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lundi 8 août 2022

Les restrictions de la publicité sur la malbouffe préviennent des cas d'obésité et des économies de santé

«Les restrictions de la publicité sur la malbouffe préviennent près de 100 000 cas d'obésité et devraient permettre au NHS d'économiser 200 millions de livres sterling», source London Scool of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM).

Les restrictions concernant la publicité sur la malbouffe sur les réseaux de Transport for London (TfL) ont permis d'éviter près de 100 000 cas d'obésité et devraient permettre au NHS (agence de Santé) d'économiser plus de 233,2 millions d’euros (plus de 200 millions de livres sterling), selon une nouvelle étude publiée dans International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity.

L'étude, menée par l'Université de Sheffield et la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), a révélé que la politique publicitaire de TfL restreignant la publicité sur les aliments riches en calories provenant du sucre et des graisses ou riches en sel, a conduit les consommateurs à réduire des produits moins sains.

L'équipe a estimé que la politique, qui est en place depuis 2019, a directement entraîné 94 867 cas d'obésité de moins que prévu (baisse de 4,8%), 2 857 cas de diabète de moins et 1 915 cas de maladies cardiovasculaires de moins.

En plus des avantages pour la santé des individus, l'analyse a révélé que la politique de publicité actuelle permettrait au NHS d'économiser 218 millions de livres sterling sur la durée de vie de la population actuelle.

L'étude a été menée par l'Université de Sheffield en collaboration avec des chercheurs de LSHTM, qui avaient précédemment découvert que la politique vis-à-vis de la publicité avait contribué à une diminution de 1 000 calories provenant d'achats malsains lors des achats hebdomadaires des consommateurs.

En voyant ce que les consommateurs achètent dans leurs magasins d'alimentation hebdomadaires via des enquêtes et en comparant les tendances à Londres avec un groupe témoin situé en dehors de Londres où il n'y avait aucune restriction sur la publicité en place, les chercheurs ont pu évaluer l'effet de la politique. sur la santé des personnes et les services de santé.

Steve Cummins, professeur de la santé des populations au LSHTM et auteur de l'étude, a dit : «Ce travail montre les impacts potentiels sur la santé et les économies de coûts de la« restriction de la publicité sur la malbouffe» du maire de Londres sur la base de notre évaluation plus tôt cette année, publiée dans PLoS Medicine, qui a constaté que la politique réduisait les achats moyens riche en énergie des ménages de 1 000 calories par semaine.

«Avec plus de 80 autorités locales à travers le Royaume-Uni qui envisagent désormais la mise en œuvre de politiques similaires, cette étude fournit une preuve supplémentaire de l'efficacité des restrictions publicitaires pour aider à soutenir les décideurs. À la lumière du retard actuel du gouvernement dans la mise en œuvre des politiques de prévention de l'obésité décrites dans la récente loi sur la santé et les soins de 2022, il s'agit d'une politique que les autorités locales peuvent mettre en œuvre maintenant sans avoir besoin d'une réglementation nationale dans le but de lutter contre l'obésité à l'échelle nationale.

La Dr Chloe Thomas, auteur de l'étude de la School of Health and Related Research (ScHARR) de l'Université de Sheffield, a dit : «Nous savons tous à quel point la publicité peut être persuasive et puissante pour influencer ce que nous achetons, en particulier les aliments que nous mangeons. Notre étude a montré à quel point les restrictions publicitaires peuvent être un outil important pour aider les personnes à mener une vie plus saine sans leur coûter plus d'argent.»

«Nous espérons que la démonstration des avantages significatifs de la politique dans la prévention de l'obésité et des maladies exacerbées par l'obésité conduira à son déploiement à l'échelle nationale, ce qui pourrait sauver des vies et de l'argent pour le NHS.»

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mardi 19 janvier 2021

Il existe même un classement des villes en France où la présence des restaurants rapides est la plus élevée

Selon le SNARR, syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide,

La restauration rapide se distingue des autres formes de restauration (restaurants traditionnels, cafétérias, cafés-restaurants...) par trois spécificités :
  • paiement au comptoir avant consommation, ce qui la différencie de la restauration traditionnelle,
  • utilisation de vaisselle et de conditionnements jetables, ce qui la différencie des cafétérias,
  • liberté de consommer sur place, d’emporter ou de se faire livrer.

Mais on apprend que restauration rapide peut aussi signifier Junk food ou malbouffe en Français … il y a donc du travail pour remonter la pente ...

Flashs s'associe au site Acontrecorps.com, jeune média santé et bien-être, afin de réaliser un nouvel état des lieux de la Malbouffe au sein des 32 plus grandes villes françaises.

Ainsi, chaque année depuis 2016, nous avons minutieusement répertorié toutes les plus grandes chaînes de restaurations rapides au sein des plus grandes villes de France. Objectif étant d'alerter sur le gain de terrain des géants de la malbouffe et d'inciter les métropoles à répondre et de trouver des solutions concernant ce mode d'alimentation, principal vecteur d'obésité chez les jeunes.

Cette dernière phrase en dit long sur l’incapacité à limiter ce type de restauration ...


Il s’agit donc du
Classement malbouffe 2021 : l’impact de la pandémie sur les comportements alimentaires en France.

L'étude
Pour cette nouvelle année, l'étude a été une nouvelle fois réalisée sur les 16 chaînes de restauration rapide les plus présentes au sein des 32 plus grandes villes françaises.
Nous retrouvons ainsi, cette année encore, les chaînes les plus populaires; McDonald's, Burger King et Quick (toujours séparés cette année malgré la fusion progressive), KFC, Paul, La Brioche Dorée, Domino's Pizza, Subway, La Mie Câline, Starbucks, La Croissanterie, Pizza Hut, Pomme de Pain, O'Tacos, Bagelstein et Speed Burger. 
Cette année encore, c'est Bordeaux qui domine ce classement de la Malbouffe, avec un ratio de densité de fast-foods pour 1000 habitants, égal à 0,1959 contre 0,1724 pour Tours, qui se hisse cette année à la seconde marche du podium. 
6ème du classement l'an dernier, Tours a vu son nombre de fast-foods augmenter: 0,1611 en 2020 contre 0,1724 pour 1000 habitants en 2021. Une différence de ratio qui s'explique notamment par l'ouverture de trois nouveaux O'Tacos et la fermeture d'un restaurant Quick.
Metz, 3ème l'an dernier, conserve cette année sa place sur la dernière marche du podium. Devant Limoge 2ème l'an dernier, qui descend à la 4ème place, Lille et Brest, respectivement 7ème et 5ème l'an dernier.

Si je peux me permettre, ce classement est biaisé car, à mon sens, il manque un acteur important de la restauration rapide ou de la malbouffe, comme on voudra, ce sont les points de vente kebabs !

Ainsi, selon ce site,

Le kebab, l’un des sandwichs les plus consommés en France, serait en réalité le pire plat de restauration rapide, a affirmé un nutritionniste. Outre un énorme apport calorique, c’est la viande elle-même qui présenterait des risques pour la santé, au point que McDonald’s et autres fast-foods constituent des alternatives plus saines.

Nouveauté aussi, à mon sens, qui n’a pas été étudié, dans ce classement la malbouffe végétarienne ...

Cela étant, regardez le classement de votre ville préférée en consultant l’étude ...

samedi 25 janvier 2020

La nouvelle malbouffe vegan, selon Nestlé


« Nestlé signe un accord avec un fournisseur de protéines végétales de Winnipeg », source article de Jim Romahn paru le 25 janvier2020 sur son blog Agri 007 et complété par mes soins.

Nestlé SA, l'une des plus grandes entreprises alimentaires au monde, va acheter un mélange de protéines de pois et de canola auprès de Merit Functional Foods de Winnipeg et de Burcon NutraScience Corp., une autre entreprise canadienne.

Photo Nestlé SA
« Le développement de substituts de viande et de produits laitiers nutritifs et savoureux à base de plantes nécessite l'accès à des matières premières savoureuses, nutritives et durables ainsi qu'à une technologie de fabrication exclusive », a déclaré Stefan Palzer, directeur de la technologie chez Nestlé. « Le partenariat avec Burcon et Merit nous donnera accès à une expertise unique et à une nouvelle gamme d'ingrédients de haute qualité pour les aliments et boissons à base de plantes. »

L'accord avec Nestlé est à long terme, sans expiration, a déclaré Johann Tergesen, directeur général de Burcon, dans une interview au Globe and Mail.

Merit construit une usine capable de produire 20 000 tonnes par an. Il prévoit de l'ouvrir d'ici la fin de l'année.

Merit traitera les protéines à l'aide de la technologie Burcon dans le cadre d'un accord de licence.

« C'est un peu comme le matin de Noël pour ceux d'entre nous qui font cela depuis 20 ans », a déclaré Tergesen.
Un hamburger de poudre de protéines de haricots noirs et de canola au laboratoire de protéines de viandes alternatives de Burcon à Winnipeg, Manitoba.
« Au début, je devais expliquer aux gens ce qu'était une protéine. Désormais, c'est une course folle. »

Avec l'accord, Burcon prévoit de déclarer ses premiers revenus et bénéfices commerciaux en 2021. Les conditions n'ont pas été publiées.

L'an dernier, Nestlé a lancé « Incredible Burgers » à base de protéines de soja et de blé en Europe.

La prochaine étape sera sans doute de changer le logo de Nestlé ... 

Ci-contre, voici le logo présenté lors de la 152e assemblée générale annuelle de Nestlé à Lausanne, Suisse, le 11 avril 2019. REUTERS / Denis Balibouse.
NB : Tous les liens et le titre de l'article sont de mon fait.

mercredi 19 juin 2019

Passé les bornes, y’a plus de limites, voici le robot pizza !


Je savais déjà que l’on pouvait pas dialoguer avec une gondole de supermarché, mais j’apprends qu’un « Nouveau cap a été franchi dans la restauration rapide. Une start-up de la région parisienne, qui vise le marché mondial, réalisera ses pizzas au moyen d'un robot. », source ATS/AGIR.
Le robot est capable de préparer 100 pizzas à l'heure. Il fonctionne dans un local entièrement automatisé de 50 à 60 mètres carrés, vitré pour permettre au public de le voir. 
Les clients commandent leurs pizzas sur place ou via une application, et les prennent toutes prêtes dans une boîte, dans un casier qui s'ouvre automatiquement. Ce système de « restaurant autonome » fonctionne entièrement sans humains, sauf pour l'apport régulier de matières premières et son entretien, selon ses concepteurs. Le robot pizzaiolo conçu par la start-up francilienne Pazzi vendra ses premiers plats à sa clientèle en septembre dans un grand centre commercial de la région parisienne, a annoncé lundi la jeune pousse qui vise le marché mondial de la restauration rapide. Pazzi présente son système comme un remède à la malbouffe dans la restauration rapide, dans la mesure où les pizzas sont fraîches, élaborées devant le consommateur, et avec des ingrédients frais et de qualité (légumes bio, fromages AOP, etc.) La start-up d'une quinzaine de personnes vient de réaliser une nouvelle levée de fonds de 10 millions d'euros pour appuyer une expansion.
La société a été créée par deux jeunes ingénieurs-inventeurs, qui ont lancé le projet « dans le garage de leurs parents » à leur fin d'études, a indiqué Pazzi. Un ancien de l'Oréal, les a rejoints plus tard pour la phase d'industrialisation du projet. 
On va bien rire quand aura lieu une inspection sanitaire … un robot nettoyeur est-il prévu ?

Selon Le Figaro.fr, « les fondateurs veulent aussi en faire un moyen de lutte contre la malbouffe. »

Là, je pense que c’est ein gross plaisanterie, car les expressions restauration rapide et malbouffe ne sont pas antagonistes ...
Hé oui, dans leur restaurant du futur, tous les produits seront bio, en provenance de France ou d’Italie, pizza oblige. Pazzi revendique la « tech for good food ». Preuve que l’entreprise ne plaisante pas avec les pizzas, elle travaille depuis 2017 avec le chef Thierry Graffagnino, trois fois champion du monde de la pizza. C’est aussi lui qui apprend au robot comment les faire! Erzatz de tradition culinaire pour faire enrober le tout, un peut comme les conserves de plats cuisinés avec la photo d’un chef très étoilés …
Bio et robot, est-ce vraiment compatible, je pose la question car je ne suis pas un spécialiste du sujet ...
Pazzi prévoit d’ouvrir un restaurant à Paris en septembre et d’en faire une véritable vitrine de son savoir-faire. La start-up veut ensuite vendre son procédé sous forme de concession ou de licence à des grands noms de la restauration rapide.


Le projet a séduit des fonds d’investissement reconnus, dont Partech, Daphni, le fonds singapourien Qualgro et le français Eutopia.

On ne peut s’empêcher de penser ici à Georges Bernanos dans « La France contre les robots » ou le sermon aux imbéciles, 1944 :
… il (ce monde) réclame du confort, et la cupidité sans frein des marchands finira, grâce au jeu de la concurrence, par lui fournir ce confort à bas prix, à un prix toujours plus bas ». C'est là une de ces évidences imbéciles qui assurent l'imbécile sécurité des imbéciles. Ces malheureux auraient été bien incapables de prévoir que rien n'arrêterait les cupidités déchaînées, qu'elles finiraient par se disputer la clientèle à coup de canon : « Achète ou meurs ! » Ils ne prévoyaient pas davantage que le jour ne tarderait pas à venir où labaisse des prix, fût-ce ceux des objets indispensables à la vie, serait considérée comme un mal majeur — pour la raison trop simple qu'un monde né de la spéculation ne peut s'organiser que pour la spéculation.  
Ou encore ceci :
Un jour, on plongera dans la ruine du jour au lendemain des familles entières parce qu'à des milliers de kilomètres pourra être produite la même chose pour deux centimes de moins la tonne.