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mercredi 19 octobre 2022

Compléments alimentaires, remèdes miracles ou fausses promesses ?

L’Anses met régulièrement en ligne des documents utiles sur les compléments alimentaires ici.
L’Anses gagnerait à voir un site Internet spécialement dédié aux complements alimentaires plutôt que de naviguer de page en page, étant donné l'importance prise par ce sujet auprès des consommateurs et des problèmes de santé rencontrés. 

Ansi, le portail de la sécurité alimentaire du Luxembourg a ouvert une page spécialement dédiée aux compléments alimentaires.

Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires qui se présentent sous différentes formes (comprimés, poudres, solutions liquides). Leur but est de compléter l’alimentation normale. Ils peuvent contenir des vitamines, des minéraux, des plantes ou d’autres substances.

Le dépliant Les compléments alimentaires : remèdes miracles ou fausses promesses?  fournit diverses informations sur les compléments alimentaires : utilité et nécessité, le lien avec les médicaments ainsi que des conseils d’achat.

La consommation de compléments alimentaires est souvent perçue comme étant sans risque mais peut, dans certains cas, exposer le consommateur à des risques de santé. La page «Compléments alimentaires – publications» contient des fiches techniques concernant la délimitation entre médicament et complément alimentaire, des conseils de consommation ainsi que des articles sur des cas d’effets indésirables en lien avec la consommation d’un complément alimentaire.

La page des Publications regroupe des avis et recommandations concernant le statut de certains produits et la consommation de certaines substances dans les compléments alimentaires.

Sont proposés les sujets suivants :
- Complément alimentaire ou médicament?
- Conseils de consommation
- Publications des autorités de sécurité alimentaire et d’analyse de risques d’autres pays

Tous ces éléments s‘adressent aux consommateurs, mais les professionnels ne sont pas oubliés.

Par ailleurs, une nouvelle publication sur l'acétylcystéine y a été ajoutée.

L'acétylcystéine est utilisée dans des compléments alimentaires aux revendications multiples, comme par exemple protéger contre les toxines environnementales et les polluants, avoir un effet anti-âge, renforcer l’immunité ou améliorer les performances sportives, mais pour lesquelles les preuves scientifiques sont limitées. Elle est également utilisée comme médicament et peut présenter des interactions avec d’autres médicaments. Tous les détails sont présentés dans la fiche technique.

Commentaire
Ce qu’il y a de bien dans ces informations c’est qu’elles sont simples et claires pour les consommateurs comme pour les professionnels.

Mise à jour du 26 octovre 2022
On lira Enquête sur les compléments alimentaires en Suisse.
La prise de compléments alimentaires est très répandue dans les pays occidentaux. C’est ce qui a décidé l’OSAV à réaliser une enquête en ligne afin d’en savoir plus sur la consommation de compléments alimentaires en Suisse.

vendredi 14 mai 2021

Des professionnels de la filière viande de cheval devant la justice

Le blog vous avait informé le lundi 21 janvier 2019, La saga du horsegate reprend du service. Ouverture d'un procès à Paris.

Voici désormais que Des professionnels de la filière viande de cheval seront jugés pour «escroquerie», selon Le Figaro avec AFP le 11 mai 2021.

Dix-huit professionnels de la filière de viande de cheval et une société du Gard de vente en gros sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Marseille.

Dix-huit professionnels de la filière de viande de cheval et une société du Gard de vente en gros sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Marseille, notamment, pour escroquerie en bande organisée, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Le juge d'instruction du pôle santé publique chargé de l'enquête a rendu le 30 avril une ordonnance de renvoi qui vise également les chefs de «faux et tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l'homme», a-t-on précisé de même source.

Les investigations ont «permis de révéler l'existence d'un vaste trafic international de chevaux reposant sur la falsification de leurs carnets d'identification et documents sanitaires, afin de permettre leur abattage et la vente de leur viande aux boucheries pour la consommation humaine», selon l'ordonnance. En mai 2013, la Brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires relevait de nombreuses anomalies à l'abattoir municipal d'Alès (Gard) où les chevaux abattus étaient accompagnés de documents falsifiés.

Nombreux modes de falsification

Les enquêteurs ont recensé de nombreux modes de falsification telle l'arrachage de pages, l'insertion d'une fausse fiche de traitement sanitaire ou la présence de deux transpondeurs (puce insérée dans l'encolure de l'animal) avec des numéros d'identification différents. Les animaux étaient apportés à Alès par un négociant installé à Bastogne (Belgique), considéré comme «l'un des plus grands marchands de chevaux d'Europe». Les enquêteurs ont mis au jour trois filières d'approvisionnement, française, belge et hollandaise. Des maquignons installés dans les Ardennes, la Meuse, la Gironde ont reconnu la non-conformité de certains chevaux livrés.

Le négociant belge a toujours opposé sa bonne foi estimant qu'à partir du moment où les services vétérinaires opéraient des contrôles à plusieurs étapes, il considérait que tout était en règle. À l'autre bout de la chaîne, les investigations mettent en cause une société de vente en gros de viande de cheval pour le compte de laquelle les chevaux étaient abattus. Ce négociant de viande équine installé à Alès écoulait auprès de 70 à 80 clients la viande de la centaine de chevaux livrés chaque mois par le marchand de bestiaux belge. Selon la juge d'instruction, des écoutes téléphoniques établissent «l'indifférence de cette société et de son dirigeant vis-à-vis des impératifs sanitaires gouvernant sa profession».

L'ordonnance recense également «les négligences ou les actes positifs de complicité des vétérinaires identificateurs équins et des services vétérinaires des abattoirs». Le vétérinaire officiel de l'abattoir d'Alès et l'une de ses auxiliaires sont ainsi renvoyés devant le tribunal pour complicité de tromperie aggravée, soupçonnés d'avoir laissé admettre à l'abattage des animaux non conformes. Un vétérinaire installé dans la Meuse se voit reprocher l'établissement de faux feuillets de traitement médicamenteux. Huit des dix-huit personnes mises en examen avaient été placées en détention provisoire pour une durée allant de 21 jours à sept mois à la suite d'une vague d'arrestations, le 24 avril 2015 dans plusieurs pays européens.

mardi 30 mars 2021

Doit-il y avoir une qualification professionnelle pour les responsables de la sécurité des aliments ?

«L'IFST ouvre un concours sur la sécurité des aliments. La GHI propose un plan pour les professionnels de la sécurité des aliments», source article de Joe Whitworth paru le 30 mars 2021 dans Food Safety News.

Un organisme professionnel de la science et de la technologie alimentaires souhaite entendre des spécialistes de la sécurité des aliments parler de leur travail au cours de l'année écoulée.

L'Institute of Food Science and Technology (IFST) recherche jusqu'à 15 personnes travaillant dans des postes où la sécurité des aliments est essentielle.

L'organisme souhaite savoir comment les personnes ont eu un impact positif sur le lieu de travail qui a contribué à l'amélioration de la sécurité des aliments dans la chaîne d'approvisionnement. Les candidats ont jusqu'à 500 mots pour décrire quel était le problème et comment il a été identifié, leur rôle dans le développement d'une solution ou d'une amélioration et le résultat pour eux, l'entreprise et les clients.

Le concours est ouvert aux personnes employées dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire au Royaume-Uni et à l'étranger. Les candidats doivent avoir travaillé dans l'industrie alimentaire dans un rôle scientifique ou technique depuis moins de cinq ans.

Les candidatures retenues seront gratuitement pendant un an, membre associé à l'IFST et auront une place à la conférence de printemps, qui se tiendra en ligne du 26 avril au 7 mai. Les gagnants seront invités à une présentation à la session sur l'orientation de la carrière avec la Global Food Safety Initiative (GFSI).

Erica Sheward, directrice de la GFSI, a dit: «Les nouveaux professionnels qui font carrière dans le secteur alimentaire sont notre sécurité sanitaire future en maintenant et en assurant l'amélioration continue des pratiques et la culture de la sécurité des aliments dans l'industrie et ont besoin d'opportunités pertinentes d'apprentissage continu et de développement professionnel. Comprendre les implications en matière de sécurité des aliments des changements apportés à la chaîne d'approvisionnement, comme nous le faisons actuellement après la sortie de l'UE, est essentiel à l'avenir.»

La date limite pour les inscriptions à info@ifst.org est le 9 avril 2021. Ils seront jugés par un panel présidé par Jon Poole, directeur général de l'IFST.

Changements dans la formation en raison de la pandémie

Poole a participé à une session de la conférence virtuelle du GFSI la semaine dernière sur la formation en sécurité des aliments et le développement professionnel sur les avantages et les défis de l'apprentissage à distance.

«Il est important que les professionnels de la sécurité des aliments, y compris les auditeurs, se tiennent au courant des dernières avancées en matière de science, de technologie et de réglementation, et tous ces besoins existent encore aujourd'hui dans ce monde confiné et nous devons trouver des moyens virtuels de fournir un développement professionnel continu. (DPC) qui soit engageant et efficace», a-t-il dit.

L'environnement en ligne pendant le confinement a conduit à une difficulté dans le développement des compétences, a dit Poole.

«Pour les professionnels de la sécurité des aliments, il y a les connaissances que vous devez acquérir, mais le côté compétences est vraiment important et il y a un danger dans le monde en ligne qu'il soit plus difficile à accomplir. Le test du point de vue du formateur pour vérifier que quelqu'un a bien appris et acquis les compétences nécessaires est difficile à faire virtuellement.»

Poole a dit que la sécurité des aliments est un domaine complexe avec non seulement les connaissances, mais aussi les compétences, les comportements et les attitudes que les individus ont et démontrent devant être pris en compte.

«Les connaissances peuvent être apprises relativement facilement, mais une fois que vous entrez dans la complexité des compétences et des comportements, cela devient assez difficile en ligne. Travailler en petits groupes est une aide. Quand, en tant que formateur, vous êtes dans une salle, vous observez continuellement pour voir l’attention des gens et s’ils comprennent», dit-il.

«Il doit y avoir un élément de test, il ne s’agit pas seulement d’écouter une présentation, de cocher et de dire que j’ai fait cela, car bien souvent, cela doit être validé. Vous devez examiner la robustesse du test, est-ce que la personne reçoit de l'aide et comment le test va-t-il être présenté et surveillé.»

Poole a dit qu'il était nécessaire de réfléchir plus avant pour préparer les sessions afin de répondre aux mêmes standards que celles que vous obtiendriez dans le monde réel.

«Si vous pouvez faire cela, il y a des avantages en termes d'accessibilité pour les gens du monde entier. Une chose qui fonctionne est le mentorat individuel qui se prête vraiment à cela. L'hybride est difficile pour la formation parce que vous devez essayer d'accorder une attention égale à ceux qui sont dans la salle et à ceux qui sont à l'écran. Je pense que la réponse va vers l'apprentissage mixte, vous aurez l'élément de connaissances livré de manière créative à l'écran et cela donnera aux gens les connaissances de base, puis vous les placerez dans un environnement de classe physique pour faire des choses pratiques.»

Appel à la reconnaissance des professionnels de la sécurité des aliments

Parallèlement, la Global Harmonization Initiative (GHI) a appelé les pays à faire des professionnels de la sécurité des aliments (FSPro) Food Safety Professional) une profession réglementée, similaire au secteur médical ou juridique.

La proposition de reconnaissance et de réglementation des professionnels de la sécurité des aliments comprend la définition des responsabilités, l'établissement d'exigences formelles en matière d'éducation et la création d'organismes et de registres professionnels.

Il n'y a pratiquement pas d'exigences fixées pour CEs responsables pour la conception et de le management de la sécurité des aliments, selon le réseau de scientifiques à but non lucratif. Ceci en dépit du fait que leurs rôles et responsabilités sont importants pour la santé publique et qu'ils possèdent les qualifications et les connaissances scientifiques nécessaires pour faire leur travail.

Dans les professions médicales ou juridiques, les médecins, les infirmières et les avocats doivent avoir un diplôme spécifique pour accéder à l'industrie et s'inscrire auprès de leur organisme professionnel avant d'être autorisés à exercer.

La plupart des pays imposent aux entreprises de production alimentaire de faire en sorte que leurs produits soient couverts par des plans HACCP. Cependant, il n'y a pas de règles quant à savoir qui est qualifié pour élaborer et/ou gérer la mise en œuvre d'un plan HACCP. En conséquence, ils sont souvent inefficaces, mal orientés ou mal mis en œuvre, selon GHI.

mardi 13 août 2019

La start-up nation vient de lancer QualitéCoq, l'application censée pour informer sur l'état sanitaire des coquillages


Le ministère de l’agriculture informe le 12 août 2019 de « QualitéCOQ, l'application mobile sur les zones de production et de reparcage de coquillages ».
En 2018, l’Office international de l’eau (OIEau), avec l'appui financier du ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation, lançait QualitéCOQ, une nouvelle application qui présente l’ensemble des zones professionnelles françaises de production et de reparcage de coquillages ainsi que leurs classements et statuts sanitaires.

QualitéCOQ met à disposition de ses utilisateurs les classements et statuts sanitaires pour l’ensemble des zones professionnelles de production et de reparcage (zones d’élevage et de pêche professionnelle) de coquillages vivants (huîtres, moules, bulots, oursins, palourdes, etc.) en métropole.
Cette application mobile s’appuie sur les données collectées et diffusées dans le cadre du portail national d’accès aux zones de production et de reparcage de coquillages, créé et géré par l'OIEau, avec l'appui financier du ministère en charge de l'agriculture.
Sans application mobile, c'est-à-dire sans smartphone, mais avec disposant d'un ordinateur via ce portail, vous pouvez avoir accès à la Consultation des classements sanitaires et aux Consultations des statuts

Une information simple sur un site unique d'information et des rappels sur les produits alimentaires aurait été à mon sens plus utile ...

Par ailleurs, visiblement content de lui, le ministère de l’agriculture nous indique :
L’application a pour vocation de diffuser une information fiable et durable aux utilisateurs, qu’ils soient professionnels du secteur ou novices sur le sujet. En ce sens, l’application s'adapte à la position géographique de l’utilisateur et dispose d'une fonction de géolocalisation : s’informer et explorer les zones de pêche autour de chez soi, au bureau ou en vacances, c’est facile ! 
Je sens que ma concierge va adorer ...

En fait, si, par exemple, vous habitez Paris comme moi ou Rodez où je suis en ce moment en vacances, l’application ne vous sert à rien car vous n’êtes pas dans une zone de pêche de coquillages … mais j’en apprends des choses avec cette application !

Par ailleurs, un très gros effort d’actualisation des arrêtés préfectoraux serait utile …

Bref, bienvenue dans l’univers merveilleux de la start-up nation !

NB : Le blog vous signale que prochainement il y aura une application pour connaître l'état parasitaire des poissons ...