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vendredi 30 juin 2023

Épidémie dans plusieurs États d'infections à Escherichia coli O157:H7 liées à une chaîne nationale de restauration rapide au États-Unis en 2022

Le paradoxe de l'œuf et de la poule est un très ancien paradoxe : «Qu'est-ce qui est apparu en premier : l'œuf ou la poule ?»
De façon similaire, Joe Whitworth se demande ci-dessous, qui a contaminé les consommateurs, la viande hachée bovine ou les légumes verts à feuilles ?
Le résultat se trouve dans l’article très intéressant ci-dessous ...

«Notes du terrain : Épidémie dans plusieurs États d'infections à Escherichia coli O157:H7 liées à une chaîne nationale de restauration rapide au États-Unis en 2022», source MMWR du 30 juin 2023.

En août 2022, le Michigan Department of Health and Human Services a alerté le CDC d'une multiplication par cinq environ des cas régionaux d'infection à Escherichia coli O157:H7. Le séquençage du génome entier a été utilisé pour caractériser les isolats de cas d’infection confirmés en laboratoire chez des personnes malades.

Les premiers entretiens avec les patients ont indiqué que beaucoup avaient consommé des repas à la même chaîne nationale de restauration rapide. Les autorités fédérales, étatiques et locales ont lancé une investigation pour identifier la source de l'épidémie et prévenir d'autres cas. Cette activité a été examinée par le CDC et a été menée conformément à la loi fédérale applicable et à la politique du CDC.

Le CDC a défini un cas comme une infection à E. coli O157:H7 avec un isolat fortement lié à la souche épidémique (entre 0 et 2 allèles) par typage multilocus du génome central, avec apparition de la maladie du 26 juillet au 24 août 2022. PulseNet, le réseau national de typage moléculaire du CDC pour la surveillance des maladies entériques a détecté 109 cas dans six États, dont le Michigan (67 ; 61%), l'Ohio (24 ; 22%), l'Indiana (11 ; 10%), la Pennsylvanie (quatre ; 4%), le Kentucky (deux ; 2%) et New York (un ; 1%). L'âge médian des patients était de 22 ans (intervalle = 1 à 94 ans) et 49 (45 %) étaient des femmes. Cinquante-deux (48%) patients ont été hospitalisés et 13 (12%) ont développé un syndrome hémolytique et urémique, une complication reconnue de l'infection à E. coli O157:H7 ; aucun décès n'est survenu.

Des entretiens générateurs d'hypothèses ont été menés auprès de 84 (77%) patients ; parmi ceux-ci, 70 (83%) ont déclaré avoir mangé dans la même chaîne de restauration rapide au cours de la semaine précédant le début de la maladie. L'investigation a identifié 11 groupes de restaurants (groupes de personnes malades non apparentées qui ont mangé dans le même restaurant). Les personnes malades ont déclaré avoir mangé des ingrédients alimentaires couramment servis ensemble sur plusieurs plats du menu. Parmi les 68 patients qui ont fourni des informations détaillées, les expositions les plus fréquemment signalées étaient les galettes de bœuf (53 ; 78%) et la laitue romaine sur les sandwichs (46 ; 68%). Au début de l'investigation, l'exposition à la laitue romaine a dépassé 90%, ce qui a incité la chaîne de restauration rapide à retirer la laitue dans les États où des cas associés à une éclosion se sont produits.

Des manipulateurs d'aliments infectés par la souche de l'éclosion ont été identifiés, mais il est peu probable qu'ils en soient la source ultime. Bien que les manipulateurs d'aliments malades aient pu amplifier l'épidémie dans certains endroits, de nombreux cas groupés dans des restaurants n'avaient aucun manipulateur d'aliments affecté.

Compte tenu des éléments du menu signalés par des personnes malades et du fait que les éclosions d'origine alimentaire à E. coli O157:H7 sont souvent liées aux légumes verts à feuilles et à la viande bovine, la Food and Drug Administration (FDA) a tracé la laitue romaine et l’U.S. Department of Agriculture’s Food Safety and Inspection Service (USDA-FSIS) a tracé les galettes de viande bovine pour déterminer leur source. Aucun des deux traçabilités n'a identifié un seul lot de production qui pourrait expliquer toutes les maladies associées aux épidémies. En l'absence d'un autre cas groupé de restaurants en dehors de la chaîne nationale de restauration rapide, la FDA et l'USDA n'ont pas été en mesure d'utiliser la triangulation pour identifier la convergence d'un aliment spécifique vers une source commune. Les États ont testé les aliments des restaurants et la FDA a testé les aliments et les prélèvements environnementaux de la chaîne d'approvisionnement ; cependant, la souche épidémique n'a pas été identifiée dans les prélèvements analysés.

Les investigateurs ont établi un lien entre cette large éclosion d'infections à E. coli O157:H7 dans plusieurs États et le fait de manger dans une chaîne nationale de restauration rapide. Malgré les enquêtes épidémiologiques, de traçabilité et microbiologiques, l'ingrédient contaminé n'a pas été confirmé. Cette épidémie met en évidence les défis récurrents associés aux investigations sur les éclosions liées à des chaînes uniques de restaurants. La colinéarité des ingrédients (c'est-à-dire le partage de nombreux ingrédients entre plusieurs éléments de menu) a empêché l'identification d'un seul élément associé à des maladies. La contamination croisée entre les ingrédients ou par des manipulateurs d'aliments malades a également compliqué l'identification de la source. L'absence de cas groupés de restaurants avec un système d'approvisionnement indépendant en dehors de la chaîne de restauration rapide a empêché l'utilisation de la triangulation pour identifier la source. Malgré ces défis, une communication claire avec les partenaires de l'État, la FDA, l'USDA-FSIS et la chaîne de restaurants a conduit à une action de santé publique rapide pour retirer la laitue romaine suspectée des restaurants identifiés. Aucun cas de maladie associée à l'éclosion n'a été signalée après le retrait de la laitue romaine présumée.

Commentaire

Une confirmation de ce qui a été dit plus haut dans le récent avis de l’Anses sur les STEC, il était rapporté,

L’Agence constate que les sources de contamination ne sont que rarement identifiées lors d’investigations épidémiologiques des cas d’infection. Or, les épidémies récentes en France et à l’étranger pointent vers de nouvelles sources (p.ex. farines). Aussi, dans une approche «Une seule Santé», l’Anses recommande de conduire des études d’attribution des sources afin d’identifier et de quantifier la contribution relative des réservoirs animaux, de l’environnement et des aliments au fardeau sanitaire. En complément de la filière bovine (viande hachée et fromages au lait cru), d’autres filières alimentaires devraient faire l’objet d’une surveillance microbiologique (contrôles officiels et autocontrôles) incluant le séquençage des souches isolées. L’Agence souligne enfin l’importance d’une collaboration des différents acteurs impliqués dans la surveillance des maladies et des dangers, notamment dans le cadre de la plateforme de surveillance sanitaire de la chaîne alimentaire.

Vu le temps qui a été mis identifier la farine comme nouvelle source, on peut sans doute espérer une meilleure prise en compte de la bibliographie internationale qui avait identifiée le sujet depuis 2009, c'est-à-dire il y a 14 ans ...

L’étude américaine du CDC montre que la ou les sources de contamination n’ont pas été identifiées. Néanmoins, la laitue romaine suspectée, mais non prouvée sur le plan microbiologique, une fois retirée du marché, a permis la fin de cette importante épidémie.  

mercredi 11 janvier 2023

La consommation de fast-food est liée à une maladie du foie, selon une étude

«La consommation de fast-food est liée à une maladie du foie», source communiqué de Keck Medicine of USC du 10 janvier 2022.

La nouvelle année a commencé, et avec elle, de bonnes résolutions pour un changement.

Une étude de Keck Medicine of University of Southern California (USC) publiée dans Clinical Gastroenterology and Hepatology donne aux personnesune motivation supplémentaire pour réduire leur consommation de fast-food.

L'étude a révélé que la consommation de fast-food est associée à une stéatose hépatique non alcoolique, une maladie potentiellement mortelle dans laquelle la graisse s'accumule dans le foie.

Les chercheurs ont découvert que les personnes obèses ou diabétiques qui consomment 20% ou plus de leurs calories quotidiennes provenant de la restauration rapide ont des niveaux de graisse dans le foie très élevés par rapport à celles qui consomment moins ou pas de restauration rapide. Et la population générale a des augmentations modérées de la graisse du foie lorsqu'un cinquième ou plus de son alimentation est constituée de restauration rapide.

«Des foies sains contiennent une petite quantité de graisse, généralement moins de 5%, et même une augmentation modérée de la graisse peut entraîner une stéatose hépatique non alcoolique», a déclaré Ani Kardashian, hépatologue chez Keck Medicine et auteur principal de l'étude. «La forte augmentation de la graisse hépatique chez les personnes obèses ou diabétiques est particulièrement frappante, et probablement due au fait que ces conditions entraînent une plus grande susceptibilité à l'accumulation de graisse dans le foie.»

Alors que des recherches antérieures ont montré un lien entre la restauration rapide et l'obésité et le diabète, il s'agit de l'une des premières études à démontrer l'impact négatif de la restauration rapide sur la santé du foie, selon Kardashian.

Les résultats révèlent également qu'une quantité relativement modeste de restauration rapide, riche en glucides et en graisses, peut endommager le foie. «Si des personnes mangent un repas par jour dans un fast-food, ils peuvent penser qu'ils ne se font pas de mal», a dit Kardashian. «Cependant, si ce repas équivaut à au moins un cinquième de leurs calories quotidiennes, ils mettent leur foie en danger.»

La stéatose hépatique non alcoolique, également connue sous le nom de stéatose hépatique, peut entraîner une cirrhose ou une cicatrisation du foie, ce qui peut provoquer un cancer ou une insuffisance hépatique. La stéatose hépatique touche plus de 30% de la population américaine.

Kardashian et ses collègues ont analysé les données les plus récentes de la plus grande enquête nutritionnelle annuelle du pays, la 2017-2018 National Health and Nutrition Examination Survey, afin de déterminer l'impact de la consommation de restauration rapide sur la stéatose hépatique.

L'étude a caractérisé la restauration rapide comme des repas, comprenant des pizzas, provenant soit d'un restaurant avec service au volant, soit d'un restaurant sans personnel de service.

Les chercheurs ont évalué la mesure du foie gras d'environ 4 000 adultes dont les mesures du foie gras ont été incluses dans l'enquête et ont comparé ces mesures à leur consommation de restauration rapide.

Parmi les personnes interrogées, 52% ont consommé de la restauration rapide. Parmi ceux-ci, 29% consommaient un cinquième ou plus des calories quotidiennes provenant de la restauration rapide. Seuls ces 29% des sujets de l'enquête ont connu une augmentation des niveaux de graisse dans le foie.

L'association entre la stéatose hépatique et un régime à 20% de restauration rapide s'est maintenue à la fois pour la population générale et pour les personnes obèses ou diabétiques, même après l'ajustement des données en fonction de plusieurs autres facteurs tels que l'âge, le sexe, la race, l'origine ethnique, la consommation d'alcool et l'activité physique.

«Nos résultats sont particulièrement alarmants car la consommation de fast-food a augmenté au cours des 50 dernières années, quel que soit le statut socio-économique», a dit Kardashian. «Nous avons également constaté une augmentation substantielle de la restauration rapide pendant la pandémie de la COVID-19, qui est probablement liée à la baisse des restaurants à service complet et à la hausse des taux d'insécurité alimentaire. Nous craignons que le nombre de personnes atteintes de stéatose hépatique ait encore augmenté depuis le moment de l'enquête.

Elle espère que l'étude encouragera les fournisseurs de santé à offrir aux patients plus d'éducation nutritionnelle, en particulier aux personnes obèses ou diabétiques qui courent un risque plus élevé de développer une stéatose hépatique à cause de la restauration rapide. Actuellement, la seule façon de traiter la stéatose hépatique consiste à améliorer son alimentation.

NB : La photo est de Shutterstock.

mardi 18 janvier 2022

Il existe un lien évident entre les environnements alimentaires malsains autour des écoles et le statut pondéral des enfants, selon une étude

En 2010, en France, selon le site Orientation Education, Les députés ont repoussé l'amendement qui prévoyait l'interdiction des fast-foods à proximité des établissements scolaires, selon Le Parisien. Pour lutter contre l'obésité et la malnutrition, il était prévu de les interdire dans un périmètre de 200 mètres autour des collèges et lycées. L'idée s'appuyait sur une étude réalisée aux Etats-Unis montrant «que la présence d'un fast-food dans un rayon de 150 mètres d'un établissement scolaire augmentait de 5% le taux d'obésité parmi les élèves».

Le site Cub-Sandwich cite l’exemple de Londres qui interdit les fast-foods près des écoles.
Dès l'année prochaine (2019), les fast-foods ne seront plus tolérés à proximité des écoles londoniennes. Une initiative singulière qui a été prise pour lutter contre l'obésité affolante qui touche les enfants britanniques. Voir en fin d’article.

Au Québec, cet article de novembre 2021 rapporte que «Les municipalités peuvent interdire l’implantation de nouveaux restaurants rapides près des écoles».

Voici donc, «Il existe un lien évident entre les environnements alimentaires malsains autour des écoles et le statut pondéral des enfants», source Sciensano du 17 janvier 2022.

L’environnement alimentaire autour des écoles en Flandres est actuellement trop malsain. L’augmentation du nombre de fast-foods et de commerces de proximité autour des écoles semble principalement avoir un impact négatif sur le statut pondéral des enfants jusqu’à 12 ans. C’est ce qui ressort d’une étude menée par Sciensano pour le compte de l’agence Zorg en Gezondheid qui a suivi l’évolution de l’environnement alimentaire autour des écoles flamandes entre 2008 et 2020.

Ce que nous mangeons ne repose pas uniquement sur des choix individuels mais est aussi fortement influencé par notre environnement. Le contexte dans lequel nous effectuons nos choix alimentaires est appelé l’environnement alimentaire. Un environnement alimentaire malsain est un environnement qui facilite le choix d’une alimentation malsaine plutôt que celui d’une alimentation saine.

Des études démontrent que les enfants et les jeunes sont particulièrement vulnérables à un environnement alimentaire malsain. Or, un modèle alimentaire sain est particulièrement important pour eux puisque leur développement physique et psychologique est en pleine transformation. En dehors de la sphère familiale, l’école est l’endroit où les enfants et les jeunes passent le plus de temps. Il est donc important d’aménager l’environnement alimentaire au sein et autour de l’école de manière à rendre plus facile d’acheter et  de rendre une nourriture saine attrayante et de décourager la consommation de mauvais aliments. 

Environnement alimentaire autour des écoles flamandes entre 2008 et 2020
L’environnement alimentaire autour des écoles est devenu plus malsain entre 2008 et 2020. De plus en plus de magasins traditionnels, locaux comme les magasins de fruits et légumes et les boulangeries, ont fait place à des fast-foods et à des commerces de proximité. Une école primaire en Flandres compte actuellement en moyenne 3,8 épiceries et 6,3 fast-foods dans un rayon de 1 000 m. Pour les écoles secondaires, ces nombres sont encore plus élevés, avec 7,6 épiceries et 12,7 fast-foods dans un rayon de 1 000 m.

Dans les grandes villes flamandes, les environnements alimentaires autour de écoles sont encore moins sains en raison de la présence plus forte de fast-foods et d’établissements horeca qui livrent et permettent d’emporter.

Stefanie Vandevijvere, chercheuse chez Sciensano: «Nous avons également constaté un lien entre la qualité de l’environnement alimentaire autour des écoles et la situation socio-économique des élèves. L’environnement alimentaire autour des écoles comptant de nombreux élèves issus d’un milieu socio-économique plus défavorisé est plus malsain que l’environnement alimentaire autour des écoles fréquentées par de nombreux élèves issus d’une classe socio-économique plus élevée, quel que soit le degré d’urbanisation

Lien entre l’environnement alimentaire et le statut pondéral des enfants
L’étude montre un lien évident entre la présence de fast-foods et d’épiceries autour des écoles et le Index de Masse Corporelle ou BMI, Body Mass Index) moyen des élèves jusqu’à 12 ans ou le pourcentage d’enfants jusqu’à 12 ans en surpoids. Pour chaque fast-food de plus dans un rayon de 500 m à pied de l’école, l’IMC moyen des écoliers entre 6 et 12 ans a augmenté de 0.057 kg/m² au cours de l’année 2010-2011 et de 0.059 kg/m² au cours de l’année 2015-2016. Ce sont principalement les jeunes enfants qui semblent les plus susceptibles d’être influencés par un environnement alimentaire malsain.

Vincent Smets, chercheur chez Sciensano: «C’est la première étude en Flandres qui quantifie le lien entre l’environnement alimentaire autour des écoles et l’IMC moyen des élèves. Notre étude démontre qu’une concentration plus élevée d’une offre alimentaire mauvaise pour la santé autour des écoles influence le statut pondéral de nos jeunes d’une manière négative. Il est donc important de miser pour la prévention sur des choix alimentaires sains et sur un environnement alimentaire sain. Cette étude soutient l’idée qu’une adaptation de l’environnement alimentaire permettra d’inciter les étudiants à adapter également leurs habitudes alimentaires.»  

A l’étranger, nous pouvons déjà trouver des exemples d’initiatives visant à créer un environnement alimentaire plus sain autour des écoles. Londres, par exemple, a introduit des zones où il est interdit d’ouvrir des établissements offrant le service à emporter autour des écoles et des parcs. En Corée, des ‘Green Food Zones’ existent depuis 2009. Dans un rayon de 200 m d’une école, il est interdit de vendre de la nourriture malsaine aux jeunes. La limitation des heures d’ouverture de points de vente de junkfood est également une possibilité.

Vous trouverez plus d’informations sur l’étude dans le rapport (uniquement disponible en néerlandais).

Complément. Dans la nourriture malsaine, il est possible de trouver celle des fast foods et aussi de ce qui est appelé les 'kebabs'.

Aux lecteurs du blog
A cause ou grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue. Triste histoire de sous car la revue estime qu’elle n’a pas les moyens de maintenir la diffusion de ces articles, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Merci de leur faire part de cette anomalie.

dimanche 28 février 2021

La menace Beyon Meat

«Beyond Meat signe des accords avec les marques McDonald's et Yum», source article de Jim Romahn paru son blog Agri 007.

Beyond Meat s’est engagé comme fournisseur de McDonald’s Restaurants Ltd. et de Yum Brands, à commencer par les points de vente de Taco Bell.

McDonald's identifie Beyond Meat comme un «fournisseur privilégié», laissant la porte ouverte à d'autres sources telles que Impossible Foods.

Ces accords font de Beyond Meat le plus grand fournisseur mondial de protéines végétales imitant la viande.

Il travaille également avec Yum Brands pour produire du poulet à base de végétaux pour ses chaînes KFC (Kentucky Fried Chicken) et Pizza Hut.

McDonald's a effectué un test marketing avec les hamburgers Beyond Meat dans le sud de l'Ontario l'année dernière, mais a laissé les clients et les analystes du marché perplexes lorsqu'il les a abandonnés à la fin de la période d'essai.

Il a déclaré à l'époque qu'il évaluait un déploiement mondial.

Par ailleurs, Beyond Meat a noué un partenariat mondial avec Pespsico ...

NB : Et dire que le logo de Beyond Meat représente un bovin ... 

Tous les liens sont de mon fait-aa.

jeudi 25 février 2021

Alerte de l'Anses sur la qualité nutritionnelle dégradée de la restauration rapide

Les nutritionnistes sont comme les sociologues, ce sont sont militants et ont toujours un avis sur quelque chose, en voici un nouvel exemple avec la restauration rapide (fast-food) en ligne de mire …

L'Anses rapporte dans un communiqué du 25 février 2021 qu'il faudrait «Faciliter l’accès à la restauration collective et améliorer la qualité nutritionnelle en restauration rapide».

En France, chaque semaine, 83 % des enfants et adolescents et près de 80 % des adultes actifs et étudiants prennent un ou plusieurs repas en dehors de leur domicile. L’Anses a réalisé un état des lieux des consommations alimentaires et apports nutritionnels de ces repas pris hors foyer. La restauration collective – restaurants scolaires et d’entreprise – apparaît plus conforme aux recommandations alimentaires actuelles que les autres catégories de restauration hors foyer.

L’Agence préconise donc d’en faciliter l’accès au plus grand nombre. A l’inverse, l’Anses alerte sur la qualité nutritionnelle dégradée de la restauration rapide, pourtant de plus en plus fréquentée par les Français.

Concernant la restauration rapide précisément, l'Anses rapporte

La restauration rapide : des risques d’apports nutritionnels dégradés chez les forts consommateurs
Chez les adolescents, la restauration rapide se classe en deuxième place en termes de fréquentation de RHF et de contributions aux apports. Pour cette population, elle semble constituer un concurrent direct aux restaurants scolaires, pourtant de meilleure qualité d’un point de vue nutritionnel.
Bien que sa contribution aux consommations et apports reste encore limitée (5 % ou moins), sa fréquentation au moins une fois par semaine a doublé entre 2006 et 2014, aussi bien chez les adultes que chez les enfants et adolescents, laissant présager une contribution plus importante à l’avenir dans l’ensemble de la population.
Chez les adultes et les adolescents forts consommateurs de restauration rapide, les groupes d’aliments comme les sandwiches, pizzas, tartes, et les boissons rafraîchissantes sans alcool sont consommés en quantités importantes. Ils constituent ainsi les premiers contributeurs à la totalité de leurs apports nutritionnels. L’amélioration de l’offre en restauration rapide se situe donc en tête des priorités pour faire progresser la qualité de l’alimentation des adeptes de la RHF.

Même la restauration traditionnelle est «un levier llimité» ...

Dans un tweet, l'Anses alerte sur la restauration rapide pour les forts consommateurs

mardi 19 janvier 2021

Il existe même un classement des villes en France où la présence des restaurants rapides est la plus élevée

Selon le SNARR, syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide,

La restauration rapide se distingue des autres formes de restauration (restaurants traditionnels, cafétérias, cafés-restaurants...) par trois spécificités :
  • paiement au comptoir avant consommation, ce qui la différencie de la restauration traditionnelle,
  • utilisation de vaisselle et de conditionnements jetables, ce qui la différencie des cafétérias,
  • liberté de consommer sur place, d’emporter ou de se faire livrer.

Mais on apprend que restauration rapide peut aussi signifier Junk food ou malbouffe en Français … il y a donc du travail pour remonter la pente ...

Flashs s'associe au site Acontrecorps.com, jeune média santé et bien-être, afin de réaliser un nouvel état des lieux de la Malbouffe au sein des 32 plus grandes villes françaises.

Ainsi, chaque année depuis 2016, nous avons minutieusement répertorié toutes les plus grandes chaînes de restaurations rapides au sein des plus grandes villes de France. Objectif étant d'alerter sur le gain de terrain des géants de la malbouffe et d'inciter les métropoles à répondre et de trouver des solutions concernant ce mode d'alimentation, principal vecteur d'obésité chez les jeunes.

Cette dernière phrase en dit long sur l’incapacité à limiter ce type de restauration ...


Il s’agit donc du
Classement malbouffe 2021 : l’impact de la pandémie sur les comportements alimentaires en France.

L'étude
Pour cette nouvelle année, l'étude a été une nouvelle fois réalisée sur les 16 chaînes de restauration rapide les plus présentes au sein des 32 plus grandes villes françaises.
Nous retrouvons ainsi, cette année encore, les chaînes les plus populaires; McDonald's, Burger King et Quick (toujours séparés cette année malgré la fusion progressive), KFC, Paul, La Brioche Dorée, Domino's Pizza, Subway, La Mie Câline, Starbucks, La Croissanterie, Pizza Hut, Pomme de Pain, O'Tacos, Bagelstein et Speed Burger. 
Cette année encore, c'est Bordeaux qui domine ce classement de la Malbouffe, avec un ratio de densité de fast-foods pour 1000 habitants, égal à 0,1959 contre 0,1724 pour Tours, qui se hisse cette année à la seconde marche du podium. 
6ème du classement l'an dernier, Tours a vu son nombre de fast-foods augmenter: 0,1611 en 2020 contre 0,1724 pour 1000 habitants en 2021. Une différence de ratio qui s'explique notamment par l'ouverture de trois nouveaux O'Tacos et la fermeture d'un restaurant Quick.
Metz, 3ème l'an dernier, conserve cette année sa place sur la dernière marche du podium. Devant Limoge 2ème l'an dernier, qui descend à la 4ème place, Lille et Brest, respectivement 7ème et 5ème l'an dernier.

Si je peux me permettre, ce classement est biaisé car, à mon sens, il manque un acteur important de la restauration rapide ou de la malbouffe, comme on voudra, ce sont les points de vente kebabs !

Ainsi, selon ce site,

Le kebab, l’un des sandwichs les plus consommés en France, serait en réalité le pire plat de restauration rapide, a affirmé un nutritionniste. Outre un énorme apport calorique, c’est la viande elle-même qui présenterait des risques pour la santé, au point que McDonald’s et autres fast-foods constituent des alternatives plus saines.

Nouveauté aussi, à mon sens, qui n’a pas été étudié, dans ce classement la malbouffe végétarienne ...

Cela étant, regardez le classement de votre ville préférée en consultant l’étude ...

mardi 3 novembre 2020

KFC s'excuse après qu'un client ait trouvé une vis dans son petit-déjeuner

« KFC s'excuse après qu'un client ait trouvé une vis dans son petit-déjeuner », source Asian one.

KFC a présenté ses excuses lundi 2 novembre pour une erreur qui a vu une cliente pêcher une vis dans son porridge.

Un manager adjoint n'avait pas signalé un couvercle défectueux, ce qui a conduit à l'incident, a déclaré la chaîne de restauration rapide à CNA.

KFC a depuis pris des mesures disciplinaires contre le manager adjoint ainsi que deux employés de cuisine. Le premier est également en cours d'examen pour son emploi.

Le 31 octobre, Lili Ahmad a reçu un repas qu'elle avait commandé au magasin KFC de Punggol Oasis via l'application de livraison Foodpanda. Elle avait presque fini de manger son porridge lorsqu'elle a remarqué qu'il y avait une vis desserrée dans son aliment.

Elle a pris l'affaire en ligne pour exprimer son dégoût et sa déception. Lili a également exigé que la chaîne prenne l'entière responsabilité si elle « attrape une intoxication alimentaire en ayant consommé les trois quarts de cet aliment contaminé ou quelque chose d'encore pire ».

KFC a répondu à son message, disant qu'ils prenaient très au sérieux les questions de sécurité des aliments et d'hygiène.

Ils ont ensuite lancé une enquête approfondie aux côtés de l'Agence alimentaire de Singapour.

S'adressant à CNA, KFC a déclaré: «Après avoir reçu les commentaires en fin de matinée ce jour-là, l'équipe interfonctionnelle de KFC a immédiatement pris des mesures et s'est rendue au restaurant en question pour effectuer une vérification approfondie de tous les équipements de cuisine pour les vis manquantes.»

«Bien que 'enquête préliminaire n'ait rien révélé, un examen complet des images de vidéosurveillance du point de vente et des interrogatoires répétés du personnel du magasin ont conduit à la découverte que le directeur adjoint avait été négligent et n'avait pas signalé un couvercle défectueux.»

KFC a souligné que la chaîne a une politique stricte de non-tolérance pour les manquements à la sécurité des aliments et à l'hygiène, ainsi que les comportements malhonnêtes, et a depuis renforcé ses directives pour éviter les incidents répétés.

« Nous sommes profondément désolés pour la détresse causée à Mme Lili Ahmad et à sa famille, nous avons tendu la main pour présenter nos excuses et nous vérifions régulièrement son bien-être.»

mardi 28 avril 2020

Royaume-Uni: Une association de consommateurs renouvelle son appel pour que les notes ou les scores en hygiène des aliments soient rendus obligatoires

« Which? renouvelle son appel pour que les notes ou les scores en hygiène des aliments soient rendus obligatoires », source article de Joe Whitworth prau le 28 avril 2020 dans Food Safety News et adapté par mes soins -aa.

« Les meilleurs et les pires endroits où manger au Royaume-Uni Découvrez les régions du Royaume-Uni qui ont une faible note ou score en hygiène des aliments », tel est le titre d’un article de Which? Paru le 20 avril 2020.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Which?, l’association de consommateurs souhaite l'affichage obligatoire des notes ou score en hygiène des aliments à travers le Royaume-Uni afin que les personnes puissent faire des choix éclairés lorsqu'ils mangent au restaurant.

Which? a dit qu'il craignait que les consommateurs ne soient laissés dans l'ignorance ou induits en erreur au sujet des normes d’hygiène. L'appel intervient alors que l'organisation publie une étude sur les meilleurs et les pires régions du Royaume-Uni pour l'hygiène des plats à emporter et des restaurants.

Les entreprises alimentaires, y compris celles des plats à emporter et des restaurants, devraient être tenues d'afficher une note ou un score en hygiène des aliments à jour sur les lieux et si elles ont une présence en ligne pour les clients qui commandent des aliments à domicile. Les services réglementaires et les conseils des villes devraient également prendre des mesures énergiques contre les sites affichant des évaluations incorrectes qui induisent les consommateurs en erreur, selon Which?

Alors que les restaurants et les cafés à travers le pays ont été forcés de fermer à cause de la pandémie de coronavirus, beaucoup ont opté pour une livraison à domicile pour atteindre les clients.

Affichage correct de la note ou du score
En Angleterre et en Écosse, il n'est pas obligatoire pour les entreprises d'afficher leurs notes ou leurs scores en hygiène des aliments, ce qui rend plus difficile pour les consommateurs de savoir quelles normes un restaurant ou un lieu de plat à emporter a respectées, tandis qu'au Pays de Galles et en Irlande du Nord, cela est légalement exigé. Les chiffres de 2018 montrent que 52% des entreprises en Angleterre, 84% en Irlande du Nord et 87% au Pays de Galles affichent leurs notes ou scores.

Il existe six niveaux d'hygiène allant de zéro, ce qui signifie qu'une amélioration urgente est nécessaire, à 5, ce qui signifie une très bonne conformité. L'Écosse a son propre système, le Food Hygiene Information Scheme, qui a trois notes: réussite (Pass), amélioration requise et locaux exonérés.

D'autres groupes tels que le Chartered Institute of Environmental Health et la Local Government Association sont en faveur d'un système obligatoire en Angleterre. La Food Standards Agency le souhaite également, mais cela implique une législation et l'approbation du gouvernement est nécessaire.

Cela étant il est possible de consulter les notes ou scores pour l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord sur le site de la Food Standards Agency.

Which? A visité 243 établissements alimentaires dans 14 rues commerçantes de Londres et découvert que seulement la moitié d'entre eux affichaient leur note en hygiène des aliments. Un sur dix parmi ceux visités a montré des notes qui différaient du score officiel sur le site internet de la FSA. Which? trouvé plusieurs entreprises avec une note de zéro, un ou deux affichant une note de quatre ou cinq.

Lisa Barber, rédactrice en chef du magazine Which? a déclaré: « Notre étude a montré que, même si certaines zones sont dotées d'un niveau d'hygiène alimentaire impressionnant à tous les niveaux, d'autres ont un grand nombre d'entreprises alimentaires, y compris des restaurants et des lieux de plats à emporter, avec des normes bâclées qui risquent de rendre les clients gravement malades. »

« Il existe des preuves solides pour suggérer que les entreprises du secteur alimentaire jouent leur jeu quand elles savent qu'elles devront afficher bien en vue leur note ou score en hygiène. Il doit de toute urgence devenir obligatoire pour les entreprises alimentaires, y compris les restaurants et les lieux de plats à emporter, d'afficher leur note ou score sur place et en ligne, afin que les clients puissent faire des choix éclairés. »

Meilleures et pires résultats
Le groupe de consommateurs a examiné les données de la Food Standards Agency au début du mois de mars pour 384 zones de conseils locaux au Royaume-Uni et a constaté que les entreprises dans certaines parties de Londres, Birmingham, Southend, Mansfield et Bolton étaient les pires pour l'hygiène.

Les conseils ayant la proportion la plus élevée d'entreprises alimentaires avec la note de cinq (la meilleure note) ont été classés parmi les meilleurs, tandis que ceux avec une forte proportion d'entreprises avec une note de 0, 1 et 2 étaient parmi les pires.

En Angleterre, Gloucester City était le meilleur endroit pour manger à l'extérieur avec 90% des entreprises obtenant la meilleure note de 5 pour l'hygiène des aliments. Viennent ensuite les îles Scilly et Mid-Devon, toutes deux situées dans le sud-ouest, où 89% des entreprises du secteur alimentaire ont obtenu une note de 5.

Les cinq pires zones de l'Angleterre se trouvaient toutes à Londres. À Ealing, près d'une entreprise alimentaire sur cinq a reçu une note de zéro, un ou deux. Which? a également retrouvé une proportion similaire d'entreprises alimentaires mal notées à Enfield, Lambeth, Redbridge et Waltham Forest.

Birmingham et Southend-on-Sea étaient toutes deux à 14%, Bolton et Mansfield à 11% et Middlesbrough et Slough à 10%.

En Écosse, qui a un système de notation en hygiène des aliments différent, Stirling avait 98% des entreprises alimentaires notées avec la note Pass (réussi). Mais environ un quart des entreprises d'Aberdeen City ont obtenu la note « amélioration requise ».


Commentaire
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Chez nous, on n'a pas ou plus les moyens de nos ambitions et les inspections en hygiène des aliments, selon Alim'confiance, n'ont pas contribué loin s'en faut, de faire baisser toxi-infections collectives, voir à ce sujet, Les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) existent en France, je les ai rencontrées : +24% de foyers de TIAC et +13% de personnes malades en 2018 !

En 2017, Santé publique de France rapportait, L’impact de cette mesure incitative à l’amélioration continue des établissements agroalimentaires pourra être évalué dans les années à venir. 

Il faut croire si l’on lit des données de 2018 sur les TIAC que ce dispositif, comme prévu, n’a pas bien fonctionné … ou plutôt que les contrôles et/ou inspections ne sont pas réalisés en nombre suffisant, ce que le blog n'a cessé de dénoncer depuis des années ...

samedi 25 avril 2020

Prévalence et la maîtrise des bactéries sur des smartphones ou tablettes à écran tactile


Un article paru récemment dans Food Protection Trends rapporte la prévalence et la maîtrise des bactéries sur des smartphones ou tablettes à écran tactile ayant un utilisateur unique.

Les smartphones ou les tablettes à écran tactile sont de plus en plus reconnus comme des véhicules potentiels de transmission de maladies.
Cette étude visait à i) caractériser la contamination bactérienne des smartphones à écran tactile à utilisateur unique et ii) évaluer l'efficacité de deux interventions de nettoyage.

De plus, les participants à l'étude (n = 100) ont répondu à un sondage sur l'utilisation des smartphones à écran tactile dans les établissements de restauration.

Les smartphones à écran tactile des participants ont été mesurés et divisés verticalement en côtés A et B. Le côté A a été écouvillonné pour déterminer les niveaux de base de bactéries; le côté B a été traité avec un chiffon en microfibre sec ou une lingette d'alcool isopropylique, puis écouvillonné. Les écouvillons ont été étalés sur des géloses TCS et ont ensuite été incubées.

La concentration bactérienne moyenne de base était de 0,76 log10 (UFC/cm2), sans différence entre les groupes de traitement (P = 0,183). Il y avait une différence significative (P < 0,0001) entre les concentrations bactériennes respectivement des côtés A et B, à 0,76 et 0,43 log10 (UFC/cm2), quel que soit le groupe de traitement. Il n'y avait pas de différence significative (P = 0,132) dans les réductions de bactéries entre les deux groupes de traitement.

Les données indiquent qu'un nettoyage approprié peut réduire les bactéries sur les smartphones à écran tactile de près de 50%. Plus de 80% des participants ont exprimé la conviction que (i) les smartphones à écran tactile peuvent héberger des micro-organismes dangereux; (ii) les pdrsonnels de la restauration commerciale devraient nettoyer leur smartphones ou appareil à écran tactile, et (iii) l'utilisation d'un smartphone ou de tout appareil à écran tactile tout en travaillant avec des aliments est un risque potentiel pour la santé.

NB : J'ai emprunté l'image à un article, Comment et pourquoi nettoyer son téléphone portable (smartphone) ?

jeudi 12 décembre 2019

Le Syndicat National de l'Alimentation et de la Restauration Rapide et l'hygiène des aliments, une relation compliquée


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

L’intérêt des articles sur le Syndicat national de l'Alimentation et de la Restauration Rapide ou SNARR réside dans le fait que ce syndicat est plutôt relativement constant dans son discours toujours aussi approximatif sur plusieurs sujets, depuis le temps que je le suis …, jugez plutôt ...

2017
Les aventures du Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène de la restauration rapide prendront-elles fin en 2017 ? et,

2018

2019

2019
La DGAL publie le 29 novembre 2019 la Liste des guides de bonnes pratiques d'hygiène accessibles en ligne et, Oh surprise, le guide de bonnes pratiques d'hygiène de la restauration rapide n’y figure toujours pas … mais il est aussi publié Une « note d'information aux professionnels », précisant le contenu de ces différentes étapes d'évaluation et de validation des GBPH français.

Quelques éléments glanés sur le site Internet du SNARR ?

Favoriser l’approvisionnement local et de qualité
On nous dit que « 70 % des achats alimentaires du secteur sont réalisés en France, 25 % en Union européenne, et 5 % seulement hors UE. »

Je ne sais pas quels achats alimentaires font les adhérents du SNARR en France, mais ce qu’on nous indique, 
« 20 % des frites surgelées, 35 % des steaks hachés, 18 % du poulet et 35 % de la salade iceberg proviennent de France. »

Je crois que l’on doit mieux faire ...

Tous vigilants sur la sécurité sanitaire
Le SNARR est destinataire des alertes sanitaires et alimentaires de la DGAL et de la DGCCRF. Elles sont transmises en temps réel aux adhérents afin qu’ils prennent les mesures nécessaires.
Le SNARR assure une veille des évolutions réglementaires en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire. Il aide les entreprises du secteur à les appliquer. Il publiera un guide de bonnes pratiques validé après avis de l’Anses.

On ne saura pas comment le SNARR aide les entreprises du secteur à appliquer les « évolutions réglementaires en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire. »

Quand au guide, il vaut mieux l’oublier depuis le temps qu’on en parle, cela devient un vrai joke pour ce syndicat, ou alors cela s’apparente au monstre du Loch Ness ...

Des process en responsabilité qui s’améliorent
Une formation hygiène est obligatoire pour tous les établissements : le SNARR a facilité sa mise en place dans les petits établissements et fait la pédagogie auprès de ses adhérents.

En fait, la loi prévoit l’obligation de formation d’une personne, si c‘est plus, c’est tant mieux …
Le SNARR va mettre en place également un référentiel d’hygiène en partenariat avec la DGAL en vue de confirmer l’amélioration du niveau d’hygiène dans la profession et de certifier les établissements qui l’appliqueront.
Le SNARR travaille avec les autorités sur la transparence en matière d’hygiène et de sécurité ou d’informations sur les allergènes.

Je crois que le référentiel d’hygiène est un conte fée, et quant à la certification, elle n’a aucune valeur réglementaire ... mais je veux bien lire ...

Mais, attention, la restauration rapide a des soucis, « des coûts sous-jacents trop élevés »
De nombreuses mesures pèsent lourdement sur l’activité : la taxe sur les sodas, la contribution au dispositif éco-emballages, la mise aux normes d’accessibilité, les contrôles relatifs à la mention « fait maison », la mise en transparence des contrôles…
Que de soucis ...
Dans la brochure intitutionnelle du SNARR, on trouve ce qui suit, à vous de voir, si ça tient la route ...
Mise à jour du 28 août 2021. Nous en sommes au même point, finalisation avec la DGCCRF au sujet du guide des BPH, selon le bilan d'activité 2020-2021 du SNARR.