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jeudi 27 juillet 2023

Royaume-Uni : Renforcement des contrôles sur les champignons enoki et le tahini

«Le Royaume-Uni prévoit des inspections plus strictes sur les champignons enoki et le tahini. Il sollicite les commentaires du public», source article de Joe Whitworth paru le 27 juillet 2023 dans Food safety News.

Les autorités de sécurité des aliments d'Angleterre, du Pays de Galles et de l'Écosse ont ouvert une période de commentaires sur les taux de contrôle de certaines denrées alimentaires et aliments pour animaux d'origine non animale en provenance de certains pays.

Les modifications proposées appliqueraient une modification temporaire des contrôles officiels ou des conditions particulières à l'entrée en Grande-Bretagne des produits sélectionnés. Des contrôles plus stricts ont été suggérés pour les champignons enoki de deux pays à cause de la présence de Listeria ainsi que le tahini et la halva d'un pays à cause de Salmonella.

La période de commentaires s'adresse aux entreprises de l'alimentation humaine et animale en Angleterre, au Pays de Galles et en Écosse, aux autorités sanitaires locales et portuaires et aux autres parties intéressées par la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux. Elle est ouverte jusqu'au 28 août.

La Food Standards Agency (FSA) et Food Standards Scotland (FSS) ont passé en revue les contrôles actuels. Les ministres prendront des décisions en matière de management des risques sur la base des recommandations de la FSA et de la FSS. Il est prévu que la législation connexe entrera en vigueur au début de 2024. Les modifications ne s'appliquent pas en Irlande du Nord en raison des règles du cadre de Windsor.

Liste des modifications possibles

L'examen a trouvé 20 nouveaux produits qui devraient faire l'objet de contrôles renforcés en raison des craintes qu'ils présentent un risque pour la santé publique. Des contrôles plus stricts devraient être introduits pour trois produits tandis que quatre autres devraient faire l'objet de contrôles réduits. Deux produits devraient être retirés du périmètre des contrôles.

Les importations d'aliments à haut risque d'origine non animale en provenance de certains pays ne peuvent entrer en Grande-Bretagne que par des postes de contrôle frontaliers agréés où des contrôles officiels sont effectués, tels que des examens documentaires, d'identité et physiques, y compris des prélèvements.

Les champignons Enoki de Chine et de Corée du Sud ont été ajoutés à la liste des contrôles à une fréquence de 20% pour l'identification et les contrôles physiques de Listeria.

Les graines de sésame ainsi que le tahini et la halva à base de graines de sésame de Syrie sont désormais inclus dans les contrôles de Salmonella à une fréquence de 10%.

Les changements récents apportés aux règles de l'UE signifient que les envois de tahini et de halva en provenance de Syrie entrant en Europe seront soumis à une identification et à des contrôles physiques à une fréquence de 20%.

Dans le cadre des plans britanniques, la pâte d'arachide en provenance des États-Unis sera contrôlée pour les aflatoxines à un taux de 10%. Les produits à base d'arachide du Brésil et les noisettes de Turquie ont été retirés de la liste en raison d'une meilleure conformité.

Des contrôles réduits sont proposés pour les poivrons doux de Chine pour Salmonella à une fréquence de 10%, l'huile de palme du Ghana pour les colorants du Soudan à raison de 20% et la nois de muscade d'Indonésie pour les aflatoxines à une fréquence de 10%.

Plusieurs modifications sont suggérées en raison des aflatoxines dans les mélanges d'épices du Pakistan, de l’arachide d'Inde, d'Égypte, de Gambie, du Sénégal et du Ghana et des graines de melon d'Iran.

Un certain nombre de changements sont proposés en raison des résidus de pesticides dans de la grenadille et les fruits de la passion de Colombie, les bananes d'Équateur, les oranges d'Égypte, certaines épices d'Inde, certains poivrons du Kenya et les fruits du dragon du Vietnam.

Appel de données sur les mycotoxines

La FSA et la FSS demandent également des données sur les niveaux de toxines T-2 et HT-2 dans les aliments et l'exposition des consommateurs. T-2 et HT-2 sont des mycotoxines qui affectent principalement les cultures céréalières telles que l'avoine, le blé et l'orge. La présence dépend fortement des conditions météorologiques et peut présenter une grande variabilité annuelle.

Les agences recueillent des informations sur ces mycotoxines afin que les contaminants puissent être examinés et l'exposition des consommateurs évaluée. Les données sont recherchées tout au long de la chaîne d'approvisionnement des céréales, du champ au niveau de la vente au détail.

La date limite de soumission est le 31 octobre. Toutes les données soumises seront mises à la disposition de la FSA et de la FSS et pourront être utilisées dans le processus d'analyse des risques pour ces mycotoxines.

mercredi 26 juillet 2023

L’insécurité alimentaire continue d’augmenter au Royaune-Uni

«Une enquête phare de la Food Standards Agency montre que l'insécurité alimentaire continue d'augmenter », source Food Standards Agency du 26 juillet 2023.

Une nouvelle étude gouvernementale montre qu'une personne sur quatre en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord souffre d'insécurité alimentaire, le niveau le plus élevé depuis le début du suivi en 2020.

La dernière vague du sondage Food and You 2 de la Food Standards Agency (FSA), menée entre octobre 2022 et janvier 2023, a révélé que les niveaux d'insécurité alimentaire ont atteint 25%, une augmentation par rapport aux 16% lorsque la première vague de l'étude a été menée entre juillet et octobre 2020.

En termes simples, l'insécurité alimentaire signifie avoir un accès limité ou incertain à une alimentation adéquate.

Pour la première fois, l'enquête demandait aux personnes de préciser quels changements apportaient-ils à leurs habitudes alimentaires pour des raisons financières.

Les résultats montrent que 80% des répondants ont déclaré avoir modifié leurs habitudes alimentaires pour des raisons financières au cours des 12 derniers mois.

Les changements les plus courants concernaient quoi et où les répondants mangeaient, 46% mangeant moins au restaurant ; les habitudes d'achat, pour 42% des personnes qui achètent davantage des articles en promotion et la préparation des aliments, 29% des personnes préparant plus souvent des aliments qui pourraient être conservés comme restes.

Cette étude révèle également que les prix alimentaires restent la principale préoccupation liée à l'alimentation pour les personnes (65%), le gaspillage alimentaire (62%), la qualité des aliments (62%) et la quantité d'emballages alimentaires (56%) présentant également parmi les préoccupations les plus courantes.

Selon Emily Miles, directrice général,e de la FSA

«Les dernières données ont montré des niveaux croissants d'insécurité alimentaire et un niveau élevé de préoccupation concernant la hausse des prix des denrées alimentaires. Les consommateurs continuent de modifier leurs habitudes de restauration et d'épicerie à la lumière de ces préoccupations.»

«Les expériences que les personnes nous rapportent sont préoccupantes et montrent la lutte croissante que de nombreuses personnes font face au coût de la vie.»

«Nous partagerons ces dernières informations avec les gouvernements que nous servons au Pays de Galles, en Irlande du Nord et à Westminster, afin qu'ils puissent les utiliser pour éclairer leur élaboration des politiques. La collecte de preuves sur les expériences des personnes en matière d'alimentation fait partie du rôle de la FSA de protéger la santé publique et les intérêts des consommateurs en matière d'alimentation.»

Les autres principales conclusions du rapport comprennent :

- En Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, 75% des personnes interrogées ont été classées en sécurité des alimentaire (61% élevée, 14% marginale) et 25% des personnes interrogées ont été classées en situation d'insécurité alimentaire (12% faible, 12% très faible).
- 78 % des répondants qui avaient au moins une certaine connaissance de la FSA ont dit qu'ils faisaient confiance à la FSA pour s'assurer que «les aliments soient sûrs et c’est ce qu'ils disent ».
- 93% des répondants ont indiqué qu'ils étaient convaincus que les aliments qu'ils achètent sont sans danger pour la consommation.

- 76% des répondants ont dit avoir confiance dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire.

- 64 % des répondants ont indiqué qu'ils vérifient toujours les dates de péremption avant de cuisiner ou de préparer des aliments.

Cette enquête est une statistique officielle et mesure les connaissances, les attitudes et les comportements autodéclarés liés à la sécurité alimentaire et à d'autres problèmes alimentaires.

Le home food fact checker de la FSA offre des conseils aux consommateurs sur la façon d'aider les aliments à aller plus loin et à rester en sécurité sanitaire.

Le rapport complet de la vague 6 est disponible dans la section de recherche de notre site internet.

mardi 25 juillet 2023

Summer times is Salmonella times : Un nouvel exemple en Turquie avec des vacanciers britanniques

«Le Royaume-Uni enregistre des centaines de cas à Salmonella après des vacances en Turquie», source Food Safety News du 25 juillet 2023.

Près de 250 cas d’infection à Salmonella au Royaume-Uni depuis le début de 2023 ont été liées à des voyages en Turquie.

L'Agence britannique de la santé (UKHSA) a diffusé des mesures pour réduire le risque d'infections courantes lors d'un séjour à l'étranger en été.

L'agence a détecté un certain nombre de clusters de maladies gastro-intestinales chez des personnes revenant de Turquie, dont la majorité s'étaient rendues dans la région d'Antalya. Le séquençage du génome entier (WGS) a révélé que certains clusters sont liés, ce qui indique une source commune probable d'infection. 

Entre la mi-janvier et le 19 juillet, il y a eu 241 cas confirmés à Salmonella Enteritidis, la majorité avec des dates de collecte de prélèvements à partir d'avril.

Cinquante-six pour cent des cas sont des hommes et l'âge médian est de 29 ans. Sur les 93 cas pour lesquels des informations sur les voyages sont disponibles, les personnes ont dit avoir séjourné dans différents hôtels en Turquie et la plupart ont mangé une variété d'aliments dans leur complexe hôtelier dans le cadre d'un forfait vacances tout compris.

L'UKHSA a émis un avertissement avant les vacances scolaires d'été car la source de la maladie n'a pas été identifiée. L'UKHSA, les autorités sanitaires turques et d'autres agences internationales de santé publique sont impliquées dans les enquêtes en cours.

Conseils généraux aux voyageurs

Plus de 130 vacanciers, dont 50 enfants, tombés malades en Turquie ont demandé l'aide du cabinet d'avocats Irwin Mitchell au début de cette année.

«Nous avons maintenant été contactés par plus de 130 personnes qui ont souffert d'une grave maladie gastrique pendant leurs vacances au Rixos Sungate en Turquie, ce qui est très inquiétant. Ce qui est profondément préoccupant, c'est que bon nombre des personnes touchées sont des enfants et qu'il existe plusieurs cas à Salmonella qui sont particulièrement dangereux pour les plus vulnérables comme les enfants et les personnes âgées», a dit Jatinder Paul, avocat international spécialisé dans les blessures graves.

Quelle que soit la destination, l'UKHSA a conseillé aux personnes de surveiller ce qu'ils mangent et boivent en voyage pour éviter les maladies d'origine alimentaire potentiellement graves, propagées en mangeant et en buvant des aliments ou de l'eau contaminés.

Les étapes pour réduire le risque d'infection comprennent le lavage minutieux des mains, surtout après être allé aux toilettes et avant de préparer ou de manger des aliments. Assurez-vous que les aliments sont bien cuits ou réchauffés et que les aliments périssables soient conservés dans le réfrigérateur ou le congélateur.

D'autres conseils mentionnés étaient de ne manger que des fruits pelés par eux-mêmes si possible et de consommer des produits laitiers pasteurisés tels que des yaourts, du lait et du fromage.

Les maladies gastro-intestinales peuvent être plus graves chez les femmes enceintes, les adultes de 65 ans et plus, les enfants de 5 ans ou moins, les personnes ayant des problèmes de santé sous-jacents et celles dont le système immunitaire est affaibli.

NB : Vous trouverez ici un article de la BBC sur des témoignages de personnes ayant séjourné au Rixos Sungate à Antalya.

La photo indique qu’un client a envoyé à la BBC des photos d'aliments insuffisamment cuits qui ont été prises au restaurant de l'hôtel.

samedi 15 juillet 2023

Royaume-Uni : Détection de la grippe aviaire H5N1 chez 2 personnes supplémentaires alors qu'en Finlande, davantage d'élevages d'animaux à fourrure sont touchés

«Royaume-Uni : Détection de la grippe aviaire H5N1 chez 2 personnes supplémentaires alors qu'en Finlande davantage d'élevages d'animaux à fourrure sont touchés», source article de Lisa Schnirring paru le 14 juillet 2023 dans CIDRAP News.

La UK Health Security Agency (UKHSA) a rapporté le 14 juillet deux autres détections asymptomatiques de grippe aviaire H5N1 chez des personnes ayant été en contact avec des volailles malades, portant à quatre le total du pays grâce à son programme de surveillance en cours.

Dans d'autres développements, les responsables de la santé animale en Finlande ont signalé le 14 juillet quatre autres détections de H5N1 dans des élevages d'animaux à fourrure, ce qui fait suite à l'annonce faite le 13 juillet d'une épidémie chez des renards bleus dans un élevage d'animaux à fourrure.

Tests positifs sur les personnes de deux élevages

Dans un communiqué, la UKHSA a dit que la recherche des contacts n'avait révélé aucun cas d’infection lié à la grippe aviaire humaine.

Meera Chand, directrice des infections cliniques et émergentes de la UKHSA, a déclaré que les preuves actuelles suggèrent toujours que le virus ne se propage pas facilement des oiseaux aux humains.

«Ces détections peuvent faire suite à une contamination du nez et de la gorge due à l'inhalation de matières provenant de l'environnement, ou peuvent être dues à une infection», a-t-elle déclaré. «Il peut être difficile de les distinguer chez les personnes qui ne présentent aucun symptôme. Suite à toute détection, nous déclencherons immédiatement la réponse de santé publique appropriée.»

Les responsables de la santé ont déclaré que les épidémies dans les élevages de volailles se sont poursuivies à un faible niveau au cours de l'été, mais que la transmission du virus chez les oiseaux sauvages reste élevée au Royaume-Uni, en particulier chez les goélands et les sternes. Les deux dernières personnes testées positives ont été exposées dans différentes fermes.

Les scientifiques ont obtenu une séquence virale partielle d'une personne et une séquence complète de l'autre. Les deux virus appartiennent au clade 2.3.4.4b H5N1 et appartiennent au génotype UK AIV48.

Plus tôt cette semaine, des agences mondiales de la santé ont mis en garde contre une menace continue du H5N1 pour les humains, sur la base d'épidémies continues chez les oiseaux et de détections croissantes chez des mammifères non humains. Bien que les cas humains, désormais au nombre de 10, restent sporadiques, certains ont été graves ou mortels, tandis que d'autres seraient le résultat d'une contamination environnementale des voies respiratoires. Toutes concernaient des personnes ayant été en contact avec des oiseaux malades.

Les scientifiques continuent de surveiller de près tout changement dans le virus qui lui donne la capacité d'infecter plus facilement les humains. Les chercheurs ont déjà documenté des changements dans le gène PB2 qui sont liés à une réplication accrue dans les cellules de mammifères. Et bien que certains des changements donnent au virus la capacité de se lier à des récepteurs de type humain, il n'y a aucun signe de changement de préférence des récepteurs des voies respiratoires aviaires aux récepteurs humains.

H5N1 confirmé dans 4 autres élevages d’animaux à fourrure en Finlande

Dans des développements connexes, l'Autorité alimentaire finlandaise (FFA) a déclaré le 14 juillet que des tests ont confirmé laprésence du virus H5N1 dans quatre autres élevages, portant le total à cinq.

Les responsables ont déclaré que le virus est le même que celui retrouvé dans l'établissement signalé le 13 juillet. Parmi les nouvelles détections, deux se trouvent à Kauhava, une à Kausti et une à Halsua. Les élevages sont situées dans la partie centre-ouest du pays.

Dans l'une des d'éclosions dans un nouvel élevage, le virus a été trouvé chez des renards bleus et des visons. En octobre dernier, l'Espagne a signalé une épidémie de H5N1 chez des visons. Les responsables de la santé suivent de près les détections croissantes chez les mammifères pour évaluer les changements de virus et parce que les visons ont été suggérés comme un possible récipient de mélange pour les virus respiratoires.

Les nouvelles détections surviennent juste un jour après que le pays a signalé sa première épidémie dans un élevage d’animaux à fourrure, qui a rendu malades des renards bleus. L’élevage abritait également des chiens viverrins.

Mise à jour du 14 septembre 2023

Doit-on dire influenza aviaire ou grippe aviaire ? Source Anses.
Quand la maladie se manifeste chez les oiseaux, on parle d’influenza aviaire.
Quand un humain est touché par des virus influenza A d’origine aviaire, on parle alors de grippe aviaire.

jeudi 13 juillet 2023

L'Écosse réfléchit aux seuils d'action des pathogènes

«L'Écosse réfléchit aux seuils d'action des pathogènes», source article de Joe Whitworth paru le 13 juillet 2023 dans Food Safety News.

La Food Standards Scotland (FSS) envisage d'introduire des seuils d'action pour certains agents pathogènes sur la base d'une approche britannique ou écossaise.

L'utilisation de cibles basées sur les infections signalées d'agents pathogènes clés pourrait aider à surveiller les tendances et servir de déclencheur pour agir. Cependant, les chiffres devraient être interprétés avec prudence en raison de la sous-déclaration, de l'incapacité de séparer les sources alimentaires et non alimentaires, des changements démographiques et des impacts des fluctuations d'une année à l'autre des facteurs environnementaux, tels que les conditions météorologiques.

Lorsque des cas signalés dépassent le seuil, différentes étapes seraient envisagées, notamment une enquête pour identifier les raisons de l'augmentation ; prélèvements supplémentaires d’aliments associés à l'agent pathogène et communication des risques aux consommateurs à l'aide de messages personnalisés.

La FSS utilise actuellement les données de Public Health Scotland sur des rapports de laboratoire confirmés pour cinq agents pathogènes afin de surveiller l'évolution des maladies d'origine alimentaire.

Considérations sur le seuil d'action

En avril 2017, la FSS a publié une stratégie de réduction des maladies d'origine alimentaire en Écosse. L'accent a été mis sur les agents pathogènes microbiologiques qui ont la charge de morbidité la plus élevée en termes d'incidence, de gravité des symptômes et de mortalité - Campylobacter, Salmonella, E. coli producteurs de shigatoxines (STEC), Listeria monocytogenes et norovirus. Jusqu'à présent, les travaux se sont concentrés sur Campylobacter, Listeria et STEC car les cas à Salmonella sont souvent contractés à l'étranger et de nombreuses infections à norovirus sont dues à la propagation de personne à personne.

Les variations d'une année sur l'autre et le faible nombre de rapports pour certains agents pathogènes en Écosse ont rendu difficile la création de seuils appropriés. Cependant, la Food Standards Agency (FSA) a précédemment développé un système de déclenchement pour les agents pathogènes d'origine alimentaire et l'examine actuellement.

L'adoption de niveaux spécifiques écossais peut être problématique pour les agents pathogènes avec un nombre de cas inférieur, tels que Listeria, où les rapports de laboratoire confirmés sont généralement inférieurs à 20 chaque année, mais les seuils à l'échelle du Royaume-Uni devraient être pris en compte dans un contexte écossais.

Quatre autres domaines ont été identifiés dans une mise à jour de la stratégie : examiner et renforcer l'adoption des interventions pour soutenir la réduction de Campylobacter ; soutenir les entreprises et les consommateurs pour minimiser les risques liés à Listeria monocytogenes ; comprendre l'épidémiologie des infections d'origine alimentaire en Écosse, et, un meilleur ciblage des conseils aux consommateurs visant à éduquer le public sur les risques particuliers auxquels sont exposés les groupes vulnérables et sur la manière de les éviter.

Travail sur des pathogènes spécifiques

Campylobacter reste la principale cause de maladies bactériennes d'origine alimentaire. Une étude d'attribution des sources financée par la FSS a montré que les souches liées au poulet étaient les plus fréquemment identifiées dans les maladies humaines en Écosse.

La FSS et la FSA élaborent un plan pour comprendre comment le poulet contribue aux taux d'infection et où les interventions doivent être renforcées. Les résultats d'une enquête sur les agents pathogènes et la résistance aux antimicrobiens du poulet au détail seront publiés plus tard cette année. Un autre exercice de cartographie aidera à comprendre les interventions utilisées dans la chaîne alimentaire par les agriculteurs, les transformateurs et les distributeurs pour réduire la contamination. La communication avec les traiteurs et les consommateurs sur les risques de Campylobacter dans les foies et la viande de canard et sur la façon de les préparer en toute sécurité sera également une priorité à l'avenir.

Les données des travaux britanniques suggèrent une réduction des niveaux élevés de contamination du poulet ces dernières années, mais très peu de changement dans le nombre de personnes malades ou d'attribution aux souches de Campylobacter liées au poulet.

Au cours de l'année écoulée, des éclosions et des décès associés à du poisson fumé et au fromage non pasteurisé ont mis en évidence les défis techniques auxquels sont confrontés les petits et moyens producteurs pour maîtriser Listeria. La FSS examine la communication des risques aux consommateurs et l'approvisionnement du secteur public et la fourniture d'aliments dans les EHPAD.

Étant donné que Listeria peut persister dans l'environnement de production et se développer à basse température, il est nécessaire de disposer d'orientations sur la validation de la durée de conservation pour garantir l'application de dates de durabilité appropriées, et sur les systèmes de prélèvements requis pour vérifier l'efficacité des méthodes de nettoyage pour enlever Listeria des surfaces et des équipements.

L'Écosse a le taux de STEC signalé le taux plus élevé du Royaume-Uni. En 2022, il y a eu deux éclosions en crêche, non causées par des aliments, avec 45 cas de maladie à cause de E. coli O157 et 12 cas dans une éclosion de non-O157. 26 autres patients ont été liés à un grand cluster à l'échelle du Royaume-Uni pour lequel aucun véhicule n'a été identifié.

La FSS commandera également un examen indépendant de la définition actuelle du groupe personnes vulnérables, afin de déterminer si elle peut être affinée sur la base de preuves à jour sur l'éventail des facteurs sous-jacents de santé et de mode de vie qui peuvent rendre les personnes de ces groupes plus vulnérables à la maladie. . Les résultats seront utilisés pour soutenir les évaluations des risques et la recherche sociale afin d'identifier les méthodes de communication les plus susceptibles d'atteindre les personnes susceptibles de courir un risque accru.

L'agence continuera de surveiller les tendances des maladies d'origine alimentaire avec Public health Scotland et utiliser tout changement dans les rapports qui pourrait avoir un impact sur les chiffres afin de hiérarchiser les travaux.

lundi 10 juillet 2023

Un produit végétalien britannique sur trois contient du lait ou des œufs

«Un produit végétalien (vegan) britannique sur trois contient du lait ou des œufs», source The Guardian du 7 juillet 2023.

Une agence de normalisation commerciale avertit que les acheteurs souffrant d'allergies graves pourraient faire face à des ’conséquences tragiques’.

Selon une étude, plus d'un tiers des aliments étiquetés végétaliens contenaient des produits d'origine animale, incitant les experts à avertir les acheteurs souffrant d'allergies graves qu'ils pourraient faire face à des ‘conséquences tragiques’.

Les médecins légistes ont trouvé des traces d'œufs ou de lait dans une série de produits étiquetés comme végétaliens ou à base de végétaux, tandis que le responsable des normes commerciales appelle à une protection juridique pour empêcher les consommateurs d'être «exploités par des entreprises alimentaires contraires à l'éthique».

Les inspecteurs des Hampshire and Kent Scientific Services ont découvert que 24 (39%) des 61 produits marqués comme végétaliens contenaient des œufs ou des produits laitiers, dont 13 substituts laitiers et 48 substituts de viande. Au total, 90% se sont révélés insatisfaisants, ce qui signifie qu'ils ont échoué en raison de traces de produits laitiers ou d'inexactitudes dans leur étiquetage et leurs informations nutritionnelles.

Les articles analysés comprenaient des équivalents végétaliens de truffes au chocolat, de pizzas, d’hamburgers, de muffins et de wraps.

John Herriman, directeur général du Chartered Trading Standards Institute (CTSI), a déclaré: «L'absence de définition légale pourrait être exploitée par des entreprises alimentaires contraires à l'éthique affirmant que les aliments sont aussi végétaliens, alors qu'en fait ils contiennent des produits d'origine animale.»

«Il est peut-être plus préoccupant que cette ambiguïté puisse avoir des conséquences désastreuses et parfois tragiques pour les personnes allergiques aux produits d'origine animale, comme le lait et les œufs. Nous sommes conscients que des personnes ont malheureusement perdu la vie à cause de cela et demandons donc plus de clarté sur ce qui peut et ne peut pas légalement être décrit comme végétalien et des aliments à base de végétaux.»

Un sondage récent a découvert la croyance répandue selon laquelle quelque chose commercialisé comme végétalien est exempt d'ingrédients d'origine animale. Le CTSI a interrogé 2 000 personnes, constatant que 76% pensaient que c'était le cas.

Mais il n'existe actuellement aucune définition légale des aliments végétaliens, permettant aux entreprises de commercialiser leurs produits comme tels même s'ils contiennent des produits laitiers ou des œufs. Et il n'y a pas d'exigence de seuil pour les produits d'origine animale au Royaume-Uni ou dans l'UE, contrairement à la condition préalable pour des traces de gluten.

Environ 1,5% de la population est végétalienne et une personne sur six souffre d'allergies au lait ou aux crustacés. Le sondage du CTSI montre que parmi les répondants allergiques au lait, 84,6% pensent que les aliments végétaliens sont sans danger pour eux. Cette croyance était la plus élevée (92,7%) chez les 35-44 ans.

En 2017, Celia Marsh est décédée après avoir mangé un wrap de prêt à consommer qui était étiqueté végétalien mais qui, en raison d'une contamination croisée au cours du processus de fabrication, contenait des protéines de lait. Les commentaires de la coroner Maria Voisin en 2022, qui a appelé à un système de contrôle pour s'assurer que les aliments soient correctement étiquetés «sans» et «végétaliens», ont mis en lumière les conséquences dévastatrices des allergènes non déclarés.

Le CTSI demande à tout fabricant de produits alimentaires ou restaurant qui bafoue toute nouvelle règle d'être tenu responsable en cas de réaction extrême.

Kerry Nicol, responsable des politiques et des campagnes au CTSI, a dit que les régimes à base de plantes et végétaliens avaient gagné en popularité. Il a également constaté une «augmentation des plaintes et des incidents où les consommateurs ont le sentiment d'avoir été induits en erreur.»

Elle a ajouté :  Il y a également eu une augmentation du nombre de personnes souffrant d'allergies d'origine animale qui choisissent des aliments marqués végétaliens en pensant qu'ils sont sans danger pour eux, pour ensuite subir une réaction allergique.»

La plupart des produits examinés par les scientifiques étaient étiquetés comme végétaliens, bien que certains aient été décrits comme à base de végétaux. La tendance à base de végétaux n'élimine pas nécessairement les produits d'origine animale de l'alimentation d'une personne, mais les personnes se concentrent plutôt sur la consommation de fruits, de légumes et de fruits à coque.

La moitié des personnes interrogées par le CTSI pensaient que les produits à base de végétaux et végétaliens signifiaient la même chose, exposant les personnes allergiques à être induites en erreur en leur faisant croire qu'elles étaient en sécurité sanitaire.

Maisie Stedman, de la Vegan Society, a déclaré qu'elle espérait que «les exigences légales en matière d'étiquetage des aliments s'amélioreront à l'avenir.»

Elle a ajouté: «Si l'étiquetage est trompeur, le consommateur peut se plaindre aux normes commerciales, qui prendraient généralement les définitions de la Vegetarian Society et regarderaient si elles répondent à ces normes. Si une publicité trompeuse a amené un consommateur à acheter quelque chose qu'il n'aurait pas autrement acheté, il peut contacter le Citizens Advice Bureau qui examinera cela en termes de droit des consommateurs.»

«Un étiquetage trompeur peut provoquer un stress émotionnel chez ceux qui choisissent d'éviter les produits d'origine animale pour des raisons éthiques, ainsi qu'une menace pour les personnes souffrant d'intolérances et d'allergies.»

Sur les 55 échantillons insatisfaisants, 27 (49%) étaient liés à des anomalies d'étiquetage, y compris la taille des portions et des informations sur les allergènes, y compris l'absence de mise en garde. Parmi les échantillons restants, 39 inexactitudes nutritionnelles ont été identifiées, soit en moyenne au moins une par échantillon. L’anomalie plus élevés concernait les glucides qui ont été jugés inexacts dans 14 cas.

Les règles d'étiquetage des aliments contiennent une liste de 14 substances ou produits pouvant provoquer une allergie ou une intolérance alimentaire. Lorsque l'un de ces éléments est utilisé comme ingrédient dans des aliments préemballés ou emballés sur place pour la vente, comme un sandwich de boulangerie, leur présence doit être soulignée dans la liste des ingrédients afin qu'ils se distinguent clairement des autres ingrédients, par exemple en les mettant en gras.

Cependant, cela n'a pas toujours été le cas dans les produits analysés. Les consommateurs sont invités à rechercher les ingrédients des produits marqués comme étant à base de végétaux ou végétaliens, notamment, la caséine, une protéine du lait, le lactose, un sucre présent dans le lait et le lactosérum, un sous-produit du lait. Ils doivent également faire attention au collagène, qui provient de la peau et des os des animaux et du saindoux ou du suif, qui est de la graisse animale.

Un porte-parole du Department for Environment, Food and Rural Affairs a déclaré : «Les étiquettes des aliments ne doivent pas être trompeuses pour garantir que les consommateurs peuvent avoir confiance dans les aliments qu'ils achètent – c'est pourquoi nous exigeons la présence d'ingrédients susceptibles de provoquer des allergies alimentaires. clairement mis en évidence sur l'emballage.»

Merci à Joe Whitworth d’avoir signalé cette information.

jeudi 29 juin 2023

Des chercheurs disent que des chauves-souris du Royaume-Uni hébergent de nouveaux coronavirus

Nouvel exemple où il n’est nul besoin d’anticipation chère à l'Anses sur les liens entre santé humaine et santé animale. En effet, «Des chercheurs disent que des chauves-souris du Royaume-Uni hébergent de nouveaux coronavirus», source article de Stéphanie Soucheray paru le 28 juin 2023 dans CIDRAP News.

Dans Nature Communications, des chercheurs décrivent la découverte de quatre espèces de coronavirus en circulation, dont deux nouvelles espèces, parmi 16 espèces de chauves-souris indigènes au Royaume-Uni.

Bien qu'aucune ne soit actuellement capable d'infecter les humains, les virus présentent des similitudes avec ceux qui causent la COVID-19 et le MERS (Middle East respiratory syndrome ou syndrome respiratoire du Moyen-Orient).

Les virus ne sont pas susceptibles d'infecter les cellules humaines

La surveillance a été effectuée dans le cadre de travaux réguliers de conservation qui impliquaient la collecte de 48 prélèvements fécaux. Dix-sept espèces de chauves-souris vivent et se reproduisent au Royaume-Uni. Parmi les échantillons prélevés sur 16 espèces, deux espèces d'alphacoronavirus ont été détectées, un coronavirus lié au MERS-CoV et un sarbecovirus. Le SRAS-CoV-2, qui cause la COVID-19, est un sarbecovirus.

Pour voir si l'un des virus pouvait infecter les humains, les chercheurs ont ensuite créé des «pseudovirus», qui transportent la protéine que le virus utilise pour se lier aux cellules hôtes, mais ils ne peuvent pas se répliquer. Aucun des pseudovirus ne pouvait infecter les cellules humaines, ont-ils découvert. Cependant, l'un des sarbecovirus retrouvés chez la petite chauve-souris en fer à cheval a pu se lier à l'ACE2, le récepteur que le virus SARS-CoV-2 utilise pour pénétrer dans les cellules humaines, a expliqué un communiqué de presse.

Mais le virus ne pourrait pénétrer dans les cellules humaines que dans des conditions de laboratoire et nécessiterait probablement d'autres adaptations avant de constituer une menace pour la santé humaine.

«Nous avons trouvé une forte prévalence de recombinaison génétique parmi les sarbecovirus, en particulier dans le gène de pointe», ont dit les auteurs, «ce qui peut faciliter les adaptations virales pour surmonter la barrière génétique pour un saut zoonotique.»

Les experts disent que les résultats ne sont pas inattendus

Plusieurs experts ont commenté l'étude sur le site Internet du Science Media Center, suggérant qu'il faut faire preuve de prudence avec ces résultats.

«Nous ne devrions pas interpréter cette étude comme montrant que la prochaine pandémie proviendra du Royaume-Uni, ou que le risque des chauves-souris britanniques est plus élevé que nous ne le pensions auparavant», a dit Dan Horton, professeur de virologie vétérinaire à l'Université de Surrey. «Ce que cela montre, c'est le travail de virologues et d’écologistes des chauves-souris travaillant ensemble, la nécessité de mieux comprendre les risques, et que nous avons les outils et l'expertise disponibles pour le faire.»

Alice Hughes de l'Université de Hong Kong, a dit que les résultats étaient à prévoir. «En regardant, nous trouverons plus de coronavirus chez les chauves-souris, en particulier les chauves-souris en fer à cheval dans tout l'Ancien Monde», a-t-elle dit. «Cela ne devrait pas être considéré comme une cause d'inquiétude ; les chauves-souris ont coévolué avec les coronavirus, et pour l'instant nous n'en connaissons que trois qui se soient propagés aux humains (SRAS, MERS et SRAS-CoV2), et tous avaient un effet Hôte intermédiaire.»

Rachael Tarlinton de l'Université de Nottingham, a dit: «Il est extrêmement peu probable que la prochaine pandémie de coronavirus provienne de chauves-souris britanniques ... Ces coronavirus ne présentent pas un risque particulièrement élevé de se croiser avec d'autres espèces.»

«Le risque pour la santé publique reste très faible», a ajouté Graham Smith, scientifique principal au National Wildlife Management Centre avec l'Agence de la santé animale et végétale.

Et l'épidémiologiste Olivier Restif de l'Université de Cambridge, a ajouté : «Il n'y a aucune preuve que l'un des virus identifiés par cette étude puisse provoquer une maladie ou même une épidémie au Royaume-Uni. En fait, tous les virus sauf un se sont avérés être incapable de reconnaître les cellules humaines dans des conditions de laboratoire, ce qui suggère qu'elles seraient inoffensives.»

Royaume-Uni : Éclosion à Salmonella en cours avec 130 personnes malades et fin de I’incident lié à Listeria

«Royaume-Uni : Éclosion à Salmonella en cours avec 130 personnes malades et fin de I’incident lié à Listeria», source Food Safety News du 29 juin 2023.

Selon la Food Standards Agency (FSA), des investigationssur sur une épidémie à Salmonella sont en cours, mais une éclosion à Listeria est terminée.

Plus de 130 personnes sont atteintes par Salmonella Mbandaka après avoir mangé des produits de poulet d'Ukraine. Quatre patients ont été hospitalisés et une personne est décédée.

En réponse à la non-conformité répétée des produits de poulet partiellement cuits en provenance d'Ukraine, un système de contrôles officiels intensifiés a été lancé en avril. Cela incluait une exigence selon laquelle les 10 prochains envois importés de l'établissement concerné seraient soumis à des inspections supplémentaires.

En raison des non-conformités continues des exigences en matière de sécurité des aliments, cela a été transformé en contrôles imposés en mai. Ces inspections physiques, documentaires et d'essais resteront en place jusqu'à ce qu'un minimum de 30 résultats favorables consécutifs soient obtenus.

L'importateur britannique a interrompu la réception du produit de poulet cuit à la vapeur jusqu'à ce que le problème soit résolu et teste tous ses produits non cuits à leur arrivée au Royaume-Uni pour détecter la présence de Salmonella. Une investigation menée par les autorités ukrainiennes a abouti à la prise de mesures de management des risques dans les installations du fabricant.

Fin 2022, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a signalé que la Finlande comptait 89 cas tandis que quelques patients vivaient également en République tchèque, en Estonie, en France, en Allemagne, en Irlande, aux Pays-Bas et en Israël.

Incident lié à Listeria

Dans une éclosion à Listeria, il y avait trois patients confirmés liés par la microbiologie et les antécédents alimentaires à un type de fromage. Une personne est décédée. L'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a dit que l'éclosion était terminée.

Les enquêtes ont tracé la source de tous les patients jusqu'à un producteur de fromage Baronet et cinq rappels de produits ont été émis. Plus de 70 entreprises ont été identifiées dans la chaîne d'approvisionnement. Les efforts consistaient à prévenir toute nouvelle contamination croisée là où le fromage avait été ouvert et coupé.

Les patients étaient âgés de 59 ans ou plus et venaient du sud de l'Angleterre ou de Londres. Une personne est tombée malade en novembre 2022, tandis que les deux autres sont tombées malades en février 2023.

The Old Cheese Room a dit avoir changé un système de test mensuel en une libération positive, ce qui signifie que chaque lot de fromage est testé avant de quitter les lieux.

Lors d'une récente réunion du conseil d'administration, la FSA a noté que l'incidence des maladies d'origine alimentaire revenait à des niveaux pré-pandémiques ou plus élevés. Des travaux sont en cours sur les facteurs potentiels influençant les données. Cependant, il a été mentionné que les conditions météorologiques ont contribué à une éclosion à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC).

Cas de fraude alimentaire

La National Food Crime Unit (NFCU) continue d'enquêter sur les soupçons de fraude à la viande dans le cadre de l'opération Hawk. La FSA a été alertée d'allégations de fraude en août 2021 et des millions de documents ont été saisis.

En mars 2023, un mandat a été ordonné dans une entreprise et trois suspects ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête liée aux produits de charcuterie. De nouveaux documents et fichiers numériques ont été récupérés.

En mai, la FSA a organisé une table ronde et des groupes de travail avec l'industrie pour se protéger contre les activités criminelles frauduleuses. Cela couvrait l'aide aux lanceurs d'alerte pour signaler les préoccupations, le rôle des audits tierce partie dans la transmission d'informations aux services réglementaires pour prévenir la fraude et la manière dont l'agence peut partager des alertes basées sur le renseignement avec l'industrie.

Dans le cadre d'une autre enquête, un suspect a comparu devant le tribunal en mai, inculpé de quatre chefs de complot en vue d’un vol et d'un blanchiment d'argent. Une date de procès a été fixée pour juillet 2024.

L'opération Aspen enquête sur une série de fraudes présumées à la distribution européenne, la valeur des produits alimentaires obtenus atteignant 600 000 £ (695 000 euros). En mars, le suspect a été inculpé de cinq infractions liées à la criminalité alimentaire.

La FSA, le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra), l'Agence de santé animale et végétale (APHA) et les autorités sanitaires portuaires de Londres ont également été confrontées à l'exportation illégale de viande de volaille destinée à la consommation humaine provenant d'oiseaux provenant d'une zone de protection du virus de la grippe aviaire. La viande a été rappelée au Royaume-Uni et n'a jamais atteint sa destination finale.

mardi 27 juin 2023

Les distributeurs britanniques partagent leurs résultats sur Campylobacter chez le poulet

Au risque de me répéter, chaque fois que je propose ce type d’article que vous allez lire, c’est qu’il s’agit de quelque chose totalement inconnue en France, et pourtant il va de la sécurité sanitaire des consommateurs, et de plus c’est tout à fait possible de le réaliser ...

Ainsi selon Santé publique France, Campylobacter : chiffres clés 2021 :

- un nombre de cas et une incidence plus élevés chez les enfants avec une incidence maximale chez les 0-9 ans (27 cas/100 000 habitants) ;
une prédominance des infections chez les hommes 15 cas pour 100 000 habitants versus - 11 cas pour 100 000 concernant les femmes (tendance moins marquée chez les personnes âgées de 20 à 39 ans) ;
- une consommation de produits de volaille en tant que premier aliment (incriminé ou suspecté) identifié comme source de contamination dans les épisodes de toxi-infections alimentaires collectives.

«Les distributeurs britanniques partagent leurs résultats sur Campylobacter chez le poulet», source article de Joe Whitworth paru le 27 juin 2023 dans Food Safety News.

Les supermarchés du Royaume-Uni ont fourni leurs résultats sur Campylobacter dans le poulet pour la fin 2022.

Le niveau cible maximal de la Food Standards Agency (FSA) est de 7% d'oiseaux avec plus de 1 000 unités formant colonie par gramme (UFC/g) de Campylobacter.

Les données des distributeurs couvrent la période d'octobre à décembre 2022 sur les découvertes élevées de Campylobacter dans les poulets réfrigérés, achetés en magasin et produits au Royaume-Uni.

Les résultats de Waitrose, Morrisons et Lidl ont augmenté tandis que Marks and Spencer, Aldi, Asda et Sainsbury's ont enregistré des niveaux de contamination inférieurs à ceux du trimestre précédent. Les chiffres de Co-op sont restés les mêmes.

Campylobacter est la cause la plus fréquente d'intoxication alimentaire bactérienne au Royaume-Uni et la dose nécessaire pour rendre les personnles malades peut être aussi faible que quelques centaines de cellules.

Tesco a cessé de publier des données car il a changé la façon dont il surveille l'agent pathogène dans le poulet, de sorte que les résultats ne sont pas comparables avec ceux d'autres distributeurs.

Résultats par distributeur

Marks and Spencer avait 1% dans la catégorie maximale en octobre, novembre et décembre sur 376 poulets échantillonnés. Cela se compare aux 6% en juillet, 2% en août et aucun en septembre.

Morrisons avait environ 2% de poulets au niveau le plus contaminé, contre près de 0,9% au troisième trimestre de 2022.

Lidl a enregistré près de 3% d'oiseaux dans la catégorie la plus élevée, contre 2% au dernier trimestre.

Waitrose and Partners avait 2,1% de tests positifs pour Campylobacter à des niveaux supérieurs à 1 000 UFC/g, contre 2% au trimestre précédent.

Les résultats de Co-op pour le cinquième trimestre consécutif ont montré qu'aucun poulet testé n'était contaminé à des niveaux supérieurs à 1 000 UFC/g.

Les résultats d'Aldi se sont améliorés avec 1,7% de poulets dans la catégorie supérieure à 1 000 UFC/g, contre 3,3% au cours du dernier trimestre.

Asda a signalé qu'aucun poulet ne dépassait 1 000 UFC/g au cours du dernier trimestre de 2022, contre 0,6% au cours des trois mois précédents. Le total en 2022 était de 1,1% supérieur à 1 000 UFC/g, contre 1,7 % en 2021.

Les résultats de Sainsbury's pour Cam pylobacter au quatrième trimestre 2022 ont montré que 1% des poulets avaient des niveaux supérieurs à 1 000 UFC/g, contre 2% au troisième trimestre.

Maladies à Campylobacter

Pendant ce temps, les cas de Campylobacter en Angleterre sont passés de 56 278 en 2018 à 56 439 en 2019, selon des données publiées récemment par la UK Health Security Agency (UKHSA).

Un peu plus de la moitié des cas confirmés en laboratoire étaient des hommes et la tranche d'âge des 50 à 59 ans était la plus touchée.

En 2019, le nombre de rapports de laboratoire par mois était supérieur à la moyenne des cinq années précédentes pour tous les mois sauf janvier et février. Le pic des rapports de laboratoire s'est produit en juillet. La majorité des échantillons étaient Campylobacter jejuni suivi de Campylobacter coli.

Deux foyers ont été enregistrés. L'un a touché 22 personnes et l'autre 15. La source était inconnue pour le premier incident mais le second était lié à du pâté de foie de volaille dans un restaurant, un café, un pub, un hôtel ou un service de restauration.

samedi 24 juin 2023

Un forum se concentre sur les contrôles à l'importation au Royaume-Uni


«Un forum se concentre sur les contrôles à l'importation au Royaume-Uni», source Food Safety News du 24 juin 2023.

Les membres des secteurs de la logistique et de la santé portuaire ont discuté des contrôles des importations alimentaires lors du premier d'une série de forums de parties prenantes.

Plus de 20 importateurs et agents ont rejoint l'une des plus grandes autorités sanitaires portuaires de Grande-Bretagne en mai pour avoir un aperçu des contrôles effectués sur les marchandises entrant au Royaume-Uni.

La Suffolk Coastal Port Health Authority (SCPHA) a organisé son premier Port Health Stakeholder Forum à East Suffolk House, Melton, alors que la Grande-Bretagne se prépare à de nouveaux contrôles sur les marchandises de l'UE.

La SCPHA, qui fait partie du East Suffolk Council, inspecte les denrées alimentaires, les aliments pour animaux et les produits d'origine animale importés dans les ports de Felixstowe, Harwich et Ipswich pour leur entrée au Royaume-Uni.

Dale Weeding, responsable des relations commerciales chez SCPHA, qui a dirigé l'événement, a souhaité la bienvenue au premier forum trimestriel.

«Nous voulons montrer que la SCPHA est un facilitateur du commerce car elle respecte la législation visant à protéger la santé publique et animale, ainsi qu'à effectuer des contrôles sur les produits biologiques et la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, tout en soutenant pleinement les importateurs qui respectent les normes sanitaires du Royaume-Uni».

Contrôles à venir

Le panel du SCPHA, comprenant la responsable des opérations Hannah Panting, le responsable technique Simon Rowell, le spécialiste technique Andrew Robinson et le chef d'équipe Dan Longson, ont répondu aux questions sur les contrôles qui doivent être introduits par le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra) sur les importations de l'UE à partir d'octobre. 2023.

Comme indiqué dans le projet de Border Target Operating Model (BTOM), les importations de l'UE entreront dans de nouvelles catégories de risque qui détermineront le niveau de contrôles requis de la part des autorités sanitaires portuaires.

La fréquence des contrôles sera basée sur le risque lié au produit et au pays d'origine. Cela sera mis en œuvre entre la fin octobre de cette année et le 31 octobre 2024. Les certificats phytosanitaires seront numérisés à partir de 2023 avec une adoption en fonction de l'état de préparation des partenaires commerciaux.

Panting a dit : «Le projet de BTOM comprend une projection de 1 à 30% des contrôles physiques requis pour les produits de l'UE, en fonction de leurs niveaux de risque associés. Notre objectif est de comprendre quels produits relèvent des différentes catégories de risque proposées.»

Rowell a ajouté: «Bien que l'UE ait des normes similaires à celles du Royaume-Uni, nous devons toujours être conscients des menaces potentielles pour la biosécurité. Maintenant que la période de consultation avec Defra est terminée, nous attendrons la publication du BTOM final.»

Le panel a également discuté de la manière dont la SCPHA commencera à contrôler les produits d'origine animale importés au port international de Harwich en juin, élargissant son mandat actuel d'examen des produits d'origine non animale et d'interception du porc illégal retrouvé par la Border Force.

Les volumes d'échanges à Harwich seront surveillés au cours des prochains mois pour s'assurer que les ressources allouées correspondent à la demande.

Le SCPHA accueillera le prochain Forum des parties prenantes de Port Health le 20 juillet. Les organisations sont invitées à s'inscrire pour y assister gratuitement via Eventbrite.

Accords commerciaux à l'honneur

Entre-temps, une enquête parlementaire a été lancée pour examiner l'impact que la politique commerciale post-Brexit du gouvernement a eu - et aura - sur les producteurs alimentaires, les consommateurs et les entreprises.

Suite à sa sortie de l'Union européenne, le Royaume-Uni a signé des accords de libre-échange (ALE) avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Le Royaume-Uni a également rejoint le Partenariat transpacifique global et progressiste. Des négociations sont en cours pour des ALE avec le Canada, l'Inde et le Conseil de coopération du Golfe.

L'enquête examinera des domaines tels que les impacts positifs et négatifs des accords conclus jusqu'à présent et les opportunités et les risques des futurs accords ainsi que la sécurité des aliments, les normes et le bien-être des animaux.

Le comité de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (EFRA) accepte les soumissions écrites jusqu'au 28 juillet.