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vendredi 29 décembre 2023

Premiers rappels d'huîtres en France pour cause de présence de norovirus. Un bad remake de 2022-2023 !

Dernier article de l'année 2023 sans doute, et peut-être du blog, qui sait ?

Tout arrive pour qui sait attendre, deux jours après l’arrêté préfectoral du 27 décembre 2023 relatif à l’«Interdiction temporaire de la pêche, de la récolte et de la commercialisation en vue de la consommation de l’ensemble des coquillages du Bassin d’Arcachon et du banc d’Arguin», et 1 jour après le Luxembourg, voici que RappelConso informe le 29 décembre 2023 du rappel d’huîtres du bassin d’Arcachon et du banc d’Arguin, en raison de la détection de norovirus ...
On apprend que le rappel a été imposé par arrêté préfectoral. D'autres rappels devraient suivre ...

Petit rappel pour les lecteurs assidus, il y en a, le Luxembourg est un récidiviste ; en effet, le blog vous avait proposé le18 janvier 2023, Un rappel d'huîtres au Luxembourg plus rapide qu'en France ? C'est possible !

Du côté des distributeurs
- Auchan semble être le premier distributeur à diffuser le 28 décembre 2023 un avis de rappel d’huîtres en provenance du bassin d’Arcachon, suite à sa fermeture pour contamination par des norovirus de l’ensemble du Bassin d’Arcachon.
- Carrefour rapporte le 29 décembre deux avis de rappel, 1 et 2, datés du 28 décembre d’huîtres d’Arcachon du Cap Ferret de la société Reveleau, en raison de la présence de norovirus.

Une situation déjà bien connue
Petit coup d’œil dans le rétro, si vous le voulez bien …

Dans l'article «Le premier rappel de l’année, des huîtres et norovirus inside !», j’écrivais le 1er janvier 2023, «Il n’y a aucune raison que ce qui s’est passé en décembre 2019 et janvier 2020 ne se reproduise pas en décembre 2022 et janvier 2023 ...»

En 2023, au 29 décembre, il y a eu 41 notifications au RASFF de l’UE pour des coquillages de France dont 34 notifications concernant la présence de norovirus dans des huîtres. La dernière notification date du 13 décembre 2023.

Du côté des rappels d’huîtres et norovirus, (source RappelConso) 9 rappels en décembre 2022, suivies de 21 rappels d’huîtres en janvier 2023 …

Bref, l’histoire semble se répéter, mais pourquoi voulez-vous que ça change ?

Complément 1
Dans un premier temps, il y avait eu la Loire Atlantique et des zones du Morbihan et maintenant ci-dessous, c'est le Calvados,

Le tweet du préfet du Morbihan est intéressant car il peut y avoir des cas de toxi-infections alimentaires collectives dont les symptômes sont ceux de la gastro-entérite aigües, mais je pense qu'il a aussi des symptômes de la gastro qui sont des cas de de toxi-infections alimentaires collectives ... 

Complément 2
Ironie du sort, l’Anses ressort une communication du 10 janvier 2023 (voir tweet du 29 décembre 2023), «Comment éviter les intoxications alimentaires liées aux norovirus ?».
En France, les norovirus sont la principale cause de gastro-entérites aiguës, toutes classes d’âge confondues. On fait le point sur l’origine de ces virus et comment ils se transmettent.

Complément 3

jeudi 21 décembre 2023

Nouvel arrêté préfectoral en Loire-Atlantique : Les huîtres pêchées avant le 4 décembre interdites à la vente. Norovirus inside !

Suite du précédent article sur Intoxication alimentaire d’une quarantaine de personnes en lien avec la consommation d‘huîtres de Loire-Atlantique. Vous verrez qu’il n’y a pas eu une mais trois foyers de cas d’intoxication alimentaires collectives ...

«Loire-Atlantique. Les huîtres pêchées avant le 4 décembre interdites à la vente», source O.-F. du 20 décembre 2023.

Le préfet de Loire-Atlantique a pris un nouvel arrêt, ce mercredi 20 décembre, concernant la zone de production conchylicole n°44.15, soit la zone de pêche au nord de Bourgneuf-en-Retz, sur les communes de La Bernerie-en-Retz et des Moutiers-en-Retz. Il avance au 4 décembre la période d’obligation de retrait et de rappel des coquillages pêchés dans cette zone.

Le 15 décembre, le préfet avait déjà pris un arrêté interdisant «la pêche, le ramassage, le transport, le stockage et la commercialisation des coquillages, à titre professionnel ou de loisir, en provenance d’une partie du littoral sud du département». Il demandait aux professionnels de retirer les coquillages mis sur le marché à compter du 6 décembre. Le nouvel arrêté avance donc de deux jours la date d’obligation de retrait. «Cette mesure intervient à la suite d’une nouvelle toxi-infection collective à Norovirus confirmée ce mercredi 20 décembre», indique la préfecture.

L’interdiction de pêche, ramassage, transport, stockage et commercialisation des coquillages, en provenance de cette zone, restent interdits pendant une période minimale de 28 jours.

La préfecture de la Loire-Atlantique, via sa Direction départementale de la protection des personnes (DDPP), annonce ce mercredi 20 décembre 2023 que trois nouvelles personnes ont été victimes d’une toxi-infection alimentaire collective (Tiac) à norovirus, après avoir consommé des huîtres en provenance de la zone 44.15 (Nord de la baie de Bourgneuf), située dans les communes de La Bernerie-en-Retz et des Moutiers-en-Retz.
L’un des trois malades, un enfant, a dû être hospitalisé.

En provenance d’un autre producteur
Ces huîtres ont été collectées «chez un producteur différent de celui dont les huîtres avaient occasionné la première toxi-infection», précisent les services de la préfecture. Mais un producteur dont les huîtres se trouvaient bien sur la zone 44.15.

Une information importante puisque jusqu’alors, un seul lot d’huîtres appartenant à un ostréiculteur de Vendée était incriminée dans les deux toxi-infections recensées depuis le 9 décembre 2023, l’une concernant une quarantaine de sapeurs-pompiers de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, l’autre une famille de 7 personnes, en Vendée.

Un nouvel arrêté préfectoral
La préfecture, qui a communiqué mardi 19 décembre 2023 sur cette crise, a donc édité un nouvel arrêté pour étendre aux 4 et 5 décembre 2023 (au lieu du 6 décembre précédemment) les mesures de retrait et rappel, ainsi que l’interdiction d’utiliser les eaux pompées dans la zone incriminée.

Rappelons que le premier arrêté a été pris par la préfecture de la Loire-Atlantique le 15 décembre 2023.

Les pertes sont difficiles à évaluer mais les ostréiculteurs estiment qu’ils seront empêchés de commercialiser entre 50 et 100 tonnes de coquillages pendant les fêtes.

Au total, 56 exploitations sont impactées par cette mesure, qui fait suite à l’enquête de traçabilité menée par la DDPP du département de Vendée.

lundi 13 novembre 2023

L''agence irlandaise des produits de la mer révèle des incidents et des contrôles critiques en 2022

«L'agence irlandaise des produits de la mer révèle des incidents et des contrôles critiques en 2022», source article de Food Safety News paru le 13 novembre 2023.

L’agence irlandaise responsable du contrôle des produits de la mer a révélé des maladies présumées dues aux coquillages et la détection d’agents pathogènes dans les produits dans son rapport annuel 2022.

La Sea-Fisheries Protection Authority (SFPA) est chargée de garantir la sécurité sanitaire des produits de la mer pour les consommateurs jusqu'à la vente au détail et de vérifier le commerce des produits de la mer.

L’année 2022 a été décrite comme une année difficile pour le secteur irlandais des produits de la mer, avec les répercussions continues du Brexit, les retombées de l’invasion russe de l’Ukraine, l’impact du COVID-19 sur les marchés d’exportation et les crises de l’énergie et du coût de la vie.

Les agents de protection des pêches maritimes (SFPOs) ont effectué 1 958 contrôles officiels de sécurité des aliments dans 2 323 locaux. Cela comprenait des inspections d'établissements agréés, des échantillonnages, des contrôles d'hygiène des navires et la certification d'un envoi de produits alimentaires exportés vers un autre pays. Au total, 1 249 échantillons ont été prélevés, la majorité étant des produits alimentaires.

Incidents liés à des cas de maladie

La SFPA a répondu à 74 incidents liés à des préoccupations concernant la sécurité ou la qualité des aliments qui nécessitaient une enquête en raison de risques pour la santé publique.

Vingt-trois incidents concernaient des cas de maladie présumées consécutives à la consommation de mollusques bivalves vivants, en particulier des huîtres. Six étaient dus à la détection de Listeria monocytogenes dans des produits de la mer, et cinq étaient suspectés comme étant la présence de norovirus dans des coquillages, sans aucun cas de maladie signalé.

La SFPA a traité 12 plaintes en 2022. Celles-ci allaient d'une plainte d’un client en raison de la présence de plusieurs arêtes dans une darne de saumon, d'un morceau de métal dans du saumon fumé et d'une autre concernant l'utilisation d'un produit biocide non autorisé par une entreprise.

L'application des règles en matière de sécurité saniatire des produits de la mer allait de mesures consultatives informelles à l'envoi d'avis de conformité et à l'ouverture de poursuites pénales en cas de non-conformité grave.

Deux poursuites pénales ont été engagées contre des entreprises alimentaires pour de non-conformités à la réglementation en matière d'hygiène, de contrôle de la température, de lutte antiparasitaire et de traçabilité. Seize avis de conformité ont été émis en 2022.

Le Brexit et un travail plus élargi

Le Brexit a conduit à des exigences accrues envers la SFPA. Les exportations de coquillages irlandais vers des destinations internationales en dehors de l'UE ont nécessité que la SFPA traite 3 670 certificats sanitaires pour 78 171 tonnes de produits. En outre, 688 certificats de capture ont été délivrés pour exporter 10 800 tonnes de produits de la mer irlandais vers des pays, dont le Royaume-Uni.

Un portail de signalement confidentiel a reçu 73 contacts avec un événement lié à la sécurité des aliments.

Le groupe d'experts de l'UE sur l'hygiène alimentaire et le contrôle des aliments d'origine animale s'est réuni trois fois en 2022 et a discuté de la fraude et du contrôle du thon, des opérateurs intermédiaires dans la chaîne d'approvisionnement des coquillages, de la super-réfrigération des produits de la pêche et des modifications de la réglementation de l'UE. Le groupe de travail de l'UE sur les mollusques bivalves vivants s'est réuni une fois et les sujets comprenaient la gestion de norovirus.

La SFPA participe à la protection de la durabilité de la pêche maritime et à la protection contre la pêche illégale.

En 2022, les SFPOs ont procédé à 1 903 inspections de navires de pêche, ce qui représente une augmentation de 41% par rapport à 2021. 87 dossiers ont été ouverts en raison de 161 non-conformités présumées dans le domaine de la pêche maritime. Ce chiffre représente à la fois les infractions en matière de sécurité des aliments et des produits de la mer.

Paschal Hayes, responsable de la SFPA, a dit : «2022 a été une année de changements importants au sein de la SFPA avec la nomination d'une nouvelle autorité et de nouveaux membres de la haute direction dans l'ensemble de l'organisation. La protection de la sécurité sanitaire des produits de la mer est essentielle à la réputation de l’offre irlandaise de produits de la mer, tant au pays qu’à l’étranger, et, en fin de compte, à la santé et au bien-être des consommateurs de produits de la mer irlandais.»

mardi 13 juin 2023

Etats-Unis : Une personne décède après avoir mangé des huîtres crues. Vibrio vulnificus inside ?

«Un homme décède d'une infection bactérienne après avoir mangé des huîtres», source article de Coral Beach paru le 13 juin 2023.

Un homme du Missouri est décédé après avoir mangé des huîtres crues, selon les responsables locaux de la santé publique.

Le St. Louis County Department of Public Health a signalé le décès le 12 juin lorsqu'il a été notifié par l'hôpital St. Claire. L'homme est décédé le 8 juin d'une infection causée par la bactérie Vibrio vulnificus.

Les responsables du comté ont émis un avertissement de santé publique concernant les huîtres crues, qui provenaient de «The Fruit Stand & Seafood» de Manchester, Missouri. Quiconque a mangé des huîtres crues de l'endroit et qui est tombé malade doit immédiatement consulter un médecin.

Les infections causées par la bactérie Vibrio vulnificus provoquent des symptômes tels que des crampes abdominales, des nausées, des vomissements, de la fièvre, des frissons et des cloques. Quiconque a mangé des huîtres crues de l'entreprise et est tombé malade doit informer ses prestataires de soins de santé qu'il a consommé des coquillage crus susceptibles d'avoir été contaminés par Vibrio vulnificus.

«Il n'y a aucune preuve que l'entreprise ait fait quoi que ce soit pour contaminer les huîtres, qui étaient probablement déjà contaminées lorsque l'établissement les a reçues», ont déclaré les responsables de la santé du comté de St. Louis.

L'homme de 54 ans n'a pas été identifié par les autorités sanitaires. Il a consommé des huîtres crues de The Fruit Stand & Seafood au cours de la semaine dernière.

Les autorités continuent d'enquêter sur la situation. Ils mènent des efforts de traçabilité pour déterminer d'où viennent les huîtres, selon le département de la santé.

Toutes les huîtres de l'entreprise étaient sous embargo par le département de la santé.

Plusieurs types de bactéries Vibrio peuvent provoquer des maladies, bien que Vibrio vulnificus soit le type le plus susceptible de provoquer une maladie grave, selon les responsables de la santé du comté. La vibriose est une maladie très différente du choléra, qui est causée par une autre espèce de vibrion, Vibrio cholerae.

Vibrio vulnificus peut être trouvé dans les eaux côtières chaudes, généralement pendant les mois d'été. Des personnes tombent généralement malades avec Vibrio vulnificus en consommant des huîtres crues ou insuffisamment cuites et d'autres coquillages. Vibrio vulnificus peut également provoquer une infection des plaies si une personne présentant des lésions cutanées nage ou est exposée à de l'eau contaminée par la bactérie. Les infections causées par Vibrio vulnificus ne se transmettent pas d'une personne à l'autre.

Les personnes infectées par Vibrio vulnificus commencent généralement à ressentir des symptômes 12 à 72 heures après avoir consommé des coquillages crus ou insuffisamment cuits, bien que cela puisse prendre jusqu'à une semaine avant l'apparition des symptômes. Les symptômes d'infection apparaissent généralement très rapidement. Contrairement à d'autres types de vibriose, Vibrio vulnificus ne provoque généralement pas de diarrhée, bien que certaines personnes présentent des symptômes gastro-intestinaux.

La maladie causée par Vibrio vulnificus peut être très grave. Aux États-Unis, le taux de mortalité associé à l'infection par Vibrio vulnificus est d'environ une personne sur trois infectée par la bactérie, selon le département de la santé.

Vibrio vulnificus cause plus de 95% des décès liés aux produits de la mer aux États-Unis. Les personnes atteintes d'une maladie hépatique chronique ou qui abusent de l'alcool, ainsi que les personnes immunodéprimées, courent un risque accru de développer une maladie grave et doivent éviter de manger des huîtres et autres coquillages crus ou insuffisamment cuits.

vendredi 31 mars 2023

Mars 2023, 12 notifications au RASFF de l'UE pour des huîtres de France. Norovirus inside !

Le blog vous en avait parlé le 22 mars 2023 dans Il était une fois des huîtres, des cas de gastro et norovirus inside, plutôt ici que là …, mais depuis la situation a un peu évolué, comme vous allez le constater ci-après.

Désormais, en mars 2023, il y a eu 14 notifications au RASFF de l'UE pour des coquillages de France dont 12 pour des huîtres en raison de la présence de norovirus.

- Notification .2023.2191 par la Suède le 30 mars de la présence de norovirus dans des huîtres de France. La Suède rapporte que 32 personnes ont été atteintes par norovirus. 
- Notification 2023.2173 par l’Italie le 30 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification .2023.1988 par la Suède le 23 mars de la présence de norovirus dans des huîtres de France.
- Notification 2023.1884 par l’Italie le 20 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification 2023.1775 par la Finlande le 15 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification 2023.1732 par l’Italie le 13 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification 2023.1718 par la France le 13 mars 2023 de biotoxines marines dans des tellines de France.
- Notification 2023.1705 par l’Espagne le 13 mars 2023 de la présence de norovirus du génogroupe I et II des huîtres de France.
- Notification 2023.1718 par la France le 13 mars de la présence de biotoxines marines dans des tellines de France
Notification 2023.1698 par la Finlande le 10 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification 2023.1695 par l’Espagne le 10 mars 2023 de la présence de norovirus du génogroupe II des huîtres de France.
- Notification 2023.1596 par l’Italie le 7 mars de la présence de norovirus dans des huîtres de France.
- Notification 2023.1559 par la Suède le 6 mars de la présence de noroirus dans des huîtres de France.

Il était temps que le mois de mars se termine. De façon très étonnante, aucun rappel d'huîtres en France en mars 2023. Les derniers rappels datent de janvier 2023.

NB : Photo d'illustration.

Mise à jour du 4 avril 2023
Nouvelle notification 2023.2275 au RASFF de l'UE par la Belgique le 3 avril pour la présence de norovirus dans des huîtres de France.
Mise à jour du 6 avril 2023
Nouvelle notification 2023.2326 au RASFF de l'UE par la Belgique le 5 avril pour la présence de norovirus dans des huîtres de France. La série est en cours ...

vendredi 27 janvier 2023

Des huîtres contaminées à l'origine de plusieurs foyers récents d’intoxication alimentaire

«Des huîtres contaminées à l'origine de plusieurs foyers récents d’intoxication alimentaire», source article de Joe Whitworth paru le 26 janvier 2023 dans Food Safety News, complété par mes soins.

Des huîtres de différentes origines ont été liées à des cas de maladie dans plusieurs pays ces dernières semaines.

France
Il y a eu plusieurs retraits et rappels de produits ainsi que la fermeture de zones de production en France en raison de la détection de norovirus.

Lors de l'annonce de la fermeture des zones de récolte, les autorités françaises ont signalé des cas de maladie mais n'ont pas précisé leur nombre et Santé publique France n'a pas encore fourni d'informations sur les cas à Food Safety News.

Selon le dernier décompte du ministère de l’Agriculture, qui a promis d’indemniser les professionnels, 23 bassins conchylicoles, producteurs d’huîtres, mais aussi de moules ou de praires, sont fermés, de la Normandie à la Charente-Maritime, une conséquence de la pollution de la mer par des eaux usées. Sont également concernés des sites de production dans l’Hérault. -aa.

Belgique et Luxembourg
Des avis de rappel d'huîtres de France pour cause de norovirus et un avis de rappel de moules d'Espagne en raison de la présence de E. coli  ont été publiés par l’agence sanitaire du Luxembourg.

Situation danoise
Deux foyers au Danemark ont été causés par des coquillages. Le premier avec 19 personnes malades concerne des huîtres de France mais originaires d'Irlande. Le second avec 73 cas a été lié à des huîtres de Norvège.

Nikolas Kühn Hove, responsable de la gestion des crises à l'Administration vétérinaire et alimentaire danoise, a déclaré que c’était encore tôt dans l'enquête.

« La majorité des cas sont tombés malades un à quatre jours après la consommation le 31 décembre. Les informations sur la tranche d'âge et le sexe sont toujours en attente. Sur la base des enquêtes préliminaires, norovirus est suspecté d'être l'agent des deux épidémies, mais la confirmation est en attente», a-t-il déclaré.

«Les personnes achetaient des huîtres soit dans des chaînes de magasins, soit dans une boutique en ligne. Il est trop tôt pour désigner un exploitant du secteur alimentaire impliqué en dehors du Danemark. Des huîtres liées à un foyer ont été rappelées du marché danois. Nous n'avons pas encore d'informations sur les actions dans d'autres pays directement liées à l'affaire danoise.

Personnes malades à Hong Kong
Les facteurs de risque d'incidents liés à norovirus associés aux coquillages comprennent le temps froid entraînant de basses températures de l'eau, une forte prévalence de norovirus dans la communauté et de fortes précipitations provoquant des débordements du système des eaux usées.

Les huîtres d'Irlande ont causé au moins 16 as de maladie à Hong Kong. Huit hommes et huit femmes, âgés de 25 à 36 ans, ont développé des douleurs abdominales, de la diarrhée, des étourdissements, de la fièvre, une faiblesse générale, des nausées et des vomissements environ 21 à 44 heures après avoir assisté à un déjeuner dans un restaurant fin décembre. L'importation d'huîtres crues récoltées à Carlingford Lough en Irlande a été suspendue.

Le Centre for Food Safety (CFS) du Département de l'hygiène alimentaire et environnementale a également demandé à l'industrie de cesser d'importer des huîtres crues récoltées dans une région de France.

Comme les huîtres se nourrissent en filtrant un grand volume d'eau de mer, les agents pathogènes peuvent s'accumuler s'ils sont cultivés ou récoltés dans de l'eau contaminée. Les groupes sensibles, tels que les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli ou les maladies du foie, devraient éviter de manger des huîtres crues, ont déclaré les responsables de la santé.

Agents pathogènes dans des mollusques en Pologne
Pendant ce temps, des chercheurs ont évalué la contamination microbiologique des mollusques bivalves crus sur le marché polonais.

Un total de 1 000 mollusques bivalves crus ont été collectés de 2009 à 2018, y compris des palourdes, des moules, des huîtres et des pétoncles, et les résultats ont été publiés dans la revue Foods.

Salmonella a été détectée dans 31 échantillons et la moitié des isolats bactériens étaient Salmonella Typhimurium. Listeria monocytogenes a été isolée de 18 mollusques bivalves et plus de 15 % des mollusques bivalves étaient contaminés par Staphylococcus aureus.

Les mollusques bivalves contaminés par Salmonella provenaient principalement des Pays-Bas. La plupart des échantillons contaminés par Listeria provenaient des Pays-Bas et de France.

Vibrio parahaemolyticus a été identifié dans 261 ou 242 prélèvements selon la méthode utilisée. La plupart des échantillons provenaient des Pays-Bas.

Au total, 60 mollusques bivalves ont été contaminés simultanément par plus d'un agent pathogène. Les bactéries étaient plus susceptibles d'être identifiées pendant la période la plus chaude que les échantillons analysés pendant les mois les plus froids.

vendredi 13 janvier 2023

Des audits révèlent des lacunes dans les contrôles des produits de la mer en Islande

Bis repetita après un article du 2 septembre 2022, Un audit révèle des lacunes dans le système de contrôle en Islande. Les audits se suivent et se ressemblent …, voici que «Des audits révèlent des lacunes dans les contrôles des produits de la mer en Islande», source article de Joe Whitworth paru le 13 janvier 2023 dans Food Safety News.

L'Islande a été informée qu'il fallait améliorer les contrôles officiels sur les coquillages et les produits de la pêche.

Un audit en mai 2022 a examiné les contrôles d'hygiène des produits de la pêche et de l'huile de poisson destinés à la consommation humaine. Une autre en août et septembre ont porté sur les mollusques bivalves vivants, y compris les moules bleues.

L'Islande est un important producteur de produits de la pêche. Les principaux marchés d'exportation sont les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine et certains États membres européens.

L'Islande fait partie de l'Association européenne de libre-échange (AELE). L'Autorité de surveillance de l’AELE (ESA) surveille la manière dont le pays applique les règles de l'Espace économique européen (EEE) en matière de sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux ainsi qu'en matière de santé et de bien-être des animaux.

Le premier audit avait révélé que le système de contrôles officiels est fondé sur les risques et que les contrôles sont conformes aux fréquences établies. Cependant, il y avait un manque de contrôles sur les sites de débarquement et la liste des navires immatriculés utilisée pour planifier les contrôles était inexacte. Les auditeurs ont dit que les autorités doivent s'assurer que tous les contrôles officiels pertinents soient effectués et documentés.

De 2019 à 2021, il y a eu quatre notifications au RASFF de l’UE pour les produits de la pêche en provenance d'Islande. Ils ont concerné Listeria monocytogenes dans du saumon fumé en 2020 et le parasite Anisakis dans du cabillaud deux fois en 2020 et une fois en 2021.

Exemples de problèmes rencontrés
L'équipe d'audit a noté que certains navires de plus de 1 000 tonnes n'avaient pas été inspectés chaque année de 2018 à 2022, contrairement au système islandais de contrôles officiels fondé sur les risques.

«Cela conduit à ce que certains navires ne soient pas inspectés comme requis et à un risque accru que des produits de la pêche dangereux soient mis sur le marché», indique le rapport d’audit.

Les auditeurs ont également constaté qu'un manque de formation aux audits HACCP augmente la probabilité que des systèmes HACCP incomplets ou partiellement fonctionnels soient autorisés à fonctionner.

Dans un cas, les auditeurs ont constaté qu'un établissement avait reçu une approbation conditionnelle alors que certains problèmes structurels restaient en suspens. Un an plus tard, après avoir reçu l'approbation finale, ces problèmes n'avaient pas été résolus. Dans un autre cas, un site nouvellement agréé produisant des aliments prêts à consommer a obtenu l'agrément définitif sans examen du système HACCP. Les auditeurs ont également constaté des lacunes dans les contrôles officiels entrepris pour examiner les changements dans les processus, les nouveaux équipements ou les installations des établissements agréés existants, ce qui signifie que les sites peuvent rester agréés tout en ne répondant plus aux exigences légales.

Dans une usine, le poisson qui était tombé de la chaîne de production au sol était ramassé et remis directement sur la chaîne (c’est un classique ! -aa). Cette question a été abordée avec les inspecteurs de l’Icelandic Food and Veterinary Authority (MAST) lors de la visite.

Il n'y avait aucune preuve documentée que les contrôles officiels comprenaient des examens organoleptiques ou des contrôles de parasites et certaines entreprises n'ont pas pu prouver qu'elles effectuaient ces contrôles. Ces deux facteurs augmentent la probabilité que des produits de la pêche dangereux soient mis sur le marché, ont dit les auditeurs.

L'Autorité alimentaire et vétérinaire islandaise (MAST) a dit qu'elle élaborerait un plan de contrôle officiel des produits de la pêche pour 2023-2025, couvrant les examens organoleptiques, les indicateurs de fraîcheur, l'histamine, les résidus et les contaminants, les contrôles microbiologiques et les parasites. L'agence a commencé à modifier l'organisation des contrôles en octobre 2021 et cela devait être terminé d'ici la fin de 2022.

Évaluation de suivi des mollusques
Lors du deuxième audit, l'ESA a constaté que des progrès insuffisants avaient été réalisés depuis une visite précédente. Un audit de 2019 a conclu que l'Islande ne pouvait pas garantir que les moules sur le marché étaient sans danger pour la consommation.

Trois des six recommandations précédentes avaient été prises en compte. Il y a eu des améliorations dans l'échantillonnage et les analyses du phytoplancton et des biotoxines marines, mais la fréquence n'était pas suffisante.

Des mollusques bivalves vivants ont été mis sur le marché par un producteur disposant d'une autorisation de récolte valable mais qui les avait achetés à un autre producteur dont l'autorisation avait été révoquée en 2021 en raison de teneurs élevées en cadmium. Cela signifie que des mollusques dangereux pour la santé des consommateurs ont été intentionnellement mis sur le marché. Le MAST n'en avait pris conscience que récemment et des actions pour y remédier étaient en cours au moment de l'audit.

Un autre producteur avait mis sur le marché des mollusques bivalves à cinq reprises en 2021 alors qu'il ne détenait pas d'autorisation de récolte valide. Selon les calculs de l'inspecteur du MAST, au moins 500 kg de ces mollusques ont été vendus en 2021, mettant gravement en péril la santé des consommateurs. Aucune mesure d'exécution n'a été prise contre l'entreprise et le producteur n'a pas demandé d'autorisation de récolte en 2022.

Les auditeurs ont déclaré que les conclusions confirment que les autorités n'ont pas mis en place un système de contrôles officiels suffisant pour prévenir de telles non-conformités. S'ils avaient pris des mesures adéquates pour donner suite aux recommandations formulées dans l'audit de 2019, ces problèmes auraient pu être évités.

Des inquiétudes ont également été soulevées quant à la crédibilité des résultats pour les biotoxines marines d'un laboratoire suédois.

lundi 14 novembre 2022

Norvège, surveillance des toxines d’algues dans les coquillages en 2021

«Le programme de surveillance des toxines d’algues dans les coquillages en 2021», source Matilsynet.

De manière générale, moins de coquillages toxiques ont été détectés durant les années Covid-19 2020 et 2021 que durant les trois années précédentes. Nous ne pouvons pas déterminer si cela est dû à moins d'échantillons ou moins de proliférations de plancton d’algues toxiques.

n 2021, un total de 723 prélèvements de coquillages ont été réalisés et analysés pour diverses toxines ; 384 échantillons du programme de surveillance annuel de l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments (y compris la Mussel Alert ou Alerte aux moules) et 339 échantillons des propres échantillons de contrôle des producteurs.

Le nombre d'échantillons de l'industrie était un peu moins important en 2021 car la demande de coquillages était plus faible en raison de la Covid-19 avec des restaurants et des hôtels fermés.

Sur la surveillance des toxines d’algues dans les coquillages
La côte norvégienne est surveillée tout au long de l'année pour détecter les toxines d'algues marines dans les coquillages dans le cadre de la récolte commerciale et du commerce en plus des alertes aux moules.
Les échantillons de coquille sont analysés à la fois pour les toxines liposolubles DSP ou diarrheic shellfish poisoning (groupe OA), AZA, YTX et PTX et les toxines hydrosolubles avec la neurotoxine PSP ou Paralytic Shellfish Poisoning (groupe STX ou saxitoxine), et pour la toxine amnésique ASP (groupe DA).

Qu'avons-nous enquêté ?
Principalement des moules, mais aussi des pétoncles, des huîtres plates, des huîtres du Pacifique, des coques, des palourdes, des palourdes, des couteaux, des clams, des palourdes rondes, des escargots royaux et des oursins.

Période : 2021
Que cherchions-nous ? 
Les toxines d'algues DSP, YTX, PTX et AZA, PSP et ASP. 
Qu'avons-nous trouvé ?
Environ 98% de toutes les moules analysées étaient inférieures à la valeur limite pour le DSP (groupe OA).
Pour PSP (groupe STX), environ 95% étaient en dessous de la valeur limite, tandis qu'environ 99% étaient en dessous de la valeur limite pour ASP.
Pour les groupes de toxines YTX, PTX et AZA, tous les échantillons étaient inférieurs aux valeurs limites.
Moules : elles ont eu le plus de détections de DSP et de PSP au-dessus de la valeur limite, mais l'ASP a également été détecté au-dessus de la valeur limite
Pétoncles : PSP et ASP ont été détectés au-dessus de la valeur limite
Huîtres plates : PSP a été détecté au-dessus de la valeur limite dans l'ouest de la Norvège pendant une période en avril
PSP : comme les années précédentes, a été principalement détecté au printemps et au début de l'été.
DSP : les détections au-dessus de la valeur limite ont été réparties sur toute l'année d'avril à octobre avec un pic en septembre. Ceci est cohérent avec les années précédentes où DSP se produit principalement à la fin de l'été et à l'automne.

mardi 30 août 2022

Des experts examinent des nouvelles méthodes de séquençage pour norovirus présent dans les coquillages

«Des experts examinent des nouvelles méthodes de séquençage pour norovirus présent dans les coquillages», source Food Safety News.

Des scientifiques ont évalué l'utilisation des méthodes de séquençage de nouvelle génération (NGS) pour norovirus dans les coquillages.

Ils ont découvert que ces techniques sont prêtes à remplacer les méthodes actuelles malgré certaines limitates.

La contamination des mollusques bivalves (MB) par norovirus est un risque important pour la santé publique. Les aliments contaminés, tels que les huîtres, peuvent héberger des concentrations de génomes viraux et une grande diversité de séquences lorsqu'ils sont contaminés par des eaux usées humaines.

«Sur la base des résultats présentés, il est clair que trop d'échantillons de coquillages européens sont exposés à la pollution par les eaux usées, comme en témoignent les multiples séquences détectées dans les échantillons de coquillages, soulignant que nous devons encore améliorer la qualité des eaux côtières», ont dit les chercheurs.

À l'aide d'échantillons préparés en laboratoire de composition connue de norovirus, les scientifiques ont évalué la sensibilité, la reproductibilité, la répétabilité et la sélectivité du métabarcodage, de la métagénomique basée sur la capture et du séquençage d’amplicons longs.

Les trois méthodes ont permis le séquençage du norovirus dans la plupart des échantillons testés, cependant, les performances de récupération de la diversité attendue différaient. Les experts ont également comparé les avantages et les inconvénients de chaque méthode, le coût par échantillon et du matériel, le délai d'obtention des résultats et s'ils étaient adaptés à la surveillance ou au séquençage des épidémies.

Le consortium de l'Ifremer), du Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science (Cefas) du Royaume-Uni, le Technical University of Denmark (DTU), et l’Erasmus University Medical Center, Pays-Bas, s'est concentré sur les huîtres contaminées par les norovirus échantillons. Les résultats ont été publiés par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), Application of Next Generation Sequencing on Norovirus-contaminated oyster samples.

Potentiel et problèmes de la méthode
Le métabarcodage avec amplification séparée des segments de gène de la polymérase et de la capside suivi du séquençage Illumina était la méthode la plus sensible. Cependant, en raison des étapes d'amplification et de la sensibilité élevée du NGS, les méthodes sont sujettes à la contamination et aux résultats faussement positifs.

Les travaux ont porté sur norovirus dans des coquillages et des échantillons de patients, du suivi et de la surveillance de routine et d'une investigation sur la contamination des huîtres dans l'Espace économique européen de novembre 2016 à décembre 2018.

Il y avait deux ensembles d'échantillons créés artificiellement, 212 échantillons d'huîtres de l'investigation, des paires d'échantillons humains et de coquillages de 16 épidémies d'origine alimentaire en France et au Danemark de 2012 à 2019, et des séquences de norovirus humains soumises au réseau de surveillance mondial Noronet.

Une approche de métabarcodage utilise la technologie Illumina et l'autre est basée sur le séquençage d'amplicons longs avec la technologie Oxford Nanopore. Le métabarcoding est très sensible et permet une meilleure capture de la diversité des norovirus présents dans les coquillages.

Les experts ont dit que le métabarcodage semble être la méthode la plus fiable, avec une sensibilité et une reproductibilité élevées, et qu'il est facile à utiliser pour l'analyse de séquences.

D'autres méthodes telles que la métagénomique sont prometteuses, mais nécessitent des améliorations supplémentaires en termes de sensibilité.

Le séquençage métagénomique est suffisamment sensible pour étudier les échantillons d'épidémie humaine, mais pas ceux de coquillages. La méthode de métagénomique VirCapSeQ nécessite une optimisation et doit être utilisée sur des échantillons très contaminés ou collectés récemment.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 5 août 2022

Les contrôleurs contrôlés : Aucune amélioration des contrôles sanitaires des mollusques bivalves vivants par le Danemark, selon un nouvel audit de l’UE

Comme le rapporte Joe Whiworth dans son article dans Food Safety News, «Danish shellfish controls slammed by EU auditors» que l’on pourrait traduire par Les auditeurs de l’UE ont démoli le système de contrôles des coquillages par les autorités danoises.

Extrait du rapport d’un audit effectué par la DG santé et sécurité alimentaire concernant le Danemark du 28 avril 2021 au 12 mai 2021 afin d’évaluer le système de contrôle en place pour les mollusques bivalves vivants.

Résumé
Le rapport décrit les résultats d’un audit à distance effectué par la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire concernant le Danemark du 28 avril au 12 mai 2021, dans le cadre de son programme de travail dans les États membres.
Les objectifs de l’audit étaient les suivants:
évaluer si les systèmes de contrôles officiels mis en place par les autorités compétentes pour contrôler les mollusques bivalves vivants satisfont aux exigences de la législation de l’Union applicable et vérifier la mise en œuvre et le contrôle du respect de cette législation; vérifier dans quelle mesure les garanties et les mesures correctives présentées aux services de la Commission en réponse aux recommandations formulées dans le précédent rapport d’audit de la Commission [réf. DG (SANCO) 2012-6516] ont été mises en œuvre par les autorités compétentes.

Les conclusions du rapport sont les suivantes:
Le système de contrôles officiels en place ne satisfait pas aux exigences de la législation de l’Union dans la plupart des parties concernées. Le classement et la surveillance des zones de production ainsi que les décisions prises par l’autorité sont insuffisants. L’absence de surveillance des laboratoires et les lacunes des méthodes d’analyse, en particulier en ce qui concerne les biotoxines, limitent sérieusement la possibilité pour les autorités de se fier aux résultats des essais.

Avec le système actuel, les risques potentiels pour la santé publique ne peuvent être exclus; le système n’empêche pas de manière fiable que des mollusques bivalves vivants contaminés par E. coli et des mollusques contenant des biotoxines au-delà des valeurs limites réglementaires arrivent sur le marché.

À l’exception de la disponibilité des enquêtes sanitaires, la situation au Danemark ne s’est pas améliorée depuis le précédent audit de 2012. Les autorités compétentes n’ont pas mis en œuvre des mesures adéquates visant à donner suite aux recommandations pertinentes du rapport précédent.

Le rapport contient des recommandations à l’attention des autorités compétentes afin qu’elles remédient aux lacunes constatées.

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