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vendredi 10 février 2023

Affaire Buitoni : Deux nouvelles plaintes déposées contre Nestlé. L'avocate des victimes déplore des manquements dans le contrôle des autorités sanitaires

Il s’agit d’un complément au précédent article du blog
du 9 février 2023, Pizzas Buitoni contaminées : La justice va examiner en mai une demande d’indemnisation.

Voic donc «Affaire Buitoni : deux nouvelles plaintes déposées contre Nestlé», source Le Figaro du 10 février 2023.

L'avocate des victimes déplore des manquements dans le contrôle des autorités sanitaires.

Deux nouvelles plaintes vont être déposées dans l'affaire Buitoni. La présence de bactéries Escherichia coli dans des pizzas surgelées de la gamme Fraîch'Up de Buitoni, une marque appartenant à Nestlé, a provoqué la mort de deux enfants et l'hospitalisation de dizaines d'autres, certains conservant de graves séquelles au foie, aux reins, au cœur et au cerveau. Les deux fillettes de 7 et 11 ans à l'origine de ces nouvelles plaintes ont été atteintes de douleurs rénales nécessitant une hospitalisation pour l'une, et d'une gastro-entérite aiguë pour l'autre, révèlent nos confrères de France Info.

Si les enfants n'ont plus de séquelles de cet incident aujourd'hui, leurs parents portent plainte pour «mise en danger de la vie d'autrui par faute d'imprudence, de négligence, ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement» et pour «tromperie aggravée». Les plaintes sont déposées au pôle santé du parquet de Paris, à l'encontre de Nestlé et du site de production des pizzas surgelées, à Caudry, dans le Nord.

Selon l'avocate des deux familles interrogée sur France Info, l'usine du Nord produisait les pizzas sans disposer de l'agrément sanitaire indispensable à cette activité. L'avocate au barreau de Montpellier estime en outre qu'il y a eu de graves manquements du côté du contrôle sanitaire.

En septembre dernier, l'avocat des 55 victimes et 48 familles du scandale alimentaire Buitoni, Me Pierre Debuisson, a déposé au tribunal judiciaire de Nanterre une assignation pour «faute lourde», ajoutant un volet civil au volet pénal déjà engagé auprès des tribunaux. Les victimes réclament 250 millions d'euros d'indemnisation auprès de la multinationale Nestlé.

A noyer que M. Christophe Cornu n’est plus le PDG de Nestlé France. Madame Muriel Lienau, actuellement à la tête de Nestlé Waters à l’échelle internationale, prend la présidence de Nestlé France le 1er mars 2023. Elle succède à Christophe Cornu qui rejoint l'équipe Corporate de Nestlé.

jeudi 9 février 2023

La FAO et l'OMS mettent la sécurité sanitaire des graines germées à l'honneur

«La FAO et l'OMS mettent la sécurité sanitaire des graines germées à l'honneur»,source article de Joe Whitworth paru le 9 février 2023 dans Food Safety News.

Des experts ont identifié et évalué des moyens de réduire les maladies d'origine alimentaire associées aux graines germées.

Ils ont examiné des études ainsi que des directives émanant d'autorités et d'associations industrielles avec des conclusions publiées par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

En 2019, la Commission du Codex Alimentarius a approuvé de nouveaux travaux visant à élaborer des lignes directrices sur les E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) dans les légumesfeuill verts à feuilles et les graines germées.

En septembre 2021, des scientifiques du groupe d'experts des réunions conjointes d'experts FAO/OMS sur l'évaluation des risques microbiologiques (JEMRA) ont examiné les mesures de maîtrise des risques microbiens de la production primaire au point de vente dans les produits réfrigérés, prêts à consommer (PAC) et fruits et légumes peu transformés.

Une réunion d'experts en novembre a examiné les moyens pertinents de maîtriser ces dangers dans les graines germées, de la production de graines à germer, à la récolte et au conditionnement des graines germées et au point de vente, à la tenue de registres et à la traçabilité.

Les conditions dans lesquelles les graines germées sont produites sont idéales pour la croissance d'agents pathogènes d'origine alimentaire. Les enquêtes sur les éclosions ont montré que les agents pathogènes sont plus susceptibles de provenir de la graine, mais la contamination pourrait également être attribuée à l'environnement de production.

Problèmes de traitement primaire
Les graines germées sont également fréquemment consommés crus ou seulement légèrement cuits, il n'y a donc pas d'étape de destruction avant consommation.Les agents pathogènes préoccupants sont E. coli, Salmonella et Listeria monocytogenes, qui peuvent survivre pendant de longues périodes pendant le stockage des graines et se développer rapidement pendant la production.

Les sources potentielles de contamination sur le terrain comprennent l'eau, le fumier d'animaux mal géré, le contact avec des animaux sauvages et une hygiène inadéquate des salariés. L'équipement pour la culture, l'eau de culture et les eaux usées sont également très préoccupants.

Les bonnes pratiques agricoles (BPA) doivent être appliquées à toutes les étapes pour les graines destinées à la production de graines germées, y compris la plantation, la culture, la récolte, le nettoyage, le stockage et le transport. L'équipement utilisé pour cultiver, récolter et transporter les graines doit être conçu pour un nettoyage et une désinfection efficaces, qui doivent être effectués régulièrement. Différentes solutions peuvent être nécessaires selon le type de graines germées, comme la luzerne ou le haricot mungo.

Les traitements sont une approche pour réduire la contamination microbienne, mais il n'en existe actuellement aucun qui puisse garantir des graines exemptes d'agents pathogènes. L'efficacité des traitements chimiques et physiques varie d'une étude à l'autre et a rarement été validée dans des conditions industrielles, de plus ces traitements peuvent être coûteux. Ils peuvent être difficiles en raison de la faible activité de l'eau de la graine et de la nécessité de préserver la viabilité de la graine et sa capacité à germer, selon le rapport.

Les tests peuvent permettre une détection précoce des lots de production contaminés et permettent de vérifier que les graines utilisées pour la germination et le processus de production ne contribuent pas à la contamination des graines germées. Cependant, la probabilité de détecter des agents pathogènes dans les graines est extrêmement faible. L'eau d'irrigation des graines germées a été identifiée comme une cible appropriée à analyser.

Dès la production et au-delà
De mauvaises pratiques d'hygiène et un environnement de production insalubre pourraient également entraîner une contamination des graines germées. La surveillance de l'environnement est importante pour identifier les sources de contamination. L'eau stagnante est un facteur critique de la contamination des graines germées.

On prévoit que le changement climatique jouera un rôle croissant dans les épidémies liées aux graines contaminées en raison d'événements météorologiques plus extrêmes, tels que des inondations et des températures plus élevées.

Les producteurs et les fournisseurs doivent disposer d'un système pour identifier les lots de graines, tracer les sites de production et les intrants agricoles associés et permettre la récupération des graines en cas de suspicion de danger. Ceci est particulièrement important car les graines utilisées pour la germination sont souvent importées.

Les stratégies de réduction au point de vente comprennent la formation des opérateurs et des distributeurs, l'utilisation de véhicules de transport propres, fermés et réfrigérés, un environnement sanitaire et une eau adaptée pour le nettoyage, la désinfection et le refroidissement.

Les experts ont dit que les interventions pouvant être techniques, une formation devrait être développée pour la chaîne d'approvisionnement des graines germées couvrant l'approvisionnement et le stockage des graines, le traitement, l'échantillonnage et les analyses microbiologiques, le nettoyage et la désinfection et la tenue de registres.

samedi 4 février 2023

Le plus grand règlement en matière de sécurité des aliments conclu dans une affaire fédérale contre le producteur d'Honey Smacks

«Le plus grand règlement en matière de sécurité des aliments conclu dans l'affaire fédérale contre le producteur de Honey Smacks», source article de Coral Beach paru le 3 février 2023 dans Food Safety News.

Dans la plus grande affaire d'amende et de saise des avoirs en matière de sécurité des aliments, un producteur de céréales Honey Smacks a plaidé coupable d'avoir opéré dans des conditions insalubres qui ont entraîné une épidémie d'infections à Salmonella.

Le paiement de 19,2 millions de dollars fait partie d'un accord de plaidoyer fédéral avec la société de fabrication d'aliments et d'ingrédients Kerry Inc., selon une annonce du ministère américain de la Justice. L’entreprise Kerry devrait être condamné le 14 mars.

L'épidémie de 2018 a rendu malade au moins 135 personnes selon le Centers for Disease Control and Prevention. Personne n'est décédé, mais 34 personnes ont dû être hospitalisées. L'épidémie a touché 36 États. L'épidémie a été déterminée comme étant terminée en septembre 2018. Le CDC a signalé que beaucoup plus de personnes étaient probablement tombées malades lors de l'épidémie en raison des conditions de l'usine et que certaines personnes n'ont probablement pas cherché de traitement pour leur maladie.

En juin 2018, la société Kellogg's a rappelé toutes les céréales Honey Smacks fabriquées à partir de 2017.

«Des analyses en laboratoire ont identifié la souche épidémique de Salmonella Mbandaka dans un prélèvement de céréales Honey Smacks de Kellogg non ouvertes prélevées dans un point de vente au détail en Californie», selon le CDC. «Les analyses de laboratoire ont également identifié la souche épidémique dans des prélèvements de restes de céréales Kellogg's Honey Smacks prélevés chez des personnes malades du Montana, de New York et de l'Utah.»

Des documents descellés aujourd'hui ont révélé que Salmonella avait été retrouvé de manière continue à l'usine de fabrication de Kerry à Gridley, Illinois. Au cours de la période allant de juin 2016 à juin 2018, des analyses environnementales de routine ont détecté Salmonella dans l'usine 81 fois, dont au moins un prélèvement positif à Salmonella chaque mois.

Selon l'accord de plaidoyer avec la société, les employés de l'installation de Gridley ont systématiquement omis de mettre en œuvre des actions correctives et préventives pour traiter les tests positifs à Salmonella.

Dans une affaire connexe, Ravi K. Chermala, directeur de l'assurance qualité de Kerry jusqu'en septembre 2018, avait précédemment plaidé coupable de trois chefs d'accusation de délit fédéral pour avoir causé l'introduction d'aliments contaminés dans le commerce entre les Etats. Chermala a supervisé les programmes de nettoyage-désinfection dans diverses usines de fabrication de Kerry, dont l'usine de Gridley.

«En plaidant coupable, Chermala a admis qu'entre juin 2016 et juin 2018, il avait ordonné à ses subordonnés de ne pas rapporter certaines informations à Kellogg's sur les conditions dans l'établissement de Gridley», selon le ministère de la Justice.

«En outre, Chermala a admis qu'il avait demandé à des subordonnés de l'installation de Gridley de modifier le programme de surveillance de la présence de pathogènes dans l'usine, limitant ainsi la capacité de l'installation à détecter avec précision les conditions insalubres. Chermala devrait être condamné le 16 février.

La Food and Drug Administration continue d'enquêter sur la situation et peut transmettre des informations supplémentaires au ministère de la Justice demandant des mesures contre d'autres personnes ou la société Kellogg's.

Le commissaire adjoint Justin D. Green du Bureau des enquêtes criminelles de la FDA a déclaré : «Nous continuerons de poursuivre et de traduire en justice ceux qui mettent la santé publique en danger en permettant à des aliments contaminés d'entrer sur le marché américain.»

Le procureur principal du ministère de la Justice, James T. Nelson, de la Direction de la protection des consommateurs de la division civile, poursuit l'affaire. L'ancien procureur Cody Matthew Herche et l'avocat en chef associé Jason Hadges du Bureau de l'avocat en chef de la FDA ont fourni une aide substantielle.

vendredi 3 février 2023

Du poulet et du saumon importés montrent une contamination plus élevée, selon une étude britannique

«Du poulet et du saumon importés montrent une contamination plus élevée, selon une étude britannique», source article de Joe Whitworth paru le 3 février 2023 dans Food Safety News.

Selon une étude réalisée au Royaume-Uni, du poulet et du saumon importés étaient plus susceptibles d'être contaminés que les produits nationaux.

Des chercheurs, qui ont publié leurs travaux dans la revue Food Microbiology, ont démontré la présence de divers agents pathogènes présents dans divers aliments d'origine animale et végétale.

Ils ont examiné la prévalence et la co-occurrence de E. coli en tant qu'organisme indicateur, Klebsiella, Salmonella et Vibrio dans le poulet, le porc, les crevettes, le saumon et les légumes-feuilles. Le rôle de Klebsiella provenant d’aliments en tant que risque pour la santé humaine n'est pas connu.

Le poulet congelé importé était 6,4 fois plus susceptible de contenir Salmonella que le poulet réfrigéré domestique, et le saumon importé était 5,5 fois plus susceptible d'être contaminé par E. coli. Selon l'étude, les facteurs liés à la présence de bactéries individuelles sont pertinents pour les évaluations des risques en matière de sécurité sanitaire des aliments et la conception de programmes de surveillance.

Résultats pour E. coli et Salmonella
La saisonnalité était associée à la contamination par E. coli et Klebsiella dans les légumes verts à feuilles, avec une détection plus élevée en été et en automne. Les scientifiques ont déclaré que les facteurs contributifs pourraient être les conditions de croissance, les sources d'eau ou les conditions météorologiques dans différentes régions de croissance tout au long de l'année.

Les risques de contamination par Klebsiella étaient plus élevés en été dans les échantillons de poulet et de porc.

Entre mai 2018 et novembre 2019, 203 points de vente au détail ont été visités à Norfolk, Angleterre, et 1 369 prélèvements d'aliments ont été achetés. Au total, 311 de poulets et de porcs crus, 157 de saumons crus, 217 de crevettes crues, 62 de crevettes cuites et 311 de légumes verts à feuilles ont été achetés. La méthode utilisée indiquait la présence plutôt que la charge bactérienne globale.

E. coli a été détecté dans la majorité des prélèvements de poulet cru et de porc cru et à une fréquence moindre dans les légumes verts à feuilles, le saumon et les crevettes. Les probabilités de détection étaient plus élevées dans le saumon importé que dans les produits domestiques ou non étiquetés.

Les sachets de légumes verts à feuilles lavés présentaient une prévalence significativement plus élevée de E. coli que les sachets avec un lavage non étiquetés, mais il n'y avait aucune différence entre les articles lavés et non lavés.

Salmonella a été détecté dans du poulet, du porc et des crevettes crues. Le poulet congelé était plus souvent contaminé que le poulet réfrigéré. Tous les poulets congelés contaminés ont été importés et emballés dans le même pays par neuf fournisseurs.

Quatre prélèvements de viande de porc produite dans le pays étaient positifs pour Salmonella. Sur les huit crevettes crues positives, sept étaient des crevettes tigre noires dont cinq provenaient de l'aquaculture conventionnelle.

Vibrio et co-détection
Dans les fruits de mer testés, les crevettes crues étaient principalement contaminées par Vibrio, suivies des crevettes cuites et du saumon. La contamination des crevettes crues variait entre l'importation et une origine inconnue, aucun produit national n'ayant été prélevé.

«La prévalence de Vibrio détectée dans cette étude justifie une inclusion supplémentaire de Vibrio en tant que danger microbien dans les évaluations des risques alimentaires, une espèce sentinelle des effets du changement climatique sur les systèmes alimentaires et les systèmes de surveillance de la santé publique», ont écrit les chercheurs.

Klebsiella a été retrouvé dans tous les produits, le plus souvent dans les légumes verts à feuilles lavés et le moins souvent dans les crevettes cuites. L'analyse des facteurs de risque n'a pas permis d'identifier la présentation des aliments, le type de magasin ou l'origine d'un produit pour aucun produit associé à sa présence.

«La contamination relativement élevée observée dans cette étude et la possibilité de souches hypervirulentes et multirésistantes dans les aliments prêts à consommer tels que les légumes verts à feuilles et d’autres produits réfrigérés justifient une enquête plus approfondie», ont dit les chercheurs.

Plus de 30 % des prélèvements contenaient au moins deux bactéries cibles dans le poulet, le porc et les crevettes crues. Salmonella a toujours été détectée avec d'autres bactéries, principalement E. coli, et dans une moindre mesure avec d'autres organismes.

La co-occurrence la plus courante était E. coli et Klebsiella. Dans les crevettes crues, les principaux profils de co-occurrence comprenaient Klebsiella, Vibrio et E. coli et Vibrio. Cinq prélèvements de crevettes crues contenaient les quatre bactéries testées.

Les auteurs notent en conclusion,
L'inclusion des notifications des co(occurrences dans les programmes de surveillance appuierait les fondements de la sécurité des aliments et donnerait une plus grande portée à une approche One Health de l'évaluation des risques.

mardi 31 janvier 2023

Les autorités irlandaises recherchent la source d'une épidémie à Salmonella

«Les autorités irlandaises recherchent la source d'une épidémie à Salmonella», source article de Joe Whitworth paru le 31 janvier 2023 dans Food Safety News.

Des responsables de la santé de la République d'Irlande enquêtent sur une épidémie à Salmonella qui a rendu malades plus de 20 personnes.

Le nombre de cas confirmés en laboratoire associés à l'épidémie est de 26 et les personnes sont tombées malades entre le 30 novembre et le 25 décembre 2022.

Les patients sont âgés de 10 à 91 ans; 14 sont des hommes et 12 sont des femmes, selon le Health Service Executive (HSE).

L'éclosion à Salmonella Typhimurium a été identifiée par le séquençage de routine du génome entier.

L'équipe de lutte contre les épidémies comprend le HSE Health Protection Surveillance Centre (HPSC), les départements régionaux de la santé publique, les agents de la santé environnementale du HSE, le National Salmonella, Shigella, and Listeria Reference Laboratory, la Food Safety Authority of Ireland (FSAI), le Department of Agriculture Fisheries and the Marine (DAFM) et des collègues d'Irlande du Nord.

La source de l'infection reste sous enquête. Les responsables n’ont pas dit si l'épidémie était liée à un rappel de produits de poulet cru le 24 janvier.

Western Brand a rappelé des lots de poulet cru en raison de la détection de Salmonella Typhimurium. Ils ont été vendus chez des distributeurs tels qu'Aldi, Dunnes Stores, Tesco et Lidl, ainsi qu'en Irlande du Nord et aux Pays-Bas.

Les produits sont vendus réfrigérés et ont dépassé leur date limite de consommation, cependant, ils conviennent à la congélation. Les consommateurs ont été avisés de ne pas manger les lots concernés s'ils les ont dans leurs congélateurs.

Fin 2022, la FSAI a lancé une enquête sur la qualité microbiologique des préparations de viandes de volaille enrobées réfrigérées et surgelées et des produits à base de viande de volaille destinés à être consommés cuits et testés pour Salmonella.

Le DAFM a révélé huit cas récents de troupeaux de volailles testés positifs pour Salmonella Typhimurium.

L‘article paru dans Food Safety News se poursuit avec le bilan des fermetures d’entreprises alimentaires en 2022. Le blog en avait parlé dans «Irlande : 77 fermetures ont été signifiées à des entreprises alimentaires en 2022, soit +31% par rapport à 2021».

lundi 30 janvier 2023

A votre avis, quel microbe se cache derrière ce rappel par précaution d'une préparation pour nourrissons ?

Il s’agit, selon RappelConso, du rappel de Pré-Gallia Bébé Expert.

Produit livré en métropole à des pharmacies en direct, des grossistes en pharmacies, et des hôpitaux Produit également livré via des grossistes et des distributeurs dans les territoires suivants : Mayotte, Réunion, Guadeloupe, Guyane, Polynésie,

Par mesure de précaution et dans l’attente des résultats d’investigations menées par les autorités sanitaires dans 2 établissements de santé à la Réunion et à Mayotte, rappel pour suspicion de contamination bactériologique, il est procédé par mesure de précaution au rappel du lot n°2023.07.13 du lait infantile en poudre Pré-Gallia Bébé Expert.

Vous avez le choix :
- Salmonella
- Cronobacter sakazakii
- Autre

dimanche 29 janvier 2023

Au moins 200 malades recensés : l’eau du robinet reste déconseillée à Bar-sur-Seine

«Au moins 200 malades recensés : l’eau en bouteille toujours conseillée à Bar-sur-Seine», source L’Est éclair du 28 janvier 2023.

Au moins 200 malades ont déjà été recensés depuis huit jours, mais on ne connaît toujours pas avec certitude l’origine de la contamination.

Toute une organisation s’est mise en place cette semaine. Bénévoles, élus et salariés ont fait en sorte de satisfaire la population.

Une réunion de crise s’est tenue vendredi matin à la mairie de Bar-sur-Seine. En attendant les résultats de nouvelles analyses sur le réseau, en principe mercredi, il convient toujours de ne pas consommer l’eau du robinet. (...)

Pour rappel, dès jeudi 19 janvier, un grand nombre d’élèves du lycée des métiers Val-Moré a été pris de maux de ventre et de vomissements. Des cas similaires ont été signalés au collège Paul-Portier. En conséquence, l’Agence régionale de santé, qui avait identifié comme «dénominateur commun» la consommation d’eau potable, a demandé des prélèvements et analyses sur les réseaux d’eau de la ville. «Une levée de doute a été faite quant à la présence de monoxyde de carbone ou une intoxication alimentaire sur les deux établissements», précise le maire «Au total toutefois, ce ne sont pas moins de 200 personnes qui ont été recensées comme malades dans les deux établissements scolaires et l’Ehpad avec comme seul lien possible l’eau», ajoute-t-il.

«Le pic des contaminations est atteint et le nombre des malades est à la baisse»
Des mesures de restriction et une distribution d’eau en bouteille en lien avec Suez ont alors été mises en place. Les élus se sont relayés pour assurer cette distribution à la mairie. Des bouteilles ont été apportées aux personnes vulnérables. «À ce jour, l’origine de la contamination n’est toujours pas connue avec certitude. Au vu des analyses réalisées sur l’eau potable, la piste privilégiée de l’épidémie survenue à Bar-sur-Seine peut être, pour une part, due à la teneur dans l’eau de parasites et, d’autre part, à une période propice au développement des virus hivernaux provoquant des gastro-entérites. Le pic des contaminations est atteint et le nombre des malades est à la baisse. Plusieurs dizaines de prélèvements ont été réalisées sur l’ensemble du réseau d’eau. Le retour à la normale est proche. Les résultats définitifs sont attendus mercredi», pointe le maire.

«L’eau du robinet ne doit pas être utilisée pour la boisson et les préparations des aliments non cuits, et même le brossage des dents. L’usage du gel est même recommandé pour le lavage des mains ainsi que le respect des gestes barrières. L’usage de l’eau pour la toilette corporelle et les sanitaires est possible», insiste le maire.

Les résultats d’analyses sont consultables en mairie. Un registre est à la disposition des personnes contaminées afin de pouvoir évaluer le nombre de cas.

Commentaire
Comme parasite, on peut penser à Cryptosporidium et comme virus hivernal, norovirus, what else ?
On nous dit qu’il y eu «Une levée de doute a été faite quant à la présence de monoxyde de carbone ou une intoxication alimentaire sur les deux établissements». Soit, mais une intoxication alimentaire peut survenir après avoir mangé des aliments ou bu de l'eau contaminés par des bactéries, des virus, des parasites ou des substances chimiques. 

NB : L’image provient du Petit Aubois sur Facebook.

vendredi 27 janvier 2023

Des huîtres contaminées à l'origine de plusieurs foyers récents d’intoxication alimentaire

«Des huîtres contaminées à l'origine de plusieurs foyers récents d’intoxication alimentaire», source article de Joe Whitworth paru le 26 janvier 2023 dans Food Safety News, complété par mes soins.

Des huîtres de différentes origines ont été liées à des cas de maladie dans plusieurs pays ces dernières semaines.

France
Il y a eu plusieurs retraits et rappels de produits ainsi que la fermeture de zones de production en France en raison de la détection de norovirus.

Lors de l'annonce de la fermeture des zones de récolte, les autorités françaises ont signalé des cas de maladie mais n'ont pas précisé leur nombre et Santé publique France n'a pas encore fourni d'informations sur les cas à Food Safety News.

Selon le dernier décompte du ministère de l’Agriculture, qui a promis d’indemniser les professionnels, 23 bassins conchylicoles, producteurs d’huîtres, mais aussi de moules ou de praires, sont fermés, de la Normandie à la Charente-Maritime, une conséquence de la pollution de la mer par des eaux usées. Sont également concernés des sites de production dans l’Hérault. -aa.

Belgique et Luxembourg
Des avis de rappel d'huîtres de France pour cause de norovirus et un avis de rappel de moules d'Espagne en raison de la présence de E. coli  ont été publiés par l’agence sanitaire du Luxembourg.

Situation danoise
Deux foyers au Danemark ont été causés par des coquillages. Le premier avec 19 personnes malades concerne des huîtres de France mais originaires d'Irlande. Le second avec 73 cas a été lié à des huîtres de Norvège.

Nikolas Kühn Hove, responsable de la gestion des crises à l'Administration vétérinaire et alimentaire danoise, a déclaré que c’était encore tôt dans l'enquête.

« La majorité des cas sont tombés malades un à quatre jours après la consommation le 31 décembre. Les informations sur la tranche d'âge et le sexe sont toujours en attente. Sur la base des enquêtes préliminaires, norovirus est suspecté d'être l'agent des deux épidémies, mais la confirmation est en attente», a-t-il déclaré.

«Les personnes achetaient des huîtres soit dans des chaînes de magasins, soit dans une boutique en ligne. Il est trop tôt pour désigner un exploitant du secteur alimentaire impliqué en dehors du Danemark. Des huîtres liées à un foyer ont été rappelées du marché danois. Nous n'avons pas encore d'informations sur les actions dans d'autres pays directement liées à l'affaire danoise.

Personnes malades à Hong Kong
Les facteurs de risque d'incidents liés à norovirus associés aux coquillages comprennent le temps froid entraînant de basses températures de l'eau, une forte prévalence de norovirus dans la communauté et de fortes précipitations provoquant des débordements du système des eaux usées.

Les huîtres d'Irlande ont causé au moins 16 as de maladie à Hong Kong. Huit hommes et huit femmes, âgés de 25 à 36 ans, ont développé des douleurs abdominales, de la diarrhée, des étourdissements, de la fièvre, une faiblesse générale, des nausées et des vomissements environ 21 à 44 heures après avoir assisté à un déjeuner dans un restaurant fin décembre. L'importation d'huîtres crues récoltées à Carlingford Lough en Irlande a été suspendue.

Le Centre for Food Safety (CFS) du Département de l'hygiène alimentaire et environnementale a également demandé à l'industrie de cesser d'importer des huîtres crues récoltées dans une région de France.

Comme les huîtres se nourrissent en filtrant un grand volume d'eau de mer, les agents pathogènes peuvent s'accumuler s'ils sont cultivés ou récoltés dans de l'eau contaminée. Les groupes sensibles, tels que les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli ou les maladies du foie, devraient éviter de manger des huîtres crues, ont déclaré les responsables de la santé.

Agents pathogènes dans des mollusques en Pologne
Pendant ce temps, des chercheurs ont évalué la contamination microbiologique des mollusques bivalves crus sur le marché polonais.

Un total de 1 000 mollusques bivalves crus ont été collectés de 2009 à 2018, y compris des palourdes, des moules, des huîtres et des pétoncles, et les résultats ont été publiés dans la revue Foods.

Salmonella a été détectée dans 31 échantillons et la moitié des isolats bactériens étaient Salmonella Typhimurium. Listeria monocytogenes a été isolée de 18 mollusques bivalves et plus de 15 % des mollusques bivalves étaient contaminés par Staphylococcus aureus.

Les mollusques bivalves contaminés par Salmonella provenaient principalement des Pays-Bas. La plupart des échantillons contaminés par Listeria provenaient des Pays-Bas et de France.

Vibrio parahaemolyticus a été identifié dans 261 ou 242 prélèvements selon la méthode utilisée. La plupart des échantillons provenaient des Pays-Bas.

Au total, 60 mollusques bivalves ont été contaminés simultanément par plus d'un agent pathogène. Les bactéries étaient plus susceptibles d'être identifiées pendant la période la plus chaude que les échantillons analysés pendant les mois les plus froids.

vendredi 6 janvier 2023

Une seconde épidémie au Royaume-Uni due à des pastèques importées révélée

«Une seconde épidémie au Royaume-Uni due à des pastèques importées révélée», source article de Joe Whitworth paru le 6 janvier 2023dans Food Safety News.

Le Royaume-Uni a été touché par deux épidémies liées à du melon en 2021, selon une étude récemment publiée.

On savait déjà que le Royaume-Uni faisait partie d'une épidémie à Salmonella Braenderup dans plusieurs pays avec 350 cas causés par des melons du Honduras.

Quatre personnes ont été malades aux États-Unis et deux au Canada. Il y avait aussi des cas de maladie en Suède, Belgique, Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Suisse, Autriche, République tchèque, Finlande, France, Irlande, Luxembourg et Norvège.

Cependant, il y a eu une autre épidémie due à E. coli O157 qui était également liée à des pastèques importées, selon une étude publiée dans Journal of Food Protection, Two Outbreaks of Foodborne Gastrointestinal Infection Linked to Consumption of Imported Melons, United Kingdom, March to August 2021.

Incident à STEC liés à des pastèques
En juillet et août 2021, il y a eu 17 cas à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157:H7 au Royaume-Uni. L'examen des données du questionnaire de surveillance des STEC et l'analyse des réponses d'un questionnaire modifié générateur d'hypothèses impliquaient la consommation de pastèques prédécoupées d'un distributeur provenant d'Europe comme véhicule de l'infection.

Neuf patients étaient des femmes et les âges variaient de moins de 1 à 65 ans. Les patients vivaient dans toute la Grande-Bretagne, dont 10 en Angleterre, six au Pays de Galles et un en Écosse. Treize personnes ont signalé une diarrhée sanglante et des douleurs abdominales, huit des nausées, cinq des vomissements et trois de la fièvre. Six personnes ont été hospitalisées mais aucune n'a développé de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et personne n'est décédé.

Sur huit patients qui ont déclaré avoir consommé de la pastèque précoupéee, cinq l'ont achetée chez le même distributeur. Les chercheurs ont déclaré que des questionnaires modifiés générateurs d'hypothèses devraient être utilisés au début des enquêtes pour capturer des antécédents d'exposition détaillés pendant que le patient est toujours disposé à participer, et pour réduire le biais du rappel. Ils ont également proposé une révision du questionnaire standard STEC, afin de fournir plus de détails sur les produits frais, y compris la variété, le distributeur, la marque et la gamme de produits.

Le distributeur de pastèques a dit avoir effectué des dénombrements de E. coli comme indicateur de contamination, sur un échantillon par production. Aucun échantillon ne contenait plus de 100 unités formant colonies par gramme (ufc/g). Le test pour E. coli O157 n'a été effectué que pour les échantillons contenant plus de 100 ufc/g. Deux distributeurs ont testé 209 et 359 produits contenant de la pastèque prédécoupée et n'ont signalé aucun échantillon supérieur à 100 ufc/g.

Les pastèques provenaient de trois entreprises en Espagne. La pastèque a été découpée dans une usine de fabrication en Angleterre et avait une durée de conservation de cinq à six jours. Aucun échantillon de pastèque entière ou prédécoupée en production dans les jours précédant l'apparition des symptômes chez les cas n'était disponible pour des tests.

Épidémie à Salmonella dans des melons
Entre mars et juillet 2021, il y a eu 113 cas à Salmonella Braenderup au Royaume-Uni. Des études épidémiologiques analytiques ont identifié les melons Galia comme véhicule de l'infection. La souche de l'éclosion a ensuite été isolée à partir de deux échantillons de melon Galia importés d'Amérique latine.

Plus de 100 patients vivaient en Angleterre, mais huit se trouvaient en Écosse et deux au Pays de Galles et en Irlande du Nord. Au total, 70 cas étaient des femmes et les patients étaient âgés de 6 mois à 101 ans. Quinze ont été hospitalisés et trois personnes étaient déjà hospitalisées lorsque les symptômes ont commencé.

Au cours de l'enquête sur l'éclosion, 200 échantillons de melon, y compris des variétés Galia, cantaloup ou miellat d'un fournisseur au Honduras, ont été testés dans les laboratoires UKHSA Food, Water, and Environment (FW&E) à York, Londres et Porton et deux melons Galia étaient positifs.

Les melons cantaloup ont également été identifiés comme des vecteurs potentiels d'infection et n'ont pas pu être exclus sur la base des résultats de l'étude et de la nature similaire des schémas de croissance, de transport, d'approvisionnement et de distribution. Il était possible que des similitudes dans l'apparence des melons Galia et cantaloup aient conduit à des cas identifiant de manière incorrecte le type qu'ils consommaient.

Les autorités du Honduras ont effectué une inspection sur place de l’exploitation agricole en juin 2021. Un plan de gestion des risques a été élaboré. Il y avait eu de fortes pluies pendant trois jours pendant la récolte. Salmonella Braenderup correspondant à la souche épidémique a été retrouvé à la surface d'une cuve de lavage dans l'une des installations honduriennes où des melons Galia étaient conditionnés.

«Une variété de sources de contamination étaient possibles ; le plus probable étant que des précipitations exceptionnellement élevées au Honduras pendant la période de récolte ont entraîné un débordement des eaux usées et que le ruissellement a contaminé l'eau utilisée pour irriguer les cultures de melons», ont dit les scientifiques.

Une contamination après récolte par un manipulateur infecté ou une contamination croisée par d'autres produits pendant le processus de transport pourrait également s'être produite.

«Étant donné la difficulté d'éliminer les agents pathogènes de la chair des fruits et légumes prêts à consommer, les interventions de santé publique devraient cibler toutes les étapes de la chaîne alimentaire avant la consommation, de la culture dans les champs à la transformation, l'emballage et la distribution», ont dit les chercheurs.

NB : Watermelon, en Français correspond à la pastèque, mais dans certains pays anglo-saxons et au Québec, il est question de melon d'eau.

lundi 2 janvier 2023

Buitoni remporte le Cactus d’or de la conso 2022, selon la revue 60 Millions

Cela me semble amplement mérité, «Pizzas contaminées : Buitoni remporte notre Cactus d’or de la conso 2022», source revue 60 Millions de consommateurs du 29 décembre 2022.

Pour la sixième année, la rédaction de 60 Millions décerne ses Cactus aux sociétés, produits et services qui ont failli. Ils sont nombreux !

Comme chaque année depuis 2017, les Cactus de la consommation piquent là où ça fait mal les entreprises dont les pratiques contestables n’ont pas ménagé la vie des consommateurs. Ils sont décernés par les journalistes de 60 Millions, après passage en revue de nos enquêtes et études de l’année, ainsi que par vos témoignages que nous recevons par milliers tout au long de l’année.

En 2022, neuf entreprises se voient décerner un Cactus. Parmi elles, Buitoni après le scandale des pizzas contaminées par des bactéries Escherichia coli, Indexia et ses abonnements non désirés, ou Intermarché dont le thé vert contenait pas moins de quatre résidus de substances chimiques non autorisées…

Pizzas Buitoni : Nestlé connaissait le risque
L’affaire éclate le 18 mars 2022 lorsque Nestlé, propriétaire de Buitoni, est contraint de rappeler ses pizzas surgelées Fraîch’Up, à l’origine de dizaines de cas d’intoxication par des bactéries Escherichia coli. Pas moins de 56 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) sont recensés, dont 55 chez des enfants. Deux sont décédés et plusieurs autres garderont des séquelles à vie. Rapidement, les soupçons se portent sur les conditions de fabrication dans l’usine de Caudry, dans le Nord. Le 1er avril, le préfet du département décide de stopper la production. Deux inspections ont mis en évidence «un niveau dégradé de la maîtrise de l’hygiène alimentaire».

Selon l’ex-salarié qui a lancé l’alerte, interrogé par l’émission Envoyé spécial sur France 2, les employés ne se lavaient pas toujours les mains en sortant des toilettes. Après la découverte de «matière fécale» sur la chaîne de production, selon ce témoignage, le responsable avait rappelé les règles d’hygiène élémentaires. Depuis 2015, Nestlé a réduit quasiment de moitié le temps de nettoyage, assuré par les employés alors qu’il était confié à une société spécialisée auparavant.

Un document interne aurait montré que des bactéries E. coli avaient déjà été retrouvées dans de la farine, en 2021, lors d’un autocontrôle. Nestlé a décidé de ne pas transmettre ces résultats à la direction départementale de la protection des populations, l’autorité de contrôle. «Seules les autorités pourront expliquer l’origine de la contamination», explique un porte-parole de Nestlé à 60 Millions. «Elle pourrait venir de la farine, puisqu’on a retrouvé des E. coli dans la farine stockée dans les silos.»

Les meuniers qui fournissent Caudry réfutent l’accusation et rappellent qu’un nettoyage complet des silos de l’usine chaque année est nécessaire. Or, selon le témoignage de salariés cités dans Envoyé spécial, les silos de Caudry n’auraient jamais été lavés depuis que le nettoyage a été passé en interne en 2015. Interrogé par 60 Millions, Nestlé confirme que ce nettoyage n’était pas effectué chaque année. Une juge d’instruction a été nommée en mai, mais aucune mise en examen n’a été décidée pour le moment.

Ajoutons qu'un redémarrage partiel de l'usine a été autorisé en décembre 2022.

lundi 26 décembre 2022

Il n'y a pas que la présence de Salmonella qui puisse entraîner des rappels de chocolat

Il n’y a pas que Salmonella qui puisse venir contaminer du chocolat, d’autres causes existent en voici au moins deux exemples avec le concours involontaire de grands noms de l’industrie alimentaire, jugez plutôt ...

«Cadbury émet un avertissement et retire les boîtes de sélection populaires des rayons des supermarchés quelques jours avant Noël», source The Sun du 22décembre 2022.

Cadbury a retiré certaines de ses boîtes de sélection après que des acheteurs se soient plaints de chocolats avec un arôme «chimique».

Deux tailles de Milk Trays ont été retirées des rayons en raison de problèmes d'emballage en carton, qui affectent la qualité des chocolats.

Mondelez, propriétaire de Cadbury, indique que les boîtes concernées incluent les tailles de 180 g et 360 g achetées avant le 2 novembre 2022.

L'entreprise a commencé à retirer le produit des rayons il y a environ sept semaines. Des clients mécontents se sont répandus sur les réseaux sociaux le mois dernier pour se plaindre du goût des chocolats.

L'un d'eux a déclaré sur Twitter : «Je viens d'ouvrir une boîte de chocolat au lait et c'était tellement chimique.»

Un autre a ajouté: «N'achetez pas de chocolats Cadbury Milk Tray. Je viens d'en manger un et (il) avait le goût de produits chimiques / plastique.»

Un porte-parole de Mondelez a déclaré : «Nous sommes en train de changer l'emballage et de produire de nouveaux stocks pour nos distributeurs.»

«Nous nous excusons auprès de nos distributeurs et consommateurs pour tout inconvénient et déception causés.»

Ils ont ajouté d'autres tailles de chocolats au lait, y compris les boîtes de 78 g et 530 g qui n'étaient pas affectées.

Les boîtes de chocolat au lait Cadbury peuvent être achetés dans une gamme de supermarchés, y dont Sainsbury's, Morrisons et Co-op.

A noter que le retrait par Cadbury n’a pas déclencher d’avis de rappel par la Food Standards Agency du Royaume-Uni.

Autre exemple, selon la Food Standards Agency du 1er décembre 2022, Nestlé UK rappelle des produits AERO Hot Chocolate car ils peuvent contenir de petits morceaux de billes de silice de qualité alimentaire

Nestlé UK prend une mesure de précaution en rappelant des produits AERO Hot Chocolat : AERO Hot Choc jars, AERO ‘Hot Choc’ sachets et AERO GO Instant ‘Hot Choc’, car un petit nombre de produits peuvent contenir de petits morceaux de billes de silice de qualité alimentaire, ce qui les rend impropres à la consommation.