou plus peuvent naître. Il faut 6 à 12 semaines pour que le cafard atteigne sa maturité.

Les blattes contaminent les surfaces avec des matières fécales et des aliments régurgités. Ils contaminent directement les aliments, les ustensiles, les équipements et les surfaces de préparation lorsqu'ils se déplacent des égouts/siphons de sol vers les locaux et sont donc impliqués dans la transmission d'agents pathogènes qui causent des intoxications alimentaires.

Commentaire
Ce qui est intéressant ici, c'est d'une part l'action et le jugement très rapide rendus et surtout la fermeture immédiate du kebab jusqu'à amélioration, s'il y a … instructif pour nos inspecteurs en France, y aurait-il eu le même résultat ?

lundi 11 mai 2020

COVID-19: Pandémie et corona au Mexique


« Les Mexicains privés de bière », source La presse.ca.
Avec la propagation de la COVID-19 au Mexique, boire une bière est devenu une gageure, la boisson s’avérant de plus en plus coûteuse et difficile à trouver.
Les plus grands producteurs du pays, Grupo Modelo (du géant belge Anheuser-Busch InBev) qui fabrique la célèbre Corona, et Heineken, qui produit les bières Tecate et Sol, sont à l’arrêt depuis début avril.
Un temps, les magasins ont pu écouler les stocks disponibles. Mais leurs réfrigérateurs sont désormais à moitié vides et ce qui reste est vendu très cher.
En plus des «caguama», certains revendeurs proposent des canettes de 475 ml à 25 pesos (1,50 $), alors qu’elles ne coûtent généralement que 17 pesos (1 $).
Les consommateurs continuent pourtant d’acheter, « quel qu’en soit le prix, c’est comme un cigare », explique Diana López, 47 ans, commerçante dans un quartier central de la capitale.
« C’est absurde. Tout le monde se plaint de la hausse du prix des œufs, mais pas de la bière », s’étonne Jorge Puente, 33 ans.

Le 1 er avril, le gouvernement de l'État du Nuevo Leon (nord), où se trouve le siège du brasseur néerlandais-mexicain Heineken Cuauhtémoc Moctezuma au Mexique, a déclaré que la production et la distribution de bière dans l'État ne devait pas être considéré comme une activité essentielle. Une annonce qui avait provoqué une ruée sur les étals de bière.

NB : L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.