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vendredi 30 septembre 2022

Audits de la sécurité sanitaire des aliments d'origine non animale. La France s'en sort mieux que l'Italie

Le blog avait publié un article en juillet sur un audit de l’UE en France afin d'évaluer le système de contrôles officiels relatifs à la sécurité microbienne des aliments d'origine non animale.

Un article de Food Safety News du 30 septembre 2022 traite du sujet en France et en Italie en ces termes, «L'UE critique le système de contrôle italien. La France s'en sort mieux». Je publie cet article afin de connaître et vous livrer ce qui est rapporté.

Deux audits de l'unité Santé et Sécurité des aliments de la Commission européenne ont porté sur la sécurité sanitaire des aliments d'origine non animale en Italie et en France.

Un rapport récent sur un audit à distance de la DG Santé, en septembre 2021 en Italie, a révélé que le système ne peut pas vérifier que les aliments soient produits dans des conditions conformes aux règles d'hygiène de l'UE conçues pour prévenir la contamination par des pathogènes. La législation sur les graines germées n'était pas correctement appliquée par les entreprises alimentaires et n'était pas appliquée systématiquement par les autorités. Onze recommandations ont été formulées.

L'Italie est l'un des principaux producteurs de fruits et légumes de l'UE et un important producteur de graines à germer.

Le ministère de la Santé a initialement informé l'équipe d'audit que la production primaire avant et pendant la récolte n'était pas de sa responsabilité. Il en est résulté que les contrôles officiels sur les risques microbiens n'étaient pas effectués.

Les inspecteurs rencontrés par l'équipe d'audit ont montré des lacunes dans les connaissances sur les exigences d'hygiène alimentaire au niveau de l'exploitation pour prévenir la contamination microbiologique dans la production en plein champ. Les deux régions visitées ont également signalé des pénuries de personnel.

Problèmes de production primaire
L'inspection n'est pas obligatoire pour l'enregistrement des producteurs primaires et des transformateurs et n'est pas effectuée avant l'enregistrement. L'enregistrement des producteurs primaires de graines à germer n'est pas obligatoire dans toute l'Italie.

Les inspections ne couvrent pas les aspects pertinents aux risques microbiologiques liés aux stades de croissance et à la récolte, tels que la présence et l'adéquation des toilettes et des installations de lavage des mains dans les champs.

Dans l'un des deux sites de production de graines germées évalués par les auditeurs, l'agrément a été donné alors qu'une non-conformité grave impliquant l'absence de certificat d'importation n'a pas été corrigée au moment ou lors d'éventuels contrôles dans les sept années suivantes. Cette usine utilise des graines cultivées dans un autre pays et étiquetées comme «des graines pour la consommation humaine, pas pour la germination».

Les listes de contrôle génériques pour les usines de production de germes empêchent également les inspecteurs d'effectuer des contrôles officiels cohérents.

Dans une région, les entreprises prélevaient des échantillons environnementaux pour détecter Listeria monocytogenes après nettoyage alors que les règles stipulent que cela doit être fait avant nettoyage.

Une épidémie à Listeria dans plusieurs pays liée à des légumes surgelés blanchis entre 2015 et 2018 n'a pas déclenché d'actions ciblées de la part des autorités. L'équipe d'audit a noté que le type de produit et de processus n'affecte pas de manière significative la classe de risque d'un établissement, de sorte que les légumes et les baies surgelés pourraient avoir la même fréquence d'inspection que les pommes de terre.

Suite aux notifications au RASFF, il y a un manque de contrôles sur place des risques microbiologiques lors de la production primaire, avant ou pendant la récolte. Cela signifie que la cause profonde de la contamination est souvent inconnue.

Résultats en France
Un audit à distance en France en novembre et décembre 2021 a également révélé des problèmes au niveau de la production primaire et les responsables de la DG Santé ont formulé quatre recommandations.

La France est le troisième plus grand producteur de l'UE pour les légumes frais cultivés, y compris les melons et les fraises.

L'équipe d'audit a relevé des lacunes dans les connaissances du personnel en matière de microbiologie.

Pour la production primaire, le système d'enregistrement ne fournit pas d'informations sur les producteurs de semences à germer, de sorte que les risques ne peuvent pas être pris en compte lors de la détermination de la fréquence des contrôles, ce qui empêche des contrôles officiels adéquats fondés sur les risques.

Les autorités n'ont pas été en mesure de fournir des informations sur le nombre de producteurs français de graines à germer. Cela signifie que les contrôles officiels des risques microbiologiques ne peuvent pas être priorisés.

Dans les usines de transformation, les inspecteurs se concentrent sur les résultats analytiques des produits finis. Ils ne vérifient pas si les entreprises disposent d'un système d'écouvillonnages environnementaux au stade de la production, pour prévenir la contamination des aliments par Listeria monocytogenes, comme l'exige la législation de l'UE.

mercredi 24 août 2022

Aliments crus pour animaux de compagnie et risques microbiologiques

«Les aliments crus pour animaux de compagnie, vous connaissez ? L’AFSCA vous donne quelques précieux conseils !», source communiqué de l’AFSCA du 24 août 2022.

Vous l’avez peut-être déjà remarqué en faisant vos courses au supermarché : dans le comptoir frigorifique, à côté des produits de viande habituels, on trouve aujourd’hui également des aliments... pour animaux de compagnie. En Belgique, les aliments crus pour chiens et chats sont de plus en plus populaires. Contrairement aux aliments en conserve ou aux aliments secs, les aliments crus ne sont pas chauffés durant leur processus de production. Cela signifie qu’il existe un risque accru de présence de certaines bactéries. L’AFSCA a un rôle important à jouer afin de garantir la sûreté des aliments destinés à vos animaux. Au vu des températures chaudes que nous connaissons ces dernières semaines, nous vous donnons quelques conseils utiles en matière d’hygiène.

«Régime paléo», «BARF», nourriture crue biologiquement appropriée... il existe une multitude de termes pour désigner les aliments crus destinés aux animaux. De par le mode de préparation de ces aliments (qui ne sont pas chauffés), le risque de présence de bactéries pathogènes comme Salmonella, Listeria, E. coli et Campylobacter est plus élevé comparativement aux aliments en conserve ou aux croquettes.

Il est dès lors recommandé de veiller à respecter au maximum ces mesures d’hygiène :

- Utilisez uniquement des aliments crus explicitement destinés aux animaux de compagnie. L’étiquette apposée sur l’emballage doit porter la mention suivante : «Exclusivement pour l’alimentation des animaux familiers».
- Lorsque vous voulez décongeler des aliments crus dans le réfrigérateur, utilisez un récipient étanche muni d’un couvercle pour y conserver ces aliments. Utilisez ce récipient exclusivement pour les aliments destinés aux animaux et non plus pour vos propres repas.
- Afin d’éviter que d’autres aliments n’entrent en contact avec des aliments crus pour animaux et ne soient éventuellement contaminés par le liquide issu de la décongélation, placez le récipient fermé au niveau le plus bas du réfrigérateur.
- Ne décongelez qu’une seule portion à la fois.
- Après une demi-heure, jetez les restes qui n’ont pas été mangés par votre animal, tout particulièrement lorsqu’il fait chaud.
- Lavez-vous soigneusement les mains, les avant-bras et les ongles après avoir manipulé les aliments crus et n’oubliez pas de nettoyer la gamelle, les ustensiles de cuisine, les surfaces de travail (le plan de travail de la cuisine, le micro-ondes …) et l’évier.
- Un dernier point, mais non moins essentiel : gardez un œil sur les jeunes enfants qui se trouveraient à proximité : leur curiosité les amène à toucher à tout et ils mettent facilement leurs doigts en bouche.

Les animaux de compagnie adultes et en pleine santé ont une certaine résistance et ne tomberont pas directement malades après avoir consommé des aliments contaminés. Ils pourront cependant se retrouver infectés par des bactéries ou des parasites puis les transmettre aux personnes avec lesquelles ils entrent en contact, par exemple via la salive ou les déjections.

Puisque nous en sommes au niveau des animaux de compagnie, on lira ce document de l’Anses de juin 2022, «Variole du singe : quel risque de diffusion aux animaux de compagnie ?»

NB : La photo est une illustration.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 24 décembre 2021

Recommandations de l'Anses pour bien passer les fêtes de Noël ou du Jour de l'an

Je vous souhaite un très bon et très joyeux Noël, de belles fêtes de fin d’année

L’Anses nous rappelle, il était temps, «A l’approche des fêtes de fin d'année, retrouvez quelques conseils pour bien préparer vos repas !» Je précise que par 'fêtes de fin d'année', l'Anses entend sans doute, la fête de Noël et du jour de l'an, mais par ces temps inclusifs provisoires et bien tristes, tout cela semble passer à la trappe !

Dans «Repas de fêtes – toutes nos astuces pour limiter les risques d’intoxication», vous retrouverez un pannel de conseils et de recommandations très utiles, dont ceux, ci-après, qui concerne la sécurité des aliments.

Dix gestes simples pour prévenir les risques microbiologiques dans votre cuisine
En 2017, 27% des foyers de toxi-infections d’origine alimentaire déclarés en France sont survenus dans le cadre familial (39% en 2018, 32% en 2019 et 35% en 2020 -aa). La méconnaissance des voies d’entrée, des transferts, de la multiplication et de la survie des micro-organismes dans la cuisine est réelle chez les consommateurs. Afin de l’’aider à limiter les risques de contamination dans sa cuisine, en particulier pendant les fêtes de fin d’année, retrouvez nos dix conseils à suivre.
Poisson cru, poisson cuit : comment le conserver et le consommer ?
Le poisson possède des qualités nutritionnelles précieuses qui en font un invité de choix des menus de toute la famille, surtout pendant les fêtes. Pourquoi manger du poisson, comment le stocker, le consommer ou encore le cuisiner pour profiter de ses bienfaits nutritionnels sans vous intoxiquer ? On vous explique tout.

Respecter la chaîne du froid, même en hiver !
Garder les aliments à basse température permet de ralentir la croissance des micro-organismes et de limiter la survenue de toxi-infections alimentaires, tout en préservant les qualités nutritionnelles et le goût des aliments. Voici quelques conseils pour garantir la chaîne du froid en continu.

Dates limites de consommation (DLC) et dates de durabilité minimale (DDM) : 2 termes à ne pas confondre !
«A consommer avant le», «à consommer jusqu’au», «à consommer de préférence avant le» … ces mentions figurent sur les emballages des produits alimentaires. Mais quelle est la différence ? Certaines dates limites peuvent-elles être dépassées sans présenter de risque pour notre santé ? Quels sont les aliments et boissons impérissables ? Nos réponses pour éviter les erreurs.

Consommation et conservation des œufs : vrai ou faux ?
Vous avez préparé une mayonnaise pour accompagner vos fruits de mer ou une mousse au chocolat pour le dessert ? A travers notre «vrai ou faux», découvrez notamment comment conserver les restes des plats à base d’œufs pour éviter les intoxications.

Boissons énergisantes et alcool : un mauvais cocktail
Les boissons dites énergisantes regroupent des boissons qui se présentent comme possédant des propriétés stimulantes tant au niveau physique qu’intellectuel. Elles contiennent généralement des ingrédients tels que caféine, taurine, glucuronolactone, vitamines, ou encore des extraits de plantes (guarana, ginseng). La consommation conjointe de boissons énergisantes et d’alcool favorise des situations à risque dues à une surestimation par la personne de ses aptitudes, ce qui peut l’amener à poursuivre sa consommation d’alcool et à augmenter la prise de risques.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

jeudi 18 février 2021

Royaume-Uni: Une enquête sur les risques alimentaires montre une faible connaissance de Campylobacter

«Une enquête sur les risques alimentaires montre une faible connaissance de Campylobacter», source article de Joe Whitworth paru le 18 février 2021 dans Food Safety News.

Il y a une faible connaissance de Campylobacter et de son impact bien qu'il soit la principale cause d'intoxication alimentaire au Royaume-Uni, selon un projet sur la façon dont le public perçoit les risques liés aux aliments.

Les résultats proviennent d'une enquête de Kantar Public et d'une analyse de la Food Standards Agency (FSA). L'étude était en ligne et comptait 1194 participants en mars 2017, mais les résultats n'ont été publiés que ce mois-ci.

L’objectif était d’améliorer la compréhension par la FSA des perceptions des consommateurs sur le risque alimentaire. Cela pourrait aider à développer le ciblage, la messages et l'efficacité de la communication avec le public, ont dit les chercheurs.

La perception du risque par les consommateurs sur 17 sujets identifiés par la FSA et Food Standards Scotland (FSS), y compris E. coli O157, les allergènes alimentaires, les produits chimiques dans les aliments, Campylobacter, norovirus, les pesticides et la radioactivité dans les aliments ont été mesurés.

Constatations sur les risques alimentaires

L'enquête a demandé aux personnes de noter chaque risque alimentaire en fonction de six critères: les connaissances, la préoccupation, le contrôle et la source, ainsi que la durée et la gravité de l'impact sur la santé.

Les répondants estimaient qu'ils connaissaient mieux les allergènes alimentaires et l'intolérance alimentaire, mais ils ne ressentaient qu'un niveau d'inquiétude modeste. Salmonella a obtenu un score élevé à la fois en termes de connaissances et de préoccupations.

La connaissance de Campylobacter était relativement faible, bien qu’elle soit responsable de la plupart des cas d’intoxication alimentaire au Royaume-Uni.

L'acrylamide avait le score de préoccupation le plus faible. E. coli, norovirus, les pesticides et les produits chimiques dans les aliments avaient un haut niveau de préoccupation parmi les participants.

Les risques avec un niveau élevé de contrôle sont E. coli, Campylobacter, les intoxications alimentaires génériques et les allergènes. L'acrylamide, qui se produit dans les aliments chauffés pendant de longues périodes, a obtenu un score de source et de préoccupation relativement faible, tandis que norovirus et Listeria ont obtenu des scores élevés.

Un tiers des répondants ont déclaré que les effets de l'intoxication alimentaire générique sont des défis à court terme. Un consommateur sur cinq a dit que E. coli était un risque qui, selon lui, aurait un impact à long terme de plus d'un mois. Un quart a estimé que l'acrylamide n'avait aucun impact et un sur cinq l'a dit à propos des allergènes alimentaires. Près de la moitié ne comprenait pas quel était l'impact de Campylobacter.

Environ la moitié d'entre eux pensaient que l'intoxication alimentaire générique, Campylobacter, E. coli et norovirus posaient un risque d'inconfort ou de légers désagréments lorsqu'on leur demandait d'évaluer le niveau de préjudice causé par chaque sujet.

Groupe de discussion de consommateurs sur le risque

Un projet d'accompagnement, également réalisé par Kantar Public, a étudié comment les consommateurs déterminent les risques alimentaires, pour voir comment les risques sont compris, classés et traités. Cela a été fait dans six groupes de discussion à travers le Royaume-Uni en 2017 avec 41 personnes. Un inconvénient de cette méthode est la variation entre le comportement déclaré des participants et la manière dont ils agissent dans la vie réelle, selon le rapport

Les groupes ont exploré les connaissances, les préoccupations et le niveau relatif d'acceptabilité de huit risques alimentaires: E. coli O157, Campylobacter, les allergènes alimentaires, la maladie cœliaque, les pesticides, les acrylamides, la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et la radioactivité. La manière dont les personnes ont répondu aux informations détaillées sur Campylobacter, les allergènes alimentaires et l'acrylamide a également été examinée.

Les participants avaient une grande confiance dans leurs propres connaissances et pratiques en matière de sécurité des aliments, basées sur le bon sens et l'instinct, malgré une certaine incertitude concernant le lavage du poulet et la conservation et le réchauffage des aliments.

Les risques les plus connus étaient les allergènes alimentaires, les pesticides et E. coli et la radioactivité. Campylobacter avait tendance à être moins familier. Les participants avaient des connaissances mitigées sur la maladie cœliaque, la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et l'acrylamide.

Facteurs impliqués dans la tolérance au risque

Des inquiétudes avaient tendance à être plus fortes pour E. coli et les allergènes et plus faibles pour la radioactivité et l'acrylamide.Les participants qui ont associé Campylobacter à une intoxication alimentaire et au poulet étaient inquiets. La maladie cœliaque, la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et les pesticides étaient des risques moyennement préoccupants.

Les risques jugés les moins acceptables étaient E. coli et Campylobacter - pour ceux qui en étaient conscients - parce que l'intoxication alimentaire connexe était perçue comme soudaine et grave. Pendant ce temps, les acrylamides et la radioactivité, dont les conséquences étaient inconnues et/ou «non prouvées», étaient plus acceptables pour les participants.

Le niveau de préoccupation des participants et leur volonté de tolérer les risques étaient motivés par la gravité de l’impact/des conséquences, la familiarité avec le risque, la connaissance du risque, l'expérience passée, le niveau perçu de contrôle sur celui-ci, si le risque est considéré comme actuel ou ancien et l'immédiateté des effets.

La plupart des participants étaient prudents avec les viandes, en particulier le poulet, et lors de la cuisson ou de la préparation des aliments pour les autres, mais ils ont pris plus de risques avec les légumes, les fruits et les produits laitiers et n'ont pas toujours suivi les dates limites de consommation.

Les personnes ont dit avoir adopté une attitude plus détendue à l'égard de la réduction des risques lorsqu'ils étaient sous pression financière. Ils ont souvent admis que le fait de donner la priorité au plaisir de manger par rapport aux pratiques alimentaires sûres et que la confiance dans la réglementation alimentaire et dans le respect des directives par les entreprises a conduit certaines personnes à ignorer certains risques.

lundi 21 décembre 2020

Repas de fêtes et risques microbiologiques

Pour les Fêtes de fin d'année, l'Anses nous propose un «rappel de nos recommandations», précisément pour les repas de fêtes, «toutes nos astuces pour limiter les risques d’intoxication» avec «Dix gestes simples pour prévenir les risques microbiologiques dans votre cuisine». Voir l'infographie en fin d'article.

Le service communication de l'Anses rapporte :

En 2017, 27% des foyers de toxi-infections d’origine alimentaire déclarés en France sont survenus dans le cadre familial. La méconnaissance des voies d’entrée, des transferts, de la multiplication et de la survie des micro-organismes dans la cuisine est réelle chez les consommateurs. Afin de l’’aider à limiter les risques de contamination dans sa cuisine, en particulier pendant les fêtes de fin d’année, retrouvez nos dix conseils à suivre.

Le service communication de l'Anses devrait mettre ses informations à jour ...

Selon Santé publique de France, pour 2018, 29% des foyers de toxi-infections d’origine alimentaire déclarés en France sont survenus dans le cadre familial, 39% en restauration commerciale et 31% en restauration collective.

L’augmentation du nombre de TIAC déclarées entre 2017 et 2018 est principalement observée pour les TIAC familiales (+35%) et les TIAC en restauration collective (+29%). Les TIAC en restauration commerciale ont également augmenté mais dans une moindre mesure (+14%).

La situation est donc devenue un peu plus à risque par rapport à 2017, le nombre de TIAC notifiées en 2018 est en augmentation de +24%.

Heureusement, la sécurité sanitaire des aliments en France est un axe stratégique de l'Anses ...


Sans être comique, cet avis indique tout de même que la communication sur les recommandations du HCSP doit être positive, engageante, responsabilisante mais rassurante envers la population pour limiter un effet anxiogène.

Ah bon !